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Ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière

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Ligne de
Montluçon à St-Sulpice-Laurière
Image illustrative de l’article Ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière
Le viaduc de Busseau sur la Creuse
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Montluçon, Guéret, Saint-Sulpice-Laurière
Historique
Mise en service 1864
Concessionnaires PO (1861 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 702 000
Longueur 122,321 km
Vitesse maximale
commerciale
110 km/h
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 15 
Nombre de voies Voie unique
Signalisation BM-VU SNCF de Montluçon à Guéret

BAPR de Guéret à Saint-Sulpice-Laurière

Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic TER, fret

La ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière est une ligne de chemin de fer française à voie normale ; orientée globalement est-ouest, elle constitue une liaison d'ordre régional entre Limoges et Montluçon.

Elle constitue la ligne 702 000[1] du réseau ferré national.

À la suite de la déconfiture financière de la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France, son démantèlement est organisé en 1857 au profit de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et de la constitution de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Dans ce cadre, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans reçoit, à titre complémentaire, notamment la concession à titre éventuel d'une ligne « de Montluçon à Limoges, passant par ou près de Guéret, et se raccordant à la ligne de Châteauroux à Limoges, en un point à déterminer au sud de La Souterraine » par une convention signée le avec le ministre des Travaux publics. Cette convention est approuvée par décret le [2].

La ligne est déclarée d'utilité publique, comme liaison transversale entre Montluçon et Limoges, par décret impérial le [3].

La loi du (dite plan Freycinet) portant le classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en n° 105, une ligne de « Lavaud-Franche à la ligne de Montluçon à Eygurande, par ou près de Chambon[4] ». Cet embranchement ne sera finalement jamais réalisé.

Caractéristiques

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Carte
Carte détaillée de la ligne.

Ouvrages d'art

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Le tablier du viaduc ferroviaire de Busseau-sur-Creuse est le premier viaduc ferroviaire entièrement métallique, avec blocs de fondations des piles et culées d'accès en maçonnerie, construit en France. Pour exporter la houille des mines de Lavaveix-les-Mines, il fallait traverser la vallée de la Creuse. C'est ainsi que cet ouvrage de 337 mètres de long et de 56 mètres de haut a vu le jour. Ce n'est pas Gustave Eiffel mais deux ingénieurs français, Llyold et Nordling, qui l'ont conçu. La construction s'est déroulée de à et a mobilisé une centaine d'ouvriers creusois.

Vitesses limites

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Tableau des vitesses limites de la ligne en 2013, en sens impair (certaines catégories de trains, comme les trains de marchandises, possèdent parfois des limites plus faibles)[5] :

De (PK) À (PK) Limite (km/h)[6]
Montluçon (PK 326,548) Huriel (PK 335,200) 95
Huriel (PK 335,200) Lavaufranche (PK 355,603) 105
Lavaufranche (PK 355,603) Busseau-sur-creuse (PK 389,756) 110
Busseau-sur-creuse (PK 389,756) (PK 397,250) 105
(PK 397,250) (PK 414,600) 90
(PK 414,600) (PK 422,800) 100
(PK 422,800) (PK 439,600) 110
(PK 439,600) Saint-Sulpice-Laurière (PK 448,630) 90

Depuis 2000

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Cette ligne était constituante d'une liaison de Lyon à Bordeaux par le nord du massif central, longtemps assurée par turbotrain.

La région Limousin et la région Auvergne avaient signé des plans « rail »[7] consistant à remettre à niveau les infrastructures comme entre Saint-Sulpice-Laurière et Guéret où la voie est en grande partie refaite en 2010 et la signalisation modernisée en 2012, ce qui représente un montant de 25 millions d'euros. En Auvergne, cette remise à niveau a concerné la section de voie Lavaufranche - Saint-Germain-des-Fossés pour un montant de 33 millions d'euros. La Région Limousin et l'État avaient décidé de cofinancer à hauteur d'un million d'euros une étude concernant l'électrification de la ligne Limoges - Montluçon et la possibilité de faire circuler un matériel bi-mode diésel/électrique. pas encore réalisée par RFF.[Passage à actualiser]

Le projet Railcoop[8] devait relier les villes de Bordeaux et Lyon en moins de sept heures et en desservant les gares de Saint-Sulpice-Laurière, Guéret et Montluçon. Prévu initialement pour un lancement en 2024[9], le projet a été repoussé puis abandonné à la suite d'une décision de mise en liquidation judiciaire en de la coopérative qui était à l'origine du projet[10].

Toute la ligne est en voie unique avec croisement des trains dans certaines gares.

Notes et références

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  1. Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN 978-2-918758-44-0), volume 2, page 67.
  2. « N° 4796 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 11 avril 1857, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans : 19 juin 1857 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie impériale, xI, vol. 10, no 522,‎ , p. 244 - 274.
  3. « N° 9344 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Montluçon à Limoges avec embranchement sur le centre du bassin houiller d'Ahun : 14 juin 1861 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 18, no 953,‎ , p. 255 - 257.
  4. « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456,‎ , p. 6 - 12 (lire en ligne).
  5. « Renouvellement des infrastructures ferroviaires de la ligne Limoges - Guéret sur le tronçon St Sulpice - Marsac » (version du sur Internet Archive)
  6. « Vitesse maximale nominale sur ligne », sur ressources.data.sncf.com (consulté le )
  7. « Limousin. Travaux au programme sur Bordeaux - Lyon », La Vie du Rail, no 3225,‎
  8. « Le projet Railcoop », sur RAILCOOP (consulté le )
  9. Hadrien Jame, « Railcoop annonce le lancement de sa ligne Lyon-Bordeaux pour l’été 2024 », sur Lyon Capitale, (consulté le )
  10. Stéphanie Bousquet, « Témoignage. "C'est triste, mais on est fier, on a réussi à faire bouger des lignes" Nicolas Debaisieux, PDG de Railcoop placée en liquidation judiciaire », sur France Info, (consulté le )

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Article connexe

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