David Dellepiane, nom francisé de Davide Paolo Dellepiane, né à Gênes (Royaume d'Italie) le et mort à Marseille le est un peintre et lithographe français d'origine italienne.

David Dellepiane
David Dellepiane, portrait présumé,
photographie anonyme non sourcée.
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Marseille
Nom de naissance
Davide Paolo Dellepiane
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieu de travail

Biographie

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David Dellepiane, né à Gênes le , arrive en France à Marseille avec sa famille en 1875. Son père Vittorio, garibaldien et donc opposé au roi Victor-Emmanuel II, semble avoir été obligé de quitter sa ville natale. La famille s'installe dans le quartier Saint-Jean peuplé à l'époque essentiellement de marins pêcheurs originaires du Piémont, de Gênes ou de Naples. Cette famille est composée d'artisans d'art : le grand-père est dessinateur et décorateur, la grand-mère brodeuse d'or et le père sculpteur sur bois pour la marine[2].

En 1880, il entre à l'École des beaux-arts de Marseille et y poursuit sa scolarité jusqu'en 1884-1885. Il fait un bref séjour à Gênes en 1884. En 1890, il habite Paris au moment où l'Art nouveau remporte un vif succès avec les affiches de Mucha. Il travaille dans la capitale sous la direction de Jules Chéret qui le forme à l'art lithographique[3].

À son retour à Marseille, il installe son premier atelier au quai du canal, actuellement cours Jean-Ballard. Il a pour voisins Alfred Casile, Valère Bernard, René Seyssaud, Joseph Garibaldi et Eugène Giraud[4]. Il se lie d'amitié avec le peintre Henry Gérard avec qui il décore le Château Armieux à Salon-de-Provence.

 
Farandole des santons, fresque non sourcée, localisation inconnue.

Il connaît le succès avec une affiche qu'il réalise en 1899 pour le 25e centenaire de la fondation de Marseille où il représente la légende de Protis et Gyptis, celle-ci est représentée revêtue de la coiffe et du riche collier de corail portés par la dame d'Elche, buste en pierre calcaire découvert le près d'Alicante (Espagne)[5].


Hommages

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Une rue du 7e arrondissement de Marseille porte son nom[7].

Notes et références

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  1. Bien que sa famille ait émigré en France dès 1875 et qu'il ait passsé la majeure partie de sa vie à Marseille, Delleplane est recensé comme Italien en 1931, un an avant sa mort. Cf Beudon 1999, p. 213.
  2. Beudon 1999, p. 21.
  3. Beudon 1999, p. 35.
  4. Beudon 1999, p. 39.
  5. Beudon 1999, p. 9.
  6. Sylvie Buisson, Paris-Marseille, Le Musée du Montparnasse, , 142 p., p. 99
  7. Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Marseille, Éditions Jeanne Laffitte, , 441 p. (ISBN 2-86276-195-8), p. 126.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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