René Leriche
Nom de naissance | Henri Marie René Leriche[1] |
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Naissance |
Roanne (Loire) |
Décès |
(à 76 ans) Cassis (Bouches-du-Rhône) |
Sépulture | Cimetière de Sainte-Foy-lès-Lyon (d) |
Nationalité | Français |
Formation | Faculté des sciences de Lyon |
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Profession | Médecin, chirurgien, physiologiste, professeur et professeur d'université (d) |
Employeur | Université de Strasbourg et Collège de France |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918, médaille interalliée de la Victoire (d), médaille commémorative de la guerre 1914-1918, commandeur de l'ordre de la Santé publique (d), ordre de la Francisque, médaille internationale de chirurgie, Lister Medal (en), docteur honoris causa de l'université de Porto (d), docteur honoris causa de l'université de Genève (d), docteur honoris causa de l'université de Vienne (d), docteur honoris causa de l'université de Coimbra (d) et compagnon honoraire du Collège royal de chirurgie (d) |
Membre de | Académie des sciences, Académie nationale de médecine, Académie nationale de chirurgie, Société de biologie, Société médicale des hôpitaux de Paris, Société nationale de médecine et des sciences médicales de Lyon, Académie royale de médecine de Belgique, Société de thérapeutique (d) et Académie royale de médecine de Catalogne (d) |
René Leriche, né le à Roanne (Loire) et mort le à Cassis (Bouches-du-Rhône), est un chirurgien et physiologiste français.
Spécialiste de la douleur, de la chirurgie vasculaire et du tronc sympathique. Sensibilisé par les nombreux mutilés de la Première Guerre mondiale, il est l'un des premiers à s'intéresser à la douleur et à mettre en pratique une chirurgie douce, économe en sang et aussi peu traumatisante que possible. Deux syndromes portent son nom, l'algoneurodystrophie et l'oblitération aorto-iliaque. Il a formé de nombreux élèves dont notamment Michael E. DeBakey, João Cid dos Santos, René Fontaine et Jean Kunlin.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et études
[modifier | modifier le code]René Leriche[1],[2],[3],[4] naît dans une famille de sept enfants au 1 rue Cadore à Roanne, il est le troisième enfant d'Ernest Leriche (1843-1915)[5], avoué près le tribunal civil de Roanne et d'Anne Chamussy (1854-1923), issue d'une famille roannaise d'industriels du textile. Il est le frère de Marc Leriche (1885-1918), sculpteur et de Paul Leriche (1876-1927), peintre.
René Leriche est issu d'une famille de médecins lyonnais[1] : son grand-père paternel, Alexandre-Napoléon Leriche (1808-1874)[6] fut chirurgien civil à Lyon, son grand-oncle maternel, Lucien Girin[7],[8] était médecin à l'Hôtel-Dieu de Lyon et son oncle paternel était chirurgien.
Il fit ses études primaires chez les Frères de la Doctrine chrétienne dans une classe réservée pour les enfants de la bourgeoisie de Roanne puis ses études secondaires au collège de Saint-Chamond tenu par les pères maristes. En 1893, il obtient son baccalauréat en rhétorique. Il se pose alors la question de suivre les pas de son grand-père, de son grand-oncle et de son oncle dans la voie de la chirurgie, ou encore d'entrer à l'École militaire de Saint-Cyr pour embrasser une carrière militaire. Au mois de , il change d’avis et écrit à ses parents qu’il veut devenir chirurgien. Il achève son baccalauréat de philosophie pour entrer à la Faculté des sciences de Lyon en novembre, et préparer le PCN (Physique, Chimie, Sciences Naturelles)[9]. De 1899 à 1900, René Leriche fait son service militaire au 98e régiment d'infanterie. Il est interne en 1902, puis docteur en médecine en soutenant une thèse consacrée à la technique de résection chirurgicale dans le traitement du cancer de l'estomac en 1906, sous la direction d'Antonin Poncet. À Lyon, il se lie d'amitié pour Alexis Carrel qu'il retrouvera, plus tard, à New York.
René Leriche épousa Louise Héliot Calenborn, née en 1884 et décédée le dans le 2e arrondissement de Lyon. Son épouse est issue d’une famille catholique germanique. Elle-même médecin, elle sera sa plus proche collaboratrice[10]. De ce mariage naîtra une fille : Jacqueline Leriche (née en 1917)[11],[12], comédienne, mariée en premières noces le dans le 7e arrondissement de Lyon avec Pierre Étienne-Martin (1905-1961)[13], professeur agrégé de médecine, dont deux enfants ; puis mariée en secondes noces avec Henri Dauberville (1907-1988), marchand de tableaux, dont deux enfants Béatrice (1948-) et Guy-Patrice Dauberville (1949-).
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Au début de la guerre, il est affecté dans une ambulance chirurgicale automobile dans les Vosges. Après un court passage à Creil dans un hôpital de triage et de régulation, il est nommé à l'hôpital du Panthéon. Puis, il passe à l'hôpital russe installé dans l'annexe de l'hôtel Carlton de Paris. Hôpital complémentaire, souhaitant depuis longtemps retourner au front, René Leriche rejoint Robert Proust et son équipe de l'Auto-chir (ACA no 17). René Leriche fut sollicité par l'histologiste et radiobiologiste lyonnais Claudius Regaud pour entrer dans la formation qu'il préparait pour servir d'École de médecine et de chirurgie de guerre dans l'HOE[14] de Bouleuse, près de Reims. Cette école devint un centre réputé d'instruction et de perfectionnement pour tous les médecins et les chirurgiens qui y passaient au point qu'il fut décidé d'y admettre en formation active les Américains fraîchement arrivés. René Leriche y retrouve plusieurs grands noms de la médecine : le brillant spécialiste de la chirurgie thoracique Jean-Louis Roux-Berger (très en avance sur ce qui se faisait ailleurs), Lemaître qui restera le créateur de la suture primitive des plaies, le neurologue Georges Guillain, le radiologiste lyonnais Thomas Nogier et le pathologiste Pierre Masson. Mais, il a surtout pour adjoint Paul Santy et Convert pour son service des fractures et des lésions articulaires. Un jeune médecin fraîchement arrivé s'empresse de le rencontrer ; il s'agit de Georges Duhamel. À Épernay, se trouve l'Auto-chir no 39 de Paul Lecène avec Albert Policard. C'est avec ce dernier et l'aide de Paul Santy que René Leriche entreprendra dans l'HOE des travaux très poussés de recherche sur l'ostéogenèse ; il s'intéresse en particulier à la réparation des fractures avec des expériences menées sur des lapins, et poursuit déjà de savantes réflexions sur le rôle de la vasomotricité dans le site du traumatisme. Cela exigeait de nombreuses coupes histologiques et autant de clichés radiologiques, voire photographiques, mais l'environnement et l'organisation de ce très gros hôpital de campagne de 3 000 lits le permettaient. Il devient chirurgien-major de 1re classe le [15]. Lors de la guerre de 1914-1918, l’idée de René Leriche est de différencier le linge blanc traditionnel dans lequel sont amenés les blessés, du linge des salles d’opérations chirurgicales aseptiques. Il choisit le bleu et fait peindre les salles chirurgicales en bleu. Tout le linge des salles d’opérations est également de couleur bleue : linge opératoire, casaques, calots, masques. Cette couleur sera adoptée dans le monde entier et, pour la première fois, cette convention permet de limiter au mieux les contaminations infectieuses.
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Il devient chirurgien des hôpitaux de Lyon en 1919. Un séjour aux États-Unis lui permet de rencontrer notamment Simon Flexner (qui prône la chirurgie « en douceur ») de la Fondation Rockefeller, puis William Halsted à Baltimore mais également de nombreux chirurgiens qui auront une grande influence sur lui. En 1924, il est titulaire d'une chaire à l'université de Strasbourg, répondant à l'appel du doyen Georges Weiss après la mort de Louis Sencert. Il introduit l'importante notion de chirurgie non agressive. En 1925, lors de sa leçon inaugurale à la chaire de clinique chirurgicale de l’université de Strasbourg, il affirme que la chirurgie ne doit plus se limiter à la correction ou à l’ablation des lésions anatomiques mais qu’elle doit s’attaquer au traitement des troubles fonctionnels[16].
Il soigne et ampute le maréchal Joffre en fin de vie[17].
En 1936, il succède à Charles Nicolle au Collège de France à Paris : il y occupera la chaire de Médecine expérimentale de 1937 à 1950. Cela lui permet de continuer ses recherches en y créant un laboratoire de chirurgie expérimentale et de conceptualiser ses théories sur la physiologie et la pathologie. Dans le sillage de Claude Bernard, René Leriche déclare que « la maladie apparaît surtout comme une perversion fonctionnelle ».
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]De retour à Lyon après l'armistice du 22 juin 1940, il décline le poste de ministre de la Santé qui lui aurait été proposé par le maréchal Pétain[18]. Il accepte néanmoins la présidence de l'Ordre national des médecins créé en par le régime de Vichy[19],[20],[21]. Cet organisme renforcera l'emprise de l'État sur l'organisation de la médecine, appuiera le numerus clausus dans les études médicales et appliquera l'interdiction professionnelle des médecins juifs. Le Conseil de l’Ordre des médecins a joué en effet, sous la direction de René Leriche, un rôle important dans l’exclusion des médecins Juifs en participant à leur recensement, à leur dénonciation et surtout au processus de spoliation des cabinets « vacants ». Le professeur René Leriche restera jusqu'en 1943 le président de l'Ordre national des médecins. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut aussi membre du Conseil national du régime de Vichy. Il dira plusieurs années après la guerre qu'il serait parti en désaccord avec les directives de l'État et justifie son attitude en affirmant, en reprenant ainsi les mêmes arguments des défenseurs du gouvernement de Vichy, que le Conseil de l’Ordre des médecins a servi de bouclier face à l'occupant nazi. Comme beaucoup de personnes engagées dans la collaboration avec Vichy, il ne sera que peu inquiété et il minimisera son engagement[22].
Après-guerre
[modifier | modifier le code]À la Libération, il est évincé des circuits officiels. Il est cependant élu membre de l'Académie des sciences le et de l'Académie nationale de médecine en 1945. L'Ordre national des médecins est alors réformé[23].
Il fut aussi élu membre de l'Académie nationale de chirurgie en 1945 et président de celle-ci de 1952 à 1953[24].
René Leriche corrigeait les épreuves de son autobiographie peu avant sa mort. Ce livre fut publié en 1956 sous le titre (choisi par l'éditeur) Souvenirs de ma vie morte.
René Leriche est inhumé au cimetière de Sainte-Foy-lès-Lyon[25].
Le 30 juin 2022, le bâtiment René Leriche de l’ancien hôpital Broussais est débaptisé et renommé bâtiment Ady Steg[26] en l'honneur du chirurgien et jeune résistant.
Œuvres et publications
[modifier | modifier le code]- Thèse de médecine sous la direction d'Antonin Poncet, Des résections de l'estomac pour cancer : technique, résultats, immédiats, résultats éloignés, Lyon, .
- Titres et travaux scientifiques, Lyon, Imprimeries réunies, (lire en ligne).
- A propos du traitement chirurgical de la symphyse du péricarde et de la médiastino-péricardite, Bulletin de la Société de chirurgie de Lyon, Paris, Masson, (lire en ligne).
- De l'asepsie pure et des moyens physiques dans le traitement des plaies de guerre à leurs différents stades. Chimiothérapie ou Physiothérapie, Bulletin de la Société de chirurgie de Lyon, Paris, Masson (lire en ligne), janvier-février 1916.
- (en) Avec le concours du chirurgien consultant des forces britanniques en France, The treatment of fractures, vol. 1, University of London Press (lire en ligne).
- (en) Avec le concours du chirurgien consultant des forces britanniques en France, The treatment of fractures, vol. 2, University of London Press (lire en ligne).
- (en) Some researches on the peri-arterila sympathetics, Annals of Surgery, (lire en ligne).
- (en) Surgery of the sympathetic system. Indications and results, Annals of Surgery, (lire en ligne).
- (en) The problem of osteo-articular diseases of vasomotor origine. Hydrarthrosis and Traumatic Arthritis : Genesis and Treatment, Journal of Bone and Joint Surgery, (lire en ligne).
- (en) The Listerian Idea in 1939, British Medical Journal, (lire en ligne).
- La chirurgie de la douleur, Paris, Masson & Cie, .
- La chirurgie à l'ordre de la vie, Paris / Aix-les-Bains, O. Zeluck, .
- La chirurgie, discipline de la connaissance, Nice, La Diane Française, .
- Anévrysmes artériels et fistules artério-veineuses, Paris, Masson & Cie, .
- La philosophie de la chirurgie, Paris, Flammarion, Bibliothèque de philosophie scientifique, .
- Souvenirs de ma vie morte, Éditions du Seuil, , 252 p. (ISBN 2-02-002078-5).
En collaboration
[modifier | modifier le code]- Rapport présenté par Messieurs Antonin Poncet et René Leriche, Pathogénie des ankyloses spontanées et particulièrement des ankyloses vertébrales, Association française pour l'avancement des sciences, Congrès de Lyon, 2-7 août 1906 (lire en ligne).
- (en) avec André Morel, The Syndrome of Thrombotic Obliteration of the Aortic Bifurcation, Annals of Surgery, (lire en ligne).
Éponymie
[modifier | modifier le code]- Opération de Leriche : dénervation sympathique (ou sympathectomie) par décortication artérielle pour le traitement de l'artérite des membres inférieurs.
- Syndrome de Leriche : oblitération thrombotique de la bifurcation aortique[27].
- Syndrome de Sudeck-Leriche ou syndrome douloureux régional complexe (ou encore algoneurodystrophie).
- Classification de Leriche et Fontaine[28],[29] : degré en quatre stades de l'artérite oblitérante des membres inférieurs[30].
Distinctions et reconnaissance
[modifier | modifier le code]Décorations françaises
[modifier | modifier le code]- Grand officier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1914-1918
- Médaille interalliée 1914-1918
- Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
- Commandeur de l'ordre de la Santé publique
- Ordre de la Francisque[31]
Décorations étrangères
[modifier | modifier le code]- Grand officier de l'ordre National et Mérite (Haïti)
- Commandeur de l'ordre de Vasa (Suède)
- Commandeur de l'ordre de Léopold (Belgique)
- Commandeur de l'ordre de Santiago (Portugal)
- Officier de l'ordre de Saint-Sava (Yougoslavie)
- Croix du mérite sanitaire (Roumanie)
- Médaille de l'université Charles de Prague
- Médaille de l'université de Mexico
- Médaille de l'université de Lima
- Médaille de l'université de Recife
Prix et distinctions diverses
[modifier | modifier le code]- Prix Laborie de l'Académie nationale de médecine (1916)
- Médaille internationale de chirurgie (1931)
- Médaille Miahle de la Société de chirurgie d'Oslo (1933)
- Médaille de l'Université libre de Bruxelles (1936)
- Lister Medal (en) (1939)[32]
- Président des Amis de l'université de Strasbourg
- Membre d'honneur du Comité des écrivains d'Alsace et de Lorraine
- Citoyen d'honneur de la ville d'Aix-les-Bains
- Conseiller honoraire étranger de la Sociedad Argentina (1954)
Sociétés savantes
[modifier | modifier le code]- Membre de l'Académie des sciences ()
- Membre de l'Académie nationale de médecine (1945)
- Membre (1945) et président de l'Académie nationale de chirurgie (de 1952 à 1953)
- Membre (1945) et président la Société de biologie (de 1951 à 1955)
- Membre de la Société médicale des hôpitaux de Paris (1945)
- Membre de la Société nationale de médecine et des sciences médicales de Lyon (1945)
- Membre de la Société de chirurgie de Lyon (1945)
- Membre de la Société physico-chimique (1945)
- Membre de la Société de médecine du Bas-Rhin (1945)
- Membre de la Société de chirurgie de Marseille (1945)
- Membre de la Société royale belge de chirurgie orthopédique et de traumatologie (1945)
- Membre de la Société royale belge de gynécologie (1945)
- Membre de la Société de thérapeutique (1945)
- Membre de la Société de médecine de Luxembourg (1945)
- Membre honoraire du Royal College of Surgeons of England (1949)
- Membre honoraire du Royal College of Surgeons of Edinburgh (en) (1949)
- Membre honoraire de l'Association of Surgeons of Great Britain and Ireland (en) (1949)
- Membre honoraire de l'American College of Surgeons (en) (1949)
- Membre honoraire de l'American Surgical Association (en) (1949)
- Membre d'honneur de diverses académies de médecine[33] (1949)
- Membre d'honneur de la Société française de neurochirurgie (1948)
- Membre d'honneur de la Société italienne de chirurgie (1948)
- Membre d'honneur de la Société des neurochirurgiens en langue française (1949)
- Membre d'honneur du Collège brésilien de chirurgie (1949)
- Membre d'honneur du Société allemande de chirurgie (1952)
- Membre d'honneur du Société de chirurgie de Mexico (1952)
- Membre d'honneur du Société de médecine de Göteborg (1952)
- Membre d'honneur de la Koninklijke Vlaamse Academie van België voor Wetenschappen en Kunsten (1952)
- Membre d'honneur de la Santa Casa da Misericórdia do Porto (pt) (1952)
- Membre d'honneur de la Société roumaine de cardiologie (1952)
- Membre d'honneur de la Société de chirurgie d'Argentine (1954)
- Membre d'honneur de la Société danoise de chirurgie (1955)
- Membre correspondant étranger de la British Medical Association (1949)
- Membre correspondant de l'Académie finlandaise des sciences (1949)
- Membre correspondant de l'Académie des sciences de Lisbonne (1949)
- Membre correspondant de la Société royale belge de chirurgie (1949)
- Membre correspondant de la Société de médecine de Stockholm (1949)
- Membre correspondant de la Société des sciences médicales de Bucarest (1949)
- Membre correspondant de la Société de médecine de Bologne (1949)
- Membre correspondant de la Société des médecins tchécoslovaques (1949)
- Membre correspondant de l'Asociación Médica Argentina (es) (1949)
- Membre correspondant de la Société piémontaise de chirurgie (1949)
- Membre correspondant de la Société royale belge de gastro-entérologie (1949)
- Membre correspondant de la Société brésilienne d'urologie (1949)
- Membre correspondant de la Société radio-neuro-chirurgicale italienne (1949)
- Membre correspondant de la Société lombarde de chirurgie (1949)
- Membre correspondant de la Société d'orthopédie scandinave (1949)
- Membre correspondant de la Société de médecine de Finlande (1949)
- Membre correspondant de la Société toscano-ombrienne de chirurgie (1949)
- Membre correspondant de la Société de chirurgie de Rosario (1949)
- Membre correspondant de la Société royale de médecine de Gand (1949)
- Membre correspondant de la Société des médecins de Vienne (1949)
- Membre correspondant de la Société des chirurgiens de Vienne (1949)
- Membre correspondant de la Société vénézuélienne de chirurgie (1952)
- Membre correspondant de la Norwegian Medical Society (en) (1952)
- Membre correspondant de la Société de chirurgie de l'URSS (1955)
Titres universitaires et hospitaliers
[modifier | modifier le code]- Interne des hôpitaux de Lyon (1902)
- Prosecteur à la faculté de médecine de Lyon (1905)
- Docteur en médecine de la faculté de médecine de Lyon (1906)
- Chef de clinique chirurgicale (1906)
- Agrégé de l'université de Lyon (1910)
- Chirurgien des hôpitaux de Lyon (1919)
- Chargé de cours de chirurgie expérimentale (1920)
- Professeur de clinique chirurgicale à la faculté de médecine de Strasbourg (1924)
- Professeur de pathologie chirurgicale à la faculté de médecine de Lyon (1932)
- Chargé de la suppléance du Pr Charles Nicolle au Collège de France (1936)
- Professeur au Collège de France (1937)
Titres honorifiques
[modifier | modifier le code]- Docteur ès sciences de l'université Harvard (1929)
- Professeur de chirurgie pro tempore à Peter Bent Brigham Hospital (en), université Harvard (1929)
- Professeur de chirurgie pro tempore à Lakeside Hospital, Western University, Cleveland (1929)
- Docteur en droit de l'université de Glasgow (1935)
- Docteur honoris causa de nombreuses universités étrangères[34]
Congrès
[modifier | modifier le code]- Président du Congrès français de chirurgie (1933)
- Président du Congrès de la Société Internationale de Chirurgie (SIC) (1951)
- Président de la Société européenne de chirurgie vasculaire (1951)
- Membre d'honneur du Collège allemand de chirurgie (1951)
Hommages
[modifier | modifier le code]- Timbre postal, conçu par André Spitz, gravé par René Cottet, émis par la France le [35].
- Une voie et un pavillon de l'hôpital civil de Strasbourg portent son nom.
- De nombreuses rues en France portent son nom.
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Robert Courrier, Notice sur la vie et les travaux de René Leriche, 1957-1962, t. 4, Paris, Institut de France, Académie des sciences, Gauthier-Villars, coll. « Notices et discours », 1937-1974 (lire en ligne), p. 106-219.
- (en) Arthur Keith, Visit of Professor René Leriche to the Buckston Browne Farm, The Annals of The Royal College of Surgeons of England, (lire en ligne).
- Henri Mondor, René Leriche, chirurgien, Paris, Ventadour, .
- Georges Canguilhem, La pensée de René Leriche, t. 146, Paris, Revue philosophique de la France et de l'Étranger, Presses universitaires de France, (lire en ligne), p. 313-317.
- (en) René Leriche. Obituary, British Medical Journal, (lire en ligne).
- (en) In Memoriam : René Leriche (1879-1955), The Annals of The Royal College of Surgeons of England, (PMID 13292867, lire en ligne).
- François-Joachim Beer, Le souvenir de René Leriche à l'occasion du 20e anniversaire de sa mort (28 décembre 1955 - 28 décembre 1975), Communication présentée à la séance du 24 janvier 1976, Société Française d'Histoire de la Médecine (lire en ligne).
- (en) Davies MK. et Hollman A., René Henri Marie Leriche (1879-1955), Heart, (lire en ligne).
- Roselyne Rey, René Leriche (1879-1955) : Une œuvre controversée, CNRS Éditions, coll. « Les sciences biologiques et médicales en France, 1920-1950 », (lire en ligne).
- Alain Bouchet, Les pionniers lyonnais de la chirurgie vasculaire M. Jaboulay, A. Carrel, E. Villard et R. Leriche, Société Française d'Histoire de la Médecine, coll. « Histoire des sciences médicales », (lire en ligne).
- Alain Segal, Jean-Jacques Ferandis, Guy Pallardy et Marc Neuville, L'Hôpital d'Origine d'Etape (H.O.E.) de Bouleuse, Aubilly, Ste-Euphraise dans la tourmente du début de la deuxième bataille de la Marne (fin mai-début juin 1918), Quelques souvenirs sur René Leriche, (lire en ligne).
- Dominique Stephan, Leriche, l‘ischémie critique et les gènes (Éditorial), Hôpitaux universitaires de Strasbourg, coll. « Médecine thérapeutique Cardiologie », (lire en ligne).
- Bruno Halioua, Blouses blanches, étoiles jaunes : L'exclusion des médecins juifs en France sous l'Occupation, Paris, Liana Levi, , 285 p.
- Pierre Corvol, René Leriche, (lire en ligne).
- Michel Germain, René Leriche, pionnier de la chirurgie vasculaire, Paris, Éditions Glyphe, , 312 p. (ISBN 978-2-35285-040-3).
- (es) Ricardo J Losardo et al, « Alfonso Roque Albanese: Latin American Pioneer of Heart Surgery. Tribute from the Pan American Association of Anatomy », International Journal of Morphology, vol. 35, n.3, (ISSN 0717-9502, lire en ligne).
- Lucie Rey, Qu'est-ce que la douleur ? : lecture de René Leriche, Paris, L'Harmattan, , 181 p. (ISBN 978-2-296-13823-0, lire en ligne).
- René Leriche, CNRS, coll. « Histoire de la recherche médicale et en santé publique dans la France du vingtième siècle. » (lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Christophe Charle et Eva Telkès, « 48. Leriche (Henri, Marie, René) », Bibliothèque Historique de l’Éducation, vol. 3, no 3, (lire en ligne, consulté le )
- Medarus, « René LERICHE 1879-1955 », sur medarus.org (consulté le )
- « Généalogie de René LERICHE », sur Geneanet (consulté le )
- « Généalogie de René LERICHE », sur Geneanet (consulté le )
- Né le 28 février 1843 à Lyon et mort le 20 mai 1915 dans la même ville. Il fut sergent des gardes mobiles du Rhône en 1871, il fit ses études de droit à Paris et acheta une charge d'avoué à Roanne en 1874. En 1910, il est rentier à Sainte-Foy-lès-Lyon.
- Né le 6 novembre 1808 à Tocqueville-Bernaville (Seine-Inférieure) et mort le 18 mars 1874 à Paris. Il fut aide-major à l'hôpital Desgenettes de Lyon et soutint sa thèse de médecine en 1837. Il était décoré de l'ordre de la Croix de Juillet.
- Martine François, « CTHS - GIRIN Claude Antoine Lucien », sur CTHS (consulté le )
- Lucien Girin fut l'élève de Guillaume Dupuytren.
- Michel A. Germain, René Leriche. Pionnier de la chirurgie moderne, t. XLII, Société Française d'Histoire de la Médecine, coll. « Histoire des sciences médicales », (lire en ligne), p. 87-96
- Michel A. Germain, René Leriche, pionnier de la chirurgie vasculaire, Académie nationale de chirurgie, coll. « e-mémoires », (lire en ligne), p. 81-95
- Née dans le 16e arrondissement de Paris le 30 octobre 1917.
- « Généalogie de Jacqueline LERICHE », sur Geneanet (consulté le )
- C. Klepping, « [Pierre ETIENNE-MARTIN (1905-1961)] », Journal De Medecine De Lyon, vol. 43, , p. 171–172 (ISSN 0021-7883, PMID 14037103, lire en ligne, consulté le )
- HOE : Hôpital d’Origine d’Étapes, désigne une structure d’évacuation, mobile en théorie, en dur ou pas, de taille très variable.
- Alain Segal, Jean-Jacques Ferandis, Guy Pallardy et Marc Neuville, L'Hôpital d'Origine d'Etape (H.O.E.) de Bouleuse, Aubilly, Ste-Euphraise dans la tourmente du début de la deuxième bataille de la Marne (fin mai-début juin 1918), Quelques souvenirs sur René Leriche, (lire en ligne)
- René Leriche, La Chirurgie à l'ordre de la vie, Paris, La Presse française et étrangère, Zeluck, , p. 38
- René Leriche, Souvenirs de ma vie morte, Éditions du Seuil, , p. 154 à 164
- Notice sur le site du CNRS
- (en) Bruno Halioua, « Does Rene Leriche merit eponymous distinction? », International Journal of Cardiology, vol. 124, , p. 1–5 (ISSN 1874-1754, PMID 17765342, DOI 10.1016/j.ijcard.2007.05.115, lire en ligne, consulté le )
- Georges Federmann, « Pinces sans rire (à propos du Professeur René Leriche) », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne)
- Philippe Vichard, La loi hospitalière du 21 décembre 1941 : origines, conséquences, t. XLI, Société Française d'Histoire de la Médecine, coll. « Histoire des sciences médicales », (lire en ligne), p. 61-70
- Bruno Halioua, Blouses blanches, étoiles jaunes : l'exclusion des médecins juifs en France sous l'Occupation, Paris, Liana Levi, , 285 p. (ISBN 2-86746-316-5)
- « Historique | Conseil National de l'Ordre des Médecins », sur www.conseil-national.medecin.fr (consulté le )
- Voir sur www.academie-chirurgie.fr
- Voir sur www.landrucimetieres.fr
- Simon Louvet, « À Paris, l'APHP remplace le nom d'un collaborateur de Vichy par celui d'un médecin résistant juif », sur ActuParis,
- (en) René Leriche et André Morel, The Syndrome of Thrombotic Obliteration of the Aortic Bifurcation, Annals of Surgery,
- André Jung, Un grand chirurgien lorrain : le doyen René Fontaine (lire en ligne)
- René Fontaine
- http://www.med.univ-montp1.fr/enseignement/cycle_2/MIA/Ressources-locales/MT9/131_Arteriopathie_obliterante_membre_inf_ALRIC.pdf
- Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 119.
- (en) « Lister Medal » Br Med J. 1938;1(4038):1166. Texte intégral
- Bruxelles, Rome, Barcelone, New-York, Buenos Aires, Rio de Janeiro et La Havane.
- Genève, Vienne, Oslo, Prague, Turin, Lisbonne, Porto, Coimbra, Rio de Janeiro, Buenos Aires, Lima, Montevideo et La Paz.
- Image disponible en ligne
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Œuvres manuscrites et publications de René Leriche sur le site d'Europeana
- Portrait de René Leriche par Henri Matisse
- Médecin français du XXe siècle
- Médecin militaire français
- Chirurgien français
- Physiologiste français
- Traitement de la douleur
- Antisémitisme en France
- Étudiant de l'université de Lyon
- Étudiant de l'université de Glasgow
- Docteur de l'université Harvard
- Professeur à l'université de Strasbourg
- Professeur au Collège de France
- Docteur honoris causa de l'université de Porto
- Docteur honoris causa de l'université de Genève
- Docteur honoris causa de l'université de Vienne
- Docteur honoris causa de l'université de Coimbra
- Médaille internationale de chirurgie
- Membre du Conseil national (régime de Vichy)
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Membre de l'Académie nationale de médecine
- Membre de l'Académie nationale de chirurgie
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Titulaire de la médaille interalliée 1914-1918
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Membre de l'ordre de la Francisque
- Commandeur de l'ordre de Vasa
- Commandeur de l'ordre de Léopold
- Commandeur de l'ordre de la Santé publique
- Commandeur de l'ordre de Sant'Iago de l'Épée
- Naissance en octobre 1879
- Naissance à Roanne
- Décès en décembre 1955
- Décès à Cassis
- Décès à 76 ans