Harbonnières
Harbonnières | |||||
Le chef-lieu depuis la ligne d'Amiens à Laon. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC Terre de Picardie | ||||
Maire Mandat |
Georgette Sciascia 2023-2026 |
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Code postal | 80131 | ||||
Code commune | 80417 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Harbonnièrois | ||||
Population municipale |
1 640 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 107 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 50′ 58″ nord, 2° 40′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 94 m |
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Superficie | 15,37 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Moreuil | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Harbonnières est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Proyart, Bayonvillers, Caix, Framerville-Rainecourt, Guillaucourt, Morcourt, Rosières-en-Santerre et Vauvillers.
Description
[modifier | modifier le code]Harbonnières est un bourg picard du Santerre aisément accessible par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029). Le village est à faible distance des autoroutes A1 et A29.
Harbonnières est traversée par la ligne d'Amiens à Laon, mais la station de chemin de fer la plus proche est la gare de Rosières, desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares d'Amiens et de Tergnier ou de Laon.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France, sauf les jours fériés (ligne no 43, Harbonnières - Rosières-en-Santerre, ligne no 47, ligne de marché : Péronne - Rosières - Amiens, ligne no 59, Harbonnières - Péronne)[1].
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le sol et le sous-sol d'Harbonnières, bourg picard du plateau du Santerre, sont de formation tertiaire. Ils sont formés de couches argileuses de limon des plateaux qui laisse passer l'eau jusqu'à une profondeur de dix mètres. Le diluvium se rencontre dans un fond de vallée[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Paysages
[modifier | modifier le code]Le relief de la commune est celui d'un plateau compris entre la vallée de la Luce et celle de la Somme. Le nord-est est à peu près plat sauf une petite vallée sèche qui se dirige vers Morcourt. Les environs du village sont légèrement vallonnés d'où un vallon va rejoindre la vallée de la Luce[2].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Harbonnières est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89 %), zones urbanisées (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), forêts (1,6 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La commune présente un habitat groupé avec des lotissements de maisons individuelles qui se sont édifiés à l'est et au sud de la bourgade.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 696, alors qu'il était de 698 en 2013 et de 621 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 88,1 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Harbonnières en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 57,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (58,7 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Harbonnières[I 2] | Somme[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 88,1 | 83,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,3 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,6 | 8,4 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouve pour désigner Harbonnières, dans les textes anciens, plusieurs formes : Arboneria (1111), Harbonnérii, Harbonières et enfin en 1215, Harbonnières.
Selon une hypothèse, le nom serait dû au fait que des herbes ou des arbres touffus croissaient à l'endroit où se sont implantées les premières habitations[2]. Selon une seconde hypothèse, le nom de la commune dériverait d'Harbo, nom d'un chef franc. Harbonnières serait alors le domaine de ce chef[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Les vestiges de trois villas gallo-romaines ont été retrouvés[2].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le lieu est érigé en paroisse avant le XIIe siècle, et en commune en 1104. Le prieuré clunisien de Lihons-en-Santerre nomme le curé à partir de 1111 tandis que l'abbaye de Saint-Fuscien et le prieuré de Méricourt-sur-Somme se partagent le reste de la dîme[14].
Au XIIe siècle, Harbonnières dispose d'une maladrerie et un Hôtel-Dieu. Sous Louis XIV, les biens de la maladrerie et de l'Hôtel-Dieu d'Harbonnières sont unis à l'Hôtel-Dieu de Montdidier.
Harbonnières est le siège de deux foires annuelles dès le Moyen Âge, et Charles IX en ajoute deux en 1567[2].
La seigneurie d'Harbonnières passe au XIVe siècle à la famille de Lorraine, qui participe à la reconstruction de l'église au XVIe siècle[14].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Harbonnières fit partie du marquisat de Feuquières, érigé en 1646 pour Isaac de Pas, diplomate. Cette branche s'éteignit dans les mâles en 1730, et le marquisat échut à Pauline-Chorisante de Pas de Feuquières, épouse de Joachim-Adolphe de Séglière, marquis de Soyecourt, comte de Tilloloye, etc[15]. L'un des seigneurs d'Harbonnières au XVIIIe siècle est Antoine-Adolphe de Seiglières de Belleforière de Soyecourt, marquis de Feuquières, seigneur d'Harbonnières, Caix, Morcourt et autres lieux, mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, gouverneur général de la ville de Montdidier en 1759. Il meurt guillotiné en 1791[16].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]XIXe siècle
[modifier | modifier le code]En 1888, à la suite d'un don de Justine Vaillant, habitante d'Harbonnières, la congrégation de Notre-Dame des Sept Douleurs fonde un hospice au centre du village. Détruit lors de l'offensive allemande de 1918, l'hospice est reconstruit en 1927. En 1950, l'établissement est reconverti en orphelinat puis en institut pour enfants handicapés mentaux. Il accueille aujourd'hui des adultes handicapés.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Pendant la Première Guerre mondiale, Harbonnières se trouve dans la zone des combats ou de son arrière[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23].
Harbonnières est repris par les Français au cours de l'été 1916, pendant la bataille de la Somme. Pris par les Allemands le pendant leur offensive du Printemps, le bourg est définitivement repris par les Australiens le , le premier jour de la bataille d'Amiens[24].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918 le [25].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachement administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[26]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rosières-en-Santerre[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[28].
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[29],[30],[31]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [32], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [33].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[34].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Les services sont représentés par l'école maternelle et primaire ainsi que par le foyer de vie « Notre-Dame » pour adultes handicapés, situé en plein centre du bourg, à côté de l'église. Ce dernier est le principal employeur de la commune.
Enseignement
[modifier | modifier le code]L'intercommunalité gère l'école élémentaire (réalisée en 2017, elle a coûté 1,6 million d'euros) et l'école maternelle de Harbonnières qui accueillent, en 2017-2018, 176 élèves dont une centaine en élémentaire. Les écoles pourraient accueillir les élèves de Caix et devenir un regroupement pédagogique concentré, mais la municipalité de Caix a obtenu le maintien de son école en 2017[45].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].
En 2021, la commune comptait 1 640 habitants[Note 3], en évolution de −0,49 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]La terre fertile a rendu prospère l'agriculture principalement céréalière et betteravière. L'élevage de chevaux trait du Nord est aussi présent sur la commune.
Harbonnières possède sur son territoire un certain nombre d'activités économiques :
- la Société des Produits chimiques d'Harbonnières (S.P.C.H.), située à l'entrée du village sur la route de Bayonvillers - Usine fermée en 2019[49] ;
- plusieurs commerces : une boulangerie, une épicerie, deux coiffeurs, un bar-restaurant, situés dans le bourg ;
- le foyer de vie « Notre-Dame », l'un des principaux employeurs de la commune, situé en plein centre du bourg, à côté de l'église.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Martin :
L'église Saint-Martin d'Harbonnières, l'une des plus vastes du Santerre et parfois appelée « la petite cathédrale du Santerre », reconstruite à l'emplacement d'une église plus ancienne, date des XVIe et XVIIe siècles[14].
Dans cette église en craie, deux styles architecturaux différents cohabitent : le gothique flamboyant de la nef à cinq travées et le style Renaissance du chœur et du transept.
L'important mobilier de style Louis XIV comprend notamment une chaire[50], deux bas-reliefs représentant l'annonciation et l'adoration des bergers[51] ainsi que le maître-autel peints par Alexis Mazerolle en 1855[52].
L'édifice a été Classé MH (1906).
- La chapelle du cimetière :
Cette chapelle a été édifiée en pierre de taille en 1817, avant le transfert du cimetière communal à cet endroit, en 1845. Elle possède une statue polychrome de la Vierge et un ex-voto en marbre de 1891. Le toit de la chapelle a été refait en 2000 par la municipalité[53].
- Le monument aux morts, édifié grâce à une de souscription publique en 1922[54], décoré d'une sculpture de femme en pleurs de Georges Roty, fils d'Oscar Roty[55]. L'église paroissiale comprend une autre plage commémorative, édifiée aux frais du clergé vers 1926 : cette stèle est ornée d'une mosaïque représentant le Christ en buste, et d'un bas-relief montrant le transport d'une civière[54].
- Cimetière militaire Heath Cimetery :
« Heath » signifie lande. Située face au bois du Sart, au bord de la route Amiens - Saint-Quentin, au nord d'Harbonnières, cette nécropole contient 1 860 corps d'hommes tués entre et (859 Britanniques, 9 Canadiens, 984 Australiens, 6 Néo-Zélandais et 2 Sud-Africains) dont plus de 360 n'ont pu être identifiés.
Tous les corps reposant ici, proviennent de tombes isolées et de cimetières édifiés au cours du conflit, situés à proximité, en particulier entre Harbonnières et Bray-sur-Somme[56].
-
Monument aux morts communal.
-
Le cimetière militaire britannique.
- Anciens bâtiments industriels en brique, 30 rue de Feuquières, reconstruits en 1921 pour la bonneterie Bouly Lepage créée en 1888 et détruits pendant la Première Guerre mondiale. Ils sont utilisés par la société des produits chimiques d'Harbonnières[57].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Prudence Pezé veuve Guiraud dite la Louve de Rainecourt (1766-1820), native d'Harbonnières, chef de la bande des chauffeurs du Santerre, malfaiteurs et assassins qui sévissaient dans l'est du département de la Somme depuis la fin du XVIIIe siècle. Elle tient son surnom du fait que devenue veuve, elle gérait une auberge à Raineville, hameau de Framerville-Rainecourt, près d'Harbonnières. Condamnée à mort, elle est guillotinée à Rosières-en-Santerre.
- François Vidocq (1775-1857), ancien bagnard devenu chef de la police de sûreté à Paris. Il arrive dans la Somme pour démasquer et arrêter les chauffeurs du Santerre. En 1820, logeant à Harbonnières, il s'infiltre dans la bande de La Louve de Rainecourt et parvient à faire arrêter tous ses membres.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De sable semé de fleurs de lis d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, p. 143 à 149 (ISBN 2 - 87 760 - 446 - 2).
- Olivier Garcin, Le Santerre à l'amont de la Luce, histoire des origines à 1900, tome second : Rosières-en-Santerre et ses alentours, Mortagne-au-Perche, La Vague verte, 2016 (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 081 - 5).
- Antoine Goze, Notice sur l'église, la commune et les seigneurs d'Harbonnières, A. Caron, 1855.
- Edouard Legenne, Les Ricochets de l'histoire, à Harbonnières, village picard, C.R.D.P., Amiens, 1980.
- Adrien Varloy, Les Chauffeurs du Santerre, 1907, réédition, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse Res Universis, 1991 (ISBN 2 - 87 760 - 476 - 4) .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune d'Harbonnières (80417) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 25/7//2023 (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- « Harbonnières » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Harbonnières » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Harbonnières ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Harbonnières - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Harbonnières - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Somme - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Notice géographique et historique sur la commune d'Harbonnières rédigée par Monsieur Heuduin, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Harbonnières et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Edouard Legenne,Les Ricochets de l'histoire à Harbonnières, village picard, Amiens, 1980, C.R.D.P.
- « L'église », notice no IA80000852, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Expilly, Dict. des Gaules..., (1764), to 3-121.
- « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Harbonnières. A l'hospice : salle des blessés : au fond, mère Marie de la Flagellation, citée à l'ordre du jour de l'armée », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Cliché commandant Blanchet, Section photographique de l'armée, « Photo : Harbonnières. Lisières du village. Dépôt de bombes à ailettes pour canons de 58 », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Harbonnières. Maison atteinte par un obus qui vient de tomber à quelques mètres de l'ambulance », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Harbonnières. Près du cimetière : douilles de 75 », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Harbonnières. Place de l'église : ravitaillement », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Harbonnières (près). Canon de 305 tirant », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- cliché du sergent Bonnemaison, Section photographique de l'armée, « Photo : Harbonnières. Aux lisières du village. Batterie d'auto-canons de 75 contre avions », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Harbonnières. Carrefour et maisons bombardées », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 17, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17720.
- « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s'est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l'occasion d'annoncer la volonté de l'intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L'annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
- « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 535-536.
- Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 84.
- Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 142-143.
- « Henri Vanpoperinghe, ancien maire d'Harbonnières, n'est plus », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « cet ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale s'implique tout d'abord pour la commune en entrant au conseil municipal en 1945 en tant que candidat libre. En 1947, il se présente sur une liste et, le 29 octobre 1947, il devient maire. Il effectuera cinq mandats consécutifs [...] Lors de son premier mandat, il s'est servi des Dommages de guerre pour reconstruire le village, comme la perception ou encore le lancement des travaux à la salle des fêtes, qui ont duré trois ans ».
- « L'ancien maire, Robert Schietequatte, n'est plus », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Conseiller municipal donc, de 1953 à 1989, puis maire de 1989 à 1995 ».
- Aude Collina, « Nouvelle maire, nouvelle politique à Harbonnières : Georgette Sciascia prend la place de Régis Ventelon aux manettes de la commune de 1.700 habitants. Un virage à 180 degrés est amorcé », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Régis Ventelon a régné pendant deux mandats, sans adversaire lors du scrutin de 2014. Il était premier adjoint de Bertrand Auvray. Il a succédé presque naturellement à cet édile respecté quand il est mort d'une crise cardiaque en mars 2006 ».
- « Harbonnières : Le nouvel élan du maire », L'Union - L'Ardennais, (lire en ligne, consulté le ).
- « À Harbonnières, l'objectif 2020 est de rattraper les retards de 2019 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « L'année 2019 aura été l'année de tous les retards si je peux dire. » Le décor est planté par Régis Ventelon, maire du village et candidat déclaré pour mars 2020 ».
- Antoine Guitteny, « Harbonnières: Georgette Sciascia réélue maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Ce n'était pas une surprise : la semaine dernière, le premier tour avait suffi pour renouveler l'instance communale et sa liste avait obtenu 380 votes sur 640 exprimés, lui permettant d'obtenir 15 sièges sur les 19 qui composent le conseil ».
- Julien Benesteau-Tellier, « La commune d'Harbonnières à l'arrêt après des démissions en cascade : Le conseil municipal d'Harbonnières, qui s'est tenu vendredi 14 avril 2023 au soir, a viré au règlement de comptes. Au terme de la séance, onze élus contestataires de l'édile Georgette Sciascia ont déposé leur démission. Les projets de la commune se retrouvent bloqués dans l'attente de nouvelles élections », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Au total, onze élus, quatre de l'opposition et sept issus de la majorité, démissionnent de leur poste de conseiller. Un coup de théâtre savamment orchestré depuis plusieurs mois, alors que les tensions dans la commune sont vives ».
- Benjamin Merieau, « L'école primaire d'Harbonnières prête à la rentrée : Les élus ont visité le chantier de l'école, qui pourrait accueillir à terme les élèves de Caix. La cantine et l'école maternelle suivront aux rentrées scolaires 2018 et 2019 », Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Cécile Latinovic, « Le cortège funèbre des 43 spch d'harbonnières [video & photos] », Le Courrier picard, (lire en ligne , consulté le ).
- « chaire à prêcher », notice no PM80000743, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « deux reliefs : Annonciation, Adoration des bergers », notice no PM80001642, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Ensemble du maître-autel : lambris, parquet, autel, tabernacle, retable, tableau, statue », notice no PM80001632, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 242 (ASIN B000WR15W8).
- « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 et de la Guerre de 1939-1945 », notice no IA80000059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM80000036statue : allégorie du deuil., sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Marc Nadaux, « Harbonnières – 80 – Cimetière militaire britannique », CANOPÉ académie d'Amiens (consulté le ).
- « Usine de bonneterie Bouly Lepage, puis anciens Ets Bouly, puis Sté Produits Chimiques d'Harbonnières », notice no IA00076651, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.