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'''3. Vie Simple d'Emile'''
'''1. Vie Simple d'Emile'''


Loufoua Cetikouabo Bawadia Guy Emile, né vers 1942 après J.-C à Makaka dans le territoire du [[Congo français|Moyen-Congo]] actuellement [[République du Congo]], est considéré par ses fidèles comme « l'Esprit de Vérité et Envoyé spirituel » congolais <sup><nowiki>[[2]]</nowiki><nowiki>[[3]]</nowiki></sup>. Sa mère s'appellait Julienne Mazonzeka et son père Joseph Nkouka Kifoueti. Il a grandi dans le village de Kibossi, jusqu'à ce qu'il déménagé à [[Brazzaville]], à [[Pointe-Noire (république du Congo)|Pointe-Noire]] puis [[Loudima]]. Il devient prédicateur dans les années 1970 après plusieurs années dans l'Armée du Salut et fonde un mouvement spirituel qui fera de lui Grand Maître de l'OPH et Président Fondateur de [[Association loi de 1901|l'Association]] [[Amour|Louzolo]] [[Amour]]-OPH<sup>[1]</sup>.
Loufoua Cetikouabo Bawadia Guy Emile, né vers 1942 après J.-C à Makaka dans le territoire du [[Congo français|Moyen-Congo]] actuellement [[République du Congo]], est considéré par ses fidèles comme « l'Esprit de Vérité<sup>[</sup><ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Isidore Lino-Kibouilou|titre=L’Esprit de vérité|lieu=Paris|éditeur=Edilivre|année=24 décembre 2015|pages totales=164|isbn=9782334007931|lire en ligne=https://www.edilivre.com/l-esprit-de-verite-isidore-lino-kibouilou.html/|consulté le=31 mai 2024}}</ref><sup>]</sup> et Envoyé spirituel<sup>[</sup><ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Bernard PACKA TCHISSAMBOU|titre=GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO
MELCHISEDECH MOISE OU JESUS?|lieu=Congo|éditeur=Hémar - Collection spiritualités.|année=2008|pages totales=202|passage=175 & 176|isbn=9782915448160|lire en ligne=https://www.abebooks.fr/GUY-EMILE-LOUFOUA-CETIKOUABO-MELCHISEDECH-MOISE/30356289716/bd|consulté le=01 juin 2024}}</ref><sup>]</sup> » congolais. Sa mère s'appelait Julienne Mazonzeka et son père Joseph Nkouka Kifoueti. Il a grandi dans le village de Kibossi, jusqu'à ce qu'il déménagé à [[Brazzaville]], à [[Pointe-Noire (république du Congo)|Pointe-Noire]] puis [[Loudima]]. Il devient prédicateur dans les années 1970 après plusieurs années dans l'Armée du Salut et fonde un mouvement spirituel qui fera de lui Grand Maître de l'OPH et Président Fondateur de [[Association loi de 1901|l'Association]] [[Amour|Louzolo]] [[Amour]]-OPH<sup>[</sup><ref>{{Lien web |titre=ASLA-OPH (Association Louzolo Amour � Organisation pour l�Humanit�) |url=https://www.crwflags.com/fotw/flags/rel-asla.html |site=www.crwflags.com |consulté le=2024-06-01}}</ref><sup>]</sup>. Son [[Association loi de 1901|Association]], régie par la loi [[Association loi de 1901|1901]] prône la bienfaisance et le caractère [[spirituel]]<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Be charitable and live at peace with each other- OPH President |url=https://www.gbcghanaonline.com/general/be-at-peace-and-be-charitable-with-each-other-oph-president/2019/ |date=2019-09-02 |consulté le=2024-06-01}}</ref>. Elle a été enregistrée au [[ministère de l’Intérieur]] du [[République du Congo|Congo]] [[Brazzaville]] sous le récépissé numéro 884/83/MINT/SGAT/DEC/SAG/ du 15 [[Avril]] 1983.


Toute sa vie, il travaille à ce que les Vérités Divines de l'Heure soient connues aux confins du monde<sup><nowiki>[[2]]</nowiki>[2]</sup>. Loufoua Cetikouabo dit : « qu'il assure et assurera la présidence de son association pour toujours. » Son [[Association loi de 1901|Association]] [[Amour|Louzolo]] [[Amour]]-OPH est une [[Association loi de 1901|association]] de [[bienfaisance]] à caractère [[spirituel]], régie par la loi [[Association loi de 1901|1901]]. Elle a été enregistrée au [[ministère de l’Intérieur]] du [[République du Congo|Congo]] [[Brazzaville]] sous le récépissé numéro 884/83/MINT/SGAT/DEC/SAG/ du 15 [[Avril]] 1983.

À partir du [[XXIe siècle av. J.-C.|xxi<sup>e</sup> siècle]], les recherches critiques des historiens ont peu à peu dissocié méthodologiquement Guy Emile Loufoua Cetikouabo, le personnage véritablement homme, de Guy Emile Loufoua Cetikouabo, la figure spirituelle<sup><nowiki>[[4]]</nowiki><nowiki>[[1]]</nowiki></sup>.




'''1.1 Sources'''
'''1.1 Sources'''


Le contenu provient des [[Témoignage (christianisme)|témoignages]] oraux des personnes qui ont vu et vécu avec Guy Emile Loufoua Cetikouabo<sup>[3]</sup>, des [[sources primaires]], des [[Article de revue|articles]] de revues scientifiques, des ouvrages et écrits de divers [[Écrivain|écrivains]] internationaux.
Le contenu provient des [[Témoignage (christianisme)|témoignages]] oraux des personnes qui ont vu et vécu avec Guy Emile Loufoua Cetikouabo, des [[sources primaires]], des [[Article de revue|articles]] de revues scientifiques, des ouvrages et écrits de divers [[Écrivain|écrivains]] internationaux. À partir du [[XXIe siècle av. J.-C.|XXI<sup>e</sup> siècle]], les recherches critiques des historiens ont peu à peu dissocié méthodologiquement Guy Emile Loufoua Cetikouabo, le personnage véritablement homme, de Guy Emile Loufoua Cetikouabo, le dirigeant spirituelle.


'''1.2 Contexte'''
'''1.2 Contexte'''


Dans les années 1970, 1980 est née en [[République du Congo]] une [[Association loi de 1901|association]] de [[Bienfaisance]] « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour » à caractère spirituel qui dans ses débuts évolue généralement à [[Pointe-Noire (république du Congo)|Pointe-Noire]], dans la capitale [[Brazzaville]], aux Villages de [[Loudima]] et [[Kibossi]]. Cet outil culturel est donc le premier cadre dans lequel Guy Emile Loufoua Cetikouabo a commencé à enseigner la [[Saintes Écritures|parole de Dieu]] à ses premiers disciples au Congo Brazzaville.
Dans les années 1970, 1980 est née en [[République du Congo]] une [[Association loi de 1901|association]] de [[Bienfaisance]] « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour » à caractère spirituel qui dans ses débuts évolue généralement à [[Pointe-Noire (république du Congo)|Pointe-Noire]], dans la capitale [[Brazzaville]], aux Villages de [[Loudima]] et [[Kibossi|Kibossi.]] Guy Emile Loufoua Cetikouabo utilise le cadre culturel et a commencé à enseigner la [[Saintes Écritures|parole de Dieu]] à ses premiers disciples au Congo Brazzaville. La dénomination de cette structure de prière « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour » s'expliquait par le fait que chacun des membres appartenait déjà à une église traditionnelle et initiale (Armée du Salut, Catholique, Évangélique, etc.). Le but poursuivi était de prier avec Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, à travers l’Esprit Saint agissait conséquemment. Aussi, d'autres raisons à l'instar socio-politico-administrative ont motivé la dénomination de cette entité comme « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour ». Entre 1970 et 1972, pour la petite histoire, le Congo vibrait encore aux slogans du marxisme-léninisme qui considérait la religion comme l'Opium du peuple. Avant la Conférence nationale souveraine (CNS) en 1991, la République du Congo s’était choisie, à des époques différentes, tantôt le socialisme bantou, parfois le socialisme scientifique, avec des options idéologiques dont la dernière en date, le marxisme léninisme, ne prenait pas en compte le religieux comme facteur d’appui au développement. Mais bien avant, la République du Congo a été dirigée par un prêtre, l’Abbé Fulbert Youlou qui aurait œuvré pour que l’indépendance du Congo soit proclamée le 15 août 1960 : « ''C’est une terre de prédilection des « messies noirs », des syncrétismes religieux : [[Simon Kimbangu]], [[André Matswa|Matsoua André]], etc''<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Hygin Bellarmin Elenga|titre=Otote chez les Koyo de la République du Congo Essai d’analyse sociologique|lieu=Paris|éditeur=Harmattan|année=4 juillet 2022|pages totales=338|passage=22|isbn=978-2-343-24791-5|lire en ligne=https://www.editions-harmattan.fr/livre-otote_chez_les_koyo_de_la_republique_du_congo_essai_d_analyse_sociologique_hygin_bellarmin_elenga-9782343247915-73789.html|consulté le=28 mars 2024}}</ref>».


En 1980 pour matcher et coller au système politique socialiste en vigueur au Congo, système antipathique aux regroupements religieux, entre 1970 et 1972,  il crée déjà officieusement un regroupement culturel dénommé : « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour », puis vers la fin de 1977 le groupe Louzolo - Amour qu’il inscrit légalement à l’organe local en charge de la gestion des mouvements culturels UNEAC comme une organisation de masse, par décision n°511/80/CNA/SE du 10 septembre 1980. Et voilà qu'en 1983, alors que la « flamme rouge » brillait de moins en moins dans le cœur des cadres « rouges » et experts de tous les États socialistes et communistes, la pénibilité des polices politiques, lui aussi, se desserrait peu à peu. Ce relâchement ou desserrement permettaient fur et à mesure aux églises et maisons de cultes la reprise de leur activité. Au cours du fonctionnement et du développement de son association, après l'inscription de sa dite chorale à UNEAC, le tour reviendra au regroupement culturel « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour » à l'UNEAC.
Dans le cadre de son [[enseignement]], il crée une [[musique]] et une [[danse]] appelée « dambage ». Guy Émile Loufoua Cetikouabo<sup>[3]</sup> voit des gens se rassembler autour de lui : des [[vieux]] amis, des amis et parents d’amis, des proches et lointains parents. Ils sont attirés par ses qualités de bon rassembleur, par les [[Miracle|miracles]] réalisés (des morts ramenés à la vie, des malades désespérés guéris, des difficultés [[Miracle|miraculeusement]] résolues, et les œuvres de bienfaisance qui accompagnaient les causeries qu’il tenait ci et là<sup>[3]</sup>. Son Association qui selon lui est le creuset spirituel universel, la « mère poule ». Elle regroupe tous ceux qui ont soif du salut de Dieu, le [[Salut (théologie)|salut éterne]]<nowiki/>l, quel que soient leurs [[Croyance|croyances]]. L'Association Louzolo Amour - OPH accueille en son sein tous ceux qui aiment la [[Communauté|vie communautaire]] et pratiquer l’amour sincère du Prochain<sup>[1]</sup>. L’adhésion est libre et volontaire. L[[Association loi de 1901|'Association]] [[Amour|Louzolo]] [[Amour]]-OPH est le moyen, un instrument, pour rassembler les hommes sans distinction de race, de nationalité, de langue, de religion, d'[[Ethnie|ethnies]], de sexe afin de véhiculer message, enseignement de l'OPH.

Dans le cadre de ses activités et rencontres spirituelles, Loufoua Cetikouabo crée une [[musique]] et une [[danse]] appelée « dambage ». Il voit des gens se rassembler autour de lui : des [[vieux]] amis, des amis et parents d’amis, des proches et lointains parents puis profite de cette aubaine pour prêcher les [[Évangile|évangiles]]. Ces accompagnants sont attirés par ses qualités de bon rassembleur, par les [[Miracle|miracles]] réalisés (des morts ramenés à la vie, des malades désespérés guéris, des difficultés [[Miracle|miraculeusement]] résolues, et les œuvres de bienfaisance qui accompagnaient les causeries qu’il tenait ci et là ; ainsi écrivait le Docteur Packa Tchissambou : « Je me rappellerai toujours ce jour ou pour lui faire plaisir, je lui ai apporté des noix de cola de couleur blanche. Dès que je lui ai remis les noix de cola. Il me tendit une et en garda trois. J'étais envahi par un sentiment de frustration. Il avait lu mon cœur, il me dit : « ''Mon gros chef, lorsque tu me donnes quelque chose que je consomme tout seul, Dieu va te bénir une fois. Lorsque, moi à mon tour j'en donne à d'autre, ta bénédiction est multipliée par le nombre de personnes à qui j'ai donné ce que tu m'as offert. J'avais honte de moi-même, car en dehors de la bénédiction, j'avais oublié "la sempiternelle loi du donner et du recevoir. Et, comme cela était dans ses habitudes, il a arboré un sourire réconfortant, qui m'a permis de retrouver la sérénité et la joie d'être avec lu''i<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Bernard PACKA TCHISSAMBOU|titre=Guy Emile Loufoua Cetikouabo : Melchisédech, Moise ou Jésus ?|lieu=Congo|éditeur=Hémar - Collection spiritualités|année=2008|pages totales=202|passage=37|isbn=9782915448160}}</ref> ».


'''1.3 La personnalité et caractère de Guy Emile Loufoua Cetikouabo'''
'''1.3 La personnalité et caractère de Guy Emile Loufoua Cetikouabo'''
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'''1.3.1 La naissance et jeunesse'''
'''1.3.1 La naissance et jeunesse'''


Loufoua Cetikouabo naquit vers 1942 après J.-C. entre 4h et 5h du matin à Makaka, son village paternel. [[Kibossi]], sa terre maternelle situés dans le District de [[Goma Tsé-Tsé|Goma Tse-Tsé]] dans le Département du Pool à environ de 30 km de Brazzaville. C'est dans ce [[terroir]] à vocation agricole qui est Makaka, à cette [[époque]] que vivait une jeune fille fort [[sublime]], [[vertueuse]] de caractère et d'obédience religieuse (Luc 1 : 38), sans aucun doute la plus belle du village écrivit Christian Perle Moutsompa, écrivain du troisième [[millénaire]], dans sa [[brochure]] relation entre la vie de Guy Emile Loufoua Cetikouabo et les [[Saintes Écritures|saintes écritures]]<sup>[3]</sup>[[Saintes Écritures|.]] Ce nom « Mazonzeka » de la [[Kongos|tradition Kongo]] signifie rassembleuse des familles. Elle fût mariée à un homme qui s'appelait Joseph Kifoueti-NKouka dit « Tché-Tché » (Jean 6 : 42 et Mathieu 13 : 55). Son père était à la fois un talentueux [[Couture|couturier]] et [[charpentier]] de renommée dont la qualité des services et la rapidité de livraison faisait échos.
Loufoua Cetikouabo naquit vers 1942 après J.-C. entre 4h et 5h du matin. Il a reçu le nom de Guy Emile Loufoua Cetikouabo Bawadia, qui signifie « la mort arrête toi là ». D'après les « [[Kongos]] », le mot « Loufoua » signifie « La [[mort]] » et le mot « Cetikouabo » veut dire « Arrêtes-toi là ou Stop ».

Makaka est le village paternel de Guy Emile Loufoua Cetikouabo et [[Kibossi]] sa terre maternelle situés dans le District de [[Goma Tsé-Tsé|Goma Tse-Tsé]] dans le Département du Pool à environ de 30 km de Brazzaville. C'est dans ce [[terroir]] à vocation agricole qui est Makaka, à cette [[époque]] que vivait une jeune fille fort [[sublime]], [[vertueuse]] de caractère et d'obédience religieuse (Luc 1 : 38), sans aucun doute la plus belle du village écrivit Christian Perle Moutsompa, écrivain du troisième [[millénaire]], dans sa [[brochure]] relation entre la vie de Guy Emile Loufoua Cetikouabo et les [[Saintes Écritures|saintes écritures]]<sup>[3]</sup>[[Saintes Écritures|.]] Ce nom « Mazonzeka » de la [[Kongos|tradition Kongo]] signifie rassembleuse des familles. Elle fût mariée à un homme qui s'appelait Joseph Kifoueti-NKouka dit « Tché-Tché » (Jean 6 : 42 et Mathieu 13 : 55). Son père était à la fois un talentueux [[Couture|couturier]] et [[charpentier]] de renommée dont la qualité des services et la rapidité de livraison faisait échos.


D'après sa [[biographie]], Guy Emile Loufoua Cetikouabo est d’une [[descendance]] « [[Teke (peuple)|Téké]] » de sa lignée paternelle. Son grand-père s’appelait Mabouo et sa grand-mère Bonda. Ainsi, de souche maternelle, il est d’une descendance « [[Kongos|Kongo]] ». Son grand-père s’appelait Kibozi-Mayembo et sa grand-mère Ntombo Henriette. D'après l'[[Histoire]], il a été révélé que le défunt Kibozi-Mayembo était un chef coutumier<sup>[5]</sup> qui avait juridiction sur la localité abritant l’actuelle gare ferroviaire de [[Kibossi]]. Kibosi puis [[Kibossi]] est le nom émis par la [[francophonie]]. C'est Kibozi en Kongo qui situé dans le département du Pool sur une altitude moyenne de 303 m1. C’est en souvenir des œuvres au [[Grand-parent|grand-père]] maternelle d'Emile et de sa personne que ce village avait été débaptisé Kibossi, troisième gare du [[Chemin de fer Congo-Océan|Chemin de Fer Congo-Océan]] d’antan<sup>[6]</sup>.
D'après sa [[biographie]], Guy Emile Loufoua Cetikouabo est d’une [[descendance]] « [[Teke (peuple)|Téké]] » de sa lignée paternelle. Son grand-père s’appelait Mabouo et sa grand-mère Bonda. Ainsi, de souche maternelle, il est d’une descendance « [[Kongos|Kongo]] ». Son grand-père s’appelait Kibozi-Mayembo et sa grand-mère Ntombo Henriette. D'après l'[[Histoire]], il a été révélé que le défunt Kibozi-Mayembo était un chef coutumier<sup>[5]</sup> qui avait juridiction sur la localité abritant l’actuelle gare ferroviaire de [[Kibossi]]. Kibosi puis [[Kibossi]] est le nom émis par la [[francophonie]]. C'est Kibozi en Kongo qui situé dans le département du Pool sur une altitude moyenne de 303 m1. C’est en souvenir des œuvres au [[Grand-parent|grand-père]] maternelle d'Emile et de sa personne que ce village avait été débaptisé Kibossi, troisième gare du [[Chemin de fer Congo-Océan|Chemin de Fer Congo-Océan]] d’antan<sup>[6]</sup>.

Version du 1 juin 2024 à 17:50

1. Vie Simple d'Emile

Loufoua Cetikouabo Bawadia Guy Emile, né vers 1942 après J.-C à Makaka dans le territoire du Moyen-Congo actuellement République du Congo, est considéré par ses fidèles comme « l'Esprit de Vérité[[1]] et Envoyé spirituel[[2]] » congolais. Sa mère s'appelait Julienne Mazonzeka et son père Joseph Nkouka Kifoueti. Il a grandi dans le village de Kibossi, jusqu'à ce qu'il déménagé à Brazzaville, à Pointe-Noire puis Loudima. Il devient prédicateur dans les années 1970 après plusieurs années dans l'Armée du Salut et fonde un mouvement spirituel qui fera de lui Grand Maître de l'OPH et Président Fondateur de l'Association Louzolo Amour-OPH[[3]]. Son Association, régie par la loi 1901 prône la bienfaisance et le caractère spirituel[4]. Elle a été enregistrée au ministère de l’Intérieur du Congo Brazzaville sous le récépissé numéro 884/83/MINT/SGAT/DEC/SAG/ du 15 Avril 1983.


1.1 Sources

Le contenu provient des témoignages oraux des personnes qui ont vu et vécu avec Guy Emile Loufoua Cetikouabo, des sources primaires, des articles de revues scientifiques, des ouvrages et écrits de divers écrivains internationaux. À partir du XXIe siècle, les recherches critiques des historiens ont peu à peu dissocié méthodologiquement Guy Emile Loufoua Cetikouabo, le personnage véritablement homme, de Guy Emile Loufoua Cetikouabo, le dirigeant spirituelle.

1.2 Contexte

Dans les années 1970, 1980 est née en République du Congo une association de Bienfaisance « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour » à caractère spirituel qui dans ses débuts évolue généralement à Pointe-Noire, dans la capitale Brazzaville, aux Villages de Loudima et Kibossi. Guy Emile Loufoua Cetikouabo utilise le cadre culturel et a commencé à enseigner la parole de Dieu à ses premiers disciples au Congo Brazzaville. La dénomination de cette structure de prière « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour » s'expliquait par le fait que chacun des membres appartenait déjà à une église traditionnelle et initiale (Armée du Salut, Catholique, Évangélique, etc.). Le but poursuivi était de prier avec Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, à travers l’Esprit Saint agissait conséquemment. Aussi, d'autres raisons à l'instar socio-politico-administrative ont motivé la dénomination de cette entité comme « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour ». Entre 1970 et 1972, pour la petite histoire, le Congo vibrait encore aux slogans du marxisme-léninisme qui considérait la religion comme l'Opium du peuple. Avant la Conférence nationale souveraine (CNS) en 1991, la République du Congo s’était choisie, à des époques différentes, tantôt le socialisme bantou, parfois le socialisme scientifique, avec des options idéologiques dont la dernière en date, le marxisme léninisme, ne prenait pas en compte le religieux comme facteur d’appui au développement. Mais bien avant, la République du Congo a été dirigée par un prêtre, l’Abbé Fulbert Youlou qui aurait œuvré pour que l’indépendance du Congo soit proclamée le 15 août 1960 : « C’est une terre de prédilection des « messies noirs », des syncrétismes religieux : Simon Kimbangu, Matsoua André, etc[5]».

En 1980 pour matcher et coller au système politique socialiste en vigueur au Congo, système antipathique aux regroupements religieux, entre 1970 et 1972,  il crée déjà officieusement un regroupement culturel dénommé : « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour », puis vers la fin de 1977 le groupe Louzolo - Amour qu’il inscrit légalement à l’organe local en charge de la gestion des mouvements culturels UNEAC comme une organisation de masse, par décision n°511/80/CNA/SE du 10 septembre 1980. Et voilà qu'en 1983, alors que la « flamme rouge » brillait de moins en moins dans le cœur des cadres « rouges » et experts de tous les États socialistes et communistes, la pénibilité des polices politiques, lui aussi, se desserrait peu à peu. Ce relâchement ou desserrement permettaient fur et à mesure aux églises et maisons de cultes la reprise de leur activité. Au cours du fonctionnement et du développement de son association, après l'inscription de sa dite chorale à UNEAC, le tour reviendra au regroupement culturel « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour » à l'UNEAC.

Dans le cadre de ses activités et rencontres spirituelles, Loufoua Cetikouabo crée une musique et une danse appelée « dambage ». Il voit des gens se rassembler autour de lui : des vieux amis, des amis et parents d’amis, des proches et lointains parents puis profite de cette aubaine pour prêcher les évangiles. Ces accompagnants sont attirés par ses qualités de bon rassembleur, par les miracles réalisés (des morts ramenés à la vie, des malades désespérés guéris, des difficultés miraculeusement résolues, et les œuvres de bienfaisance qui accompagnaient les causeries qu’il tenait ci et là ; ainsi écrivait le Docteur Packa Tchissambou : « Je me rappellerai toujours ce jour ou pour lui faire plaisir, je lui ai apporté des noix de cola de couleur blanche. Dès que je lui ai remis les noix de cola. Il me tendit une et en garda trois. J'étais envahi par un sentiment de frustration. Il avait lu mon cœur, il me dit : « Mon gros chef, lorsque tu me donnes quelque chose que je consomme tout seul, Dieu va te bénir une fois. Lorsque, moi à mon tour j'en donne à d'autre, ta bénédiction est multipliée par le nombre de personnes à qui j'ai donné ce que tu m'as offert. J'avais honte de moi-même, car en dehors de la bénédiction, j'avais oublié "la sempiternelle loi du donner et du recevoir. Et, comme cela était dans ses habitudes, il a arboré un sourire réconfortant, qui m'a permis de retrouver la sérénité et la joie d'être avec lui[6] ».

1.3 La personnalité et caractère de Guy Emile Loufoua Cetikouabo

1.3.1 La naissance et jeunesse

Loufoua Cetikouabo naquit vers 1942 après J.-C. entre 4h et 5h du matin à Makaka, son village paternel. Kibossi, sa terre maternelle situés dans le District de Goma Tse-Tsé dans le Département du Pool à environ de 30 km de Brazzaville. C'est dans ce terroir à vocation agricole qui est Makaka, à cette époque que vivait une jeune fille fort sublime, vertueuse de caractère et d'obédience religieuse (Luc 1 : 38), sans aucun doute la plus belle du village écrivit Christian Perle Moutsompa, écrivain du troisième millénaire, dans sa brochure relation entre la vie de Guy Emile Loufoua Cetikouabo et les saintes écritures[3]. Ce nom « Mazonzeka » de la tradition Kongo signifie rassembleuse des familles. Elle fût mariée à un homme qui s'appelait Joseph Kifoueti-NKouka dit « Tché-Tché » (Jean 6 : 42 et Mathieu 13 : 55). Son père était à la fois un talentueux couturier et charpentier de renommée dont la qualité des services et la rapidité de livraison faisait échos.

D'après sa biographie, Guy Emile Loufoua Cetikouabo est d’une descendance « Téké » de sa lignée paternelle. Son grand-père s’appelait Mabouo et sa grand-mère Bonda. Ainsi, de souche maternelle, il est d’une descendance « Kongo ». Son grand-père s’appelait Kibozi-Mayembo et sa grand-mère Ntombo Henriette. D'après l'Histoire, il a été révélé que le défunt Kibozi-Mayembo était un chef coutumier[5] qui avait juridiction sur la localité abritant l’actuelle gare ferroviaire de Kibossi. Kibosi puis Kibossi est le nom émis par la francophonie. C'est Kibozi en Kongo qui situé dans le département du Pool sur une altitude moyenne de 303 m1. C’est en souvenir des œuvres au grand-père maternelle d'Emile et de sa personne que ce village avait été débaptisé Kibossi, troisième gare du Chemin de Fer Congo-Océan d’antan[6].

Lors de la naissance, la stridence des cris de l’heureux venu apostrophait les femmes qui, très tôt ce matin, partaient à aux champs, la rivière pour les bains, la lessive et la vaisselle avant que de se lancer dans leur quotidien agro-pastoral. Des cris d’un bébé, à l’aurore et en pleine savane, cela interpella fortement Madame Ndoundou qui s’aperçut qu’ils venaient d’un endroit où se trouvaient trois palmiers érigés en étendards que battaient les vents froids de ce centre du territoire Congolais. Madame Ndoundou était la sœur de papa Joseph Kifoueti, père biologique d'Emile. Elle découvrit que sa belle-sœur était seule dans la forêt avec un nouveau-né, dans le bosquet, assise entre trois (3) palmiers. Cette dernière fit à sa sœur le reproche de ne l’avoir pas appelée depuis le village pour l’assister pendant son accouchement. A l’instant même, il fallait qu’elle reparte au village prendre les lames de bambou qui serviraient à couper le cordon ombilical, selon la tradition locale. En revenant à l’endroit où se trouvait le bébé, la dame Ndoundou fut surprise de constater que l’enfant n’était pas lié à sa maman par le cordon ombilical : le nombril du bébé étant sec et son ventre dépourvu de « l’obstacle ombilical », le nombril. Ses partisants mettent en avant d'autres témoignages rendus par Messieurs Samba Boloko et Dibatouba à qui Loufoua Cetikouabo s’est révélé torse nu au cours des baignades à la rivière sur ce fait : « Guy Emile Loufoua Cetikouabo n’a pas de nombril ». Madame Ndoundou prit le bébé Emile et vérifia son sexe : un enfant de sexe masculin, s'exclama-t-elle !

« Une éclipse solaire survenue en 1942 et le fait que Guy Emile Loufoua Cetikouabo soit né sans placenta, c’est-à-dire sans rapport avec sa mère. Celle-ci, enseigne le mouvement, n’était « qu’un simple support physique pour sa naissance. » cite le socio-anthropologue Bernard Coyault[7], article Innovation religieuse et esthétique prophétique au Congo, page 117[8]. Sa mère à témoigner que : « ce jour-là, j’avais l’impression qu’il se passait dans mon ventre la même guerre qui se passait entre la lune et le soleil. (Apocalyse.12 : 1-6). »

1.3.2 Caractéristiques physiques

Guy Emile Loufoua Cetikouabo s'est fait entourer des gens, de son enfance jusqu'à l'âge adulte. Son père Joseph Kifoueti Nkouka dit-il lui avait prescrit l’impérieux devoir d’aimer tout le monde. Il lui dit : « lorsque tu seras grand, si des oiseaux sont pris aux pièges que tu leur tendras, prends-les et offre-les à chacune des premières personnes que tu rencontreras sur ton chemin. Tu es tenu d’observer ces recommandations même après ma mort ». Guy Emile Loufoua Cetikouabo est l'homme de la ville sainte de Kibossi. Un homme tout à fait banal, humble, simple, de taille moyenne, de corpulence frêle, au crâne partiellement dénudé, de cheveux crépus de texture noire. Il est bègue et semi analphabète[[9]][[10]] ».

À l’école primaire salutiste de Makaka :

Guy Emile Loufoua Cetikouabo dit : « J’ai donc fait l’école primaire salutiste et nous avons commencé vers la fin des années 1940 lorsque les salutistes avaient ouvert leur premier poste de Makaka. Nous étions les premiers élèves de cette école et j’étais encore enfant. » Le terme « salutiste » renvoie à l’Armée du salut, organisation évangélique fondée par William Booth en 1856, spécialisée dans l’action sociale et l'évangélisation dans les lieux publics. Ses encadreurs pédagogiques avaient remarqué ses fortes qualités intellectuelles et faisant à ce qu'il participe toujours en classe. Il se faisait ramener de fois de force par des bons gaillards quand il ne voulait pas aller à l'école.

À l'école spirituelle :

Guy Emile Loufoua Cetikouabo est initié à la Parole de Dieu au catéchisme des missionnaires protestants au village de Tâ-Mpio dans le district de Goma Tsé-Tsé. Il devient dirigeant émérite à l'Armée du Salut au poste du Plateau de 15 ans à Moungali-Brazzaville (chef de chorale des porteurs de flambeaux, fanfariste, guitariste, saxophoniste…), après une formation de trois ans pour devenir cadet de poste.

1.3.3 Mariage

Guy Emile Loufoua Cetikouabo a vécu dans le respect des valeurs des sociétés qui l’ont accueilli à son apparition. Il a fait ce qu'un homme est censé faire dans toute la justesse des actes. À l’âge adulte, il a pris ses responsabilités en épousant deux femmes suivant la culture Kongo, les normes traditionnelles, civiles et religieuses. La bénédiction nuptiale n'a pas eu lieu dans l’église salutiste où il avait été baptisé mais dans le cercle de ses frères et sœurs de l’Association Louzolo Amour OPH[1]. Il épouse une première femme en 1976, une deuxième en 1981, unions dont naîtront quatorze enfants. Le 03 mars 1984, Guy Emile Loufoua Cetikouabo a convolé en belles noces à Kibossi Gare CFCO avec Mesdemoiselles Alphonsine Batangou et Madeleine Yengo, deux femmes qu’il avait dotées bien au préalable et avec qui il a fait des enfants. En 1987, il se sépare de ses épouses « pour des raisons spirituelles », afin de se consacrer totalement à sa mission. Pour des raisons d'ordre spirituelles et sur instruction de l'Eternel Dieu, il avait rendu officiellement et publiquement la liberté à ses épouses. L'étape et la dimension de sa mission ne pouvaient plus lui permettre de vivre comme avant.

1.4 Chemin spirituel et début de sa mission

Norbert Nkourissa dit Kelomona proclame : « Guy Emile Loufoua Cetikouabo est l'OPH. » Voici les circonstances dans lesquelles Guy Emile Loufoua Cetikouabo s’est fait connaitre comme Grand Maître de l’OPH[11] :

Le jeune Guy Emile Loufoua Cetikouabo vivait au quartier Moukondo sise 23 rue Matombé à Brazzaville, chez son ami salutiste Joachim Nkounkou. Un jour, les deux amis étaient partis se promener au quartier Bacongo (au sud de Brazzaville). Aux environs de onze heures, ils se sont retrouvés dans un maquis pour se désaltérer. Pendant qu'ils buvaient, ils voient venir à eux un vieux villageois tout fatigué et qui marchait péniblement sous un soleil accablant. Celui-ci vint vers eux, leur demanda une aide, car il disait avoir faim. Guy Emile et Joachim lui achetèrent du manioc et du poisson grillé et lui ajoutèrent quelques sous pour s'acheter de la limonade en cours de route. Le vieillard les remercia et souleva sa sacoche fourre-tout pour s'en aller. Mais après les avoir quittés, le vieux revint vers eux et leur dit : Mes enfants, vous qui êtes jeunes et qui aimez écrire en Europe, écrivez à cette adresse. Il leur tendit un bout de papier où il était écrit « OPH ». Les deux jeunes examinèrent le papier et lui dirent : Mais, il n'y a pas d'adresse, comment allons-nous pouvoir envoyer la lettre par poste ? Le vieillard leur répondit : Écrivez seulement, mettez votre lettre dans l'enveloppe sur laquelle vous écrirez ce que vous voyez (OPH) et après l'avoir fermée, vous mettez votre courrier sous la plante du pied et la lettre partira. Après cet entretien, le vieux repartit mais, à peine sorti dans la rue, même pas une demi-minute ne s'était passée, le vieillard avait disparu. Les deux jeunes voulurent regarder dans la rue pour savoir quelle direction prenait leur hôte qui marchait pourtant péniblement, courbé sur son bâton mais, à leur grande surprise, ils ne virent personne. Curieux, les deux jeunes sortirent dans la rue, coururent à tous les carrefours et ne le virent point. Ils retournèrent au bistrot et continuèrent à boire, banalisant tout ce qu'ils venaient de vivre Quelques temps après, ils rentrèrent chez eux à Moukondo, vaquer à d'autres occupations. Un moment après dans la même journée, pendant que les deux jeunes étaient assis au salon de Monsieur Joachim Nkounkou, ils se rappelèrent ce que leur avait dit le vieillard et, ils décidèrent d’essayer. Chacun écrivit de son côté puis en procédant comme leur avait indiqué le vieillard et à leur étonnement, les lettres disparurent sous leurs pieds respectifs.

Guy Emile Loufoua Cetikouabo fut baptisé à l’église salutiste de Makaka en 1969. La personne qui avait officié son baptême, le Général Benêt, était émerveillé de vivre ce qu’avait vécu Jean Baptiste le jour du baptême de Jésus Christ au Jourdain. Le Général Benêt, chef spirituel de l’armée du salut d’antan avait effectué un voyage spécial pour l’Afrique équatoriale française notamment au Congo français, pour officier la cérémonie de baptême d’eau du jeune Guy Emile et de ses confrères. Le jour du rituel, pendant qu’il priait pour la bénédiction du jeune Guy Emile et ses confrères, il dit : « Vous constituez l’élite spirituelle de demain et parmi vous, il y a un qui séparera le grain de la paille dans le grenier et il brûlera cette paille d’un feu dévorant qui ne s’éteint jamais[11] ».

Pendant qu’il baptisait le jeune Emile, un nègre du Congo français, les Cieux s’ouvrirent, furent auréolés et l’Esprit de Dieu descendit sur Emile. Ce jour-là, il eut beaucoup d’autres évènements de haute portée spirituelle. Le chef spirituel de l’armée du salut, le général Benêt fut très ému au point où il est certain que s’il savait qui, il venait baptiser en Afrique noire, il aurait hésité d’effectuer ce voyage car il ne se serait pas senti à la hauteur de baptiser ce jeune africain, nègre de surcroît, à l’image de Jean Baptiste devant Jésus Christ le jour de son baptême. La prédication faite par le Général Benêt à cette occasion fut tirée du livre d’Esaïe au chapitre 11 du verset 1 au verset 5. Il y est dit : « Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines. Sur lui reposera l’Esprit de Yahvé, Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de Yahvé : son inspiration est dans la crainte de Yahvé. Il jugera mais non sur l’apparence. Il se prononcera mais non sur le ouï dire, il jugera les faibles avec justice, il rendra une sentence équitable pour les humbles du pays. Il frappera le pays de la férule de sa bouche, et du souffle de ses lèvres, il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité la ceinture de ses hanches ».

1.4.1 Enlèvement au Ciel et retour sur Terre du Grand Maître de l’OPH

Suite à sa passion et percussions de Pointe-Noire dans les années 1978, Guy Emile Loufoua Cetikouabo est rentré au Village de Loudima. Voici ce qu’il explique : « Le surlendemain matin, vue toute cette tension et cet état d’insécurité, je dus repartir sur Loudima. Quand j’y arrivai, tout le monde était en alerte. Il y avait un frère qui avait assisté à la réunion de Pointe-Noire qui, m’ayant précédé à Loudima, avait informé ma famille sur ce qui s’y passait à mon sujet ; on l’appelait le Frère Séraphin.

Il disait aux autres et à ma famille qu’on m’aurait peut-être même déjà tué à Pointe Noire car mes ennemis lui avaient dit qu’ils allaient me tuer. Je marchais donc vers chez moi et en cours de route, je rencontrai une maman que je connaissais. Elle me dit : « mon fils, nous avons appris ici que tu as de sérieux problèmes, qu’est ce qui se passe ? » Je la rassurai qu’il n’y eût rien de grave. Je venais donc d’arriver et j’étais allé chez le Frère Gothard Samuel Mampouya, le vice-président du BU.CO.REB., président de la section de la ville de N'kayi. Comme j’avais chez moi des étrangers venus du village, il m’avait proposé de passer la nuit chez lui.

Il me fit préparer la chambre d’amis. Cette chambre ne se fermait que de l’extérieur ; alors, quand je partis me coucher, le Frère Gothard Samuel Mampouya m’enferma, partit avec la clé et promit de m’ouvrir la porte le lendemain matin avant d’aller au travail. A cette époque, il était le directeur des deux écoles de Loudima-gare. La chambre dans laquelle j’étais avait une fenêtre condamnée, elle ne s’ouvrait pas, et il n’y avait que cette porte qui ne se fermait que de l’extérieur. « Une fois enfermé dans la chambre, je déposai mon sac de voyage sur une chaise qui y était puis je m’assis à même le lit. A cet instant même, des pensées de tristesse m’envahirent, une terrible tristesse m’envahit. Je me disais : « ah ! Des gens à qui je n’ai fait que du bien ! Aujourd’hui ils veulent me tuer ! » Je pensais, je m’attristais.

C’était un dimanche de l’année 1978, et pendant que j’étais dans la chambre, à 20h, tellement que j’étais dépassé par les soucis, trois anges de Dieu apparurent dans la chambre. J’étais assis, mes yeux étaient ouverts, j’étais dans mon âme et conscience, je ne dormais point, je ne rêvais point. Les anges me dirent : « Dieu a écouté tes pleurs, Il a vu ta tristesse et Il nous a envoyé pour venir te prendre. Les anges me demandèrent ensuite de partir avec eux. Je m’étais levé et l’on avait commencé à marcher. Il y avait un ange devant, deux derrières et moi au milieu. » On avait marché jusqu’à arriver au sommet d’une haute montagne. Et j’étais resté trois jours durant à genoux sur cette montagne. Il y faisait excessivement chaud. Exposé à cette grande chaleur, j’avais perdu toutes mes eaux et tout mon sang. Aucun liquide ne coulait dans mon corps, j’étais devenu sec. Je l’avais senti parce que lorsque j’avais voulu bouger la langue, c’était impossible. J’étais donc vide de toutes mes eaux et de tout mon sang. Après ces trois jours, nous partîmes au ciel. [12]»

1.4.2 Percussion et passion du Grand Maître de l'OPH

En 2002, Guy Émile Loufoua Cetikouabo totalise plus de 33 attentats coontre lui. Le 29 Juillet 2004, il adresse un message audio aux chefs des villages, louzolifiès, aux populations de Kibossi et des environs, il raconte l'assault perpétré à sa personne dans le village de Yala N'tsangamani près de Kibossi. Dans la préface du livre, À l’orée du troisième millénaire, la prédication selon Guy Émile Loufoua Cetikouabo, tome VI, écrit par un Prédicateur Général Adjoint en Langues Étrangères de la dite association, Mélanchton Mpandzou énonce : « si d'habitude les nuits, dans la petite bourgade de Yala N'tsangamani proche de la vie Sainte de Kibossi Gare-CFCO, les nuits disons nous, sont claires et tranquilles, celle du 04 au 05 Février 2002 et en revanche lugubre, sombre, tumultueuse et pour cause il y a crépitement d'armes. De chasse ? Non malheureusement ! De guerre. Mais que se passe-t-il encore ? (…) Ceux à qui la vérité fait mal ont choisi les armes de guerre, oui les armes destinées à la guerre pour traquer à mort un homme, car ils ont décidé d'en finir définitivement avec lui. Quoi ? Est-il malfaiteur ? Non, c'est un honnête citoyen de ce pays (Congo), un homme paisible et inoffensif, un homme de Dieu. Toute sa vie il n'œuvre que pour les autres. Il s'appelle Guy Émile Loufoua Cetikouabo, il est originaire de Kibossi et, est le Président Fondateur d'une très grande association laquelle œuvre pour la pratique de la Paix, de l'Unité et de l'Amour entre les hommes et de bienfaisance en faveur des hommes à travers le monde. Les armes de guerre ont crépité cette nuit-là de 03 heures à 05 heures du matin, c'était gravissime. »Une vraie guerre de chefferie et d'amour du pouvoir s'installa entre les deux présidents de Pointe-Noire (Mahouata) et Duo. Dans son bouquin de témoignage Ce que je sais (ma part de vérité) écrit Charles Mikoungui Loundou : « j'avais aussi compris pourquoi la plus part de temps les responsables le trahissait. On se sentait encore dans les rangs, les réminiscences de la Face B, appellation donnée par un courant qui voulait tenir tête au Grand Maître en 2003 - 2004. Les manigances de ce courant à l'époque, l'attentat perpétré contre sa personne en 2002 et le fait qu'il soit sorti de cet attentat vivant au grand dam de ceux qui étaient là et surtout à la surprise générale des commanditaires, avait conduit le Grand Maitre de l’OPH à renforcer les garde fous en ce qui concerne son association[13]. »

1.4.3 Les autres noms de Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO

Guy Emile Loufoua Cetikouabo est également connu sous le diminutif GELC et les noms suivants :

Guy Emile Loufoua Cetikouabo le Mbua Nkanda : Le terme Mbua Nkanda signifie littéralement en langue Kongo[14] : « La peau de chien ». Cette peau de chien qui est assimilée par le commun de mortel de non nécessaire, non importante. Elle ne sert à rien. La peau du cheval, du porc et bien d'autres servent au tam-tam, à la nutrition et à pleins d'autres choses mais pour le chien, c'est négligeable car par nature elle a pas de valeur forte. C'est en cela qu'il enseigne ses membres et leurs donnent une leçon d'humilité et de simplicité. Il affirme n'être rien, il considère les autres comme supérieur à lui-même comme à l'exemple du conseil que Paul de Tarse donne aux Philippiens, chapitre 2 verset 3.

Mugabio - Vuidibio : Dans une cassette adressé à Tata Mako, chef de Village cité Louzolo de Kibossi, il dit : « Tata Mako, Tata Mako, Tata Mako, dis à tout ce qui veulent bloquer mon œuvre : On m'appelle Mugabio - Vuidibio, je suis le Chef de monde. » Mugabio - Vuidibio est donc deux mots en vocable « Lari » signifiant littéralement « Le Propriétaire - Celui dont tout appartient ».

Dix sur Dix (10/10) : lorsqu'Il était porteur de flambeau dans l'Armée du salut explique Guy Emile, j'étais un fait tout. J'étais guitariste, choriste, etc. Et lorsque je finissais de chanter, les gens étaient tellement contents et émerveillés, les blancs se levaient et ils criaient 10/10. D'après les louzolifiès, ce nom est simplement la signification et la définition de la perfection.

1.5 La doctrine Cetikouabienne

1.5.1 Hymne de l’’Association Louzolo Amour – OPH

Ci dessous l'Hymne de l'ASLA-OPH écrit par sa plume et Porte-Parole d’antan, Professeur Levy Nziengui, dit roi David, Docteur ès lettres, ethnomusicologie de l'université de Nice.

Refrain : En avant, en avant : Membres de l’Association LOUZOLO AMOUR.

Appliquons la devise de notre Fondateur : Amour Sincère du Prochain, Unité et Paix (2 fois) Debout ! Le Fondateur t’appelle à suivre ses pas. Sans retour, donne-toi aux œuvres de Bienfaisance. Debout ! Le Fondateur t’appelle à suivre ses pas. Sans retour, donne-toi aux œuvres de Bienfaisance.

Debout ! Le Fondateur t’appelle à suivre ses pas. Sans retour, donne-toi aux œuvres de Bienfaisance.

Travaille au maintien de la Paix, de l’Unité et de l’Amour (2 fois)  O oui notre devise jusqu’à la mort : C’est l’Amour ! Sans relâche, recherchons le Bien de l’Humanité. O oui notre devise jusqu’à la mort : C’est l’Amour ! Sans relâche, recherchons le Bien de l’Humanité.

O oui notre devise jusqu’à la mort : C’est l’Amour ! Sans relâche, recherchons le Bien de l’Humanité.

Car l’objectif majeur de notre Association c’est l’Entraide Sociale (2 fois)

                                                    

Qu’importe ! O nous sommes, nous sommes déjà engagés, à promouvoir la Paix, la Paix, la Paix dans le monde :

C’est la Mission que Notre Fondateur, nous a confiée : En avant ! (2 fois)

Jamais ! Jamais le mal ! Jamais le mal ! O jamais ! Luttons tous pour le Bien : voilà notre seul But.

Jamais ! Nous devons nous lasser ; c’est un Combat sans relâche (2 fois). Bonheur de pouvoir travailler pour la Paix ! Qu’il est beau, qu’il est beau, qu’il est beau Notre But : Amener les hommes ; À s’Unir ; A s’Entraider ; À s’Aimer (2 fois)

Bonheur de pouvoir travailler pour la Paix ! Qu’il est beau, qu’il est beau, qu’il est beau Notre But : Amener les hommes ; À s’Unir ; A s’Entraider ; À s’Aimer (2 fois)

1.5.2 Signification de « OPH » et de Grand Maître de l’OPH

Selon l'enseignement qu'il présente dans son message d’aout 1997 adressé à une soeur de son association la nommée Mbila Mpassi, Guy Emile Loufoua Cetikouabo dit : « L’OPH est donc cette mission sécrète qui a été révélée et enseignée exclusivement aux apôtres par jésus Christ. L’association Louzolo amour qui représente l’habit de l’OPH est donc le porte-flambeau de cette mission sécrète de Jésus Christ. Celui-ci permet à l'OPH de mieux évoluer sur terre. Le nom de l'OPH nous a été révélé par le représentant unique et légal de Dieu sur terre. C'est à ce titre que Loufoua Cetikouabo est Grand Maître de l'OPH[15]. D'après plusieurs témoignages, OPH est le nom dont Dieu parle, dans Apocalypse 2 : 17 «[...] je lui donnerai un caillou blanc et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit. » OPH est le nom de Dieu qui paraît nouveau, à nous les hommes de la terre.

1.5.3 Enseignement de l'OPH

Dès l’entrée du troisième millénaire, l'an 2000, le contenu de ses enseignements de Guy Emile Loufoua Cetikouabo s’est enrichi des révélations, des vérités sortant de l’ordinaire et n’ayant rien à avoir avec ce que des religions et écoles spirituelles enseignent çà et là, ce que les oreilles ont toujours entendu depuis la Genèse.

• Ces paroles sont en fait la confirmation de sa révélation dit vérités divines de l'heure[16] du 20 mai 2004 stipulant : « Dieu est noir[17][18] et Jésus-Christ est africain[19] (Daniel 10 : 6, Apocalypse 1 : 12-18, Apocalypse 2 : 18)[2]

• La Nouvelle Jérusalem est descendue des Cieux le 20 mai 1992 au Mont Kari kari, à Kibossi Gare, au Congo Brazzaville[20]. Cette implantation du Royaume des Cieux sur terre a fait du Mont Kari Kari la Demeure Trois Fois Sainte de l’Eternel (Apocalypse 21 : 1-3 ; Ezechiel 37 :26-28). Et que Dieu envoie la lumière divine à partir de Pointe-Noire[21].

• Le 31 décembre 1999 à minuit : Proclamation de l’association Louzolo « Amour » OPH, comme deuxième nation de l’Eternel ; c’est le peuple qui a conclu l’alliance avec Dieu par la loi des sacrifices (Psaume 50 : 5-7, Mathieu 21 : 43, Mathieu 23 : 37-39)[11]. •

Le 15 mai 2005, il adressa un message dans lequel il dit : « C’est à partir de l’Afrique centrale que Dieu créa le monde [22].» Pour Guy Emile Loufoua Cetikouabo, le Congo-Brazzaville[23] est le berceau de l’humanité[24], la Terre de la Création. C’est d’ailleurs ce qui explique l’implantation sur cette terre Congolaise de La Nouvelle Jérusalem où se tiendra le Dernier Jugement dit-il dans ses enseignements. (Esaïe19 :19 ; Psaume 87 :4-6 ; Genèse 2 : 10-13)

1.6 La loi des sacrifices selon Guy Emile Loufoua Cetikouabo

Guy Emile Loufoua Cetikouabo pense que la loi des sacrifices demeure une loi éternel[25]. Dans le texte d'engagement Guy Emile Loufoua Cetikouabo écrit : « je prends à témoin tous les frères et sœurs présents où je signe cet engagement. » Le paiement de sacrifices et de la carte statutaire dans l'Association de Guy Emile sont un pilier de très haute importance[26]. C'est la tenue de sauvetage pour ceux qui y répondent à cette loi. Dans son message du 22 août 2000[27], adressé à l’écrivain Isidore Kibouilou-Lino, Guy Emile Loufoua Cetikouabo lui dit : « paie tes sacrifices pour être sauvés[16].» Il utilise l'axiome du Psaume 50 verset 5 où Dieu dit : « Rassemblez mes fidèles qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice. »

1.7 La mort selon Guy Emile Loufoua Cetikouabo

Dans son enseignement après consultation de divers témoignages, la mort n'est qu'un changement d'habit[28]. C'est seulement comme si quelqu'un changeait de vêtement[29]. Selon sa prière à l’occasion de la pentecôte[30], en Mai 1988 Mont wa Nlou, à Kibossi, Guy Emile Loufoua Cetikouabo dit : « Tu nous as laissé la mort comme signe. Si la mort n'existait pas, personne ne saurait que toi Dieu tu existes, personne n'aurait cru que c'est toi qui nous as créé. » Dans son document Faut-il Vous Rappeler Que, tome 1 P16 $2 et 3, Il enseigne à ses membres ceci : « Nous avons le droit de pleurer et surtout de prier pour nos morts. Si nous pleurons exagérément, on cause beaucoup de souffrances à celui qui est mort car il se sent attiré de force vers la terre. Il est comme une personne qui tombe à l'eau tout habillé et qui se sent entrainé au fond par ses vêtements alourdis et ses chaussures. La mort vous élève, à souffrance vous élève à condition, d'être préparé[31]. »

2. Les signes de la mission spirituelle de Guy Emile Loufoua Cetikouabo

D'après plusieurs brochures sur son enseignement qu'il nomme doctrine cetikouabien, l'OPH est une mission secrète[32] de Jésus-Christ réapparue au monde à travers un premier pécheur qui est Loufoua Cetikouabo. Beaucoup de personnes approuvent la Parole livrée et justifient l’efficacité  de cette Mission à travers le monde[33]. La Mission qu’Il m’avait confiée consiste à 34 1.5.2 Signification de « OPH » et de Grand Maître de l’OPH 2 35 poursuivre l’œuvre sécrète de Jésus Christ, les choses qui étaient cachées au public mais révélées aux apôtres. » L’orsqu’il leur annonce tout ceci, il ajoute : « vous êtes maintenant à l’université, il vous faut maintenant de la nourriture spirituelle solide. »

3. L'immortalité

Guy Emile Loufoua Cetikouabo affirme : « Je suis le moteur qui tourne 24h sur 24h, la prise unique pour se brancher à Jésus, la courroie de transmission entre Jésus et les Hommes, Celui qui était en porte à faux avec la Parole, moi Guy Emile Loufoua Cetikouabo pouvait le débrancher de Jésus. » Comment un homme de la terre peut-il faire cette déclaration, est-il correcte ou fausse[4] ? Comme le dit le dicton, ne-jette-t-on de la pierre que sur l’arbre qui porte des fruits[34] ? Par ce vocable, Guy Emile Loufoua Cetikouabo veut tout simplement nous dire qu'il était le médiateur, le relais entre Jésus-Christ et les hommes.

4. Mont Kari-Kari et la ville sainte de Kibossi

Loufoua Cetikouabo déclare le mont Kari-Kari est un lieu de méditation pour tous les humains, personne n'a le droit d'empêcher un tiers de s'y rendre[35]. Comme dans Esaïe 56 : 7, pour Loufoua Cetikouabo et les membres de son association, le nouveau Ciel de Dieu est à Kari-Kari[36][35], il est descendu et y est actuellement. C’est à Kari-Kari[36] qu’il est venu construire une Cité, Dieu y est et ils y sont et y resteront Éternellement de génération en génération. C’est là-bas qu’ils sont actuellement, Jésus Christ le fils de Dieu est actuellement là-bas à Kari-Kari[35].

Loufoua Cetikouabo affirme encore dans une de ses cassettes audios du 29 Janvier 2000, transcrit le 12 juillet 2000 dans à l'orée du troisième millénaire, tome II, page 29 et 30 : C'était un évènement extraordinaire qu'ils avaient vécu pour la première fois chez eux. C'est donc cette même étoile qui avait guidé les trois rois mages jusqu'au lieu où Jésus-Christ était né. Je dis bien pour la première fois au monde les trois mages avaient vu une étoile, une grande étoile[20]. Ils étaient tellement pris d'étonnement qu'ils la contemplèrent longuement. Ils s'interrogèrent alors sur la signification de cette grande et surprenante lumière qui brillait et se déplaçait dans le ciel. Ils se mirent à la suivre jusqu'à ce que cette étoile s’arrêtât au-dessus d'eux. C'est de cette manière que l'Étoile de l'Eternel avait indiqué le lieu où Jésus-Christ, le Sauveur était né[37]. […] Cette même étoile descendit, roula, dans la nuit du 20 au 21 Mai 1992, de 20h00 à 3h00 du matin et s'arrêta pour s'implanter définitivement à Kari-Kari[36][35] que vous connaissez. Mes gros chefs Packa Tchissambou et Tchikaya Notty séjournant à Kibossi l'avaient vu y compris quelques habitants qui peuvent en témoigner[20] ».

5. Guy Emile Loufoua Cetikouabo et les autres religions, politiques et économie

L’Association Louzolo « Amour » OPH est apolitique[1]. Elle n’est ni une église, une secte ni une entité profane. Elle renferme et accueilles en son sein des croyants de tout horizon sans distinction de race, de sexe, de nationalité et de conditions sociales. Elle comporte aujourd’hui plus d’un million adhérent dans le monde unis par les mêmes idéaux humanistes et spirituels basés sur les Vérités Divines de l'Heure qui viennent rajouter les lumières aux Saintes Écritures. Elle peut selon ses statuts pour son fonctionnement exercer des activités commerciales.

5.1 ASLA OPH, le Congo et le Monde

Entre 1921 et 1934 soit environ 10 ans avant la naissance de l'enfant Guy Emile Loufoua Cetikouabo, commença les travaux de la ligne de chemin de fer Congo Océan reliant Brazzaville, capitale de l'Afrique Équatoriale Française et Pointe-Noire[6]. C'est à dire de s'assurer de la liaison du Haut et le Bas-Congo. L’histoire de Loufoua Cetikouabo Guy Emile est inséparable de celle du royaume du Kongo, du Congo, où il naquit, grandit et est en train d'accomplir sa mission spirituelle[2]. Au Congo, dans capitale Brazzaville une section situé au pied du Village de l'OUA au sud de Brazzaville et une autre section logée dans les Montagnes de Mouyengui sur la route de la rive Djoué près de Nganga-Lingolo. [...] Selon l’enseignement de Guy Loufoua Cetikouabo, Béthanie est un « lieu stratégique : la porte d’entrée au sanctuaire du mont Kari-Kari, la demeure de l’Éternel ou la nouvelle Jérusalem céleste descendue des Cieux. […] Le mont Bouyengui, site de Béthanie, est aussi un lieu très saint selon le Prédicateur Frère Dalvi Loufoua, parue dans La Nouvelle Jérusalem, n° 7, 15 novembre 2011.). […] C’est un lieu de méditation et de solutions à nos problèmes. Il suffit de s’y rendre avec foi. » observa Bernard Coyault[38]

L’Association Louzolo Amour- OPH est présente dans plusieurs pays parmi lesquels, le Gabon, l’Angola, le Cabinda, l’Afrique du Sud, le Ghana[39][40][41], la Côte d’Ivoire, la France[42], l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, les USA, le Canada. Ces sections nationales sont ainsi délocalisées en sections communales c'est à dire une forme de décentralisation dans chacune de ville pour chaque pays. En 2014, lorsque Bernard Coyault publiait son article 2014/4 (n° 252) de revue scientifique sur la dite association, il écrivait ceci que, « l’association Louzolo-Amour (ASLA-OPH)[1] est l’une de ces nouvelles "religions" congolaises en expansion. Le mouvement, qui s’est développé à partir des années 1970-1980, rassemblerait aujourd’hui entre 50 000 et 100 000 adeptes au Congo-Brazzaville, et autant dans les pays limitrophes[43] (surtout l’aire Kongo) et au sein de la diaspora congolaise en France, en Belgique, en Italie, aux États-Unis, etc. (…), Cependant, une source écrite, publiée par l’un des responsables nationaux, indique un effectif de 500 000 adeptes selon le Docteur Bernard Packa Tchissambou[44] dans son livre Guy Emile Loufoua Cetikouabo, Melchisédech, Moïse ou Jésus ? p. 109[3]», assène l'expert socio-anthropologue Bernard Coyault[38].

5.2 Christianisme et ASLA-OPH

L’Association Louzolo Amour- OPH s’inspire du culte protestant. Les adhérents sont appelés des « Louzolifiès » ou des « Cetis » et deviennent Membres ou Membres Confirmés après leur consécration[45]. Ils croient au christianisme, aux saintes écritures, c’est-à-dire au Seigneur et Sauveur Jésus-Christ le mandant de Guy Emile Loufoua Cetikouabo.

6. Guy Emile Loufoua Cetikouabo dans la culture populaire

La vie et la mission de Guy Emile Loufoua Cetikouabo subjugue le genre humain. Ainsi, plusieurs personnes, artistes, chanteurs et hommes de cultures se sont intéressés à lui. Plusieurs compositions musicales et œuvres d'arts et de littératures sont dédiés à son honneur.

6.1 Liens externes et articles connexes

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https://www.edilivre.com/l-esprit-de-verite-isidore-lino-kibouilou.html/

https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2014-4-page-109.htm

Jésus-Christ

Simon Kimbangu

Église kimbanguiste

Kimpa Vita

Bavua Ntinu André

Kimpa Vita

6.2 Notes et références

  1. Isidore Lino-Kibouilou, L’Esprit de vérité, Paris, Edilivre, , 164 p. (ISBN 9782334007931, lire en ligne)
  2. Bernard PACKA TCHISSAMBOU, GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO MELCHISEDECH MOISE OU JESUS?, Congo, Hémar - Collection spiritualités., , 202 p. (ISBN 9782915448160, lire en ligne), p. 175 & 176
  3. « [https://www.crwflags.com/fotw/flags/rel-asla.html ASLA-OPH (Association Louzolo Amour � Organisation pour l�Humanit�)] », sur www.crwflags.com (consulté le )
  4. (en-US) « Be charitable and live at peace with each other- OPH President », (consulté le )
  5. Hygin Bellarmin Elenga, Otote chez les Koyo de la République du Congo Essai d’analyse sociologique, Paris, Harmattan, , 338 p. (ISBN 978-2-343-24791-5, lire en ligne), p. 22
  6. Bernard PACKA TCHISSAMBOU, Guy Emile Loufoua Cetikouabo : Melchisédech, Moise ou Jésus ?, Congo, Hémar - Collection spiritualités, , 202 p. (ISBN 9782915448160), p. 37