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Dans le [[gouvernement Berlusconi IV]], il occupe le poste de [[sous-secrétaire d'État]] aux infrastructures et aux transports. En octobre 2010, il a été critiqué pour un chèque émis par le ministère à la municipalité de Bologne pour la construction d'une école ; Le visage souriant de Silvio Berlusconi figurait sur le chèque. Le [[Parti démocrate (Italie)|Parti démocrate]] de Bologne a dénoncé la gestion napoléonienne des ressources par le ministère<ref>{{article |langue=it |url=http://bologna.repubblica.it/cronaca/2010/10/29/foto/assegno_con_il_volto_di_berlusconi-8563897/1/ |périodique=La Repubblica |date=30 octobre 2010 |titre=Assegno con il volto di Berlusconi |consulté le=17 juin 2024}}</ref>. En janvier 2009, il remet un autre chèque au visage de Berlusconi à la maire de Milan, [[Letizia Moratti]] et qui représente le déblocage de 24 millions d'euros de fonds gouvernementaux pour le tunnel de la Via Gattamelata, un travail qui ne sera jamais terminé et qui sera déclaré inutile en 2013 par le conseiller à la circulation de l'époque Pierfrancesco Maran<ref>{{article |langue=it |url=http://milano.corriere.it/milano/notizie/cronaca/13_giugno_22/tunnel-via-gattamelata-viale-de-gasperi-sopralluogo-cittadini-anteprima-maran-2221799684967.shtml |titre=Sopralluogo in via Gattamelata. Maran: «Dateci idee per il tunnel» |périodique=[[Corriere della Sera]] |date=22 juin 2013 }}</ref>.
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Le 29 janvier 2011, il est nommé coordinateur régional du PdL en Lombardie par Silvio Berlusconi, succédant au {{lien|lang=it|trad=Guido Podestà}} démissionnaire. Lors des [[élections parlementaires italiennes de 2013]], il est réélu au Sénat de la République pour le PdL<ref>{{article |langue=it |titre=Mantovani, incompatibili gli incarichi «Mi dimetterò da senatore e sindaco» |périodique=Corriere della Serra |url=https://milano.corriere.it/notizie/cronaca/13_maggio_15/mario-mantovani-incompatibili-incarichi-senatore-consigliere-assessore-sindaco-2121154468943.shtml |date=15 mai 2013 |consulté le=18 juin 2024}}</ref> ; Cependant, il démissionne pour incompatibilité (en raison de sa nomination simultanée dans la région Lombardie) le {{date|3 juin 2013}}, remplacé par {{lien|lang=it|trad=Lionello Marco Pagnoncelli}}<ref>{{article |langue=it |prénom1=Claudia |nom1=Daconto |titre=Forza Italia : Tutti i senatori dissidenti |périodique=Panorama |url=https://www.panorama.it/news/forza-italia-tutti-senatori-dissidenti |date=22 janvier 2015 |consulté le=18 juin 2024}}</ref>.
Le 29 janvier 2011, il est nommé coordinateur régional du PdL en Lombardie par Silvio Berlusconi, succédant au {{lien|lang=it|trad=Guido Podestà}} démissionnaire.

Lors des [[élections parlementaires italiennes de 2013]], il est réélu au Sénat de la République pour le PdL ; Cependant, il démissionne pour incompatibilité (en raison de sa nomination simultanée dans la région Lombardie) le {{date|3 juin 2013}}, remplacé par {{lien|lang=it|trad=Lionello Marco Pagnoncelli}}.


=== À nouveau député européen ===
=== À nouveau député européen ===

Version du 18 juin 2024 à 22:20

Mario Mantovani
Fonctions
Député européen
10e législature du Parlement européen
Italie du Nord-Ouest
Frères d'Italie
depuis le
Assesseur
Lombardie
-
Assesseur
Lombardie
-
Vice-président de région
Lombardie
depuis le
Andrea Gibelli (d)
Sénateur
XVIIe législature de la République italienne
-
Lionello Marco Pagnoncelli (d)
Maire d'Arconate
-
Sénateur
XVIe législature de la République italienne
-
Maire d'Arconate
-
Député européen
6e législature du Parlement européen
Italie du Nord-Ouest
Forza Italia
-
Maire d'Arconate
-
Député européen
Inconnu
Forza Italia
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Site web

Mario Emilio Mantovani, né le à Arconate (Italie) est un homme politique et entrepreneur italien, ancien vice-président de la région Lombardie, sous-secrétaire d'État aux infrastructures du gouvernement Berlusconi IV, sénateur de la République, maire d'Arconate et parlementaire européen.

Biographie

Né à Arconate et habitant dans cette ville de la province de Milan, il est marié avec Marinella Restelli et a deux enfants : Vittorio et Lucrezia (it), cette dernière elle-même impliquée dans la politique[1],[2].

Entrepreneur

Diplômé en langues et littératures étrangères, il est de 1981 à 1986 directeur de l'institut Padre Beccaro de Milan. En 1990, il fonde l'Onlus (it) Sodalitas[2], qui propose une série de résidences et de camps d'été à Bellaria-Igea Marina. En 1996 est inaugurée la Fondation Mantovani, spécialisée dans la construction et la gestion de résidences de soins pour personnes âgées. À travers elle, il gère quatre RSA dans la province de Milan, qui, à celles gérées par Sodalitas, forment onze structures et 830 lits, toutes accréditées dans les classements régionaux de Lombardie. Il gère également 13 centres de jour pour personnes handicapées pour le compte de l'entreprise de santé locale de Milan 1[3],[2].

Avec sa nomination comme sous-secrétaire, il quitte en 2008 la présidence de la Fondation Mantovani, passant la direction à sa famille[4]. Mantovani détient également la société Immobiliare Vigevanese, qui construit des résidences sociales[2].

Premier mandat européen

Avec l'entrée en politique de Silvio Berlusconi en 1994, il rejoint Forza Italia, devenant chef du bureau des autorités locales de Lombardie. Aux élections européennes de 1999 en Italie, il se présente au Parlement européen, sur les listes Forza Italia dans la circonscription du nord-ouest de l'Italie, et est élu député européen avec 38 000 voix[5].

Au cours de son premier mandat, il est membre de la Commission de l'emploi et des affaires sociales et de la délégation pour les relations avec la République populaire de Chine, ainsi que membre suppléant de la Commission du développement et de la coopération et de la commission parlementaire mixte UE-Slovénie[6]

En avril 2008, suite à son élection au Sénat de la République dans les rangs du PdL, il choisit de siéger au Palazzo Madama, laissant le siège de député européen à sa suppléante Iva Zanicchi[7].

Maire d'Arconate

En 2001, il est élu maire d'Arconate, en tête de la liste civique "Grande Arconate", avec 51% des voix ; étant reconfirmé lors des consultations administratives de 2006 avec 68% des voix. En 2009, suite à la démission de la majorité du conseil municipal, il revient aux élections anticipées et les remporte une nouvelle fois avec 66 % des voix. Ne pouvant plus se présenter au poste de maire, il se présente à nouveau comme conseiller municipal en 2014 : il est élu, mais démissionne en mai 2015[8].

Sénateur et sous-secrétaire d'État

En 2008, il est responsable du «Projet national de registre des défenseurs de la liberté», chargé de recruter 120 000 candidats pour les listes du parti Le Peuple de la liberté pour les élections politiques des 13 et 14 avril. Au même tour électoral, il se présente au Sénat de la République dans la circonscription de Lombardie où il finit par être élu.

Dans le gouvernement Berlusconi IV, il occupe le poste de sous-secrétaire d'État aux infrastructures et aux transports. En octobre 2010, il a été critiqué pour un chèque émis par le ministère à la municipalité de Bologne pour la construction d'une école ; Le visage souriant de Silvio Berlusconi figurait sur le chèque. Le Parti démocrate de Bologne a dénoncé la gestion napoléonienne des ressources par le ministère[9]. En janvier 2009, il remet un autre chèque au visage de Berlusconi à la maire de Milan, Letizia Moratti et qui représente le déblocage de 24 millions d'euros de fonds gouvernementaux pour le tunnel de la Via Gattamelata, un travail qui ne sera jamais terminé et qui sera déclaré inutile en 2013 par le conseiller à la circulation de l'époque Pierfrancesco Maran[10].

Le 29 janvier 2011, il est nommé coordinateur régional du PdL en Lombardie par Silvio Berlusconi, succédant au Guido Podestà (it) démissionnaire. Lors des élections parlementaires italiennes de 2013, il est réélu au Sénat de la République pour le PdL[11] ; Cependant, il démissionne pour incompatibilité (en raison de sa nomination simultanée dans la région Lombardie) le , remplacé par Lionello Marco Pagnoncelli (it)[12].

À nouveau député européen

En 2024, il se présente aux élections européennes sur la liste des Fratelli d'Italia et est élu député européen le 9 juin[13],[14].

Références

  1. (it) « L'impero di Mario Mantovani sul Corriere di oggi. E la sua (auto) biografia », sur Ticino Notizie, (consulté le )
  2. a b c et d (it) Angelo Mincuzzi, « Mantovani: si indaga su immobili per 11,6 milioni di euro », Il Sole 24 Ore,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (it) Francesca Martelli, « Politica, sanità e mattone. Mantovani raddoppia il business in riviera », Il Fatto Quotidiano,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (it) Francesca Martelli, « Elezioni, il Pdl Mantovani e la sanità “in tasca”: esposti e conflitti d'interesse », Il Fatto Quotidiano,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (it) Ersilio Mattioni, « Il ritorno in grande stile di Mario Mantovani, il campione di preferenze (e grane giudiziarie) punta a tornare in Europa con Fratelli d'Italia », sur Il Fatto Quotidiano, (consulté le )
  6. (it) « 5ª legislatura | Mario MANTOVANI | Deputati | Parlamento Europeo », sur www.europarl.europa.eu, (consulté le )
  7. (it) Elisabetta Soglio, « Europee, via alle candidature Berlusconi e Fassino capilista «Campagna difficile e costosa» » [archive], sur Il Corriere della Sera, (consulté le )
  8. (it) Sara Riboldi, « Arconate, Mantovani rassegna le dimissioni: non è più consigliere comunale », sur Il Giorno,
  9. (it) « Assegno con il volto di Berlusconi », La Repubblica,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (it) « Sopralluogo in via Gattamelata. Maran: «Dateci idee per il tunnel» », Corriere della Sera,‎ (lire en ligne)
  11. (it) « Mantovani, incompatibili gli incarichi «Mi dimetterò da senatore e sindaco» », Corriere della Serra,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (it) Claudia Daconto, « Forza Italia : Tutti i senatori dissidenti », Panorama,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (it) Francesco Del Vecchio, « Tutti gli eletti al Parlamento europeo in Italia. Da Ilaria Salis al generale Vannacci, da Cecilia Strada a Elena Donazzan, da Mimmo Lucano a Lucia Annunziata: ecco chi ha ottenuto un seggio a Strasburgo », Wired Next Fest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (it) « Elezioni europee, ecco gli italiani eletti al Parlamento di Strasburgo », sur Tg24.sky.it, (consulté le )

Articles connexes

Liens externes