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puîné

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : puine, puiné
(1718) Composé de puis et de .
Note : D’abord attesté avec l’orthographe puisné et depuis 1740 puîné. Il apparaît encore comme puisné en 1743 dans Les Amours de Théagène et Chariclée (tome 1, page 74).
Il est aussi écrit puinay, puisnay dans un mémoire de la fin du XVIIe siècle[1].
Singulier Pluriel
Masculin puîné
\pɥi.ne\

puînés
\pɥi.ne\
Féminin puînée
\pɥi.ne\
puînées
\pɥi.ne\

puîné \pɥi.ne\ (orthographe traditionnelle)

  1. (Droit) Qui est né immédiatement après un frère ou une sœur aîné(e).
    • En ce cas, la fille a sur le frère puîné un avantage qui consiste en ce qu'elle a la propriété de sa part, si elle se marie, tandis que le frère puîné n'a que l’usufruit de la sienne. (Art. 268 et 346). — (Philippe-Antoine Merlin de Douai, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence, 4e édition, Bruxelles, Tarlier, 1827, volume 17, page 564)
    • Mes grands-parents y élèvent leurs trois enfants. Le beau Pierre, l'aîné, a seize ans. La facétieuse Juliette, la cadette, en a dix. Entre eux deux, Gabriel, le puîné, a quatorze ans. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 353)
    • Britta et Ropé eurent quatre enfants : des géants, comme eux, dont la taille et la forme dépassaient l'entendement. Le plus jeune avait pour nom Croua. Les puînés, des jumeaux, s'appelaient Alas et Algis. — (Camille Leboulanger, Ru, 2021, L'atalante, pages 173-174.)

Variantes orthographiques

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Singulier Pluriel
puîné puînés
\pɥi.ne\

puîné \pɥi.ne\ masculin (pour une femme, on dit : puînée) (orthographe traditionnelle)

  1. (Droit) Personne qui est née immédiatement après l’un de ses frères ou l’une de ses sœurs.
    • La première fille à laquelle je fis des attouchements, en conséquence de mon goût pour une jolie chaussure, fut ma première puînée, qui s’appelait Jenovefette. — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, L’Anti-Justine, 1798)
    • Bizoute, la puînée, mariée par égarement, tournait des films documentaires, légèrement romancés, du côté des îles Marquises. — (Colette, Le toutounier, 1939)
    • Il avait trois fils. Ivan Illitch était le puîné. — (Léon Tolstoï, La Mort d’Ivan Illitch, 1886 ; traduit du russe par Michel-Rostislav Hofmann, 1976, page 17)
    • Contrairement à ses frères, Joseph Antoine l’aîné, Vincent et Nicolas, les deux puînés, qui marchaient dans les pas de leur géniteur, Michele ne se voyait pas toute sa vie garder les chèvres et les mulets, […]. — (Gérard de Cortanze, Banditi, éditions Albin Michel, 2004, page 33)

Variantes orthographiques

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Prononciation

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Références

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  1. Arch.Hist. Saintonge & Aunis XIX, 1891. La maison de Rabaine, document XXXVII.