abreuvement
Étymologie
modifier- → voir abreuver
Attestations historiques
modifier- (XIIIe siècle) Cil qui sera fet mesureur de sel paiera por son abuvrement et por son past huit livres. — (Livre des Mét. 356)
- (XVIe siècle) Le prevost a de chascun bouchier, qui est fait nouvel bouchier, de l’aboivrement [pourboire] que l’on a accoustumé à faire au commencement, une maille d’or. — (Du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis abuvragium.)
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
abreuvement | abreuvements |
\a.bʁøv.mɑ̃\ |
abreuvement \a.bʁøv.mɑ̃\ masculin
- Action d’abreuver les animaux domestiques.
L’abreuvement exige certaines précautions, par exemple couper l’eau avec du son ou de la farine, ou la faire tiédir, si l’animal est en sueur.
On donne l’avoine plutôt après l’abreuvement qu’avant.
On risque de causer des ruptures ou la pousse, si l’on fait courir l’animal aussitôt après l’abreuvement.
La disponibilité d’eau de surface dont l’exploitation requiert une main-d’œuvre moins nombreuse que l’abreuvement au puits constitue une possibilité particulièrement intéressante pour les propriétaires de grands troupeaux.
— (E. Mukasa-Mugerwa, Le chameau (Camelus dromedarius): Étude bibliographique, 1985)
Variantes
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- La prononciation \a.bʁøv.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
- Canada (Shawinigan) : écouter « abreuvement [Prononciation ?] »
Références
modifier- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (abreuvement)