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Piégut

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Piégut
Piégut
Le village de Piégut et la colline de Saint-Colomban.
Blason de Piégut
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Serre-Ponçon Val d'Avance
Maire
Mandat
Adèle Kuentz
2020-2026
Code postal 05130
Code commune 04150
Démographie
Gentilé Piéguard
Population
municipale
208 hab. (2021 en évolution de +23,08 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 27′ 10″ nord, 6° 07′ 43″ est
Altitude Min. 610 m
Max. 1 560 m
Superficie 11,12 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Gap
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Seyne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Piégut
Géolocalisation sur la carte : France
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Piégut
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Piégut
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Piégut

Piégut est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom des habitants de Piégut est Piéguard[1],[2].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Piégut et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village de Piégut est sur un site perché, à 1 036 m d’altitude[1], avec comme point culminant le Mont Sérieux à 1 600 m.

Le Hameau de Neyrac fait partie de la commune.

Les communes limitrophes de Piégut sont Valserres et Remollon au Nord, Rochebrune à l’Est (toutes trois dans le département des Hautes-Alpes), Gigors et Venterol.

Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.
Lits de calcaire et argiles alternés formant des marnes.

Le territoire se situe en limite nord des Préalpes de Digne et de la nappe de Digne[3], au niveau du lobe nord-ouest[4] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est entièrement recouverte par le glacier de la Durance[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Turriers », sur la commune de Turriers à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Environnement

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La commune compte 554 ha de bois et forêts, soit 50 % de sa superficie[1].

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Turriers auquel appartient Piégut est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[13], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[14]. La commune de Piégut est également exposée à trois autres risques naturels[14] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de la Durance) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Piégut est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion[15].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[16] et le Dicrim n’existe pas non plus[17].

Au , Piégut est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[19]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,7 %), prairies (2,8 %)[22].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la commune vient du latin podio acuto, qui donnera puech agut, ce qui signifie puy (colline) aigu, pointu en occitan[23].

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1100-1120 (podio acuto, ce qui signifie puy (colline) aigu, pointu en latin[23],[24]). L’église Saint-Colomban dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église[25]. La communauté relevait de la baillie de Sisteron[26]. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Gaufroid de Piégut, seigneur de Piégut, soutient Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le ralliement de Sisteron à la cause angevine, en 1386, entraîne son changement d’engagement, et il prête hommage au jeune duc d’Anjou, Louis II, en juillet 1386[27].

Une mine de plomb sulfuré a été exploitée à partir de la fin des années 1770 au hameau de Neyrac, dont le minerai rendait 61 % de plomb. Elle est vendue par M. de Venterol, titulaire du fief, à M. Delorme, qui accroit la production, creuse un puits de mine de 36 mètres de profondeur, construit une fonderie (avec four à manche, four écossais et brocard). Mais dès 1790, on signale que le filon s’épuise[28] et la mine n’est plus rentable après 1792[29]. Les paysans de la commune s’en emparent, extraient quelques petites quantités de plomb et rendent la mine inexploitable[30].

Monument aux morts de 1870 et de 1914-1918 à Piégut.

Comme de nombreuses communes du département, Piégut se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà une école dispensant une instruction primaire aux garçons[31]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants. La première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants[32], ce qui ne concerne pas la commune[33]. La deuxième loi Duruy (1877) permet à la municipalité, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire l’école du village[34].

Une carrière de la SCAD prélevait annuellement 29 000 m3 de granulats dans le lit de la Durance jusqu'à la fin du XXe siècle. Elle occupait une superficie de 123 ha au lieu-dit Lettret-Rousine[35].

Politique et administration

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Mairie-école.

Administration municipale

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De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[36]). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (neuf élus au premier tour et deux au second) et Monique Ouvrier-Buffet a été élue conseillère municipale au premier tour avec le troisième total de 60 voix, soit 65,93 % des suffrages exprimés. La participation a été de 91,00 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal[37]. Le conseil municipal est constitué du maire, deux adjoints et sept conseillers.

Liste des maires

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L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945   Ernest Astier[38]    
         
1983 1993 Maurice Maurel[39]    
1993 mars 2008 Alain Michel DVG [40],[41],[42]  
mars 2008 2014 Monique Ouvrier-Buffet[43]    
avril 2014 En cours
(au 21 octobre 2014)
Alain Michel[44] DVG  

Instances administratives et judiciaires

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Piégut est une des sept communes de l'ancien canton de Turriers qui totalisait 1 229 habitants en 2006. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Piégut fait partie du canton de Turriers de 1793[45] à mars 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Seyne[46].

La commune fait partie de la juridiction prud'homale de Manosque, d’instance et de grande instance de Digne-les-Bains[47].

Intercommunalité

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Piégut a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Pays de Serre-Ponçon.

Depuis le , elle fait partie de la communauté de communes Serre-Ponçon Val d'Avance[48].

Environnement

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Les habitants de Piègut ont accès à la déchèterie de la communauté de communes du Pays de Serre-Ponçon[49].

Fiscalité locale

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L'imposition des ménages et des entreprises à Piégut en 2009[50]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 2,70 % 1,23 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 25,68 % 2,83 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 0,00 % 16,26 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 21,88 % 2,08 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[51]).

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

En 2021, la commune comptait 208 habitants[Note 3], en évolution de +23,08 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
182216185208201219219233210
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
228227215205185181178166173
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
160163144131101881008495
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
787265667286123131133
2009 2014 2019 2021 - - - - -
141161202208-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[54].)
Évolution démographique
1315 1471
47 feux8 feux
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dispose d'une école primaire publique[56],[57]. Ensuite les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot à La Motte-du-Caire[58]. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron[59],[60].

Ce petit village ne possède aucun professionnel de santé. Les médecins les plus proches se trouvent dans les communes des Hautes-Alpes : Tallard à 5 km (cabinet médical) et Rousset à 8 km[61]. La pharmacie du secteur se situe à Tallard[62]. Les hôpitaux les plus proches sont l’hôpital local Saint-Jacques Seyne-les-Alpes éloigné de 21 km et l'hôpital local de Laragne distant de 28 km[63].

Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 65 personnes, dont six chômeurs[64] (neuf fin 2011[65]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (44 sur 59)[66] et travaillent majoritairement hors de la commune (43 actifs sur 59)[66]. Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) ne comptait aucun établissement, l’essentiel des emplois de la commune relèvent de l’agriculture[67].

Agriculture

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Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 12 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[67].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de neuf en 2010. Il était de 10 en 2000[68], de 11 en 1988[69]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont majoritairement des polyculteurs (cinq exploitations). La commune compte également des éleveurs ovins et des exploitations spécialisées dans les grandes cultures[68]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 233 à 373 ha[69]. La SAU a fortement augmenté lors de la dernière décennie, à 551 ha, soit 61 ha par exploitation. La surface moyenne a ainsi triplé en vingt ans[68].

La commune de Piégut est dans le périmètre du label appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et de neuf labels à indication géographique protégée (IGP) (pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron, vin alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[70].

La viticulture est pratiquée dans la commune depuis très longtemps : cette culture était destinée à l’autoconsommation[71], mais certains vins jouissaient d’une bonne réputation (l’enquête agricole de 1848 en trouve d’excellents)[72]. Actuellement[Quand ?], les surfaces plantées en vigne sont relictuelles[71],[73].

Activités de service

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Fin 2010, le secteur tertiaire ne comptait aucun trois établissements (sans aucun emploi salarié), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant six personnes[67].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[74], la capacité d'hébergement étant très faible[75] et ne consistant qu’en des meublés non-labellisés[76]. Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[77] : au nombre de 23, elles représentent 24 % des logements[78],[79].

Lieux et monuments

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Église Saint-Colomban.

L’église Saint-Colomban, d’architecture archaïque, est construite au XVIIe siècle. Sa nef est simplement voûtée en berceau, le chœur est à chevet plat. Il y a une seule chapelle latérale, côté sud[80].

La chapelle du hameau de Neyrac, au nord de la commune, date de 1882[26].

  • Fin juillet, un festival de musique
  • Plan d'eau des 3 Lacs, à cheval avec la commune de Rochebrune. Créé à la suite de l'aménagement du barrage de Serre-Ponçon, ce plan d'eau, composé en réalité de 4 lacs, a été aménagé pour une exploitation touristique. Une crue de la Durance a détruit ces lacs le 30 mai 2008[81].

Héraldique

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Blason de Piégut Blason
D'azur au lion d'or, armé et lampassé de gueule, accompagné à dextre de la pointe des lettres P et G capitales du même[82].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Roger Brunet, « Cantons de Digne-les-Bains », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
  2. « Nom des habitants des communes françaises, Piégut », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  3. Carte géologique de la France au 1/1 000 000
  4. La Nappe de Digne et les structures connexes, par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  5. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  9. « Station Météo-France « Turriers », sur la commune de Turriers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Turriers », sur la commune de Turriers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
  14. a et b Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 9 août 2012
  15. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 88
  16. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
  17. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 9 août 2012
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gap », sur insee.fr (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 p., relié, non paginé (ISBN 2-7399-5004-7).
  24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 22087, p 1183-1184
  25. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 72
  26. a et b Daniel Thiery, « Piégut », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, consulté le 9 août 2012
  27. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, vol. 40, no 162 « Autour de la guerre de l'Union d'Aix »,‎ , p. 422 (lire en ligne).
  28. Joseph Billioud, « Les mines de plomb des Basses-Alpes du XVIe au XIXe siècle », Provence historique, t. 8, no 31,‎ , p. 48-49 (lire en ligne).
  29. Billioud, op. cit., p. 52.
  30. Billioud, op. cit., p. 50.
  31. Jean-Christophe Labadie (dir.), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, , 63 p. (ISBN 978-2-86004-015-0), p. 9.
  32. Labadie, op. cit., p. 16.
  33. Labadie, op. cit., p. 18.
  34. Labadie, op. cit., p. 11.
  35. Syndicat mixte d'aménagement de la vallée de la Durance (SMAVD), « Étude générale de la Durance entre Serre-Ponçon et L'Escale, volet hydraulique et sédimentologie. Bilan de l'état actuel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), SMAVD, 2004. p. 16-17.
  36. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
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