Goëmar
Laboratoire Goëmar | |
Création | 23 décembre 1971 |
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Dates clés | 2014, rachat par Arysta Lifescience Limited |
Forme juridique | SASU Société par actions simplifiée à associé unique |
Siège social | Saint-Malo France |
Direction | Guilhem Lafaige de Gaillard
Guillaume Lefranc |
Actionnaires | BeCapital, Péchel |
Activité | Fabrication de produits azotés et d'engrais
APE 2015Z |
Produits | Secteur biotechnologie marine |
Société mère | Arysta Lifescience Limited |
Filiales | Présence dans 45 pays |
Effectif | 56 en 2018 (effectif moyen annuel déclaré) |
SIREN | 897180329 |
Site web | www.goemar.com |
Fonds propres | 8 082 200 € fin 2018 |
Chiffre d'affaires | 26 993 300 € en 2018[1] |
Résultat net | 5 152 100 € en 2018 |
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Goëmar ou (Laboratoire Goëmar) est une entreprise bretonne créée en 1971 et basée à Saint-Malo, spécialisée dans les technologies pour l’agriculture, qui propose des produits phytosanitaires pour le traitement des plantes sur la base d'algues[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Fondée en 1971 par René Hervé, inventeur des brevets de base et ultérieurs[réf. nécessaire], Goëmar développe depuis 1975 son activité de recherche autour d’extraits d'algues brunes (goémon) pour élaborer et commercialiser des produits destinés au traitement des plantes. L'entreprise a son siège dans le parc Atalante à Saint-Malo.
En 2001, l'entreprise annonce la mise au point d'un premier vaccin pour les plantes, extrait d'algues et dont le principe actif est la laminarine (éliciteur oligosaccharidique des défenses chez le tabac)[3]. En 2002, elle reçoit l'homologation sur blé de ce produit phytosanitaire revendiquant un mode d’action de type stimulateur des défenses naturelles des plantes[4], commercialisé en 2003 sous le nom Iodus 40[5]. Cette découverte est le fruit d'une collaboration de quinze ans avec le CNRS et la station biologique de Roscoff[6].
En 1998 et 2005, l’INPI et le ministre français de l’industrie ont récompensé la recherche Goëmar avec le trophée régional et national de l’innovation[réf. nécessaire]. Entre 1993 et 2003, 17 brevets sont déposés par Goëmar[5].
En 2006 est créé le « laboratoire de la mer », une filiale consacrée à la santé humaine. Le , Goëmar cède cette filiale à CH-Pharma[Qui ?] afin de recentrer son activité sur les végétaux [7].
Depuis , un nouvel actionnaire majoritaire accompagne Goëmar : la société d’investissements BeCapital[réf. nécessaire]. En 2010 également Goëmar rejoint le projet Défi-Stim[8] et construit une nouvelle usine[9].
En , Goëmar passe sous le contrôle du groupe japonais Arysta Lifescience Limited, l'un des leaders mondiaux de l'agrochimie et des produits phytopharmaceutiques[10],[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- données du site societe.com
- « identité + bilans », sur www.societe.com (consulté le )
- Erwan Lecomte, Un vaccin pour les plantes, Sciences Ouest n° 178, 2001
- Nicole Benhamou et Patrice Rey, « Stimulateurs des défenses naturelles des plantes : une nouvelle stratégie phytosanitaire dans un contexte d’écoproduction durable », Phytoprotection, vol. 92, no 1, , p. 1-23 (DOI 10.7202/1012399ar)
- V.T., Des algues au secours du blé, Sciences Ouest no 201, 2003
- VD, CNRS-PME : La symbiose, Sciences Ouest n° 203, 2003
- Goëmar mise sur la santé des plantes, Sciences Ouest, n° 259, novembre 2008
- Stimuler les défenses naturelles des plantes, Sciences Ouest n° 280, octobre 2010
- La santé des plantes rejoint le parc technologique de Saint-Malo, Sciences Ouest, n° 278, juillet 2010
- Goëmar passe sous contrôle japonais, Sciences Ouest, n° 320, mai 2014
- Stanislas du Guerny, « Gemar passe sous pavillon japonais », l'usine nouvelle,