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Air-sol moyenne portée amélioré

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Air-sol moyenne portée amélioré (ASMP-A)
Air-sol moyenne portée amélioré
Maquette de l'ASMPA présentée en 2007.
Présentation
Type de missile Missile nucléaire préstratégique
Constructeur MBDA
Coût à l'unité 15 millions d'euros (estimé)
Déploiement octobre 2009 : sous Mirage 2000N
juillet 2010 : sous Rafale F3 biplace Air
2010 : sous Rafale F3 monoplace Marine
Caractéristiques
Moteurs Statoréacteur
Masse au lancement 840 kg
Longueur 5,40 m
Diamètre 0,35 m
Envergure 0,96 m
Vitesse Mach 3 (estimée)
Portée ± 500 km pour une croisière à haute altitude (estimée)
Altitude de croisière Choisie par le pilote avant le tir
Charge utile Tête nucléaire aéroportée de 300 kt
Guidage Guidage inertiel programmé
Précision < 10 mètres
Détonation Rayon d'effet thermique avec brûlures du 3e degré : 7,46 km (175 km2)[1],[2]
Plateforme de lancement Mirage 2000N K3
Rafale F3

Le missile air-sol moyenne portée amélioré ASMP-A[3], fabriqué par MBDA, fait partie, avec le SCALP-EG et le missile de croisière naval (MdCN), des missiles de croisière utilisés par l’Armée française.

Réservé aux Forces aériennes stratégiques françaises et à la Force aéronavale nucléaire, il emporte une tête nucléaire aéroportée (TNA) d'environ trois-cents kilotonnes (soit une puissance équivalente à une vingtaine de fois la bombe d'Hiroshima), à une distance de l'ordre de 500 km. Il est entré en service opérationnel en 2010, en remplacement du missile air-sol moyenne portée (ASMP), dont il améliore les performances tout en en reprenant les caractéristiques essentielles.

Comme toutes les composantes de la Force de dissuasion nucléaire française, ses caractéristiques exactes sont tenues secrètes et couvertes par le « Secret Défense ».

En 1986, un premier escadron de Dassault Mirage IV est doté de missiles de croisières à charge thermonucléaire ASMP, suivi par l'emport sur des Mirage 2000N en 1988, puis sur des Super-Étendard modernisés (SEM) de la Marine nationale en 1989. Au cours de cette même année 1989, des études sont engagées afin d'améliorer les caractéristiques de l'ASMP, ce qui conduit au lancement en 1997 du programme de réalisation de l'ASMPA, vecteur de la nouvelle tête nucléaire aéroportée (TNA) conçue simultanément. Le lancement du programme proprement dit est décidé en .

L'ASMPA effectue son premier tir d'essai le depuis un Mirage 2000N du centre d'expériences aériennes militaires (CEAM)[4]. La commande du 1er lot de missiles ASMPA a lieu en , celle du 2e lot en [5]. À la suite de la décision annoncée par le Président Sarkozy le de réduire d'un tiers de format la composante aéroportée, la commande de la mise au standard K3 d'un 2e escadron de Mirage 2000N est résiliée et la commande d'un 3e lot de missiles ASMPA, initialement prévue en 2009, est annulée[6].

L'ASMPA est déclaré opérationnel le 1er octobre 2009 à la base aérienne 125 Istres-Le Tubé sur Mirage 2000N K3 et le à la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson sur Rafale F3[7].

Après sa mise en service, un premier tir d'entraînement (évaluation technico-opérationnelle) est réalisé avec succès par l'Armée de l'air le à partir d'un Mirage 2000N[8].

Le s'est déroulé avec succès le premier « tir d'évaluation des forces » (TEF), soit la simulation des différentes phases d'une opération réelle d'une durée de cinq heures, incluant des ravitaillements en vol à partir d'un KC-135[9], et se concluant par le tir réel et le vol complet d'un missile équipé d'une tête inerte. De tels TEFs sont renouvelés régulièrement, comme le (opération de 4 heures d'un Rafale M de la FANu)[10] ou le (opération de 11 heures d'un Rafale B des FAS)[11]. Le dernier TEF a eu lieu le 23 mars 2022, dans un contexte tendu (conflit Russie-Ukraine)[3]

Au , 21 missiles ont été tirés, tous avec succès[12] mais sans charge nucléaire.

Le 22 mai 2024, un avion de combat Rafale a effectué avec succès le premier tir d'essai en vol d'un missile nucléaire supersonique ASMPA-R rénové sans charge utile. Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'opération Durandal. Le missile ASMPA-R, missile air-sol de moyenne portée, a été tiré au-dessus du territoire français au cours d'un vol représentatif d'un raid nucléaire. Cet essai a permis de renforcer les performances intrinsèques du missile et de maintenir la crédibilité de la composante nucléaire aéroportée de la dissuasion française[13].

Son emploi éventuel est qualifié de « préstratégique » ou d'« ultime avertissement » précédant une frappe massive effectuée par les missiles balistiques M51 installés à bord des SNLE français. Au cours d'un entretien, le général commandant les forces aériennes stratégiques (FAS) déclare que « l'intérêt de maintenir deux composantes nucléaires est de compliquer la tâche des défenses adverses et cette complémentarité préserve la France d'un éventuel problème technologique imprévu dans les domaines, par exemple, de la défense aérienne, des antimissiles balistiques ou de la détection sous-marine […] Déployée sur le territoire national, la composante aéroportée le sanctuarise […] Un autre atout important est sa souplesse d'emploi […] des « frappes taillées sur mesure » qu'on peut rappeler jusqu'au dernier moment […] son aptitude à monter en puissance et à se déployer de manière progressive et visible lors d'une crise […] fournit au président une marge appréciable dans la manœuvre politico-diplomatique. Elle lui permet par exemple de prouver sa détermination en faisant décoller un raid nucléaire tout en gardant la possibilité de rappeler les avions dès lors que cette action démonstrative ramènerait l'adversaire à la raison […] ceci a été démontré lors de la crise de Cuba en 1962 où tous les avions[a] étaient armés et prenaient l'alerte à 15 min, puis les B-52, de façon massive, décollèrent et tinrent l'alerte en vol au plus fort de la crise[14]. »

Le général commandant les forces aériennes stratégiques indique aussi : « Pour accroître la probabilité de traverser les défenses, il faut également prendre en compte l'effet IEM de nos armes qui perturbent les systèmes électroniques des défenses […] J'en profite pour souligner toute l'utilité de la décision à venir qui consisterait à offrir également à l'ASMPA la capacité IEM[15]. »

Selon un article publié en 2009[16], la commande initiale aurait porté sur 79 missiles ASMPA et 47 ogives TNA, pour une livraison s'étendant de 2009 à 2011 : cette planification n'a pas été respectée[17] puisque l'annulation du 3e lot en 2008, consécutif à la réduction de trois à deux du nombre d'escadrons des forces aériennes stratégiques, a diminué la quantité finale livrée.

Dans une conférence de presse tenue le , le président Hollande a indiqué que la France disposait de 54 missiles ASMP-A[18],[b].

Puisque le nombre de missiles a été diminué d'un tiers par rapport à la planification initiale, il est donc probable que le nombre de têtes nucléaires l'ont été dans une proportion identique et que la France dispose aujourd'hui d'environ 30 TNA.

Les ASMP-A offrent à la France une puissance de 300 kt (20 fois Hiroshima) pour un coût relativement faible de 15 millions d'euros par missile et permettent de poursuivre la permanence de la composante aéroportée sans discontinuité par l’armée de l’Air depuis 1964[19].

Mises en service

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Les mises en service des A.S.M.P.A. ont été :

  1. en octobre 2009 sous Mirage 2000N au standard K3 de l'escadron de chasse 3/4 Limousin de la base aérienne 125 Istres-Le Tubé ; à la suite de la dissolution de cette escadrille en , la charge de la dissuasion nucléaire a été reportée sur l'escadron de chasse 2/4 La Fayette basé au même endroit ; en 2014, le chef d'état-major de l'Armée de l'air a annoncé que les prochains Rafale B (biplaces) produits seraient affectés à cet escadron, les premiers équipages devant commencer leur transfert en 2015 pour être totalement opérationnels en 2018[c] ; il est envisagé qu'à cette occasion l'escadron 3/4 pourrait être regroupé avec son « jumeau », l'escadron 1/91, sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier pour « faciliter l’entretien des compétences et rassembler nos avions biplaces[20] » ;
  2. en juillet 2010 sous Rafale B au standard F3 de l'escadron de chasse 1/91 Gascogne de la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson ;
  3. en juillet 2010 sous Rafale M au standard F3 de la flottille 12F de la Marine embarquée sur le porte-avions Charles de Gaulle.

En 2014 les 54 missiles ASMPA se répartissent entre les deux composantes aéroportées de la force de dissuasion nucléaire française :

La décision a été prise de limiter à deux le nombre d'escadrons de l'Armée de l'air chargés de la dissuasion nucléaire, ce qui représente 43 appareils en 2014, soit 20 Rafale B et 23 Mirage 2000N. Avec le retrait des Mirage 2000N le , la FAS va progressivement passer au "tout Rafale"[21].

Les ASMPA de l'Armée de l'air, dépourvus de leurs têtes nucléaires, sont stockés et maintenus en condition opérationnelle dans des Dépôts Vecteurs ASMPA (DVA) localisés dans les bases aériennes à vocation nucléaire. Celles-ci sont au nombre de trois :

Les têtes nucléaires (TNA) sont stockées sur ces bases dans des bâtiments distincts des DVA, localisés dans des zones spéciales particulièrement protégées.

Caractéristiques

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Vue ¾ arrière d'une maquette de l'ASMPA.

D'une masse de 850 kilogrammes, pour une longueur un peu supérieure à 5 mètres, ses caractéristiques exactes sont « classifiées » mais, selon certaines sources[22], son statoréacteur lui permettrait une portée de l'ordre de 500 kilomètres à la vitesse de Mach 3, avec un écart circulaire probable inférieur à 10 mètres.

Un article de presse évoquait en 1997, pour son prédécesseur l'ASMP, une vitesse de pointe de 3 600 km/h à 20 000 m d'altitude et de 2 400 km/h en cas d'approche à basse altitude, sachant que ces valeurs sont invérifiables et qu'elles ont évolué sur l'ASMPA[23].

La grande capacité de pénétration de l'ASMPA résulte :

  • de sa vitesse variant de Mach 2 à Mach 3 ;
  • de sa grande manœuvrabilité ;
  • de sa furtivité ;
  • de son insensibilité aux effets des explosions nucléaires, appelée durcissement ;
  • de la variété des trajectoires possibles.

Fonctionnement

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  1. Phase 1 : à 0 seconde,
    • à une vitesse de l'avion lanceur supérieure à 500 nœuds, éjection du missile vers le bas à 5 m/s pour mettre le missile à une distance de sécurité ;
    • mise à feu du bloc poudre après 1,2 seconde avec mise en pression du réservoir de kérosène ;
    • accélération jusqu'à Mach 2.
  2. Phase 2 : à 1,6 seconde,
    • le réservoir de kérosène est préparé pour son allumage.
  3. Phase 3 : à 5,9 secondes,
    • largage de la tuyère d'accélération ;
    • ouverture des entrées d'air du statoréacteur ;
    • éjection des obturateurs de la chambre de combustion ;
    • injection du kérosène ;
    • allumage du statoréacteur.
  4. Phase 4 : à 6 secondes,
    • vol de croisière avec trois types de trajectoire possibles :
      • trajectoire à basse altitude, en épousant la forme du relief,
      • trajectoire à haute altitude puis descente à forte pente sur l'objectif, autorisant une plus grande portée,
      • trajectoire marine à très basse altitude (quelques dizaines de mètres)[24].

Rénovation de l'ASMPA-R

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Au cours de l'été 2014, un programme de rénovation à mi-vie du missile ASMPA a été mis à l'étude. Conduit par MBDA , accompagné par l'ONERA, sa mise en œuvre est annoncée pour le milieu des années 2020. Il devra tendre à compenser l'obsolescence technique de certains composants et à améliorer les caractéristiques du missile, dont le Rafale assurera seul l'emport à cette échéance[25]. En 2019, il est prévu que l’ASMPA subira cette rénovation en 2023[12]. Le premier tir d'essai a lieu le 9 décembre 2020, la qualification officielle de l'arme mise à jour a lieu en mars 2022[26]. Il s'agit de la dernière étape avant le travail de production en série, et d'un futur tir de qualification avant que l'arme à statoréacteur ne soit approuvée pour entrer en service opérationnel[27]. Le premier tir d'évaluation lors d'un exercice opérationnel du ASMPA-R à lieu le [28].

Simultanément sont engagées les premières réflexions sur son successeur, l'ASN4G, qui devrait entrer en service à l'horizon 2035[29]. À ce propos, « des conceptions audacieuses, ayant recours par exemple aux technologies de la furtivité ou de l'hypervélocité à la pointe des développements de la technologie, seront explorées[30] ». Il s'agit de deux projets impliquant MBDA et l'ONERA qui en seraient au stade de plans d'études amont (PEA) :

  • « Camosis » ayant pour objectif de doubler les performances actuelles de l’ASMPA, tout en restant a priori basée sur la technologie du statoréacteur (permettant d'atteindre jusqu'à Mach 5) ;
  • « Prométhée » visant à les tripler voire les quadrupler[31], en ayant recours à la technologie de rupture du superstatoréacteur (permettant en théorie d'atteindre Mach 7 à 10). Fin 2014, un rapport d'information de l'Assemblée nationale faisait en effet état, outre la furtivité, de possibles vitesses hypersoniques, de l'ordre de Mach 7 ou 8 (soit entre 8 600 et 9 800 km/h environ), qui le rendraient quasiment impossible à intercepter[32].

Il semblerait que le choix se portera sur la version hypersonique. Des essais de ce modèle étaient annoncés en 2021-2022, sans qu'il y ait eu confirmation[33],[34]. L’amiral Hervé de Bonnaventure déclare lors d’une audition parlementaire en 2023. « Il apparaît que la très haute performance en vitesse et en manœuvre est la meilleure méthode pour parvenir à être détecté le plus tardivement possible, et compliquer la tâche de suivi d’un radar, voire, d’accrochage, et, enfin, à désorganiser une attaque d’un missile antimissile »[35].

Fin 2024, la Direction générale de l’armement [DGA] notifie à l’ONERA et à MBDA le marché « MIHYSYS » qui doit permettre de « poursuivre l’amélioration continue des connaissances, des moyens de prévision et de briques technologiques, y compris alternatives, pour les chambres de combustion des propulseurs aérobies supersoniques et hypersoniques » (statoréacteur mixte, effectuant successivement une combustion supersonique puis hypersonique). Ce « programme prévoit notamment le développement de nouvelles capacités et de nouveaux modèles pour la simulation numérique des chambres de combustion avec le code de calcul CEDRE (logiciel de simulation multi-physique pour l’énergétique et la propulsion). Il permettra aussi de développer des capacités en calcul quantique, « au potentiel de rupture considérable » pour la mécanique des fluides et l’énergétique, selon l’ONERA[36].

Notes et références

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  1. Il s'agit naturellement des avions de la Force aérienne des États-Unis.
  2. Cinquante-quatre missiles n'impliquent pas nécessairement cinquante-quatre têtes nucléaires, la commande initiale de ces dernières semblant ne porter que sur quarante-sept TNA.
  3. Ce calendrier risque toutefois d'être modifié du fait de la priorité accordée aux ventes du Rafale à l'exportation, confirmées au début de l’année 2015.
  4. La base d'Avord abrite depuis 2016 l'escadron Syderec (« Syderec » est un acronyme pour « système du dernier recours ») chargé de déployer des antennes filaires à l'aide de ballons captifs afin de communiquer avec les SNLE en cas de destruction des installations fixes de transmissions.

Références

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  1. « Quelles seraient les conséquences d’une explosion nucléaire près de chez vous ? » [archive du ], sur Sud-Ouest, (consulté le ).
  2. Alex Wellerstein, « NUKEMAP », sur NUKEMAP, 2012-2014 (consulté le ).
  3. a et b Ministère de la défense, « Démonstration réussie d’un tir de missile ASMP-A », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le )
  4. « Premier tir en vol du missile air-sol moyenne portée amélioré (ASMPA) », sur Direction générale de l'Armement, (consulté le ).
  5. « Justification au premier euro. Sous-action no 17 : assurer la crédibilité technique de la dissuasion « air-sol moyenne portée amélioré » (ASMPA) », sur Forum de la performance, (consulté le ).
  6. Josselin de Rohan, « Rapport fait au nom de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées sur le projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à la programmation militaire pour les années 2009 à 2014 et portant diverses dispositions concernant la Défense » [PDF], (consulté le ).
  7. Ministère de la Défense, « Mise en service opérationnelle Rafale/ASMPA », sur www.defense.gouv.fr, .
  8. MBDA, « Premier tir d'évaluation pour le couple Mirage 2000N/ASMPA », sur www.mbda-systems.com, .
  9. Ministère de la Défense, « Premier tir d'évaluation du système d'arme C135/Rafale/ASMPA », sur www.defense.gouv.fr, .
  10. Thomas Schumacher, « Un Rafale Marine réalise un tir de missile stratégique ASMP-A », www.paxaquitania.fr, 20 février 2017.
  11. Thomas Schumacher, « Frappe nucléaire dans les Landes », www.paxaquitania.fr, 11 février 2019.
  12. a et b « Commission de la Défense nationale et des Forces armées, Mercredi 12 juin 2019 Séance de 10 heures, Compte rendu n° 43 - Audition du général Bruno Maigret, commandant des forces aériennes stratégiques », sur Assemblée nationale française, (consulté le ).
  13. « L'ASMPA rénové tiré avec succès », sur Air et Cosmos, (consulté le )
  14. « Entretien avec le général de corps aérien commandant les forces aériennes stratégiques » in Défense et Sécurité internationale, hors-série no 35.
  15. Véronique Sartini avec le général de corps aérien Patrick Charaix, commandant des forces aériennes stratégiques, « Forces aériennes stratégiques-Pour tout savoir (ou presque) », sur www.geostratégique.com, (consulté le ).
  16. Jean-Jacques Mercier, « ASMP-A, un nouveau cavalier de l’apocalypse pour l’Armée de l’air », DSI-Technologies, vol. 17,‎ (lire en ligne).
  17. Mer et Marine, « Les derniers ASMPA ont été livrés fin 2011 », sur www.meretmarine.com, .
  18. Zone militaire, « Le président Hollande dévoile les capacités nucléaires françaises », sur www.opex360.com, .
  19. Philippe Chapleau, « Dissuasion nucléaire. La France a testé un missile air-sol de moyenne portée amélioré », sur www.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  20. Zone militaire, « La base aérienne d’Istres va-t-elle perdre son escadron nucléaire ? », sur www.opex360.com, .
  21. Cédric Soares, « Le Mirage 2000N part à la retraite après 30 ans de service », sur L'Usine Nouvelle, (consulté le ).
  22. Mer et Marine, « Le missile nucléaire ASMPA entre en service », sur www.meretmarine.com, .
  23. L'Expansion / L'Express, « Un gouffre secret Défense. Ce missile a déjà coûté plus de 40 milliards à la France », sur lexpansion.lexpress.fr, .
  24. « Les programmes de missiles préstratégiques français », sur www.institut-strategie.fr, Institut de stratégie comparée (ISC), (consulté le ).
  25. Sénat, « L'avenir des forces nucléaires françaises », sur www.senat.fr, (consulté le ).
  26. Par Le Parisien avec AFP Le 24 mars 2022 à 10h02, « La France teste avec succès un missile nucléaire modernisé », sur leparisien.fr, (consulté le )
  27. (en) Craig Hoyle, « France conducts improved ASMPA nuclear missile test shot from Rafale » Accès payant, sur flightglobal.com, (consulté le ).
  28. https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/tir-devaluation-forces-du-missile-strategique-asmpa-renove
  29. Zone militaire, « L’ASN4G sera le futur missile des forces aériennes stratégiques », sur www.opex360.com, .
  30. Le Point, « Dissuasion : le point sur la modernisation », sur lepoint.fr, .
  31. Sénat, « L'avenir des forces nucléaires françaises », sur www.senat.fr, .
  32. Commission de la Défense nationale, « Rapport d'information no 2249 », sur assemblee-nationale.fr, .
  33. Laurent Lagneau, « MBDA en dit un peu plus sur l'ASN4G, le futur missile de la composante aéroportée de la dissuasion française », sur Zone Militaire, (consulté le )
  34. Laurent Lagneau, « L'ONERA distingue les travaux sur l'ASN4G, le futur missile hypervéloce de la dissuasion nucléaire française », sur Zone Militaire, (consulté le )
  35. « Le futur missile de la composante aéroportée de la dissuasion française : l'ASN4G », sur Air et Cosmos, (consulté le )
  36. Laurent Lagneau, « Dissuasion : L'ONERA va mener le projet MIHYSYS, étape vers la mise au point du futur missile ASN4G », sur Zone Militaire, (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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