Henri Auger
Henri Marie Joseph André Auger, né le à Montmédy dans la Meuse et mort à la guerre à l'âge de 32 ans le à Montzéville dans le même département, est un missionnaire français des missions étrangères de Paris.
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Biographie
modifierHenri Auger n'a presque pas habité dans son village d'origine. Il doit en effet suivre son père, officier du génie, qui se déplace de garnison en garnison. Henri Auger séjourne et fait ses études successivement à Belfort, Arras, Angers et Avignon, puis entre au séminaire d'Issy, où il étudie la philosophie pendant deux ans. Il fait alors son service militaire à Avignon sous les ordres de son père, puis passe encore une année à Saint-Sulpice, où il reçoit les ordres mineurs le .
Quelques mois plus tard, le , il est admis à sa demande au séminaire des missions étrangères. Ordonné sous-diacre le , diacre le , prêtre le , il part pour Hakodate au Japon le 18 novembre suivant. À son arrivée en mission, il est envoyé d'abord à Sendai pour y étudier la langue japonaise et s'initier au travail pastoral. Puis le père Berlioz l'appelle près de lui pour surveiller les travaux de reconstruction de la cathédrale de Hakodate, incendiée trois ans auparavant. Au mois de , il est envoyé à Asahigawa, dans le nord de l'île de Hokkaido. Cette ville de fondation récente compte alors 60 000 habitants, et la paroisse, fondée en 1904, ne compte encore que quelques familles catholiques. Auger demeure ordinairement à Asahigawa, mais de temps en temps il est appelé par ses confrères missionnaires qui désirent mettre à profit ses connaissances en architecture. C'est ainsi qu'il apporte son aide pour la construction de chapelles à Wakamatsu, Hachinohe et Otaru. Au mois de , il est nommé responsable de la paroisse de Hirosaki, mais il ne peut rester longtemps à ce service.
Quand éclate la Première Guerre mondiale, l'année suivante, il est mobilisé. Il quitte le Japon au mois d' et est incorporé dès son arrivée en France comme sapeur-mineur au 7e régiment du génie. Puis à sa demande, il est affecté, en , comme brancardier-aumônier bénévole au 7e régiment du génie. Il participe alors à diverses actions à Verdun, en Argonne, en Artois et en Champagne. Blessé à Angres, en , il se fait soigner puis repart au front. Il est tué d'un éclat d'obus le à Montzéville près de Verdun[1].
Il est cité en 1915 à l'ordre de la Division pour son courage et son dévouement, il va encore être décoré, à titre posthume, de la médaille militaire avec palme, le .
Distinctions
modifier- Médaille militaire (1920)
Sources
modifierLiens externes
modifier- Henri Auger sur le site des Missions étrangères de Paris]