Tresigallo
Tresigallo (Trasgàl en dialecte de Ferrare) est une commune italienne de la province de Ferrare, dans la région Émilie-Romagne.
Tresigallo | ||||
Administration | ||||
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Pays | Italie | |||
Région | Émilie-Romagne | |||
Province | Ferrare | |||
Code postal | 44039 | |||
Code ISTAT | 038024 | |||
Code cadastral | L390 | |||
Préfixe tel. | 0533 | |||
Démographie | ||||
Population | 4 617 hab. (31-12-2010[1]) | |||
Densité | 231 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 44° 49′ 00″ nord, 11° 54′ 00″ est | |||
Altitude | Min. 4 m Max. 4 m |
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Superficie | 2 000 ha = 20 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Émilie-Romagne
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Liens | ||||
Site web | Site officiel | |||
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Géographie
modifierLa cité de Tresigallo a une altitude de 1 mètre avec une variation d’un minimum de –1 et maximum de +19 m pour l’ensemble de la commune. Elle est située sur la rive gauche du Pô de Volano, au milieu du delta du Pô, sur la route provinciale SP15 qui mène de Ferrare (22 km à l’Ouest) à Comacchio (29 km) et Porto Garibaldi (33 km à l’Est) (port de pêche de l’Adriatique).
Une route la traverse du Nord au Sud en passant par Jolanda di Savoia (11 km) et rejoint la bretelle de l’autoroute ou voie rapide Ferrare-Porto Garibaldi à Rovereto (8 km).
Les grandes villes voisines sont :
Histoire
modifierL’existence de la cité est certifiée à partir du XIIe siècle et comme l’ensemble de la province, a subi les convoitises entre les maisons seigneuriales des Este, celle de Venise et de l’Église. La ville a été transformée par le ministre fasciste de l'Agriculture Edmondo Rossoni, né à Tresigallo en 1884. De son ministère à Rome, il a développé et supervisé le nouveau plan du village, le reconstruisant complètement de 1927 à 1934. Deux axes ont été tracés à travers la ville afin de relier les principaux aspects de la vie quotidienne : sur l'axe horizontal, il y avait l'Église (spiritualité) et la Maison Balilla, un centre de jeunesse, rebaptisé Casa della G.I.L (Gioventù Italiana del Littorio) ; sur l'axe vertical se trouvaient le centre civique (vie quotidienne) et le cimetière (mémoire)[2],[3],[4]. En 1961, Tresigallo se détache de Formignana pour devenir commune autonome.
Économie
modifierL’économie locale n’a pas abandonné l’agriculture qui connait un grand succès grâce à la qualité du terrain : céréales (particulièrement le blé), fourrage, légumes, vigne et fruits. Élevage des bovins, ovins, caprins, volailles et chevaux.
Le secteur industriel est représenté par des entreprises alimentaires, mécaniques et textiles ; complétés par le secteur tertiaire.
Culture
modifierÉvénement commémoratif
modifier- Fête patronale de saint Apollinaire et foire, le premier vendredi de juillet,
- Fête paroissiale de Saint Pierre Apôtre (à Rero)
Administration
modifierRero, Final di Rero, Roncodigà
Communes limitrophes
modifierFerrare (22 km), Formignana (4 km), Jolanda di Savoia (10 km), Migliarino (6 km), Ostellato (9 km), Masi Torello (8 km)
Population
modifierÉvolution de la population en janvier de chaque année
modifierPersonnalités liées à Tresigallo
modifier- Diego Marani, écrivain et traducteur
- Edmondo Rossoni, syndicaliste, journaliste et politicien
- Alberto Fontanesi, footballeur
Notes et références
modifier- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- (en) Alex Sakalis, « The Curious Afterlife of a Fascist Utopia », sur Atlas Obscura, (consulté le )
- (en) Davide Brugnatti et Giuseppe Muroni, « Edmondo Rossoni and Tresigallo: An Atypical Case of a Regime Town », Ex Novo: Journal of Archaeology, vol. 5, , p. 33–45 (ISSN 2531-8810, DOI 10.32028/exnovo.v5i.410, lire en ligne)
- (it) Stefano Muroni, Tresigallo, città di fondazione : Edmondo Rossoni e la storia di un sogno, Bologna, Pendragon, (ISBN 978-88-3364-985-6, OCLC 1055462507, lire en ligne)