Iquique
Iquíque ville et commune du Chili | ||||
Héraldique |
Drapeau |
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Administration | ||||
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Pays | Chili | |||
Région | Région de Tarapacá | |||
Province | Province d'Iquique | |||
Maire | Myrta Dubost Jimenez | |||
Code postal | 1100000 | |||
Indicatif téléphonique | +56 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Iquiqueño/a | |||
Population | 199 629 hab. (2016) | |||
Densité | 88 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 20° 14′ 10″ sud, 70° 08′ 08″ ouest | |||
Altitude | 1 m |
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Superficie | 226 240 ha = 2 262,4 km2 | |||
Divers | ||||
Fondation | XVIe siècle | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Chili
Géolocalisation sur la carte : Chili
Géolocalisation sur la carte : région de Tarapacá
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Liens | ||||
Site web | www.municipioiquique.cl | |||
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Iquíque ([ikike]) est une ville portuaire et une commune du Chili située sur les bords de l'océan Pacifique, dans la province d'Iquique qui fait partie de la région de Tarapacá au nord du Chili.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la ville vient du mot aymara ikíki, qui signifie « lieu pour rêver » ou « lieu pour se reposer »[1], parfois plus prosaïquement résumé par « dortoir, étape, bivouac » sur la qhapaq ñan, la route côtière inca parcourue par les chaski, courriers impériaux[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Iquíque est la capitale de la région de Tarapacá, dans le désert d'Atacama, à 1 787 km de Santiago du Chili et à 310 km de la ville d'Arica. Elle s'étage sur un plateau côtier en pente dont l'altitude moyenne est de 50 m. Ce plateau, long de près de 10 km nord-sud, est large de 2 km en moyenne entre l'océan et les pieds, à 125 m d'altitude, d'un versant abrupt culminant à plus de 600 m : la cordillère de la Costa. Sur le littoral alternent de longs bancs rocheux sur lesquels se brisent en permanence les lames du Pacifique, rendant l'abordage impossible, et des plages alimentées par un courant côtier allant du sud vers le nord.
Le plateau d'Iquíque est étagé par des « marches » rocheuses naturelles connues sous le nom d’acantilados fósiles : « falaises fossiles » qui marquent d'anciens littoraux rocheux battus par les vagues, ultérieurement soulevés par les séismes marquant l'élévation tectonique continuelle de l'ensemble du territoire depuis le Miocène : en effet, le plateau d'Iquíque était auparavant un plateau continental submergé et c'est pourquoi l'on y trouve par endroits des fossiles d'animaux marins échoués, dont des cétacés[3].
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2016, la population d'Iquíque s'élevait à 199 629 habitants[4]. La superficie de la commune est de 2 262 km2 (densité de 88 hab./km2).
Histoire
[modifier | modifier le code]La ville a été, durant le premier millénaire de notre ère, englobée dans l'aire de développement de la civilisation précolombienne Tiwanaku. Puis Ikíki fait partie la zone sud, appelée Qolla Suyu (« quartier du midi ») du Tawantin Suyu (« règne des quatre quartiers » ou empire Inca). Celui-ci est conquis par les Espagnols en 1572 et fut rattaché à leur vice-royauté du Pérou. Péruviennes de l'indépendance (1824) jusqu'à 1885, la ville et la province qui l'entoure furent annexées par le Chili à la suite de sa victoire dans la Guerre du Pacifique (1879-1884).
Le a eu lieu le massacre de l'école Santa María d'Iquique, pendant la grande grève de la province de Tarapacá, un mouvement social spontané donnant naissance à des organisations ouvrières en formation, grève que le gouvernement réprima dans le sang.
Personnalités liées
[modifier | modifier le code]- Elena Caffarena (1903-2003), née à Iquique, avocate et féministe chilienne, promotrice du droit de vote des femmes, des autres droits des femmes et des enfants, fondatrice et présidente d'associations.
Infrastructures maritimes
[modifier | modifier le code]La ville possède l'un des plus grands ports commerciaux d'Amérique du Sud, notamment utilisé pour l'exportation de nitrates. Le port bénéficie également d'une zone franche.
Jumelages
[modifier | modifier le code]- Miami (États-Unis) ;
- Zadar (Croatie).
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Promenade Baquedano.
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Vue côtière d'Iquique.
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La Torre del Reloj (« Tour de l'Horloge ») de la place Arturo Prat, inaugurée en 1877.
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Le théâtre municipal d'Iquique.
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Accès à Iquique.
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Iquique et la dune « du Dragon ».
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Auditorium du théâtre municipal d'Iquique.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Guías Pedagógicas del Sector Lengua Indígena - « Aymara » [1], UNICEF, Santiago de Chile 2012, p. 62.
- John Hyslop, (en) The Inca Road System, Academic Press Inc, New York, 1984 (ISBN 0123634601).
- Reynaldo Charrier, Wes Gibbons, Teresa Moreno, Luisa Pinto & María-Pía Rodríguez, (en) « Tectonostratigraphic evolution of the Andean Orogen in Chile » in Geology of Chile, chap. 3, Geological Society of London, 2006, pp. 21–114, (ISBN 9781862392199).
- (en) « Countries > Americas > Chile > Chile extended », sur Geohive (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Portail avec des informations utiles sur Iquique.