Épire (périphérie)

périphérie (région de Grèce)

L'Épire constitue l'une des treize régions administratives de la Grèce.

Épire
Épire (périphérie)
Administration
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
Capitale Ioannina
Gouverneur
Mandat
Aléxandros Kachrimánis (el)
2023-2028
Nomes
(ISO 3166-2)
Démographie
Population 319 991 hab. (2021[1])
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 39° 30′ nord, 20° 50′ est
Superficie 920 322 ha = 9 203,22 km2
Liens
Site web http://www.php.gov.gr

Elle est bordée à l’ouest par la mer Ionienne, et elle est limitrophe au nord-ouest de l’Albanie, au nord de la région de Macédoine-Occidentale, à l’est de la région de Thessalie. Sa capitale est Ioánnina (57 000 habitants). La périphérie est divisée en quatre districts régionaux :

Depuis le programme Kallikratis de 2011, cette région fait également partie du diocèse décentralisé d'Épire-Macédoine occidentale.

Géographie

modifier

Sa superficie est de 9 300 km2 et sa population d'environ 320 000 habitants selon le recensement de 2021[1].

Montagneuse (2 646 m au Smolikas) et peu fertile, l’Épire renferme des lacs sans émissaires (on parle d’endoréisme), comme celui de Ioannina, une des villes principales. La plaine littorale est plus fertile.

Le relief et le climat neigeux en hiver coupent encore quelquefois cette région du reste du monde l'hiver.

L'Épire est connue pour la beauté de ses paysages : hautes falaises calcaires du Tymphée, gorges profondes de Vikos, vastes forêts de chênes, puis de conifères, en suivant la route de Ioannina à Metsovo, vallée humide où se niche le sanctuaire de Zeus dodonéen.

Administration

modifier

Depuis la réforme Kallikratis de 2010, les anciens nomes de Thesprotie, Ioannina, Arta et Préveza ont été remplacés par de nouvelles entités administratives appelées districts régionaux, dont les frontières n'ont pas été modifiées. L'organisation municipale a été simplifiée, le nombre de communes passant de 76 à 18.

Histoire

modifier

Dans l'Antiquité, l'Épire, peuplée de Doriens du Nord-Ouest, fut davantage considérée (du moins par les Ioniens) comme un pays « barbare » hellénisé que comme une province grecque traditionnelle[2]. Elle appartînt à la Macédoine avant de devenir une province romaine, puis byzantine et de devenir un despotat indépendant peuplé de Grecs, d'Albanais et de Valaques.

Conquise au XVe siècle par les Turcs ottomans, l'actuel territoire de la périphérie d'Épire se rattacha à la Grèce le avec la prise de la ville de Ioannina par les forces grecques lors de la Première guerre balkanique. Cette région a particulièrement souffert de la guerre civile, qui s'est prolongée jusqu'en 1949, opposant royalistes et communistes.

Notes et références

modifier
  1. a et b (en) « Census results of population and housing » [PDF], ELSTAT, (consulté le ).
  2. (en) John Alty, « Dorians and Ionians », The Journal of Hellenic Studies, vol. 102,‎ , p. 1–14 et Édouard Will, Doriens et Ioniens : Essai sur la valeur du critère ethnique appliqué à l'étude de l'histoire et de la civilisation grecques, Paris, Belles Lettres,

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier