Cerbère (Pyrénées-Orientales)
Cerbère | |||||
Vue sur la plage de Cerbère depuis la route menant au Cap. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris | ||||
Maire Mandat |
Christian Grau 2020-2026 |
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Code postal | 66290 | ||||
Code commune | 66048 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cerbériens | ||||
Population municipale |
1 257 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 154 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 26′ 39″ nord, 3° 09′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 643 m |
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Superficie | 8,18 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Banyuls-sur-Mer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Côte Vermeille | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Cerbère Écouter (catalan : Cervera de la Marenda) est une commune française, située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Elle dispose de la station balnéaire la plus au sud de la France continentale à l'Ansa de Terrimbo au sud du cap de Peyrefite[1]. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « côte rocheuse des Albères » et le « massif des Albères »), un espace protégé (la réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls) et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cerbère est une commune rurale et littorale qui compte 1 257 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Banyuls-sur-Mer. Ses habitants sont appelés les Cerbériens ou Cerbériennes.
En catalan son nom est Cervera de la Marenda ou Cervera.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Cerbère se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Gérone)[I 1].
Elle se situe à 36 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 34 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 16 km d'Argelès-sur-Mer[4], bureau centralisateur du canton de la Côte Vermeille dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Banyuls-sur-Mer[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Banyuls-sur-Mer (5,3 km), Port-Vendres (9,6 km), Collioure (11,4 km), (0,0 km), 5.66.1Céret (34,2 km), Prades (63,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Cerbère fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].
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Paysage entre Banyuls-sur-Mer et Cerbère.
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Situation de la commune.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La topographie de la commune est montagneuse, de grands écarts se lisent dans les altitudes. Le point le plus bas est à zéro mètre, soit le niveau de la mer. Son altitude maximale est de 672 mètres (Torre de Querroig) pour une altitude moyenne de 322 mètres, la mairie de Cerbère est à 20 mètres.
La commune est située dans les Pyrénées sur les côtes rocheuses des Albères qui sont constituées de roches éruptives et cristallophylliennes formant une série métamorphique de schistes, de micaschistes, de phyllades, de gneiss et de granite. Les sols actuels sont acides[11].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[12]. Un séisme de magnitude 3,3 sur l'échelle de Richter a lieu le en mer près du cap Béar au large de Cerbère[13].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est bordée par la Méditerranée et possède six kilomètres de côtes.
Catastrophes naturelles
[modifier | modifier le code]Les inondations et les coulées de boues sont les principales catastrophes survenues dans les vingt dernières années : quatre événements recensés.
Mais les différents risques possibles sont les feux de forêts, les inondations, les mouvements de terrains, les séismes et les transports de marchandises dangereuses.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 4,8 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Perthus à 25 km à vol d'oiseau[16], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,6 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Dans ce cadre, la commune fait partie[22]. Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls, première réserve marine française créée en 1974 et d'une superficie de 603 ha de mer entre Banyuls-sur-Mer et Cerbère. Entre 15 et 30 m de fond, les herbiers de posidonie, une des principales richesses méditerranéennes, ondulent au gré des courants. Ces prairies aquatiques, véritables nurseries, abritent diverses espèces de poissons, poulpes et éponges[23],[24].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[26] :
- le « massif des Albères », d'une superficie de 6 978 ha, accueille une série remarquable d'étages de végétation, du thermo méditerranéen (parties abritées proches du littoral) au montagnard (hétraies, milieux rocheux, nardaies), en passant par le méditerranéen (maquis, chênaies)[27].
- la « côte rocheuse des Albères », d'une superficie de 536 ha, un site remarquable de falaises maritimes schisteuses, riches en espèces endémiques, et correspondant à des associations spécifiques du Roussillon et de la Catalogne[28] ;
et au titre de la directive oiseaux[26]
- le « massif des Albères », d'une superficie de 7 113 ha, se trouve sur l'axe migratoire majeur de la partie orientale des Pyrénées et inclut les principaux cols fréquentés lors des passages migratoires de printemps et d'automne[29].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[30] :
- les « cap Cerbère » (27 ha)[31] ;
- les « falaises de Banyuls à Cerbère » (140 ha), couvrant 2 communes du département[32],
- les « vallons de Cerbère » (32 ha)[33] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[30] : les « versants littoraux et côte rocheuse des Albères » (7 986 ha), couvrant 5 communes du département[34].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cerbère est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Banyuls-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[35]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[36].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (71,7 %), cultures permanentes (14,3 %), zones urbanisées (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), eaux maritimes (1,4 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la départementale 914 en direction de Banyuls, Port-Vendres au nord et Port-Bou en Espagne au sud.
Transports
[modifier | modifier le code]La gare de Cerbère est le terminus français de la ligne Narbonne-Port-Bou.
Le port de plaisance de Cerbère comporte 150 places.
La ligne 540 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Cerbère est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[38],[39].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'effondrement de falaise et de submersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors des tempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de la houle[40].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[41].. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[42]
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[43].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].
Toponymie
[modifier | modifier le code]En catalan, le nom de la commune est Cervera de la Marenda[45].
Histoire
[modifier | modifier le code]Protohistoire
[modifier | modifier le code]La région de Cerbère est occupée dès la protohistoire, ainsi qu'en témoignent les deux menhirs et trois dolmens encore présents sur le territoire de la commune[46].
Antiquité
[modifier | modifier le code]En -118, la région de Cerbère, occupée par le peuple des Sardones, fait partie de la Gaule narbonnaise.
Le lieu de Cerbère est mentionné au Ier siècle par le géographe romain d'origine ibérique Pomponius Mela comme un lieu peuplé de cerfs (locus cervaria). Il en fait également la limite méridionale de la Gaule[46].
Les Grecs implantent une colonie à Empúries à cinquante kilomètres plus au sud, en Espagne au IIIe siècle av. J.-C. Puis les Romains font la conquête de la région, qui reste dans l’Empire pendant plus de 600 ans ; la vallée des Cerfs a donc servi aux échanges entre Empúries et Portus Veneris, et Illiberis.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]C'est dans l'ère carolingienne, au IXe siècle, que le hameau voit le jour, sa première mention date de 981 dans un acte du roi Lothaire, sous forme du Vall de Cervera soit la vallée de Cerbère ; en 1155, il prendra le nom de Cervera.
Une chapelle fut édifiée, sous le vocable de saint Sauveur, et fut nommée Sant Salvador de Cervera. C'est en référence à cette chapelle qu'un menhir qui en était proche porte le nom de Pedra Dreta de Sant Salvador. La tour de Querroig y fut construite sur la frontière avec l'Espagne. Elle est encore présente de nos jours. Tout cela aura attiré une population restreinte mais sédentaire.
La vallée devient peu à peu dépendante de familles de pêcheurs installées dans la commune voisine de Banyuls de la Marenda.
Époque classique
[modifier | modifier le code]En 1659, la conquête du Roussillon aboutit au Traité des Pyrénées, ratifié sous Louis XIV. C'est grâce aux citations de la Vallée des Cerfs des Grecs : « au lieu-dit Cervaria, finissent les Gaules », que le Roussillon devint français à la limite de Cerbère[47].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]La vallée de Cerbère reste peu fréquentée jusqu'en 1789, la Révolution supprime les coutumes féodales, ce qui permet aux familles de Banyuls d’étendre leurs vignobles sur la vallée de Cerbère.
Dix familles résident en permanence à Cerbère en 1820, aux côtés de quelques pêcheurs saisonniers. La contrebande avec l'Espagne va se développer à cette période, par les voies maritimes, l'administration douanière décide donc de bâtir dans la commune un poste frontière en 1841.
L'État entame les études pour la ligne ferroviaire avec l'Espagne en 1846 ce qui va être un grand tournant pour le village. 800 personnes peuplent la commune à cette époque car ce grand chantier ferroviaire emploie une main-d’œuvre nombreuse.
La commune, dénommée « Cerbère », est officiellement créée par une loi du . Celle-ci a « pour objet de distraire la section de Cerbère de la commune de Banyuls-sur-Mer (canton d'Argelès-sur-Mer, arrondissement de Céret, Pyrénées-Orientales) pour l'ériger en commune distincte », elle précise que « le chef-lieu est fixé au bourg de Cerbère ». Les limites de la nouvelle commune sont fixées dans un plan annexé. Cette loi adoptée par le Sénat et la Chambre des députés est signée par le Président de la République Sadi Carnot[48]. Dominique Mitjavile, premier adjoint du maire de Banyuls, en devient le premier maire le [47].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Cerbère connaît un demi-siècle de prospérité à partir de cette date. Toutes ses activités tournent autour du train et de la frontière avec son transit de marchandises et des personnes.
Au début du XXe siècle, les trains espagnols qui franchissent la frontière à Cerbère doivent être déchargés et leurs marchandises transbordées dans des wagons « français » : la différence d'écartement des rails entre la France et l'Espagne ne permet pas aux mêmes trains de circuler dans les deux pays. Pour le transbordement des oranges, travail délicat, ce sont en majorité des femmes qui sont embauchées. Mal payées pour un travail pénible, elles se mettent en grève en 1906 alors qu'on leur refuse une augmentation de 25 %. C’est un des premiers mouvements de grève exclusivement féminin de l’histoire. Il dure presque un an. Elles vont aussi fonder un des premiers syndicats entièrement féminins, le "Syndicat des transbordeuses d’oranges"[49].
Le 26 mai 1938, dans le cadre de la guerre civile espagnole, Cerbère est bombardée par un bimoteur identifié comme un Dornier Do J. Il y eut plusieurs blessés[50].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Canton
[modifier | modifier le code]À sa création en 1888, la commune de Cerbère est incluse dans le canton d'Argelès-sur-Mer. En 1973, la commune rejoint le nouveau canton de la Côte Vermeille, qu'elle ne quitte plus par la suite[51].
À compter des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de la Côte Vermeille, déjà existant mais entièrement reconfiguré.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Depuis le 1er janvier 2007, par arrêté préfectoral, la communauté de communes côte Vermeille a rejoint celle des Albères. Elles forment maintenant la communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris (CC ACVI). Son président est Antoine Parra ( Maire d'Argelès sur mer ), et son siège se situe a Argelès sur mer.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]Cerbère dépend du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du conseil des Prud'hommes et du tribunal pour enfants de Perpignan.
Elle dépend de la cour d'appel, et du tribunal administratif de Montpellier et de la cour administrative d'appel de Marseille[55].
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]La déchèterie la plus proche se trouve sur la route menant à Banyuls-sur-Mer, dans l'Anse de Peyrefitte, hameau dépendant de Cerbère.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie contemporaine
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1891. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].
En 2021, la commune comptait 1 257 habitants[Note 6], en évolution de −6,82 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Note : Avant 1891, voir Banyuls-sur-Mer.
Sujet | 1999 | 2007 |
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Nombre d'habitants | 1 488 | 1 571 |
Pourcentage d'hommes | 52.8 % | 52.3 % |
Pourcentage de femmes | 47.2 % | 47.7 % |
Population masculine âgée de 0 à 19 ans | 17.4 % | 18.4 % |
Population masculine âgée de 20 à 39 ans | 26.7 % | 21.1 % |
Population masculine âgée de 40 à 59 ans | 29.0 % | 21.1 % |
Population masculine âgée de plus de 59 ans | 26.8 % | 21.1 % |
Population féminine âgée de 0 à 19 ans | 15.7 % | 21.1 % |
Population féminine âgée de 20 à 39 ans | 21.2 % | 22.0 % |
Population féminine âgée de 40 à 59 ans | 27.6 % | 29.1 % |
Population féminine âgée de plus de 59 ans | 35.5 % | 34.1 % |
selon la population municipale des années : | 1968[60] | 1975[60] | 1982[60] | 1990[60] | 1999[60] | 2006[61] | 2009[62] | 2013[63] |
Rang de la commune dans le département | 24 | 33 | 46 | 57 | 61 | 61 | 62 | 66 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune possède une école maternelle et élémentaire. Le collège est à Port-Vendres.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête communale : 6 août[64].
- Festival transpyrénéen de chant choral : tous les étés depuis 1999, il regroupe des chorales et des groupes pérénéens de différents styles musicaux (Chants traditionnels, variétés, folklore, gospel)[65],[66]
- Rencontres cinématographiques de Cerbère-Port-Bou : premier week-end d'octobre[67].
Santé
[modifier | modifier le code]- Centre médical de réadaptation fonctionnelle « Bouffard-Vercelli », de 1976 à 2020[68]
On trouve à Cerbère deux médecins généralistes, deux infirmières, un kinésithérapeute et une pharmacie.
Sports
[modifier | modifier le code]La commune possède :
- un club de natation : SCC natation ;
- un club de football : ASC BACECO ;
- un club de rugby : RC Cerbère ;
- un club de basket-ball (A.S. des cheminots) ;
- un club de poker tous les jeudis soir (Cerbère poker club).
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 573 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 074 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 740 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 7,4 % | 10,3 % | 12,4 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 781 personnes, parmi lesquelles on compte 63,1 % d'actifs (50,7 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 36,9 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Banyuls-sur-Mer, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 555 emplois en 2018, contre 676 en 2013 et 719 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 410, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,6 %[I 11].
Sur ces 410 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 265 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 69,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,3 % les transports en commun, 22 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 473 €[I 14].
Emploi
[modifier | modifier le code]Le taux de chômage en 1999 était de 16,5 % à Cerbère, la moyenne nationale étant de 12,9 %.
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]La principale activité de Cerbère est le tourisme, il possède un camping municipal, cinq hôtels, deux résidences de tourisme à l'accueil des touristes, onze restaurants et traiteurs dont six avec bar. Des emplois tournent autour de cette activité comme les locations VTT, kayak de mer, les trois boutiques souvenirs et club de plongée.
On y trouve aussi comme employeur le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle, et quinze commerces en tout genre, boulangerie, épicerie, coiffeur...
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]- Église de la Transfiguration du Saint-Sauveur de Cerbère : édifiée de 1884 à 1885, a été dédiée à saint Sauveur (nom originel de la vallée de Cerbère) ;
- Église Saint-Sauveur de Cerbère ;
- Les ruines du château de Querroig, situées sur la frontière et à cheval sur les territoires de Banyuls-sur-Mer, Cerbère et Portbou ( Inscrit MH (2016)) ;
- L'hôtel Belvédère du Rayon vert ( Inscrit MH (1987)) ;
- Phare du cap Cerbère, construit en 1982.
- Mégalithes
- Dolmen du Coll de la Farella ;
- Dolmen du Coll de les Portes ;
- Dolmen de la Coma Enestapera ;
- Pedra Dreta de Sant Salvador ;
- Menhir de Perafita.
Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]Réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls
[modifier | modifier le code]Elle s'étend sur 6,5 km et couvre 650 ha de mer entre les communes de Banyuls et de Cerbère. Elle est l'unique réserve naturelle exclusivement marine de France.
Pour l'admirer, un sentier a été créé, avec un parcours balisé.
L'idée de la création de la réserve naturelle remonte à 1969 : le maire de Cerbère, Jean Marti, fut inquiet de la dégradation de la Côte Vermeille à cause du phénomène touristique, et par l'augmentation de l'effort de pêche. Avec l'aide du laboratoire Arago, ils décident d'étudier le cas. C'est le qu'ouvre officiellement la réserve[69].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph Santol (1853-1923) : abbé de Cerbère, plus tard accusé d'outrages aux mœurs et de traite d'enfants ;
- André Colomer (1886-1931) : poète, théoricien lyrique de la violence et anarchiste individualiste français, né à Cerbère ;
- Édouard Ramonet (1909-1980) : homme politique, né à Cerbère ;
- Georges Bentouré (1910-1993); joueur de rugby à XV et XIII,
- Alfred Nakache (1915-1983) : champion de natation et joueur de water-polo, mort à Cerbère.
- Marc Bouffard-Vercelli (1936-1995) : fondateur et médecin du centre de rééducation Bouffard-Vercelli (créé en 1976, délocalisé en 2020)[70],[71]
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
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Détails |
Culture populaire
[modifier | modifier le code]- Cinéma
- 1970 : L'Étalon de Jean-Pierre Mocky, tourné en partie à Cerbère ;
- 2015 : Orage de Fabrice Camoin, tourné en partie à Cerbère.
- Littérature
- Marion Poirson-Dechonne, Pas de sursis pour les anges, Canet-en-Roussillon, Éditions Trabucaire, coll. « Seria negra », , 229 p. (ISBN 978-2-84974-217-4, BNF 44367923), roman policier se déroulant à Cerbère.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Le port.
-
Voies ferrées.
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La plage.
-
Hôtel Belvédère du Rayon Vert.
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Panorama au sud-est de Cerbère.
-
Panorama de Cerbère depuis le col des Balistres.
-
Le phare du cap Cerbère.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Communauté de communes de la Côte Vermeille
- Gare de Cerbère
- Coll dels Belitres
- Randonnée dans les Pyrénées-Orientales
- Mur de la Méditerranée
- Liste des monuments historiques des Pyrénées-Orientales
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie de Cerbère
- Cerbère sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Cerbère (Pyrénées-Orientales) »..
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Banyuls-sur-Mer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cerbère » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cerbère » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cerbère » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Section cadastrale no AI. Carte IGN Top 25 no 2549 OT.
- Stephan Georg, « Distance entre Cerbère et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Cerbère et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Cerbère et Argelès-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Cerbère », sur villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
- Carte IGN sous Géoportail
- Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
- La "plage du minerai" ici est peut-être ainsi nommée parce que "au Cap Cerbère, un indice de fer-cuivre a été reconnu dans un filon de quartz à pyrite-chalcopyrite" (B. Laumonier et al., Notice explicative de la feuille Argelès-sur-Mer - Cerbère (1097) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 2015 (page 105), en ligne à : ficheinfoterre.brgm.fr. Voir : Carte topographique sur Géoportail.
- http://www.cg972.fr/site/telechargement/pdf/alberafinal_sfb_2007.pdf
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Un séisme de 3,3 sur l'échelle de Richter au large de Cerbère », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cerbère et Le Perthus », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Perthus » (commune du Le Perthus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Perthus » (commune du Le Perthus) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réserve naturelle de Cerbère-Banyuls », sur reserves-naturelles.org (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cerbère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101483 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101481 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112023 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Cerbère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « cap Cerbère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « falaises de Banyuls à Cerbère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « vallons de Cerbère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « versants littoraux et côte rocheuse des Albères » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
- « Les risques près de chez moi - commune de Cerbère », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cerbère », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- « Titre Facebook », sur Mairie de Cerbère (consulté le ).
- « Partie officielle », Journal officiel de la République française, no 169, , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
- Matthieu Lépine, « Elles ont eu le courage de dire « non » : Les transbordeuses d’oranges de Cerbère (1906) », sur Une Histoire populaire, (consulté le ).
- http://images.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1938/B315556101_MIDSOC_1938_05_29.pdf
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Liste des maires de Cerbère sur le site MairesGenWeb
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- Réélection 2014 : « Maires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- « Trois jours de fête avec le festival de chant choral », sur lindependant.fr (consulté le ).
- « Une prestation remarquée de la chorale du village à Cerbère – Le Petit Journal », sur lepetitjournal.net (consulté le ).
- « Accueil | Les Rencontres Cinématographiques Internationales » (consulté le ).
- « Pyrénées-Orientales : le centre de réadaptation Bouffard Vercelli de Cerbère intègre l'hôpital de Perpignan », sur France 3 Occitanie (consulté le ).
- http://www.cg66.fr/environnement/espaces_naturels/reserve_marine/index.html.
- Pantel Rémy Et Christine, « Sauvons Bouffard Vercelli et sa post-réanimation avec assistance respiratoire en milieu rééducatif: Centre de rééducation Docteur Marc BOUFFARD-VERCELLI », sur Sauvons Bouffard Vercelli et sa post-réanimation avec assistance respiratoire en milieu rééducatif, (consulté le ).
- « Centre Bouffard Vercelli : "Ici il y a tout, ce transfert est injustifié" », sur lindependant.fr (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.