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Roquebrune (Gironde)

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Roquebrune
Roquebrune (Gironde)
La mairie (fév. 2010)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Réolais en Sud Gironde
Maire
Mandat
Jacky Britton
2020-2026
Code postal 33580
Code commune 33359
Démographie
Gentilé Roquebrunais
Population
municipale
282 hab. (2021 en évolution de +5,62 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 48″ nord, 0° 01′ 23″ est
Altitude Min. 14 m
Max. 108 m
Superficie 6,52 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction La Réole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Réolais et des Bastides
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Roquebrune
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Roquebrune
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Roquebrune
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Roquebrune
Liens
Site web www.communederoquebrune.fr/

Roquebrune est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Localisation

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Arrosée par le Dropt qui délimite le territoire communal au nord, la commune se trouve, dans l'est de l'Entre-deux-Mers, à 65 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 28 km à l'est-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 5,5 km au sud-ouest de Monségur, chef-lieu de canton[1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes en sont Coutures au nord-est, Saint-Sulpice-de-Guilleragues à l'est, Fossès-et-Baleyssac à l'extrême sud-est sur à peine 100 m., Saint-Hilaire-de-la-Noaille au sud, Loubens à l'ouest, Mesterrieux au nord-ouest et Neuffons au nord.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 817 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Talence à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Roquebrune est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Réole, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,3 %), cultures permanentes (28,1 %), forêts (18,1 %), terres arables (12,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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La commune est traversée, en dehors du bourg proprement dit, par la route départementale D668, ancienne route nationale 668, qui relie La Réole au sud-ouest à Monségur au nord-est et au-delà à Duras (Lot-et-Garonne).

L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) dont l'accès no 4, dit de La Réole, est distant de 17 km par la route vers le sud.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 37 km vers le sud-ouest.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 9 km par la route vers le sud-ouest, de La Réole sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Roquebrune est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dropt et l'Andouille. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2009 et 2018[16],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Roquebrune.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 134 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 134 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Le nom de la commune viendrait de l’ancien nom latin rupes bruna, qui signifie « roche brune »[18].

En gascon, le nom de la commune est Ròcabruna.

Ses habitants sont appelés les Roquebrunais[19].

À la Révolution, la paroisse Saint-Jean de Roquebrune forme la commune de Roquebrune[20].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Paul Granereau    
mars 2008 mars 2014 Jean Nouvel    
mars 2014 En cours Jacky Britton   Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Communauté de communes

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Le , la communauté de communes du Monségurais ayant été supprimée, la commune de Roquebrune s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Réolais en Sud Gironde siégeant à La Réole.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 282 habitants[Note 2], en évolution de +5,62 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
329308350367352353362326330
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
329339369348335338340345355
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
340305302262270273268261284
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
282258237230213217231246274
2021 - - - - - - - -
282--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Jean-Baptiste fait partie d'une ensemble de bâtiments ayant formé une commanderie construite entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle ; en partie démolie dans les années 1794-95, elle devient bien communal et fait l’objet d’une restauration en 1809 qui est suivie de deux autres en 1954 et 2000 ; elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 2002[25],[26].
  • La mairie est l'un des bâtiments de cette commanderie[27].
  • Un grand porche, avancée couverte, se trouve devant l'église et sert à la fois d'abri devant son portail et de seul accès carrossable vers la mairie, située derrière l'église.

Pèlerinage de Compostelle

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason à dessiner Blason
D'or à la cotice en barre de sable chargée de trois coquilles d'argent, accompagnée en chef d'un écusson ancien de gueules à la croix de Malte d'argent et en pointe d'un rocher de tenné mouvant d'une rivière ondée d'azur[28].
Détails
Armes parlantes.
Adopté le 6 février 2024.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 52,9 km pour Bordeaux, 23,2 km pour Langon et 5,1 km pour Monségur. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 17 juin 2011.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Roquebrune et Talence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Roquebrune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Réole », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Roquebrune », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. Roquebrune sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 3 mars 2015.
  19. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 17 juin 2011.
  20. Historique des communes, p. 44, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 8 avril 2013.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Notice MH de l'église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA33000061, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 19 août 2010.
  26. Église Saint-Jean-Baptiste à Roquebrune sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 3 mars 2015.
  27. Commanderie de Templiers de Roquebrune sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 3 mars 2015.
  28. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).