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Bernard Comby

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Bernard Comby
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national

(8 ans et 10 jours)
Législature 44e et 45e
Groupe politique radical (R)
Conseiller d'État valaisan

Instruction publique et affaires sociales
(1981-92)
Justice et police et santé publique
(1979-80)

(12 ans, 11 mois et 28 jours)
Biographie
Date de naissance (85 ans)
Lieu de naissance Saxon (Valais)
Nationalité Suisse
Parti politique PRD

Bernard Comby, né le à Saxon (originaire de Vollèges), est une personnalité politique suisse du canton du Valais, membre du Parti radical-démocratique (PRD). Il est conseiller d'État de 1971 à 1992 et conseiller national de 1991 à 1999.

Bernard Comby naît le à Saxon. Il est originaire de Vollèges, une autre commune située en Valais[1]. Son père est agriculteur[2]. Il étudie l'économie aux universités de Fribourg, Francfort et Londres et obtient un doctorat dans ce domaine en 1965 à Fribourg[2],[3].

En 1965 et 1966, il travaille à l'Office cantonal de planification à Sion. Il vit ensuite pendant quatre ans en Colombie, où il est notamment professeur à l'Université nationale de Colombie à Bogota. En 1971 et 1972, il travaille pour le Fonds national suisse de la recherche scientifique et pour la Coopération technique suisse. De 1972 à son élection au Conseil d'État en 1979, il est directeur d'un bureau d'études dans le domaine de l'économie et des sciences sociales à Sion. Parallèlement, il est chargé de cours à l'Université de Fribourg[2].

Durant les années 1990, il est vice-président des comités de candidatures de Sion pour les Jeux olympiques d'hiver de 2002 et de 2006, qui sont finalement attribués par Salt Lake City et Turin[4],[5]. En 2000, il est président du comité d'organisation des championnats du monde de ski sport handicap à Anzère et Crans-Montana[6].

Parcours politique

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Membre du Parti radical-démocratique, Bernard Comby siège au Conseil communal de Saxon et au Grand Conseil du canton du Valais de 1973 à 1979[1]. Le , il est élu au Conseil d'État, succédant à son collègue de parti Arthur Bender en cours de législature[7]. Il dirige d'abord le Département de justice et police et de la santé publique, puis le Département de l'instruction publique et des affaires sociales à partir de 1981[8]. À la suite de son élection au Conseil national, il donne sa démission en cours de législature pour la fin du mois de février 1992[9].

En 1971, il se présente une première fois au Conseil national, mais n'est pas élu[7]. En 1991, il est élu au Conseil national et il y reste deux législatures, jusqu'en 1999[1].

En 1993, il préside le comité fédéral soutenant le rattachement du district de Laufon au canton de Bâle-Campagne[10]. En 1999, il préside le comité qui s'oppose en vain à la suppression de la disposition de la Constitution qui limite le nombre de conseillers fédéraux à un par canton[11]. La même année, il est candidat au Conseil des États, mais n'est pas élu, cet échec marquant le terme de sa carrière politique[12],[13].

Notes et références

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  1. a b et c « Biographie de Bernard Comby », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c « Présentation de Bernard Comby », Journal de Sierre,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  3. « Base de données des élites suisses | Comby, Bernard (1939 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
  4. si, « Le Valais continue de jouer », L'Express,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  5. si, « Sion repart en campagne », L'Express,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  6. « Cap sur Handi2000 », L'Express,‎ , p. 27 (lire en ligne)
  7. a et b ATS, « Succession d'Arthur Bender: Bernard Comby est élu », La Liberté,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  8. « Bernard Comby: la dernière », Le Nouvelliste,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  9. AP, « Valais », L'Express,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  10. « Sur le fil Suisse », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  11. ATS, « Clause cantonale - La parole à la défense », L'Express,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  12. Laurent Nicolet, « Pour ravir un siège au PDC, le radical Bernard Comby n'aura pas d'état d'âme », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  13. Laurent Nicolet, « Perdu, le Parti radical valaisan implore ses militants de lui montrer le chemin », Le Temps,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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