Le Paradis des orages
Le Paradis des orages | ||||||||
Couverture originale du livre (Egon Schiele)[1] | ||||||||
Auteur | Patrick Grainville | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pays | France | |||||||
Genre | Roman | |||||||
Éditeur | Seuil | |||||||
Collection | Cadre rouge | |||||||
Date de parution | 1986 | |||||||
Nombre de pages | 416 | |||||||
ISBN | 202009407X | |||||||
Chronologie | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Le Paradis des orages est un roman de Patrick Grainville publié en 1986 qui raconte l'histoire « d'un obsédé de l'amour »[2].
Historique
[modifier | modifier le code]10e roman de Patrick Grainville et 10 ans après le prix Goncourt pour Les Flamboyants, Le Paradis des orages dont le titre est un hommage à Arthur Rimbaud[3] est l’une des œuvres les plus célèbres de son auteur[4].
Résumé
[modifier | modifier le code]Le Paradis des orages est une fête érotique, une confession aussi, fondée sur une série de portraits précis de femmes et de leurs amours avec le narrateur. La passion enchantée et dévorante pour Paule se mêle à d’autres liens de tendresse, de jalousie et de fringale sexuelle (avec Clo, Mô et Léa). Le livre célèbre de façon obsessionnelle et lyrique les fesses des femmes dans une multitude de variations crues, poétiques ou provocantes. Fétichisme, voyeurisme sont de la partie. Hantise de la mort, haine de la Normandie natale, fuite le long du Nil, à la rencontre des Nuer nus. Toutes les ressources de la langue paraissent mobilisées pour animer cette fresque pantelante, pour dire les profondeurs de la chair, ses métamorphoses, ses extases, ses blessures. Le paradis des corps débouche sur les enfers des âmes.
Réception critique
[modifier | modifier le code]En dépit de la crudité du thème et de quelques longueurs relevées[5], ces « mémoires d'un fessophile très cultivé »[6] pour les uns, ou ce « poème en proses »[7] pour les autres, font du Paradis des orages l'un des plus grands succès critiques de Patrick Grainville.
Anecdotes
[modifier | modifier le code]Le Paradis des orages est également le titre d’une peinture de 1988 de Georges Mathieu avec qui Patrick Grainville collabora quelques années plus tard[8].
Éditions et traductions
[modifier | modifier le code]- Le Paradis des orages, éditions du Seuil, 1986 (ISBN 202009407X).
- (it) Il Paradiso Degli Uragani, Longanesi & C., 1988 (ISBN 8830407763).
- Les Flamboyants / Le Paradis des orages / L'Orgie, la Neige, regroupés dans la Collection Opus, éditions du Seuil, 2010 (ISBN 2021018903).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Patrick Grainville a signé aux éditions Flohic, en 1992, un ouvrage consacré au peintre autrichien : Egon Schiele, réédité sous le titre L'Ardent Désir en 1996 chez le même éditeur (ISBN 2842340000).
- Émission Apostrophes du 24 janvier 1986.
- Villes dans Les Illuminations
- Le Paradis des orages (« un classique de l'érotisme »), Baptiste Liger, Lire, publié le 1er février 2010.
- Patrick Grainville : l'innocence par le sexe, Pierre Maury, Le Soir, janvier 1986.
- Grainville met le derrière sur le devant des librairies, L'Événement du jeudi du 6 au 12 février 1986.
- Lettres ou pas Lettres, Dominique Durand, Le Canard enchaîné, janvier 1986.
- Patrick Grainville a cosigné deux ouvrages, intitulés Mathieu, en 1992 et 1993.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Jean-Luc Hennig, Brève histoire des fesses, Zulma, 1995 (ISBN 2-909031-56-X) (BNF 35833568).