Basket-ball Paris vit des débuts enchantés pour sa première participation à l'Euroligue

Arrivé en Euroligue sur la pointe des pieds, le Paris Basketball aborde ce mercredi (20h30) la réception du Zalgiris Kaunas en position de qualifiable, après une série de quatre victoires lors de laquelle il a étourdi ses adversaires avec le jeu ébouriffant qui a fait son succès l'an passé.

La rédaction avec AFP - Hier à 08:20 | mis à jour hier à 08:38 - Temps de lecture :
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Les Parisiens sont sur une série de quatre victoires en Euroligue, qu'ils comptent bien poursuivre. Photo Sipa/Christophe SAIDI

Les Parisiens sont sur une série de quatre victoires en Euroligue, qu'ils comptent bien poursuivre. Photo Sipa/Christophe SAIDI

Le Paris Basketball rêvait sûrement de tels débuts en Euroligue. Avant de recevoir le Zalgiris Kaunas ce mercredi (20h30), ils affichent une jolie série de quatre victoires, dont une contre Monaco, acquises notamment grâce à leur jeu qui a fait leur succès lors de la saison passée.

Les Parisiens (8e) et leur directeur sportif Amara Sy auraient « signé des deux mains et même des deux pieds » début octobre, avant le premier match d'Euroligue de leur histoire, pour se retrouver moins d'un mois et demi plus tard à seulement un succès de la tête, que les Lituaniens (6 victoires pour 2 défaites) partagent avec trois équipes.

« La route est encore longue »

« On savait qu'il y avait la possibilité d'être compétitif, mais de là à quasiment jouer les premiers rôles dans cette compétition, honnêtement, c'est une grande surprise pour nous » poursuit Sy, cependant mesuré car « ça reste un début de saison, la route est encore longue ».

Les « play-ins » (7e à 10e place) d'accès aux quarts de finale, au bout des 34 matches de saison régulière, sont encore une chimère, mais au moins le jeune club parisien créé en 2018 n'a pas raté ses débuts dans la reine des compétitions européennes, à laquelle il été invité après avoir remporté l'Eurocoupe.

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Splitter a trouvé ses marques sur le banc parisien

Avec l'arrivée de l'ancien pivot brésilien de San Antonio Tiago Splitter sur le banc, un entraîneur sans aucune expérience d'entraîneur en chef (il a été assistant à Houston et Brooklyn) mais qui s'est montré à même de perpétuer l'identité parisienne et le jeu d'Iisalo, qui ne laisse aucun répit à l'adversaire, décoiffé par les prises de tirs extrêmement précoces - quitte à connaître du déchet - et la pression tout terrain des Parisiens.

« Le gros des joueurs étaient sous contrat. Ils ont eu l'habitude de jouer et de gagner d'une certaine façon, donc l'intelligence, c'était de continuer sur cette lancée. On a fait plusieurs entretiens avec des coaches, et Tiago a été le plus convaincant car c'est un jeu qui lui parlait » raconte Sy. « On a tenté le pari de le signer plutôt que de se tourner vers un coach avec plus d'expérience mais qui jouerait beaucoup plus lentement, avec un jeu posé qui ne nous ressemble pas du tout » ajoute le directeur sportif d'un club qui, dans sa quête de fidélisation du public, veut proposer « un jeu qui va vers l'avant, qui plaît, car il ne faut pas oublier que c'est du spectacle ».

Paris soigne ses statistiques

Ce jeu qui a régné sur l'Eurocoupe est pour le moment transposable en Euroligue : le Paris Basketball est l'équipe qui tente le plus de tirs à trois points (30,4 en moyenne) et prend le plus de rebonds offensifs (13,6) par match, et est deuxième dans la catégorie des interceptions (7,4).

Il est toujours emmené par son duo électrique de meneurs-arrières TJ Shorts (5e meilleur marqueur avec 16,4 pts/match en moyenne) et Nadir Hifi (5e meilleur artilleur de loin, 2,4 tirs primés/match), fers de lance d'un effectif moins fourni quantitativement en général et qualitativement à l'intérieur que la concurrence.

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Un duo qui semait déjà la terreur en C2 la saison passée, et qui comme le club, dont le budget (18,8 millions d'euros) est un des plus faibles de C1, a pour l'instant réussi son examen dans la classe supérieure.

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