Englefontaine
Englefontaine | |||||
Mairie et église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mormal | ||||
Maire Mandat |
Sandra Pluchart 2020-2026 |
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Code postal | 59530 | ||||
Code commune | 59194 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Englefontainois, Englefontainoises | ||||
Population municipale |
1 281 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 277 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 11′ 32″ nord, 3° 38′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 128 m Max. 152 m |
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Superficie | 4,62 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Poix-du-Nord (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-sur-Helpe | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Englefontaine est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Englefontaine se situe dans le Nord, dans l'Avesnois, entre Landrecies et Louvignies-Quesnoy.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le ruisseau Saint-georges et le ruisseau de Gay[1],[2],[Carte 1].
Le ruisseau Saint-Georges, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Locquignol et se jette dans l'Écaillon à Bermerain, après avoir traversé dix communes[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[4].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 20 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Englefontaine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poix-du-Nord[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,5 %), terres arables (32,4 %), zones urbanisées (18,9 %), forêts (0,3 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Il existe deux versions pour l'origine du nom de la ville, la première proviendrait d'une légende, lors du passage de Saint Georges accompagné d'un groupe de soldats anglais, son cheval aurait fait jaillir une fontaine à l'aide de ses sabots. La seconde tire son nom de la fontaine du village, appelé fontaine des ingélés.
Proche de la ville de Bavay (ville gallo-romaine) et de la chaussée Brunehaut, l'on retrouve beaucoup d'indices d'une présence gallo-romaine.
- Au XIXe siècle, l'un des atouts du village est la présence d'argile d'excellente qualité. L'activité liée à la tuilerie se developpe. Il y avait une rue complète consacrée à cette activité, la rue des Tuileries. Le village atteint 2 000 habitants dont un tiers travaille dans la fabrication de terre cuite. Avant la 1re guerre mondiale, on dénombrait 7 tuileries industrielles et un atelier de poterie. La tuile couvrait un grand marché local étendu sur la moitié du département. La fabrication était consacrée aux carreaux rouges qui ressemblent à des tomettes mais avec des dimensions et forme bien spécifiques. De la poterie utilitaire était également façonnée. Un recensement effectué par le préfet du Nord en 1802 ou 1804 évoque des milliers voire des millions de pièces fabriquées en une année. Celles-ci étaient cuites au four à bois de boulanger. L'autre spécialité du village était la confection de plats avec des scènes de la vie courante, un peu naïves. De l'activité d'avant guerre sont restés une poterie culinaire jusque dans les années 1930 et une briqueterie jusque dans les années 1950. (cf supplément spécial L'Observateur du 20/07/2012).
- Guerre 1914-1918 : le village est détruit à 80 - 90 %.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes d'Englefontaine se blasonnent ainsi :"De vair à trois pals de gueules" . |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Maire de 1802 à 1807 : Rob. Mercier[17],[18].
Maire en 1881 : Lenglet[19].
Maire en 1931 et 1939 : Victorien Cantineau a exercé la fonction de conseiller général du canton du Quesnoy-Est de 1901 à 1937. Agriculteur, décoré de la Légion d'honneur[20],[21].
Michel Manesse a exercé la même fonction de 2008 à mars 2015.
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Michel Manesse (d)[22],[23] (né le ) | 19 ans et 2 mois | Parti socialiste | ||
Sandra Pluchart (d) (née le ) | En cours | 4 ans, 6 mois et 1 jour | ||
Victorien Cantineau (d) | Parti radical |
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 1 281 habitants[Note 4], en évolution de −2,36 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 635 hommes pour 658 femmes, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Georges
- Fontaine Saint-Georges de 1948
- Le lavoir
- Chapelle place Jeanne d'Arc
- Le plus vieil arbre d'Englefontaine, un chêne planté au moment de la révolution de 1789, se trouve Place Eugène Thomas.
- Le monument aux morts de la commune et les monuments dans l'église
- Dans le cimetière britannique d'Englefontaine se trouvent 170 tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission de soldats tués en octobre-novembre 1918[30].
-
Le monument aux morts.
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Monument dans l'église pour victimes militaires.
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Monument dans l'église pour victimes civiles.
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La statue de Saint Georges dans l'église Saint-Georges.
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La chapelle place Jeanne d'Arc.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Poix-du-Nord comprend deux villes-centres (Englefontaine et Poix-du-Nord) et trois communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Englefontaine » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le ruisseau de Gay »
- « Fiche communale d'Englefontaine », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « le ruisseau Saint-Georges »
- « SAGE Escaut », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Englefontaine et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Poix-du-Nord », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ), p. 128-129..
- « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2-3..
- Annuaire statistique du département du Nord, année 1931, p. 19-20.
- Annuaire administratif et statistique du département du Nord-Année 1939, p. 100.
- « À Englefontaine, Michel Manesse repart pour « six années assez lourdes » », La Voix du Nord, : « La seule et unique liste « Poursuivons ensemble à construire le 3e millénaire » a élu, dimanche, son maire. Sans surprise, Michel Manesse a reçu 100 % des voix et a donc été réélu. »
- « Bilan des maires : à Englefontaine, Michel Manesse a un projet d’école dans les cartons », La Voix du Nord, : « Michel Manesse, 56 ans, retraité EdF-GdF, ne fait pas mystère de ses intentions pour mars prochain : il briguera un troisième mandat de maire. Ce qui, en cas de succès, le propulsera dans la catégorie des élus du Quercitain disposant déjà d’une ancienneté certaine, puisqu’élu conseiller municipal en 1995, maire en 2001, reconduit en 2008 et élu la même année conseiller général du canton Le Quesnoy-Est, en lieu et place d’un Paul Raoult, sénateur-maire-conseiller général, touché par le cumul des mandats. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Englefontaine (59194) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Englefontaine sur www.inmemories.com