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En 1976, l'hôpital d'Épinal devient officiellement un [[Centre hospitalier (France)|centre hospitalier]]. De nouveaux services sont créés dans les trois années suivant ce classement : [[réanimation]], [[chirurgie]], [[pharmacie]] et [[Service d'aide médicale urgente|SAMU]]. Le premier [[Tomodensitométrie|scanner]] est installé en 1985. Le hall d'accueil est réaménagé en 1991 et le centre hospitalier est officiellement baptisé [[Jean Monnet]] à la suite d'une délibération du {{date-|29 octobre 1988}}. La blachisserie et fermée en 1992, le linge étant traité par un |
En 1976, l'hôpital d'Épinal devient officiellement un [[Centre hospitalier (France)|centre hospitalier]]. De nouveaux services sont créés dans les trois années suivant ce classement : [[réanimation]], [[chirurgie]], [[pharmacie]] et [[Service d'aide médicale urgente|SAMU]]. Le premier [[Tomodensitométrie|scanner]] est installé en 1985. Le hall d'accueil est réaménagé en 1991 et le centre hospitalier est officiellement baptisé [[Jean Monnet]]<ref>{{lien web|auteur=Véronique Conraux|url=https://www.vosgesmatin.fr/sante/2020/12/09/dans-nos-archives-l-inauguration-du-hall-d-accueil-du-centre-hospitalier-jean-monnet-d-epinal-en-1991|titre=Dans nos archives, l'inauguration du hall d'accueil du centre hospitalier Jean-Monnet d'Épinal en 1991|site=[[Vosges Matin]]|date=9 décembre 2020|consulte le=23 décembre 2023}}.</ref> à la suite d'une délibération du {{date-|29 octobre 1988}}. La blachisserie et fermée en 1992, le linge étant traité par un prestataire externe, les locaux rendu disponibles accueilles un service [[oncologie]]. En 1995, l'hôpital reçoit son premier appareil à [[Imagerie par résonance magnétique|IRM]]<ref name="Histoire_1"/>. |
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Dans les années 2000, le centre hospitalier est touché par l'[[affaire des surirradiés de l'hôpital d'Épinal|affaire des surirradiés]] en raison d'une mauvaise utilisation de la [[radiothérapie]] pour des patients atteints de [[cancer]], notamment de la [[prostate]]. À la suite d'une erreur de programmation dans le [[système de planification de traitement]], des patients sont irradiés avec des doses supérieures à la prescription de 20 à 30 %. Une des causes de l'accident évoquée par le rapport de l'[[Inspection générale des affaires sociales]] est l'absence de notice en français<ref>[https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fbackend.710302.xyz%3A443%2Fhttp%2Fwww.ladocumentationfrancaise.fr%2Fvar%2Fstorage%2Frapports-publics%2F074000198%2F0000.pdf Rapport de l'IGAS].</ref>. |
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Version du 23 décembre 2023 à 16:38
hôpital d'Épinal - hôpital Jean-Monnet d'Épinal
Centre hospitalier Emile Durkheim | |
Présentation | |
---|---|
Coordonnées | 48° 10′ 47″ nord, 6° 27′ 11″ est |
Pays | France |
Ville | Épinal |
Adresse | 2 avenue Robert Schuman |
Fondation | (entité administrative) (bâtiment) |
Site web | ch-emile-durkheim.fr |
Organisation | |
Type | Centre hospitalier |
Services | |
Service d’urgences | oui |
Nombre de lits | 1 279 lits et places |
Spécialité(s) | Médecine - Chirurgie - Obstétrie |
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Le centre hospitalier Emile Durkheim est l'hôpital d'Épinal. Ouvert en 2021, il remplace l'ancien hôpital Jean-Monnet daté de 1967.
La ville possède des hospices mentionnés depuis l'an 1000.
Localisation
L'hôpital est situé à proximité immédiate du centre-ville de la commune d'Épinal, préfecture du département français des Vosges dans la région Grand Est.
Anciens hôpitaux
Moyen Age
Vers l'an 1000 l'hôpital Saint-Goery, premier hôpital connu est créé au pied de l'ancien château d'Épinal et Adalbéron II de Metz y héberge 80 pèlerins et malades. Au XIVe siècle, les bourgeois de la ville décident de créer l'hôpital du Petit-Rualménil, dédié aux pauvres de la cité et aux étrangers voyageurs[1].
Hospice Saint-Lazare puis Saint-Maurice
L'hôpital de la vieille ville médiévale est trop exigu. Entre 1619 et 1629, le nouvel hôpital Saint-Lazare est aménagé à l'extérieur des remparts dans le couvent Saint-Marguerite des Capucins. Il prend le nom de Saint-Maurice (Saint-patron de la ville) en 1693[2]. Les biens de l'hôpital de Châtel sont réunis à ceux d'Épinal sur ordre du conseil royal de 1696. Le règlement de l'hôpital Saint-Maurice est fixé par Léopold Ier de Lorraine. La léproserie de la Madeleine est rattaché à l'hôpital[1].
En 1794, la ville rachète l'hospice Saint-Maurice qui devient l'hôpital civil et fusionne avec les autres hospices. L'hospice des orphelin est créé en 1809 par une œuvre de bien faisances avec les bien de l'ancien hôpital Saint-Goery. En 1825, il est rattaché à l'hôpital civil d'Épinal. Il ferme en 1968, après que tout les services ai rejoint le nouveau site[1].
Centre hospitalier Jean-Monnet
Construction
Un nouvel hôpital de type hôpital-bloc est construit en béton dans la ZUP du plateau de la justice entre et . Les services déménages progressivement dans le nouveau site entre et , une école d'infirmière est attenante à l'hôpital. Au début des années 1970, de nouveaux services voie le jour en ORL, pédiatrie ainsi qu'une maternité. Le laboratoire biomédical, précédemment installé au centre ville rejoint également le site de l'hôpital[1].
Evolutions
En 1976, l'hôpital d'Épinal devient officiellement un centre hospitalier. De nouveaux services sont créés dans les trois années suivant ce classement : réanimation, chirurgie, pharmacie et SAMU. Le premier scanner est installé en 1985. Le hall d'accueil est réaménagé en 1991 et le centre hospitalier est officiellement baptisé Jean Monnet[3] à la suite d'une délibération du . La blachisserie et fermée en 1992, le linge étant traité par un prestataire externe, les locaux rendu disponibles accueilles un service oncologie. En 1995, l'hôpital reçoit son premier appareil à IRM[1].
Dans les années 2000, le centre hospitalier est touché par l'affaire des surirradiés en raison d'une mauvaise utilisation de la radiothérapie pour des patients atteints de cancer, notamment de la prostate. À la suite d'une erreur de programmation dans le système de planification de traitement, des patients sont irradiés avec des doses supérieures à la prescription de 20 à 30 %. Une des causes de l'accident évoquée par le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales est l'absence de notice en français[4].
En 2009, la dernière extension du centre hospitalier Jean-Monnet est inauguré, il s'agit du pavillon Robert Schuman regroupant neuro-gériatrie et d'hémodialyse en collaboration avec le polyclinique de la ligne bleu dans le cadre du groupement de coopération sanitaire de néphrologie-dialyse. Le groupement de coopération sanitaire de stérilisation est créé avec le centre hospitalier de Remiremont en [1].
Le service de neurologie est agrandi en avec la création d'une unité neuro-vasculaire. L'unité de court séjour gériatrique est transférer dans un espace plus vaste. Enfin, une unité de chirurgie ambulatoire est créée[5].
Désaffection
Les bâtiments datés deviennent obsolète et non conforme, notamment en matière de sécurité incendie, poussant à ka construction du nouvel hôpital d'Épinal (NHE) de 2014 à 2021. En 2019, il est estimé que la mise aux normes des locaux anciens coûterait 20 millions d'euros, la mairie accorde donc une dérogation à ne pas respecter les normes de sécurité incendie jusqu'à la mise en service du nouveau site. Se pose alors l'avenir de ces anciens locaux. IL est décidé de les déconstruire en optimisant le réemploi du matériel et le recyclage et des matériaux. La démolition doit coûter 2 millions d'euros et doit commencer lorsque l'école d'infirmiers et d'aides-soignantes aura déménagé dans les anciens locaux de la faculté des sciences situés à la Voivre. Le site de l'ancien hôpital doit êtres transformé en espace vert et parking[6]. Le pavillon Robert-Schumann est le seul édifice conservé (et le plus récent) de l’ancien établissement, il abrite alors les services de radiothérapie, de néphro-dialyse et le service addictologie[7].
En , du matériel médical encore stocké dans l'ancien hôpital est chargé dans un conteneur par une quinzaine de bénévole pour êtres envoyé dans un hôpital neuf de 45 lits à Mayfouk au Liban, pays en crise suite à l'explosions au port de Beyrouth de 2020 et aux manifestations de 2019-2021. La matériel comprends notamment lits, fauteuils, chevets, scialytiques ou encore négatoscopes[8].
Centre hospitalier de Golbey
En 1912 sont créés deux hospices départementaux : celui de Châtel pour les femmes et celui d'Autrey pour les hommes. Un hôpital militaire est créé à Golbey au commencement de la Première Guerre mondiale. Au début des années 1930, les trois établissement fusionnent et concentre leur activité sur le seul site de Golbey. L'établissement est réquisitionné par l'armé pendant la Seconde Guerre mondiale. Les 400 pensionnaires sont renvoyés au séminaire d'Autrey entre et . Toutefois, l'établissement est de nouveau réquisitionné en 1944, cette fois-ci par la Wehrmacht. L'établissement redeviendra, à l'après-guerre, un hospice pour les personnes âgés et démunies ainsi qu'un foyer départemental de l'enfance intégrant une pouponnière[9].
En 1976, le centre hospitalier de Golbey connais une importante rénovation qui s'accompagne d'ouvertures de services : un service de moyen séjour, deux de long séjour, d'un service de géronto-psychiatrie et d’une maison de retraite. Un plateau technique de rééducation voit le jour a cette occasion. Des coopérations sont également mise ne place avec le centre hospitalier d'Épinal, le centre hospitalier spécialisé de Ravenel à Mirecourt et l'institut de régional de réadaptation de Nancy (IRR). Dix ans plus tard un nouveau bâtiment administratif est construit ainsi qu'un bâtiment d’hébergement destiné aux résidents de la maison de retraite. l'établissement devient un centre de convalescence et d'hébergement » (CCH). L'année suivante, l'établissement gère la nouvelle maison de retraite de Thaon-les-Vosges[9].
En 1994, l'établissement passe sous le statut de centre hospitalier intercommunal (CHI), ce qui implique que des élus des communes de Chantraine, Épinal, Golbey et Thaon-les-Vosges participent à son Conseil d'Administration. L'année suivante, le service de géronto-psychiatrie est déplacé dans un nouveau bâtiment sécurisé appelé « le village » adapté aux personnes touchées par la maladie d'Alzheimer[9].
Le syndicat inter hospitalier de médecine physique et de Réadaptation des Etablissements Vosgiens (SIREV) est créée le . Il regroupe 35 lits de médecine physique situés sur le site de Golbey mais aussi trois plateaux techniques de réadaptation : ceux du CH d'Epinal, du CH de Golbey et du CH de Remiremont. Un nouveau bâtiment avec plateau technique incluant piscine ouvre en 2006 pour accueillir les patients en soins de suite, médecine physique et de réadaptation. Deux ans plus tard ouvre un bâtiment regroupant une unité de soins de longue durée et deux unités d'EHPAD. En , l'établissement reçoit l'autorisation d'ouvrir 45 lits de soins de suite et de réadaptation (SSR) spécialisés pour personne âgée polypathologique dépendante et de 35 lits et 5 places d'hospitalisation de jour SSR pour affections de l'appareil locomoteur et du système nerveux[9].
L'unité centrale de production alimentaire (UCPA) ouvre en pour fournir le repas aux site d'Épinal, de Golbey et de l'EHPAD Le Cèdre Bleu à Thaon-Les-Vosges[5].
Centre hospitalier Emile Durkheim
Fusion administrative
En 2009, une direction unique et commune est mise en place entre le CH d'Épinal et le CHI de Golbey pour préparer la fusion administrative des deux établissements voisins[5]. L'accès au parking devient payant le [7].
Le dépôt permis de construire pour le nouveau site principale à lieux en [1]. Le la fusion administrative est effective est voie la naissance officielle du centre hospitalier Emile Durkheim. En octobre suivant, une convention cadre officialise la coopération avec le CHRU de Nancy[5].
Construction
En prévision de la future affluence du site, un parking aérien est construit au sud du centre hospitalier Jean-Monnet en 2013. Il est accessible par le Chemin des Patients[5],[10].
Les travaux d'édification du nouvel hôpital d'Épinal (NHE) démarrent en [5]. les travaux de gros œuvre sont toujours en cours en mais sont en bonne progression[11]. La durée totale du chantier comprend 15 mois de travaux de gros œuvre et 39 mois de travaux tout corps d'état impliquant 150 entreprises. Le chantier a nécessité l'excavation de 250 000 m3 de terres de roches, le coulage de35 000 m3 de béton, l'assemblage de 2 770 tonnes d'acier et la présence de six grues[12].
Mise en service
Le déménagement progressif des services dans le nouveau bâtiment démarre le avec les services administratif, informatique ainsi que les stocks. Les travaux qui s'achèvent ont coûtés 150 millions d'euros et ont été retardés par la pandémie de Covid-19 et divers problèmes de chantiers. Les services sont transférés les un après les autres jusque début avril. Le premier patient infecté par le coronavirus est accueilli le . Les urgences ouvrent leur portes le lendemain puis la maternité et les urgences obstétriques le [1],[13].
Architecture et caractéristiques à l'ouverture
Le bâtiment est un monospace hospitalier « en peigne » de 240 mètres de long construit sur 6 niveaux dans un terrain de 4 ha qui inclus aussi une hélisation. Il propose une surface utile de 61 500 m2[14] dont 8 000 m2 de plateau technique comprenant cinq salles de bloc opératoire, un salle pour les césariennes, deux scanners (dont un réservé aux urgences) et une IRM[13],[14]. L'hôpital possède 284 lits et 93 % de chambres individuelles[13].
Le site est chauffé par le réseau de chaleur urbain du plateau de la Justice, alimenté par une chaufferie bois. le bâtiment est alimenté par deux réseaux électriques différents. L'installation électrique comprend quatre transformateurs 2 000 KVA, deux groupes électrogènes 2 200 KVA, six onduleurs : trois de 120 KVA pouvant alimenter l'ensemble des services et trois de 60 KVA réservés aux services sensibles (chirurgie, réanimation et informatique notamment)[14].
Spécialités
Fréquentation et personnel
1 200 agents en 2020[6].
Références
- « Historique de l’hôpital d’Epinal, de l’An Mil au NHE… », sur Site de l'hôpital (consulté le ).
- Sébastien Kuhn, « Savez-vous qu’Épinal avait déjà accueilli un nouvel hôpital en 1629 ? », sur Vosges Matin, (consulté le ).
- Véronique Conraux, « Dans nos archives, l'inauguration du hall d'accueil du centre hospitalier Jean-Monnet d'Épinal en 1991 », sur Vosges Matin, .
- Rapport de l'IGAS.
- « Historique du Centre hospitalier Emile Durkheim », sur Site de l'hôpital (consulté le ).
- Philippe Nicolle, « Déconstruire l’hôpital d’Épinal coûtera 2 millions d’euros », sur Vosges Matin, .
- Grégoire Hallinger, « Accès au Nouvel hôpital d’Épinal : la rue Schumann désormais ouverte », sur Vosges Matin, .
- Celia Klein, « L’ancien hôpital d’Épinal offre du vieux matériel au Liban », sur Épinal info, (consulté le ).
- « Historique du Centre hospitalier intercommunal de Golbey », sur Site de l'hôpital (consulté le ).
- « Le parking aérien du CHU Emile Durkheim d’Epinal est terminé », sur TransVosges, (consulté le ).
- Christian Robischon, « L'hôpital d'Epinal remonte la pente », sur Le Moniteur, (consulté le ).
- « Le chantier du NHE », sur Site de l'hôpital (consulté le ).
- Hervé Toutain, « Le déménagement dans le nouvel hôpital d'Epinal a commencé ce lundi », sur France Bleu, (consulté le ).
- « Les caractéristiques techniques du NHE », sur Site de l'hôpital (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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Catégorie:Épinal
Catégorie:Hôpital dans le Grand Est