La Perrière (Orne)
La Perrière | |
Maisons typiques de La Perrière. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Collines du Perche Normand |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Daniel Chemin 2017-2020 |
Code postal | 61360 |
Code commune | 61325 |
Démographie | |
Gentilé | Perriérois |
Population | 216 hab. (2020 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 23′ 22″ nord, 0° 26′ 32″ est |
Altitude | Min. 122 m Max. 226 m |
Superficie | 16,16 km2 |
Élections | |
Départementales | Ceton |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Belforêt-en-Perche |
Localisation | |
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La Perrière est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 216 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La Perrière est située dans le Perche. L'Huisne y prend sa source. La Perrière est située à 7 km de Pervenchères, à 9 km de Mamers et à 10 km de Bellême. Le sentier de grande randonnée 22 traverse la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La Perrière évoque les pierres[1], il s'agit d'anciennes carrières.
Il y avait autrefois, à La Perrière, deux catégories de carrières : l’une qui fournissait la pierre blanche servant à la construction, l’autre, du grès ferrugineux qui, mêlé au sable formait du « grison », également utilisé pour la construction[2].
Le gentilé est Perriérois.
Histoire
[modifier | modifier le code]La Perrière a été chef-lieu de canton durant la Révolution de 1790 au 8 pluviôse an IX () sous le nom de Saint-Hilaire-de-Soisai-la-Perrière[3] ou Saint-Hilaire-de-Soisai[4],[5].
La commune nouvelle de Belforêt-en-Perche voit le jour à la suite du regroupement des communes d'Eperrais, du Gué-de-la-Chaîne, d'Origny-le-Butin, de la Perrière, de Saint-Ouen-de-la-Cour et de Sérigny le [6]. Son chef-lieu se situe au Gué-de-la-Chaîne.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]-
La mairie.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9],[Note 2].
En 2020, la commune comptait 216 habitants, en évolution de −14,62 % par rapport à 2015 (Orne : −1,53 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le presbytère, se situant à proximité de l'église Notre-Dame. C'est une maison acquise à M. Fromage, le , construite très probablement sur l'ancien château fort (en raison de l'épaisseur des murs de soubassement). Aujourd'hui, le presbytère est devenu un gîte[12].
- Le logis de l'Évêque. Situé dans le village, le porche du XVIIe siècle est protégé par deux tourelles à échauguettes[13].
- La maison du Rosaire.
- Le collège.
- La prison.
- Le relais de poste.
- Le prieuré.
- Le château d'Orbée.
- La ferme de la Croix.
- La ferme dîmeresse de la Grange.
- La villa des Hortensias.
- Le château de Montimer. Près du logis du XIXe siècle, se dresse une forte tour cylindrique à mâchicoulis[13] dont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du [14].
- La butte du Pont-Sevrain. Située au nord de la commune, la bute, un tertre hémisphérique sans fossés, a été fouillé vers 1880 et a livré des fers de lance et des monnaies romaines[13].
- Le domaine de Soisay.
- Pour mémoire
- Château fort de la Perrière. Il fut démoli en 1449 par les Anglais[13].
-
La maison du Rosaire.
-
Les maisons de filetières.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Mathurin Cordier (La Perrière, 1479 - 1564), théologien, professeur, humaniste et pédagogue.
- René III de La Boussardières (1604-1632), seigneur de La Suardière, à La Perrière ; et son fils Jean III de La Boussardières (1623-après 1690), seigneur de La Grande Suardière.
- Angélique Cottin, dite « la fille électrique », objet de curiosité du XIXe siècle pour sa capacité à influer sur les courants électriques par la pensée[15].
- La créatrice de mode Chantal Thomass avait une maison à La Perrière, elle vit à Mortagne-au-Perche.
- L'écrivain Julien Cendres vit à La Perrière depuis 1992[16].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- La Perrière sur le site de la communauté de communes
- www.laperriere.net
- Résumé statistique de La Perrière sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2020.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Louis Bergès - 1995 - Orne - Page 213 - (ISBN 2862531839).
- Abbé Adrien Guillet - La Perrière depuis son origine jusqu’à nos jours.
- Louis Duval, Rapport sur l’orthographe des noms de commune du département de l’Orne, Alençon, 1903, p. 116.
- Les Auteurs de l’Atlas National de France, Précis élémentaire et méthodique de la nouvelle géographie de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1791.
- Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.
- « Recueil des actes administratifs de l'Orne » (consulté le ).
- Réélection 2014 : « La Perrière (61360) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- Laurence de Calan, Presybtères du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Présence du Perche", juillet 2012, p. 71-73. [ (ISBN 978-2-900122-983)].
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 132.
- « Château de Morthimer », notice no PA00110885, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Angélique Cottin, sur FLUC.org
- Alain Lambert, Le Perche à l'honneur, sur TV5 Monde, avec Julien Cendres.