1213 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1210 1211 1212 1213 1214 1215 1216 Décennies : 1180 1190 1200 1210 1220 1230 1240 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1210 - 1211 - 1212 - 1213 - 1214 - 1215 - 1216 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1180 - 1190 - 1200 - 1210 - 1220 - 1230 - 1240 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1213 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Août : L'emploi, dans un mandement épiscopal, du mot « phisici » pour distinguer les « médecins » des maîtres et écoliers des autres disciplines constitue la première trace d'un enseignement de la médecine à l'université de Paris[1].
- Fondation de l'hôpital Saint-Thomas de Londres[2].
- Fondation probable d'un hospice qui deviendra l'hôtel-Dieu Saint-Gilles de Louviers, en Normandie, dans l'acte de concession d'un terrain par Jean de Martigny, abbé de Saint-Taurin d'Évreux [3].
- Fondation probable d'une maison-Dieu Saint-Jacques par le chapitre de la cathédrale de Rennes, en Bretagne[4].
- Fondation à Château-Thierry, dans le comté de Champagne, d'« un petit hôpital établi pour recevoir les pauvres, [qui] par la suite devait devenir le couvent de La Barre[5] ».
- Un asile de la collégiale Saint-Pierre de Lille, fondé par le chanoine Jean Martin « pour les malades pauvres », est détruit dans l'incendie provoqué par Philippe Auguste en guerre contre Jean sans Terre, mais il sera relevé dès 1215 comme hôpital Saint-Sauveur par les soins de la comtesse de Flandre, Jeanne de Constantinople[6].
- La maison-Dieu Saint-Sauveur de Verdun, en Lorraine, « pourtant plus ancienne, [s'affilie] à l'hôpital Saint-Nicolas de Gravière[7] ».
- Vers 1213 : fondation de l'hôpital Novellus de Toulouse, dont la « courte existence » se terminera en [8].
Naissance
[modifier | modifier le code]- 1208[9] ou 1213[10] : Ibn Nafis (mort en 1288), médecin arabe, auteur, en 1242, d'un commentaire d'Avicenne (Al-Shamil fi al-Tibb) où la circulation pulmonaire est décrite pour la première fois.
Décès
[modifier | modifier le code]- Mkhitar Goch (né vers 1130), fabuliste, juriste et théologien arménien, auteur du Livre des lois[11], premier code de législation arménien, qui comporte d'importantes et nombreuses dispositions concernant l'exercice de la médecine et le statut des malades[12].
- Ibn Hubal (en) (né en 1122), médecin arabe, connu pour son ouvrage Kitab al-Mukhtar fi al-ṭibb (« Le Livre des choix en médecine[13] »).
Références
[modifier | modifier le code]- Ernest Wickersheimer, « Les Origines de la faculté de médecine de Paris : Sa situation dans l'université naissante », Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, no 13, , p. 249-260 (lire en ligne).
- Charles Martins, « Des hôpitaux de Londres », Journal des connaissances médicales, , p. 42 (réimpression dans Jean-Romuald Marinus (dir.), Encyclographie des sciences médicales : Réimpression générale des ouvrages périodiques sur ces sciences, publiés en France, vol. 33, Bruxelles, Établissement encyclographique, (lire en ligne), p. 200).
- « Hôtel-Dieu Saint-Gilles, Hospice », notice no IA00019070, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jean-Charles Sournia, « Histoire des hôpitaux de Rennes », Histoire des sciences médicales, vol. 7, no 3, , p. 182 (lire en ligne).
- Henri Dumon et André Lefèbvre, « Maladreries répertoriées. Les Maladreries de l'arrondissement de Château-Thierry », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol. 16, 1re partie « Les Mesures prises contre la lèpre au Moyen-Âge et les Léproseries du département de l'Aisne », , p. 51 (lire en ligne).
- « Lille : Hôpital Saint-Sauveur », sur le site du patrimoine hospitalier et médical du Nord (lire en ligne).
- Louis-Henri Labande, Collection des inventaires sommaires des archives hospitalières antérieures à 1790, Ville de Verdun, Verdun, impr. et lith. de Ch. Laurent, , XCVIII-102 p., « Introduction », p. XVI.
- Gregor Wild, « La Genèse du cimetière médiéval urbain : L'Exemple de la topographie funéraire de Toulouse (vers 250-1350) », Archéologie du Midi médiéval, vol. 17, , p. 17, n. 74 (lire en ligne).
- Danielle Jacquart, « Ibn an-Nafîs : Premier découvreur de la circulation pulmonaire », La Revue du praticien, vol. 57, , p. 111 (lire en ligne).
- (en) John B. West, « Ibn al-Nafis, the Pulmonary Circulation, and the Islamic Golden Age », Journal of Applied Physiology, vol. 105, no 6, , p. 1877-1880 (lire en ligne).
- « Girk'datastani » (BNF 43507093).
- Paul Beller, « Médecine et médecins arméniens entre le XIe et le XVe siècle », dans L'Arménie et Byzance, Publications de la Sorbonne, coll. « Byzantina Sorbonensia », , XIV-242-[25] (ISBN 978-285944-300-9, lire en ligne), p. 31-36.
- (en) « Ibn Hubal », dans M. Thomas Houtsma (dir.) et al., Encyclopaedia of Islam, (1re éd. 1913-1936) (lire en ligne).