« Aniche » : différence entre les versions
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Après l'ouverture des premières verreries en [[1823]], Aniche devient dès le milieu du {{s-|XIX}}, la capitale française de l'industrie du verre à vitres et passe de {{formatnum:4000}} à {{nombre|7500|habitants}} en 1900. La ''Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière et ses fils'' (Lyon) a pour fournisseurs les Verreries de la Gare, plus connues sous le nom de « Verreries Belotte ». |
Après l'ouverture des premières verreries en [[1823]], Aniche devient dès le milieu du {{s-|XIX}}, la capitale française de l'industrie du verre à vitres et passe de {{formatnum:4000}} à {{nombre|7500|habitants}} en 1900. La ''Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière et ses fils'' (Lyon) a pour fournisseurs les Verreries de la Gare, plus connues sous le nom de « Verreries Belotte ». |
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Le 28 octobre 1854 a lieu la [[Catastrophe d'Aniche de 1854]] tuant onze mineurs par un coup de [[grisou]]. |
Le 28 octobre 1854 a lieu la [[Catastrophe d'Aniche de 1854]] tuant onze mineurs par un coup de [[grisou]]. |
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[[Jules Verne]] serait venu rencontrer des verriers à Aniche vers 1860 pour vérifier la faisabilité des neuf [[hublot]]s de taille importante du [[Nautilus (Jules Verne)|''Nautilus'']] dont la conception a été attribuée au [[capitaine Nemo]] avec le professeur Aronax<ref>{{Ouvrage |
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| langue = fr |
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| prénom1 = Jean-Marc |
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| nom1 = Demetz |
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| lien auteur1 = Jean-Marc Demetz |
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| titre = Les Œufs de [[Lewarde]] |
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| éditeur = Engelaere éditions |
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| lieu = Lewarde |
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| année = 2013 |
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| mois = mars |
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| pages totales = 143 |
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| passage = page 67 ''Jules Verne était venu rencontrer ceux de la verrerie Belote en mai 1860'' |
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| isbn = 978-2-917621-19-6 |
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}}</ref>. Le ''Nautilus'' est décrit dans ''[[Vingt mille lieues sous les mers]]'' mais l'origine des hublots fait partie des ''chapitres fantômes'' supprimés des manuscrits par demande de l'éditeur [[Pierre-Jules Hetzel]]. Ces verres sont décrits en page 144 dans ''[[Vingt mille lieues sous les mers]]'', le [[capitaine Nemo]] annonce une épaisseur maximum de {{unité|21|cm}} pour résister à une pression de 100 atmosphères. |
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[[Fichier:LS 26 - ANICHE - Route de Valenciennes.JPG|vignette|Aniche était desservi par l'[[ancien tramway de Douai]], dont on voit ici une rame rue de Valenciennes à la fin des années 1910.]] |
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Un tremblement de terre est ressenti à Aniche le 27 décembre 1893<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Stanislas|nom1=Meunier|titre= Nos terrains... par Gusman, Jacquemin, René-Victor Meunier et Bideault|éditeur= A. Colin (Paris)|année=1898|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6335926n/f50.image.r=aniche%20verrerie.langFR}}.</ref>. L'[[attentat d'Aniche]] se déroule le 4 août 1895. |
Un tremblement de terre est ressenti à Aniche le 27 décembre 1893<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Stanislas|nom1=Meunier|titre= Nos terrains... par Gusman, Jacquemin, René-Victor Meunier et Bideault|éditeur= A. Colin (Paris)|année=1898|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6335926n/f50.image.r=aniche%20verrerie.langFR}}.</ref>. L'[[attentat d'Aniche]] se déroule le 4 août 1895. |
Version du 28 juillet 2018 à 22:53
Aniche | |
Église Saint-Martin d'Aniche. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Douai |
Intercommunalité | communauté de communes Cœur d'Ostrevent |
Maire Mandat |
Marc Hémez 2014-2020 |
Code postal | 59580 |
Code commune | 59008 |
Démographie | |
Gentilé | Anichois, Anichoises |
Population municipale |
9 997 hab. (2021 ) |
Densité | 1 533 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 19′ 50″ nord, 3° 15′ 07″ est |
Altitude | Min. 26 m Max. 71 m |
Superficie | 6,52 km2 |
Élections | |
Départementales | Aniche |
Localisation | |
modifier |
Aniche est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
La commune, située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, a longtemps vécu de l'exploitation du charbon : quatorze puits de mine furent creusés sur son territoire, onze par la Compagnie des mines d'Aniche, trois par la Compagnie des mines d'Azincourt mais aussi de la fabrication du verre avec neuf verreries implantées sur son territoire.
Géographie
Localisation
|
Aniche se situe au cœur de la région de l'Ostrevent.
Géologie et relief
Le 27 décembre 1893 un séisme eut lieu dans le quartier des verreries[1], qui signale un risque sismique que les houillères ont ensuite plus ou moins pris en compte.
Hydrographie
Aniche est située dans la vallée de la Scarpe. La ligne de partage des eaux avec la vallée de l'Escaut se situe à la limite Sud avec Émerchicourt à hauteur de la motte castrale d'Hasencort, de la verrerie Saint-Gobain. Dans le bas d'Aniche la rue Apollinaire-Gaspart s'appelait auparavant la rue du Marais, marais situé aux limites Nord-Ouest avec Auberchicourt.
Climat
Voie de communication et transport
Aniche est reliée à Douai via la ligne 1 (Aniche-Guesnain) en correspondance avec la ligne Tram A (Guesnain-Douai) du Syndicat Mixte des Transports du Douaisis, ainsi que par les lignes 211 (Guesnain-Denain via Aniche), 210 (Aniche-Somain), 201 (Aniche-Villeneuve d'Ascq) du réseau Arc-en-Ciel.
Aniche est desservie par Évéole, le bus à haut niveau de service de Douai. La commune compte 6 stations dont l'une sert de terminus à la ligne, à proximité du lycée Pierre-Joseph Laurent.
La commune était desservie par les transports en commun ferroviaire en gare d'Aniche.
Urbanisme
Toponymie
- Le nom d'Aniche (Anic) est cité pour la première fois en 1103 dans une énumération des possessions de l'abbaye de Marchiennes, puis Enice en 1113 ou encore Henice en 1181. C'est en 1219, que le nom Aniche apparaît sous le sceau de Robert, seigneur d'Aniche et d'Auberchicourt.
Histoire
- Au début XIIe siècle, l'abbaye de Marchiennes possède l'autel et la dîme qui lui avait été ravie auparavant par Anselme le Barbu, comte d'Ostrevant dont les successeurs s’amendèrent[3].
- Le 27 avril 1181, Philippe, comte de Flandre et Vermandois est à la basilique Saint-Martin d'Aniche en présence des reliques de la Vierge Eusébie. Il règle les droits de l'abbaye sur la dîme.
- En 1209, Baudouin d'Auberchicourt, chevalier, renonce aux droits qu'il disait avoir des dîmes d'Aniche.
- En 1219, Robert, sire d'Aniche, rend une sentence au profit de l'abbaye au sujet des terres que lui contestait Jean le Mirail d'Aniche.
- En 1340, durant la guerre de Cent Ans, les Douaisiens, alliés de la France, brûlent le village, considéré comme pro-anglais.
Aniche et Auberchicourt eurent longtemps les mêmes seigneurs.
Cartulaire du duc Charles de Croÿ
La gouache (ci-contre) probablement peinte en 1603, figure dans les Albums de Croÿ et fait partie d'un vaste ensemble de peintures topographiques réalisées à la demande du duc de Croÿ : un ovale présentant une vue cavalière du paysage est encadré aux quatre angles de quatre personnages masculins nus ; ceux du haut de face ; ceux du bas de dos. Le médaillon ovale contient un cartouche avec le nom du village, et une représentation du paysage, vu du sud, en fin d'été (cf. champ labouré, feuilles sur les arbres).
- Premier plan :
- Chemin : sur la gauche avec deux personnages. Ce chemin creux serait celui venant de Bouchain et conduisant à Auberchicourt et Douai.
- Personnages : sur une butte un berger avec quatre moutons ; puis dix moutons entre le chemin et le champ labouré.
- Second plan :
- Le village en habitat groupé autour de l'église juste en bordure du champ labouré. Noter que l'artiste a figuré sur le toit de l'église les crochets qui y retiennent la neige et/ou permettent d'y accrocher des échelles pour l'entretien des ardoises. Deux tourelles sont visibles sur le côté de l'église, garnies de flèches couvertes d'ardoises.
- Sept bâtisses à gauche de l'église, onze à droite aux toits 2 pans.
- L'église domine au centre du médaillon à gauche le clocher avec sa flèche et quatre fléchons couverts d'ardoise, aux angles et abat-son, à droite le chœur avec quatre hautes baies dont la toiture est plus basse que la nef, laquelle semble être faite de quatre travées sans collatéraux. Le chœur qui semble de style roman, plus étroit et bas est inhabituellement allongé (au moins trois travées) (cette église diffère de l'église actuelle qui a été reconstruite de 1857 à 1859 et le clocher refait en 1872)
- Une autre imposante bâtisse est située sur la droite.
- Troisième plan :
- Colline dominante sur la droite.
Du XVIe siècle à la Révolution
- 1616 Rubens apporte lui-même à Cambrai de sa Rubenshuis d'Anvers[4], en passant par Lille et faisant halte à Aniche [réf. nécessaire][5]un lot de trois tableaux dont La Mise au Tombeau et deux plus petits un Saint François et une Sainte Claire[6]. Pour La Mise au tombeau également appelée La Descente de Croix, Rubens avait fait le Christ nu. D’après Eugène-Bouly de Lesdain il n'est plus intact : « Une main étrangère jeta sur ce tableau un voile que la décence crut devoir imposer »[7]. Main étrangère qui est attribuée à L’Anonyme d'Anvers.[réf. nécessaire]
La Mise au tombeau de Rubens est toujours visible en l'église Saint-Géry de Cambrai.
- Sous Charles-Quint, Aniche devient possession du roi d'Espagne jusqu'au traité de Nimègue en 1678 où la chatellenie de Bouchain retourne au roi de France, Louis XIV.
- En 1686, Eugène de Sainte-Adelgonde, baron de Bours et de Rieulay tient la haute justice en sa terre d'Aniche, en vertu de lettres-patentes d'engagiére.
- En 1778, le 14 mai est découvert de la houille à 136 mètres de profondeur [8]. Selon d'autre sources ce fut dans la nuit du 11 au 12 septembre, la découverte du charbon à la fosse Sainte-Catherine[9],[10] va provoquer l'expansion et la transformation du village : la société du Marquis de Traisnel, Claude-Constant Juvénal d'Harville des Ursins, alors possesseur de la seigneurie, devient la Compagnie des mines d'Aniche, seconde compagnie charbonnière de France après celle d'Anzin.
Du XIXe siècle à nos jours
Après l'ouverture des premières verreries en 1823, Aniche devient dès le milieu du XIXe siècle, la capitale française de l'industrie du verre à vitres et passe de 4 000 à 7 500 habitants en 1900. La Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière et ses fils (Lyon) a pour fournisseurs les Verreries de la Gare, plus connues sous le nom de « Verreries Belotte ».
Une première catastrophe minière a lieu le 7 février 1827 dans la matinée à la fosse Saint-Hyacinthe, un foyer qu'on avait l'habitude d'entretenir a communiqué le feu aux échafaudages d'accès au puits de descente des ouvriers. La fumée se répandit en abondance à l'intérieur de la mine, elle asphyxia 46 ouvriers occupés dans les veines à l'extraction de la houille. Sept jeunes gens et deux pères de familles furent retirés morts[11]. - * : 50° 20′ 04,71″ N, 3° 14′ 43,47″ E Localisation du puits Saint-Hyacinthe
Le 28 octobre 1854 a lieu la Catastrophe d'Aniche de 1854 tuant onze mineurs par un coup de grisou.
Un tremblement de terre est ressenti à Aniche le 27 décembre 1893[12]. L'attentat d'Aniche se déroule le 4 août 1895.
Le , vingt-et-un ouvriers sont tués par l'explosion de 148 kg de dynamite à la fosse Fénelon de la Compagnie des mines d'Aniche. C'est la catastrophe d'Aniche[13].
La Première Guerre mondiale provoque d'abord un fort ralentissement de l'activité industrielle, puis entraîne la destruction par l'occupant de la majorité des installations avant son départ en octobre 1918 et la destruction du clocher de l'église Saint-Martin. Du 6 février 1918 au 16 mars 1918 la Jagdstaffel 23 (de) de la Luftwaffe ouvre un terrain d'aviation près de la cité Traisnel avec 22 hangars et des aéroplanes Albatros D.II puis la Jagdstaffel 58 (de) et Jagdstaffel 36 prendrons le relais jusqu'à l'arrivée de la Royal Air Force le 24 octobre 1918 avec l'arrivée du No. 40 Squadron RAF .
L'occupation dure quarante neuf mois, de septembre 1914 au 20 octobre 1918, lorsque le village est libéré par les forces britanniques. La guerre fait 314 victimes anichoises, 299 au front ou à cause de blessures et 15 victimes civiles[14].
L'entre-deux-guerres verra le déclin de l'industrie minière avec l'arrêt de l'exploitation de la dernière fosse en 1938 puis l'arrêt définitif de la glacerie à l'aube de la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuius 1801 du canton de Douai-Sud[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du nouveau canton d'Aniche.
Intercommunalité
La ville est membre de la communauté de communes Cœur d'Ostrevent, qui a succédé au Syndicat Intercommunal de la Région de Somain-Aniche (SIRSA) est créée en 1962.
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Politique environnementale
Jumelages
- Nový Bor (Tchéquie) dans la région de Bohême depuis 1969. Nový Bor est une ville de renommée internationale dans le commerce de produits verriers, elle a fêté en 2007 ses 250 ans.
- Bobingen (Allemagne) dans la région de Bavière.
Population et société
Démographie
Selon les historiens[19], en 1540, Aniche n'abritait que 47 feux (foyers, familles) dont sept de laboureurs (les autres ne disposant pas d'attelage ou ne possédant que quelques bêtes).
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[20],[Note 1].
En 2021, la commune comptait 9 997 habitants[Note 2], en évolution de −3,62 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
Modèle:Pyramide des âges départementale du Nord
Santé
- Cabinet médical de l'Ostrevent situé dans la rue des trois Sœurs-Fogt comprenant quatre médecins, deux consultants en psychiatrie, quatre infirmiers, un podologue - pédicure, quatre masseurs kinésithérapeutes, un sophrologue, un orthophoniste, un ostéopathe et deux dentistes;
- Cabinet médical les Arums situé dans la rue Henri Laisne comprenant trois médecins et trois infirmières.
- Il existe d'autres professionnels de la santé répartis sur l'ensemble de la commune dont un laboratoire d'analyses médicales et un centre médico-psychologique.
Enseignement
Aniche fait partie de l'académie de Lille.
Sports
Médias
Au début du XXe siècle, trois journaux sont imprimés à Aniche[23] :
- La Voix des verriers (1904), bimensuel, au siège de la Fédération des verriers ;
- Le Républicain d'Aniche (1906), hebdomadaire, par l'imprimerie Malengé ;
- La Sensée (1908), hebdomadaire, par l'imprimerie Lanciaux.
Cultes
Économie
Secma est une entreprise de la commune.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin, construite de 1855 à 1859 par l'architecte Charles Leroy[24].
- L'Idéal Cinéma-Jacques Tati est le plus ancien cinéma du monde en activité. Sa première séance datant du 23 novembre 1905.
- Le Cavalier d'Azincourt est une ancienne voie ferrée reliant la cokerie de Monchecourt à Usinor-Denain. Elle passe par Monchecourt, Auberchicourt, Aniche, Émerchicourt, Abscon et Escaudain[25].
- Carrière d'Azincourt
- Le collège Théodore Monod est le collège le plus important de l’académie de Lille.
- Monument aux morts de la guerre 1914-1918 situé place Berrioz et inauguré le 9 novembre 1924 (314 victimes anichoises)[26].
- L'ancien collège Saint-Joseph qui est devenu Notre Dame de la Renaissance après la fusion avec le collège Sainte-Anne de Somain, ancien hôpital durant la guerre.
- L'école Saint-Joseph.
- La pyramide.
- La gare d'Aniche.
Industrie verrière
- L'Idéal Cinéma-Jacques Tati est le plus ancien cinéma du monde en activité pour une séance publique, le seul cinéma ouvriers au monde. Sa première séance datant du 23 novembre 1905 dans l'hôtel du syndicats des verriers.
- Centre de mémoire de la Verrerie d'en haut
- Verrerie coopérative ouvrière d'Aniche
- Verreries Caton
- Verrerie d'en bas
- Verreries Sainte-Catherine
- Verrerie Saint-Albert
- Verrerie de la gare , verrerie Belotte
- Verrerie Hayez, verreries Ducret, verreries de l'Ancre
- verrerie Saint-Martin, Verrerie Delille & Cie, Sovirel, Xelux
- Verrerie de l'Union
Industrie minière
- Le Cavalier d'Azincourt est une ancienne voie ferrée reliant la cokerie de Monchecourt à Usinor-Denain. Elle passe par Monchecourt, Auberchicourt, Aniche, Émerchicourt, Abscon et Escaudain[25].
- Fosse Aoust et son terril no 132, d'Aoust
- Fosse Archevêque et son terril no 217, Archevêque
- Fosse Saint-Édouard
- Fosse Étrœungt
- Fosse Fénelon et son terril no 131, Fénelon
- Fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias
- Fosse Sainte-Barbe - Saint-Waast
- Fosse Saint-Hyacinthe
- Fosse Saint-Laurent - Sainte-Thérèse
- Fosse Sainte-Marie des mines d'Azincourt
- Fosse Traisnel et ses terril no 127, Traisnel Est et terril no 127A, Traisnel Ouest
Catastrophes minières
Industrie Brassicole
Dix-neuf brasseries ont été exploitées sur le territoire d' Aniche.Avant la révolution, temps où la population était d'environ 800 habitants il y avait déjà quatre brasseries Olivier, Mortelette, Lanvi et Mortelette-Lansiaux. A partir de 1830 la population va s'agrandir d'environ 1 000 habitants tous les 10 ans. Avec cette essor viendront les brasseries Six, Wailly, Coët, Saint-Martin, Houriez, Delmotte-Belotte-Delcroix, Dubrulle, Poulain-Theys, Fassiaux, Daize, Gillon, Oblin, Brasserie ouvrière, Maurice Hémez, Léon Letargez
Personnalités liées à la commune
- 1770 : Auguste-Louis Lanvin
- 1780 : Joseph-François Desire né à Aniche le 19 septembre 1780, titulaire de la Légion d'honneur[27]
- 1784 : Joséphine Rostkowska
- 1787 : Napoléon Bonaparte (1769-1821), alors jeune officier en cantonnement à la caserne de Douai[28], a entretenu une courte liaison avec Mademoiselle Gerbier à Aniche. Malgré sa maigre solde, il loue pour un mois une chambre place du Marché, face à l'église Saint-Martin. Il fait part à Mademoiselle Gerbier de ses premières ambitions politiques, de ses sympathies pour les Lumières et s'enflamme pour le projet de Monsieur de Lapérouse dans son expédition autour du monde. Rappelé par ses obligations militaires, il abandonne Mademoiselle Gerbier. Dans un lapidaire courrier d'adieu, Bonaparte écrit : « Dans votre ville d'Aniche ne sortent que des riens. Le temps, seul, pourra faire naître chez vous des géants. Si ces gens cessent de boire. »
- 1810 : Adolphe Patoux, natif de Saint-Hilaire-lez-Cambrai, ancien souffleur de verre, fonde en 1864 une verrerie à Aniche[29]
- 1833 : Robert Eugène des Rotours, baron des Rotours (de Chaulieu), né à Aniche le , décédé à Paris le , licencié en droit, conseiller de préfecture (1861), maire d'Avelin (1868-1888), membre du corps législatif du au , conseiller municipal puis maire de Mérignies, et conseiller général du canton d'Orchies ; marié à Paris le à Emma Joséphine Ghislaine van den Hecke de Lambeke; inhumé dans l'église d'Avelin avec son épouse.
- 1835 : Charles Patoux, né à Aniche le 2 février 1835. Ancien maire d'Aniche, Chevalier de la Légion d'honneur et Adolphe Patoux, Légion d'honneur tous deux enterrés dans le caveau familial allée centrale du cimetière du centre à Aniche.
- 1855 :Charles Lansiaux photographe
- 1885 : Léon Lehuraux, officier méhariste, écrivain et ethnologue, né à Aniche le , décédé le .
- 1880 : Vincent van Gogh début mars 1880 prend, sa valise sous le bras avec quelques dessins et 10 francs, dans le but de rencontrer le peintre Jules Breton qui exerce à Courrières dans le Pas-de-Calais. Il prend donc le train de Mons pour Valenciennes, arrivé par un temps exécrable pluies, bourrasques, ouragan et pour éviter la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers il passe par Denain peut être par le tram Hippomobile tracé sur la carte d'arrondissement de Valenciennes puis Escaudain, Aniche, Auberchicourt, Lewarde, Douai pour arriver à Courrières[30]. Jules Breton n'est pas présent. Sa maison et son atelier lui semble trop cossu. Le voyage de retour se fera complètement à pieds, dans des conditions difficiles, un pèlerinage vers le Borinage. Il vend quelques dessins pour subsister.Le il écrit à son frère Théo que c'est sur ce chemin de retour qu'il a enfin trouvé sa voie, la peinture. « Il s’agit pour moi d’apprendre à bien dessiner, à être maître soit de mon crayon, soit de mon fusain, soit de mon pinceau, une fois cela obtenu je ferai de bonnes choses presque n'importe où, et le Borinage est tout aussi pittoresque que le vieux Venise, que l’Arabie, que la Bretagne, la Normandie, Picardie, ou Brie ». Il lui reste dix ans de vie pour réaliser quelque 2 000 œuvres.
- 1888 : Louis Pol né à Aniche le 9/09/1888 et décédé à Aniche le 24/6/1958. Ouvrier verrier ; souffleur de verre à la verrerie de l'Union; Directeur de 1921 à 1955 de L'Idéal Cinéma-Jacques Tati; secrétaire de la caisse de secours unitaire des verriers d'Aniche de 1922 à la réunification en 1935. membre du Parti communiste il fut élu maire en décembre 1932 mais révoqué dès février 1933 en raison de la virulence de son action publique à la tête de la municipalité. Élu adjoint au maire en 1935; il fut à nouveau démis de son mandat en 1939 en application du décret Daladier[31].
- 1906 : Egidio Seghiné à Cutigliano, résistant, communiste, anti-fasciste A vécu de 1924 à 1948 à Aniche avant d'être expulsé en Italie.
- 1909 : Michel Leduc, né à Aniche le , décédé à Six-Fours-les-Plages près de Toulon (Var) le . Directeur artistique de l’Opéra de Marseille pendant 12 ans et directeur du théâtre municipal d’Avignon pendant 17 ans[32].
- 1912 : Charles Fenain, né à Aniche le , décédé à Douai le . Élu à trois reprises maire de Douai, il exerça cette fonction de 1965 à 1983. Il a été l'artisan de nombreuses réalisations notamment dans le domaine de l'urbanisme et en matière de restauration du patrimoine à Douai et il a œuvré pour l'aménagement des zones industrielles dans le Douaisis.
- 1914 : Raymond Bastin, professeur de médecine né à Aniche le 9 juillet 1914 mort , officier de la Légion d’honneur en 1994, membre titulaire de l'Académie nationale de médecine depuis le 25 mars 1980, puis secrétaire-adjoint de 1986 à 1992, et secrétaire perpétuel de 1992 à 1999, membre de l'Académie royale de médecine de Belgique en 1997[33].
- 1921 : Frédéric Deloffre (né le à Aniche, décédé à Antony (Hauts de Seine), le ), universitaire, spécialiste de la littérature française du XVIIIe siècle, il fut un des fondateurs en 1968 de l'organisation UNI, en réaction aux mouvements de contestation étudiants.
- 1922 : Norbert Ségard, né à Aniche le , décédé à Lille le , homme politique français.
- 1922 : Georges Hugot (1922-2000), artiste et sculpteur, professeur à l'école des beaux-arts de Douai. Il est l'auteur de nombreuses sculptures installées à Aniche, dont le Monument du Verre et du Charbon. Adjoint au maire d'Aniche de 1983 à 1995, il a lancé et développé la politique culturelle dans la commune. On lui doit la reconstruction du cinéma « Idéal », dénommé L'Idéal Cinéma-Jacques Tati en 1995.
- 1923 : Émile Morelle né le à Somain, champion de France de boxe mi-lourd en 1923 au Vélodrome d'Hiver par disqualification du Sénégalais Battling Siki. Battling Siki était devenu l'année précédente champion du monde lors d'un match à l'arbitrage contesté avec Georges Carpentier. Émile Morelle a vécu à Aniche cité archevêque[34],[35],[36].
- 1925 : Louis Thibaut, né à Aniche, le , 1er au concours général de dissertation française en 1943, devient instituteur puis professeur de collège. Il reprend des études universitaires en 1969 et obtient le titre de docteur de 3e cycle avec une thèse sur Pierre-Joseph Laurent. Cofondateur de la Société d'histoire d'Aniche, il décède le en Lozère et est inhumé dans « le carré des pauvres » à Tortequesne.
- 1925 : Lazare Gianessi, né à Aniche, le et mort le à Concarneau, ancien international de football, il participe à la Coupe du monde de 1954.
- 1929 : Émile Messager (1929-2017), né à Aniche, conseiller municipal et conseiller régional.
- 1936 : Gérard Merville, mort le , entraîneur de boxe du Ring Charles Humez Anichois, il a découvert le futur boxeur, Karim Chakim.
- 1936 : Raymond François, né à Aniche le 7 novembre 1909 porte les couleurs de l'Équipe de France de football le 8 mars 1936 (1 seule sélection) contre la Belgique (3-0)
- 1946 : Jean Bodart président de 2001 à 2012 des Quatre Jours de Dunkerque.
- 1950 : Roger Facon, né à Monchecourt le ; s'est orienté vers les carrières d'animation avant de devenir enquêteur de police. Passionné par la culture et notamment l'écriture, il devient polygraphe, s'intéressant particulièrement à l'occultisme et à la littérature d'anticipation. Il trouve sa voie en publiant des romans policiers largement inspirés de son expérience professionnelle. Il anime des ateliers d'écriture et d'expression théâtrale, crée des romans-photo avec les publics qui lui sont confiés. En 2001, il est élu à Aniche et devient adjoint à la culture ; il crée la biennale du polar qui rassemble une cinquantaine des signatures les plus célèbres dans cette discipline.
- 1952 : 1er match en équipe de France de football de Lazare Gianessi, né à Aniche le 9 novembre 1925. Il comptera 14 sélections entre 1952 et 1954
- 1957 : Michel Sanchez, compositeur et musicien, fondateur du groupe Deep Forest.
- 1970 : Valérie Bonneton, née à Somain, comédienne, ex-compagne de François Cluzet.
- 1971 : Pascal Françaix, écrivain, auteur de romans fantastiques.
- 1976 : François Jouvenet, président du District Escaut de football, président de la Ligue du Nord de football et président de la Commission Centrale de la Coupe de France de football, vécut à Aniche pendant de nombreuses années.
- 1976 : Karim Chakim, boxeur français évoluant en catégorie poids super-plumes qui débuta en 1991 au Ring Charles Humez Anichois. Sous les couleurs du BC Wasquehal, il remporte la Coupe de la ligue (2004), le championnat Intercontinental IBF (2006), le championnat de France à six reprises (2007 à 2010) et le championnat de l'Union européenne EBU-BU (2010).
- 1977: Maud Gobert née à Somain, a vécu à Aniche, a remporté les championnats du monde de trail 2011, trois fois championne de France de Trail.
- 1980 : Audrey Françaix, éditrice et écrivain français.
Héraldique
Les armes d'Aniche se blasonnent ainsi : « D'hermine à la croix de gueules, chargée de cinq roses d'or. » |
D'autres communes possèdent le même blason : entre autres, Bugnicourt et Rieulay qui devaient être rattachées à l'abbaye de Cysoing. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les municipalités ont créé un blason avec des armes symboliques : pic de mineur, pelle de verrier et « canon » de verre ; les autorités préfectorales ont demandé leur abrogation ; elles continuent d'être utilisées notamment par un pâtissier local.
Folklore
- Le géant Kopierre, le tambour-major et aide-forgeron, rend hommage à Alexandre-Joseph Consil, né à Auberchicourt, la commune voisine, décédé à l'hospice d'Aniche (actuelle institution Saint-Joseph, rue Ducret), qui fut le tambour-major de l'école Saint-Cyr lors du défilé au 14 juillet à Paris en 1879.
- Fêtes de Saint-Laurent
À Aniche la fête de Saint-Laurent est marquée par 21 coups de canon le matin à 8 heures. Elle existe depuis 1870 et sans discontinuité depuis 1946, puis un grand prix cycliste et l'envol d'une montgolfière depuis 1910 en fin d'après-midi[37].
Pour approfondir
Bibliographie
- Michel Debève et Daniel Devred, Aniche Histoire de la verrerie d'en Haut : du soufflage à la bouche au float-Gloass, Les amis du centre de mémoire de la verrerie d'en haut,
- Roger Facon et Serge Ottaviani (préf. Valérie Bonneton), la fantastique aventure de L'Idéal-Cinéma : mémoire ouvrière et alchimie à Aniche, Aniche, Abysses Editions, , 150 p. (ISBN 979-10-95648-00-0)
- Michaël Grabarczyk, Aniche, place Faidherbe : des marécages à la Pyramide de verre, Aniche, Abysses éditions, , 112 p. (ISBN 9791095648079)
Filmographie
- 2018 "On n'est pas encore mort" de la réalisatrice et scénariste Camille Gallard projeté en avant-première le 3 février 2018 à L'Idéal Cinéma-Jacques Tati[38],[39]
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- La Météorologie par la Société météorologique de France publié en 1894 (archivé à la New-York Public Library)
- http://proussel.voila.net/pages/noms_flamands.htm
- Page 610 Statistique archéologique du département du Nord. Seconde partie-1867-archivé au Harvard Collège Library.
- André-Joseph-Ghislain Le Glay, Recherches sur l'église métropolitaine de Cambrai, L. Didot, , 235 p. (lire en ligne), tableaux sur sujet plus qui avoit été commandé par le Chapitre de Cambrai Enchanté de son ouvrage. Il l'apporta lui-même en cette ville Le Chapitre trouva exborbitant la que le peintre exigeoit. Celui-ci qui n étoit pas accoutumé à être marchandé.
- Michel Dusart, Le Rubens de Cambrai, Cambrai, Société d’émulation de Cambrai, , 79 p. (ISBN 285845003X)
- André-Joseph-Ghislain Le Glay, Cameracum christianum ou Histoire ecclésiastique du diocèse de Cambrai, Cambrai, L. Lefort, , 542 p. (lire en ligne)
- Eugène Bouly de Lesdain, Lettres sur Cambrai : esquisses historiques, Cambrai, Hivert, , 140 p. (lire en ligne), Rubens avait fait le Christ nu plus tard une main étrangère jeta sur ce tableau un voile que la décence crut devoir imposer
- Semaine religieuse de Cambrai, Cambrai, (lire en ligne), Les importantes mines de houille que possède la Compagnie d'Aniche ont été découvertes après cinq ans de recherches le 14 mai 1778 à une profondeur de 136 mètres environ par une association que présidait M. le marquis de Traisnel. Outre ces mines Aniche renferme des verreries des manufactures de glaces et des fabriques de produits chimiques
- Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale,, vol. 63, (lire en ligne), Les premiers travaux furent installés d abord à Villers au Tertre puis à Monchecourt et enfin à Aniche où la houille fut découverte dans la nuit du 11 au 12 septembre 1778 à la fosse Sainte-Catherine après cinq années de recherches et une dépense de 247 500 livres
- Voix du Nord du 7 décembre 2008
- page 29- souvenirs à l'usage des habitants de Douai ou notes pour faire suite à l'ouvrage de M. Plouvain sur l'histoire de cette ville, depuis le 1er janvier 1822 jusqu'au 30 novembre 1842 - 1843 - imprimerie de D. Ceret-Carpentier 5 rue des chapelets à Douai - archive du Harvard College Library
- Stanislas Meunier, Nos terrains... par Gusman, Jacquemin, René-Victor Meunier et Bideault, A. Colin (Paris), (lire en ligne).
- Le Progrès illustré du 8 décembre 1900 supplément du Progrès de Lyon
- La Voix du Nord, 11 novembre 2008
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Les maires d'Aniche
- « Louis Auguste Lanvin », base Léonore, ministère français de la Culture
- Dorothée Delomez, « Conseil municipal : âpre débat autour des indemnités des élus », L'Observateur du Douaisis, no 588, , p. 26
- Image et légende de la gouache réalisée pour le duc de Croÿ vers 1600
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Evolution et structure de la population à Aniche en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Paul Bluysen (dir.), Annuaire de la presse française et étrangère et du monde politique, Paris, Annuaire de la presse, (lire en ligne).
- Semaine religieuse de Cambrai, Cambrai, (lire en ligne), L'église d'Aniche est consacrée à saint Martin. Elle a été construite de 1857 à 1859 d'après le plan de M. Leroy, architecte de Lille, dans le style du quatorzième siècle. Les habitants, les grands établissements industriels et les actionnaires des mines ont fourni la majeure partie de la somme dépensée. Insuffisante pour la population toujours croissante de la paroisse et trop large pour sa longueur au point de vue architectural, cette construction devrait être allongée d'une ou de plusieurs travées.
- « Requalification du Cavalier D’Azincourt », sur http (consulté le ).
- La Voix du Nord du 11 novembre 2008
- http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr
- Charles Dolly, Itinéraire de Napoléon Bonaparte depuis son départ de Corse jusqu'à son arrivée à Longwood, A. et G. Laguionie,, , 47 p. (lire en ligne), Arrive à Douai 17 octobre 1786 Fin de Janvier 1787 Quitte Douai avec un congé pour se rendre en Corse
- Page 474- Revue du Nord par Alexandre Saint-Léger, université de Lille-1985
- Vincent van Gogh : Vincent van Gogh dans le Douaisis, Lewarde, , 21671e éd. (lire en ligne)
- dossier de l'Histoire locale d'Aniche
- « Michel Leduc, un Anichois qui a fait les grands jours de l'opéra lyrique », La Voix du Nord (Douai), 26 et 27 août, 1er septembre 2010.
- « Raymond Bastin », Membres étrangers honoraires, Académie royale de Médecine de Belgique (consulté le ).
- Le Journal Derniéres sportives, (lire en ligne)
- Le Journal : Vie sportive - Boxe - la rentrée de Siki, (lire en ligne)
- Le Journal : Siki battu par une disqualification, (lire en ligne)
- Didier Margerin, « Aniche : le Centre de mémoire de la verrerie d’en Haut prépare une grande expo », La Voix du Nord, vol. édition de Douai, (lire en ligne)
- « On tourne un film à Aniche », L'Observateur du Douaisis, , p. 5.
- Radio Scarpe-Sensée du 21 février 2018 http://radioscarpesensee.com/on-nest-pas-encore-mort-un-film-avec-les-habitants-daniche/