Aller au contenu

Stetten (Haut-Rhin)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Stetten
Stetten (Haut-Rhin)
La mairie.
Blason de Stetten
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Saint-Louis Agglomération
Maire
Mandat
Anne Bezard
2020-2026
Code postal 68510
Code commune 68327
Démographie
Population
municipale
341 hab. (2021 en évolution de −0,58 % par rapport à 2015)
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 30″ nord, 7° 25′ 36″ est
Altitude Min. 303 m
Max. 410 m
Superficie 4,32 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bale - Saint-Louis (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brunstatt-Didenheim
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Stetten
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Stetten
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Voir sur la carte topographique du Haut-Rhin
Stetten
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Stetten

Stetten est une commune française située dans la sixième circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau l'Aschenbach[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Stetten[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bâle-Mulhouse », sur la commune de Saint-Louis à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Stetten est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,4 %), forêts (15,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (5,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Héraldique

[modifier | modifier le code]


Blason de Stetten

Les armes de Stetten se blasonnent ainsi :
« De gueules à la clé d'or en bande, un glaive d'argent emmanché d'or passé en sautoir sur la clé, soutenant un écusson d'or à deux corbeaux de sable volant à dextre. »[15]

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Joseph Zeller DVG  
mars 2001 2019 Pascal Turri UMP  
2019 En cours Anne Bezard    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 341 habitants[Note 4], en évolution de −0,58 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
218228228297334338327322349
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
341336344337346314292298286
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
278279283245266285248228233
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
206191200214248274299331340
2021 - - - - - - - -
341--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Pierre et Paul est mentionnée pour la première fois en 1103. Le clocher de l'édifice religieux date du Moyen-Âge. Les travaux de construction de la nef se sont probablement effectués en 1700. Ce lieu de culte était l'église-mère de Stetten, de Brinckheim (jusqu'en 1805) et de Kappelen (jusqu'en 1820). Le maître-autel semble daté de 1721 ou 1738 (dates peintes au dos du retable), il fut restauré en 1894 par les frères Boehm de Mulhouse. Son tableau central représente le Sacré-Cœur entouré de Saint Pierre à gauche et de Saint-Paul à droite. Les autels latéraux ont été érigés en 1721, ces autels sont dédiés à la Vierge du Rosaire et à Saint-Sébastien, le second patron de l'église (il semble qu'il remplaça Saint-Nicolas à la suite d'une épidémie de peste). L'orgue a été construit en 1874 par Léon Stiehr et Louis Mockers, facteurs d'orgues à Seltz.
  • Chêne dit Tafelbaum, classé « Arbre remarquable ». « Die tafeleiche » « Maria Eiche » ou chêne au tableau de Stetten. Circonférence environ cinq mètres, âgé de trois à quatre siècles.
  • L'Oberried : ce ruisseau et la forêt qui l'entoure font partie des ZNIEFF grâce où l'on a noté la présence de trois espèces patrimoniales : une libellule (le cordulégastre bidenté), un papillon (la thècle du bouleau) et la chevêche d'Athéna[20]. Le Conservatoire des sites alsaciens gère et entretien un verger à proximité, au lieu-dit Aeussere Riedmatten[21].

À voir aussi :

La casemate des Vernes qui porte le no 87 (en cours de rénovation) de la ligne Maginot, une des trois casemates de Stetten encore visible de nos jours.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Stetten » sur Géoportail (consulté le 15 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Fiche communale de Stetten », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. « SAGE Ill Nappe Rhin », sur gesteau.fr (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Stetten et Saint-Louis », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bâle-Mulhouse », sur la commune de Saint-Louis - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bâle-Mulhouse », sur la commune de Saint-Louis - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Stetten ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Archives Départementales du Haut-Rhin.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/420030461.pdf
  21. « chantiers visites 2016 ».

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :