Aller au contenu

Louis-Benoît Picard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Louis-Benoît Picard
Pauline Auzou, Portrait de Louis-Benoît Picard, 1806
Fonctions
Directeur de l'Académie impériale (ou royale) de musique
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Division 43 du cimetière du Père-Lachaise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de

Louis-Benoît Picard est un acteur, dramaturge, romancier et directeur de troupe français, né le à Paris où il est mort le [1].

Statue de Louis-Benoît Picard réalisée par Félix Martin, sur la façade de l'Hôtel de ville de Paris.

Fils d’un avocat et neveu d’un médecin, Picard refusa de suivre la carrière du barreau ainsi que celle de la médecine, pour se livrer au théâtre vers lequel l’entraînait un gout que développa son ami François Andrieux. À l’âge de vingt ans, il fit représenter, en collaboration avec Joseph Fiévée le Badinage dangereux, au théâtre de Monsieur. La première de ses œuvres signalée par la critique est une comédie intitulée Médiocre et rampant, ou le moyen de parvenir[2], qui fut représentée en 1797.

Cette même année, il se fit acteur et joua sur divers théâtres, sans s’élever au-dessus de la médiocrité. En 1801, il devint chef de troupe, obtint le privilège du théâtre Louvois, et produisit avec activité des œuvres dans lesquelles il jouait lui-même sur la scène dont il était directeur, ce qui le fit comparer à Molière.

L’Opera-Buffa, dont les représentations avaient lieu trois fois par semaine dans la même salle, fut placé en 1804 sous sa direction. En 1807, il quitta l’état de comédien et entra à l’Académie française. À la fin de la même année, sa troupe ayant fusionné avec celle des Comédiens-Italiens, l’administration de l’Académie impériale de musique lui fut confiée jusqu’en 1816.

En 1816, il prit la direction de l’Odéon et, après ce théâtre eut été détruit par un incendie en , il obtint de transporter sa troupe à la salle Favart. Le , il ouvrit la nouvelle salle de l’Odéon et quitta la direction en 1821.

Le succès de Picard auprès de ses contemporains fut justifié par son naturel, sa franche gaieté, son talent de l’observation, l’art de faire saisir les ridicules et de développer une donnée scénique, alors que lui manquaient la profondeur, la force, et surtout le style. D’une grande faiblesse dans la versification et d’une vulgarité banale, d’une excessive diffusion dans la prose, la plupart de ses œuvres, où il s’est appliqué à peindre non les caractères, mais les mœurs, à la physionomie si variable suivant les époques, ne lui ont pas survécu.

Il est le grand-père du peintre Hugues Picard[3].

Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (43e division)[4].

Dans Médiocre et rampant, Picard a cherché à représenter la société française telle que les bouleversements de la Révolution l’avaient rendue en 1797. Ce tableau, quelle qu’en puisse être la vérité, « étonne, dit Artaud, comme le spectacle des mœurs d’une peuplade inconnue ». L’Entrée dans le monde[5] (1799), montre le mélange des parvenus insolents et des ci-devant ruinés, du luxe et de la grossièreté, avec l’avidité des jouissances caractérisant cette époque.

Duhautcours, ou le Contrat d’union[6] (1801), attaquait la fureur d’agiotage, les fortunes soudaines des fournisseurs et des faiseurs d’affaires qui avaient survécu au Directoire. Soit par crainte des sévérités du gouvernement, soit par obéissance à l’instinct de son talent, Picard cessa alors de mettre en scène les mœurs publiques pour se cantonner à la peinture des mœurs privées. La Petite Ville[7] (1801), une de ses pièces les plus gaies montre qu’il gagna beaucoup à rester dans un genre plus conforme à la nature de son talent. Il réussit à représenter les petits ridicules, les petites prétentions, les étroites jalousies, les médisances et les commérages de la province; il trouva, sinon des caractères, du moins d’amusants personnages : le bel esprit Rifflard, la coquette madame Senneville, le processif Vernon, la sensible Nina.

Le succès de la Petite Ville engagea l’auteur à tenter une étude sur les mœurs parisiennes : il créa les Provinciaux à Paris[7] (1802), mais le tableau, trop vaste pour lui, fut bien loin de valoir le précédent. Monsieur Musard[8] (1803), qui eut un succès de vogue, représente ce personnage connu de tout le monde, qui n’est jamais pressé d’agir, qui muse sans cesse et s’amuse de tout.

Dans les Marionnettes[9] (1806), l’auteur a mis en scène les variations que produisent dans les hommes de toute condition les changements de la fortune : Dervilé et sa sœur, impertinents quand ils sont riches, bien humbles et bien flatteurs quand ils sont pauvres ; le valet se courbant devant son nouveau maître et méprisant l’ancien ; le notaire joyeux d’avoir un acte à rédiger ; le jardinier se faisant grand seigneur quand il se croit légataire ; le directeur des marionnettes pensant à faire épouser sa petite-fille à son ami devenu riche.

Les Ricochets[9] (1807), ont aussi des personnages qui changent de volonté suivant les évènements. Le succès des Deux Philibert[10] (1816), tient surtout au personnage de Philibert cadet, mauvaise tête et bon cœur, que l’on gronde et qu’on aime, dont les fredaines finissent par faire rire et par être pardonnées.

Picard a écrit de nombreuses pièces[N 1], près de cent d’après certaines sources.

Outre son théâtre et ses romans, il a également écrit, avec Droz, les Mémoires de Jacques Fauvel[11],[12],[13], [14].

  • Le Badinage dangereux, comédie en un acte et en prose, avec Joseph Fiévée, créée le , au théâtre de Monsieur.
  • Encore des Ménechmes, comédie en trois actes et en prose, créée le , au théâtre Feydeau[2].
  • Le Passé, le Présent et l’Avenir, comédies chacune en un acte et en vers, reçues le , au Théâtre-Français[15].
  • Le Conteur ou les Deux Postes, comédie en trois actes et en prose, 1793, au Théâtre-Français[2].
  • Le Cousin de tout le monde, comédie en un acte et en prose, créée le par le Théâtre-Français au théâtre des Variétés[2].
  • La Prise de Toulon, tableau patriotique, comédie en un acte et en prose, créée le au Théâtre de la rue Feydeau.
  • Ervand le bucheron, drame en cinq actes et en vers, reçu l’an IV (1795), au théâtre de la République[15].
  • Les Conjectures, comédie en trois actes et en vers, créée 28 vendémiaire an IV (), au théâtre Feydeau[2].
  • Les Amis de collège, ou l’Homme oisif et l’Artisan, comédie en trois actes et en vers, créée le 25 frimaire an IV (), au théâtre de la République[2].
  • Médiocre et rampant, ou le Moyen de parvenir, comédie en cinq actes, en vers, créé le 1er thermidor an V (), au Théâtre-Français[2].
  • Le Voyage interrompu, comédie en trois actes et en prose, créée le 29 brumaire an VII (), au Théâtre-Français du faubourg Saint-Germain[5].
  • L’Entrée dans le monde, comédie en cinq actes et en vers, créée le 27 prairial an VII (), par les Comédiens sociétaires de l'Odéon au théâtre de la Cité[5].
  • Les Voisins, comédie en un acte et en prose, créée le 21 messidor an VII (), par les Comédiens sociétaires de l'Odéon, au théâtre de la Cité[5].
  • Le Collatéral ou la Diligence de Joigny, comédie en cinq actes et en prose, créée le 15 brumaire an VIII (), par les Comédiens sociétaires de l'Odéon[5].
  • La Fête de Corneille, comédie en un acte et prose, créée le 10 messidor an X (), à Rouen[16]
  • Les Trois Maris, comédie en cinq actes et en prose, créée le 27 thermidor an VIII (), au théâtre Feydeau[7].
  • La Petite Ville, comédie en quatre actes et en prose, créée le 28 floréal an IX ()[7].
  • Duhautcours, ou le Contrat d’union, comédie en cinq acte et en prose, avec François Chéron, créée le 18 thermidor an IX (), au théâtre Louvois[6].
  • Les Provinciaux à Paris, comédie en quatre actes et en prose, créée le 21 nivôse an 10 (), au théâtre Louvois[7].
  • Le Mari ambitieux ou l’Homme qui veut faire son chemin, comédie en cinq actes et en vers, créée le 24 vendémiaire an XI (), au théâtre Louvois[8].
  • La Saint-Jean, comédie en trois actes et en prose, créée en brumaire ou frimaire an XI ()[16].
  • Le Vieux Comédien, comédie en un acte et en prose, créée le deuxième jour complémentaire an XI(), au théâtre Louvois[8].
  • Monsieur Musard ou Comme le temps passe, comédie en un acte et en prose, le 1 frimaire an XII (), au théâtre Louvois[8].
  • Les Tracasseries, ou Monsieur et Madame Tatillon, comédie en quatre actes et en prose, créée le 6 messidor an XII (), au théâtre Louvois[8].
  • L’Acte de naissance, comédie en un acte et en prose, créée le 10 vendémiaire an XIII (), au théâtre de l'Impératrice[8].
  • Le Susceptible, comédie en un acte et en prose, 5 nivôse an XIII (26 gécembre 1807), au théâtre de l'Impératrice[8].
  • La Noce sans mariage, comédie en cinq actes et en prose, créée le 24 fructidor an XIII (), au théâtre de l'Impératrice[9].
  • Bertrand et Raton, ou l'Intrigant et sa dupe, comédie en cinq actes et en prose, écrite en 1805 mais non imprimée, représentée le , au théâtre de la Gaîté[17].
  • Les Filles à marier, comédie en trois actes et en prose, créée le 20 frimaire an XIV (), au théâtre de l'Impératrice[9].
  • Un jeu de la Fortune ou les Marionnettes, comédie en cinq actes et en prose, crée , au théâtre de l'Impératrice[9].
  • La Manie de briller, comédie en trois actes et en prose, créée le , au théâtre de l'Impératrice[9].
  • Les Ricochets, comédie en un acte et en prose, créée le , au théâtre de l'Impératrice[9].
  • Les Capitulations de conscience, comédie en cinq actes et en vers, créée le [18].
  • Les Oisifs, comédie épisodique en un acte et en prose, créée le [18].
  • L’Alcade de Molorido, comédie en cinq actes et en prose, créée le , au théâtre de l'Odéon[18].
  • Un lendemain de fortune ou les Embarras du bonheur, comédie en un acte et en prose, créée le [18].
  • La Vieille Tante ou les Collatéraux, comédie en cinq actes et en prose, créée le , au théâtre de sa Majesté l'Impératrice et Reine[18].
  • Le Café du printemps, comédie en un acte et en prose, créée le , au théâtre de sa Majesté l'Impératrice et Reine[18].
  • Les Prometteurs ou l’Eau bénite de cour, en trois actes et en prose, créée le , au théâtre de sa Majesté l'Impératrice et Reine.
  • M. de Boulanville ou la Double Réputation, comédie en cinq actes et en prose, créée le , au théâtre royal de l'Odéon[10].
  • Les Deux Philibert, comédie en trois actes et en prose, créée le , au théâtre royal de l'Odéon[10].
  • Le Capitaine Belronde, comédie en trois actes et en prose, créée le , au théâtre royal de l'Odéon[10].
  • Une matinée de Henri IV, comédie en un acte et en prose, créée le , au théâtre royal de l'Odéon[10].
  • Vauglas ou les Anciens Amis, comédie en cinq actes et en prose, créée le , au Théâtre royal de l'Odéon[10].
  • L’Intrigant maladroit, comédie en trois actes et en prose, créée le , au Second Théâtre français[16].
  • Les Charlatans et les Compères, comédie en cinq actes et en prose, jamais créée, publiée en 1821[16].
  • Les Trois Quartiers, comédie en trois actes et en prose, avec Édouard-Joseph-Ennemond Mazères, créée le , au Théâtre-Français.
  • Les Visitandines, comédie en deux actes, mêlée d'ariettes, musique de François Devienne, créé le , au théâtre Feydeau[2].
  • Andros et Almona, ou le Français à Bassora, comédie en trois actes, mêlée d’ariettes, avec Alexandre Duval, musique de Lemière, créée le 16 pluviôse an II (), au théâtre de l'Opéra-Comique[15].
  • La Prise de Toulon, tableau patriotique en un acte, en prose, mêlé d’ariettes, musique de Nicolas Dalayrac, créé le 15 pluviôse an II (), au théâtre Feydeau[15].
  • Rose et Aurélie, comédie en un acte, en prose, mêlée de chants, musique de François Devienne, créée le 21 thermidor an II ()), au théâtre Feydeau[15].
  • L’Écolier en vacances, comédie en un acte, en prose, mêlée d’ariettes, avec Loraux, musique de Louis Jadin, créée le 22 vendémiaire an III (), au théâtre de l'Opéra-Comique[15].
  • Les Comédiens ambulants, comédie en deux actes et en prose, mêlée d'ariettes, musique de François Devienne, créée le 8 nivôse an VII (), au théâtre Feydeau[5].
  • La Maison en loterie, comédie en un acte mêlée de couplets, musique de Jean-Baptiste Radet créée le , au Théâtre royal de l'Odéon[10].
  • Les Aventures d’Eugène de Senneville et de Guillaume Delorme[19],[20].
  • L’Exalté ou Histoire de Gabriel Désodry sous l’ancien régime, pendant la Révolution et sous l’Empire, Paris, Baudouin, 1823, 4 vol. in-12 ;
  • Le Gil Blas de la Révolution ou les Confessions de Laurent Giffard, Paris, Baudouin, 1824, 5 vol. in-12 ;
  • L’Honnête Homme ou le Niais, Paris, Baudouin, 1825, 3 vol. in-12 ;
  • Les Gens comme il faut et les Petites Gens, Paris, Baudouin, 1826, 2 vol. in-12 ;
  • Les Sept Mariages d’Éloi Galand, Paris, Baudouin, 1827, 3 vol. in-12.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
Notes
  1. Trois recueils sont du fait de Louis-Benoît Picard : Théâtre de L. B. Picard (Louis-Benoît Picard, Théâtre de L. B. Picard, Paris, Mame, , 6 vol. in-8°), qui à sa réédition devient : Œuvres de L. B. Picard (Louis-Benoît Picard, Œuvres de L. B. Picard, Paris, Jean Nicolas Barba, , 10 vol. in-8°)
    La première édition est constituée des pièces que Picard juge dignes d’être réimprimées. La réédition lui permet d'en inclure d'autres. Il préface chacune des pièces, parfois rectifiées, de façon souvent piquante. Ces recueils ne renferment pas toutes les collaborations avec : Barré, Radet, Desfontaines, Fulgence, etc. Les deux derniers volumes de la seconde édition contiennent le roman Les Aventures d’Eugène de Senneville et de Guillaume Delorme.
    Le troisième recueil est posthume : Théâtre républicain posthume et inédit (Louis-Benoît Picard (préf. Charles Lemesle), Œuvres de L. B. Picard : Théâtre républicain posthume et inédit, Paris, Jean Nicolas Barba, , 558 p. (lire en ligne)).
    L'éditeur, proche de Picard, après une préface d'hommage reprend l'introduction de chaque pièce et la raison du choix.
    .
Références
  1. Quoique l’État civil de Paris reconstitué, vue 11/51 indique qu’il est mort le 31 janvier 1829, il s’agit probablement d’une erreur. Le Journal des débats politiques et littéraires en date du 1er janvier 1829 indique qu’il est mort « aujourd’hui [donc la veille, le 31 décembre] à onze heure moins un quart du matin ». De plus, son successeur à l’Académie française, Antoine-Vincent Arnault, a été élu à son fauteuil dès le 5 février 1829. Il est impossible que le délai entre une vacance et une élection soit aussi court.
  2. a b c d e f g et h Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, t. 1, Paris, Jean Nicolas Barba, , 510 p., 10 vol. (lire en ligne).
  3. Archives de l'Isère, « État civil - Meylan – Coll. dép. : Naissances, mariages, décès 1863-1872 », Acte de décès de Marie Louise Victoire Picard, 9NUM/5E230/6, sur archivesenligne.archives-isere.fr (consulté le ), p. 166.
  4. Jules Moiroux, Le Cimetière du Père-Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 278
  5. a b c d e et f Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, op. cit., t. 2, 459 p. (lire en ligne).
  6. a et b Louis-Benoît Picard et François Chéron, Duhautcours ou Le contrat d'union : comédie en prose et en cinq actes, Paris, Huet et Charon, an ix (1801), 90 p. (lire en ligne).
  7. a b c d et e Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, op. cit., t. 3, 439 p. (lire en ligne).
  8. a b c d e f et g Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, op. cit., t. 4, 463 p. (lire en ligne).
  9. a b c d e f et g Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, op. cit., t. 5, 495 p., 10 vol. (lire en ligne).
  10. a b c d e f et g Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, op. cit., t. 7, 546 p., 10 vol. (lire en ligne).
  11. Joseph Droz et Louis-Benoît Picard, Mémoires de Jacques Fauvel, vol. 1, Paris, Publication Antoine-Augustin Renouard, , 256 p., 4 vol. in 16 (lire en ligne), partie 1.
  12. Joseph Droz et Louis-Benoît Picard, Mémoires de Jacques Fauvel, op. cit., vol. 2, 223 p. (lire en ligne), suite partie 1 et partie 2.
  13. Joseph Droz et Louis-Benoît Picard, Mémoires de Jacques Fauvel, op. cit., vol. 3, 190 p. (lire en ligne), suite partie 2.
  14. Joseph Droz et Louis-Benoît Picard, Mémoires de Jacques Fauvel, op. cit., vol. 4, 194 p. (lire en ligne), partie 3
  15. a b c d e et f Louis-Benoît Picard (préf. Charles Lemesle), Œuvres de L. B. Picard : Théâtre républicain posthume et inédit, Paris, Jean Nicolas Barba, , 558 p. (lire en ligne).
  16. a b c et d .Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, op. cit., t. 8, 508 p., 10 vol. (lire en ligne).
  17. Louis-Benoît Picard, Bertrand et Raton ou l'Intrigant et sa Dupe : par feu Picard, Paris, Charles Lemesle, , 137 p., In-8° (lire en ligne).
  18. a b c d e et f Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, op. cit., t. 6, 559 p. (lire en ligne).
  19. Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, op. cit., t. 9 : Les aventures d'Eugène de Senneville et de Guillaume Delorme, écrites par Eugène en 1787, 392 p. (lire en ligne), 1 et 2.
  20. Louis-Benoit Picard, Œuvres de L. B. Picard, op. cit., t. 10 : Les aventures d'Eugène de Senneville et de Guillaume Delorme, écrites par Eugène en 1787, 371 p., 10 vol. (lire en ligne), 3 et 4.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :