Aller au contenu

« Dale Earnhardt » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Thomas.R (discuter | contributions)
Thomas.R (discuter | contributions)
Ligne 38 : Ligne 38 :
En 1987, Earnhardt domine le début du championnat, remportant cinq des sept premières courses, s'inclinant à Daytona sur un arrêt au stand raté en fin de course et à Atlanta sur un problème électrique<ref>{{Article |langue=en |titre=Stock-Car Drivers Chasing Earnhardt |auteur=Steve Potter |périodique=The New York Times |date=19 avril 1987 |page=9, section 5 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/1987/04/19/sports/auto-racing-stock-car-drivers-chasing-earnhardt.html |accès url=payant}}.</ref>.
En 1987, Earnhardt domine le début du championnat, remportant cinq des sept premières courses, s'inclinant à Daytona sur un arrêt au stand raté en fin de course et à Atlanta sur un problème électrique<ref>{{Article |langue=en |titre=Stock-Car Drivers Chasing Earnhardt |auteur=Steve Potter |périodique=The New York Times |date=19 avril 1987 |page=9, section 5 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/1987/04/19/sports/auto-racing-stock-car-drivers-chasing-earnhardt.html |accès url=payant}}.</ref>.


Ses sept championnats le portent à égalité avec [[Richard Petty]], mais la comparaison s'arrête là tant leur personnalité est différente. Petty était aimé de tous, il incarne encore maintenant l'esprit de la [[National Association for Stock Car Auto Racing|NASCAR]], alors que Dale est détesté d'une partie du public en raison de son pilotage agressif qui lui valut son surnom : « ''The Intimidator'' » (« L'intimidateur »). La plupart avouent que la simple présence de Dale derrière eux les déstabilise, en effet, en fin de course Dale n'hésitait pas à bousculer les autres pilotes afin de passer devant. Pour certaines personnes, Dale rendait la Nascar plus attrayante, il était sévère dans sa manière de piloter et beaucoup de gens trouvaient son charisme et son pilotage extraordinaire. En octobre 2000, à [[Talladega Superspeedway|Talladega]], il parviendra à remonter de la {{18e|place}} en seulement trois tours et à s'adjuger la victoire.
Ses sept championnats le portent à égalité avec [[Richard Petty]], mais la comparaison s'arrête là tant leur personnalité est différente. Petty était aimé de tous, il incarne encore maintenant l'esprit de la [[National Association for Stock Car Auto Racing|NASCAR]], alors que Dale est détesté d'une partie du public en raison de son pilotage agressif qui lui valut son surnom : « ''The Intimidator'' » (« L'intimidateur »). La plupart avouent que la simple présence de Dale derrière eux les déstabilise, en effet, en fin de course Dale n'hésitait pas à bousculer les autres pilotes afin de passer devant. Pour certaines personnes, Dale rendait la Nascar plus attrayante, il était sévère dans sa manière de piloter et beaucoup de gens trouvaient son charisme et son pilotage extraordinaire.

En 1998, Dale Earnhardt remporte lors sa vingtième tentative les [[Daytona 500]]<ref name="HuntOver">{{Article |langue=en |titre=Hunt's Over |sous-titre=After 19 failed tries Dale Earnhardt won the Daytona 500— and even a guy as ornery as the Man in Black got a little misty over that |auteur=Ed Hinton |périodique=Sports Illustrated |date=23 février 1998 |volume=88 |numéro=8 |passage=64-69 |lire en ligne=https://vault.si.com/vault/1998/02/23/the-hunts-over-after-19-failed-attempts-seventime-winston-cup-champion-dale-earnhardt-finally-won-his-first-daytona-500and-even-a-guy-as-ornery-as-the-man-in-black-got-a-little-misty-over-that |accès url=limité}}.</ref>. Il met fin à une série de déceptions de fin de course, de la panne de course en 1986, d'un pneu crevé dans le dernier tour après avoir roulé sur des débris en 1990, de duels perdus face à [[Dale Jarrett]] en 1993 et 1996 à la place de dauphin de [[Sterling Marlin]] en 1995<ref name="HuntOver"/>.

En octobre 2000, à [[Talladega Superspeedway|Talladega]], il parviendra à remonter de la {{18e|place}} en seulement trois tours et à s'adjuger la victoire.


=== Mort en course ===
=== Mort en course ===

Version du 26 février 2024 à 23:48

Ralph Dale Earnhardt Sr.
Description de cette image, également commentée ci-après
Dale Earnhardt en .
Date de naissance
Kannapolis (Caroline du Nord, États-Unis)
Date de décès (à 49 ans)
No  et écurie 2 - Rod Osterlund (1979-1981)
15 - Bud Moore (1982-1984)
3 - Richard Childress Racing (1981, 1984-2001)
1re course 1975 World 600 (Charlotte)
1re victoire 1979 Volunteer 500 - Bristol
Dernière victoire 2000 Winston 500 - Talladega
Palmarès 7 Winston cup (1980, 1986, 1987, 1990, 1991, 1993, 1994)
+ Rookie of the Year (1979)

Statistiques en NASCAR Cup Series

VictoiresTop 10Poles
76 428 22

Dernière mise à jour : 5 novembre 2013

Dale Earnhardt, né le à Kannapolis en Caroline du Nord et mort le à Daytona Beach en Floride dans le dernier tour du Daytona 500, est un pilote automobile américain de NASCAR. vainqueur de sept titres des NASCAR Cup Series, connue alors comme Winston Cup Series.

Biographie

Premières années

Ralph Dale Earnhardt naît le dans la banlieue de Kannapolis en Caroline du Nord. Il est le troisième enfant de Martha Coleman et Ralph Earnhardt (en). Inspiré par son père, pilote automobile réputé en Caroline du Nord dans les années 1950, spécialiste des short tracks (petites pistes ovales), Dale affirme avoir toujours souhaité devenir pilote de course. Toutefois, Ralph n'a jamais aidé son fils à devenir pilote, voulant tester sa motivation. Afin de pouvoir se lancer dans la compétition, Dale quitte l'école très tôt et enchaîne les petits boulots. Il se marie à 17 ans et devient père de famille[1]. Il divorce un an plus tard.

Au début des années 1970, il croise la route de son père sur les circuits, ce qui donne lieu à de féroces duels. Il se marie une deuxième fois, avec Brenda, la fille de son mécanicien Robert Gee. De cette union naîtra une fille prénommée Kelley et un garçon, Dale Junior.

Son père meurt d'une crise cardiaque en 1973 alors qu'il travaille sur un carburateur dans son garage[1]. Ce drame décuple sa motivation, il se met à travailler jour et nuit et va jusqu'à emprunter le jeudi l'argent qui lui permettra de courir le week-end. Son mariage ne résiste pas à cette boulimie de travail. À 25 ans, le père de famille de trois enfants, marié et divorcé deux fois, travaille dans une usine de textile[2]. Agressif sur les pistes en terre de sa région, son habileté est remarquée et lui offre la possibilité de courir en Winston Cup Grand National sur le Charlotte Motor Speedway. Malgré sa 22e place, plusieurs amis du pilote plaident pour qu’il obtienne un volant dans le championnat[3].

Il sera engagé par Rod Osterlund pour son premier championnat complet en 1979. En tête sur le circuit de Pocono, Dale Earnhardt heurte le mur au volant de Chevrolet, l’impact lui fracture les deux clavicules et le contraint à manquer quatre courses[1]. Dale finit septième au classement général, s'offre une victoire à Bristol et obtient le trophée du « Rookie de l'année »[1].

Champion

Une voiture de course noire avec un numéro 3.
La voiture noire no 3 de Dale Earnhardt en 1994.

L'année suivante, Dale parvient à un résultat que personne n'a encore réussi : il remporte la Winston Cup dans la foulée de son titre de meilleur Rookie, signant, au passage, cinq victoires en championnat. En seulement deux ans, il s'est imposé comme le chef de la nouvelle vague de pilotes. Cependant, en 1981, Rod Osterlund vend son écurie. Il va rejoindre Ford avec l'écurie de Bud Moore, mais bien peu de temps puisqu'en 1984 il rejoint l'écurie de Richard Childress (en) qui vient lui-même de mettre fin à sa carrière de pilote.

Dale Earnhardt remporte les 500 miles de Talladega en 1984, devenant le premier pilote à gagner deux années de suite sur ce circuit[4]. Cette association fructueuse qui durera jusqu'au bout rapportera 67 victoires et six couronnes supplémentaires de champion, en 1986, 1987, 1990, 1991, 1993 et 1994.

En 1987, Earnhardt domine le début du championnat, remportant cinq des sept premières courses, s'inclinant à Daytona sur un arrêt au stand raté en fin de course et à Atlanta sur un problème électrique[5].

Ses sept championnats le portent à égalité avec Richard Petty, mais la comparaison s'arrête là tant leur personnalité est différente. Petty était aimé de tous, il incarne encore maintenant l'esprit de la NASCAR, alors que Dale est détesté d'une partie du public en raison de son pilotage agressif qui lui valut son surnom : « The Intimidator » (« L'intimidateur »). La plupart avouent que la simple présence de Dale derrière eux les déstabilise, en effet, en fin de course Dale n'hésitait pas à bousculer les autres pilotes afin de passer devant. Pour certaines personnes, Dale rendait la Nascar plus attrayante, il était sévère dans sa manière de piloter et beaucoup de gens trouvaient son charisme et son pilotage extraordinaire.

En 1998, Dale Earnhardt remporte lors sa vingtième tentative les Daytona 500[6]. Il met fin à une série de déceptions de fin de course, de la panne de course en 1986, d'un pneu crevé dans le dernier tour après avoir roulé sur des débris en 1990, de duels perdus face à Dale Jarrett en 1993 et 1996 à la place de dauphin de Sterling Marlin en 1995[6].

En octobre 2000, à Talladega, il parviendra à remonter de la 18e place en seulement trois tours et à s'adjuger la victoire.

Mort en course

Dale Earnhardt meurt en course, dans un accident survenu au dernier virage du dernier tour du Daytona 500 de 2001, sous les yeux de Darrell Waltrip, ancien pilote et grand ami de Dale, devenu commentateur pour la télévision américaine.

Dale Earnhardt est mort lors d'une épreuve qu'il n'a remportée qu'une seule fois en 34 courses sur un circuit qu'il affectionnait particulièrement[réf. nécessaire]. Il déclarait avec légèreté être le recordman des « 495 miles » de Daytona…

Ironie du sort, le vainqueur de l'épreuve est Michael Waltrip (frère de Darrell Waltrip), pilotant une voiture de la Dale Earnhardt Incorporated, écurie créée par Dale Earnhardt pour son fils, qui arriva d'ailleurs second de l'épreuve.

Son fils

Dale Earnhardt Jr. participe au même championnat NASCAR, jusqu'en 2007 au volant d'une Chevrolet Monte-Carlo rouge Budweiser no 8 (ce même no 8 qui était arboré par Ralph Earnhardt) propriété de l'écurie Dale Earnhardt Incorporated maintenant gérée par Teresa Earnhardt, troisième épouse de Dale. Depuis 2008, il court pour Hendrick Motorsports sous le numéro 88. Il prend sa retraite en 2017, mais ne s'éloigne pas du monde de la NASCAR en participant à quelques courses dans les divisions inférieures (Xfinity Series et Truck Series) et en étant analyste pour NBC (diffuseur de la seconde partie de la Saison, FOX diffusant la première moitié et NBC la deuxième).

Adaptation au cinéma

En 2004, la vie de Dale Earnhardt a été transposée au cinéma avec le biopic 3: The Dale Earnhardt Story (en). L'acteur Barry Pepper (La Ligne Verte, Il Faut Sauver le Soldat Ryan) interprète le champion américain dans ce film critiqué pour ses nombreux anachronismes. On y voit notamment Dale Earnhardt finir 4e des Daytona 500 de 1979 (en) sur une Chevrolet Monte-Carlo, alors qu'en vrai, il termina 8e sur une Buick Regal[7].

Notes et références

  1. a b c et d (en) Marc Bechtel, « Crushing : The fatal crash of seven-time Winston Cup champion Dale Earnhardt on the final lap of the Daytona 500 devastated the world of NASCAR », Sports Illustrated, vol. 94, no 9,‎ , p. 36-45 (lire en ligne Accès limité).
  2. (en) Associated Press, « The Intimidator was unforgettable », sur ESPN.com, (consulté le ).
  3. (en) Jack Arute, « The making of a legend », sur ESPN.com, (consulté le ).
  4. (en) AP, « Earnhardt Wins Race at Talladega », The New York Times,‎ , p. 7, section C (lire en ligne Accès payant).
  5. (en) Steve Potter, « Stock-Car Drivers Chasing Earnhardt », The New York Times,‎ , p. 9, section 5 (lire en ligne Accès payant).
  6. a et b (en) Ed Hinton, « Hunt's Over : After 19 failed tries Dale Earnhardt won the Daytona 500— and even a guy as ornery as the Man in Black got a little misty over that », Sports Illustrated, vol. 88, no 8,‎ , p. 64-69 (lire en ligne Accès limité).
  7. Alexandre Penigaut, Moteur ! L'Anthologie du Sport Auto au Cinéma, CultuRacing, , 136 p. (ISBN 2955032913), p. 8

Sources

  • Christian Courtel, Il était une fois la Nascar : Des good ol'boys aux golden boys, Chronosports, 2003 (ISBN 978-2-8470-7004-0)

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :