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Lors des élections générales de 1968, José María Velasco Ibarra est élu démocratiquement pour un cinquième mandat (1968-1972) en tant que [[Président de la république de l'Équateur|président]] de l'Équateur. Cette ère démocratique ne dure pas longtemps car il met en place une dictature civile soutenue par les militaires à partir de 1970, accumulant tous les pouvoirs et emprisonnant ses adversaires. |
Lors des élections générales de 1968, José María Velasco Ibarra est élu démocratiquement pour un cinquième mandat (1968-1972) en tant que [[Président de la république de l'Équateur|président]] de l'Équateur. Cette ère démocratique ne dure pas longtemps car il met en place une dictature civile soutenue par les militaires à partir de 1970, accumulant tous les pouvoirs et emprisonnant ses adversaires<ref>{{Lien web |langue=es |prénom=Sara |nom=Oñate |titre=Aniversario del “Carnavalazo”, el gobierno de Rodríguez Lara |url=https://www.elcomercio.com/cartas/cartas-aniversario-carnavalazo-rodriguez-lara.html |site= |périodique=El Comercio |date=0001-11-30 |consulté le=2024-10-08}}</ref>. |
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Une tentative de Coup d'État ayant pour but de mettre fin au pouvoir autoritaire échoue en 1971, menant à un durcissement du régime. Le président nomme [[Guillermo Rodríguez (militaire)|Guillermo Rodríguez Lara]], surnommé ''Bombita'', comme nouveau commandant des forces armées. La même année, le président Velasco promulgue une loi sur les hydrocarbures qui rétablit la souveraineté équatorienne sur ses réserves de pétrole. |
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Au début de la crise politique, le président promet de nouvelles élections en juin 1972, à la fin de son mandat. Un seul candidat est autorisé et c'est le maire de [[Guayaquil]], [[Assad Bucaram]], qui est vu comme le candidat favori. |
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L'année 1972 commence pacifiquement : Velasco et le chef des forces armées ''Bombita'' célèbrent la nouvelle année avec un toast. Des débats nationaux prenaient place ont lieu à propos de deux sujets : la possible victoire d'Assad Bucaram aux élections et l'avenir des réserves de pétrole du pays. Rapidement, en février 1972, le plan pour renverser Velasco pendant le carnaval circule au sein de l'armée. |
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Dans la nuit du 15 février, un |
Dans la nuit du 15 février, un coup d'État militaire sans effusion de sang permet à l'armée de prendre le pouvoir et [[Guillermo Rodríguez (militaire)|Guillermo Rodríguez Lara]] devient président. Cela surprend Velasco à [[Quito]], qui se rend à Guayaquil pour dénoncer cette action dans une allocution télévisée. Il est arrêté par des officiers de la marine puis déporté au [[Panama]] le lendemain. Après le coup d'État, trois chefs de la junte nomment comme nouveau régime le Gouvernement révolutionnaire nationaliste qui est proclamé par ces derniers ; c'est le début de la [[dictature militaire de l'Équateur]] |
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== Articles connexes == |
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* [[Dictature militaire de l'Équateur]] |
* [[Dictature militaire de l'Équateur]] |
Version du 8 octobre 2024 à 16:06
Date | 15 février 1972 |
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Lieu | Équateur |
Issue |
Coup d'État réussi
|
Gouvernement équatorien | Forces armées équatoriennes |
José María Velasco Ibarra | Guillermo Rodríguez Lara |
Le Carnavalazo est un Coup d'État mené en Équateur par les forces armées dirigées sous les ordres de Guillermo Rodríguez Lara, parvenant à renverser le gouvernement de José María Velasco Ibarra le et mettant fin à la dernière présidence velasquiste. Le nom d'El Carnavalazo fait référence au carnaval célébré le même jour.
Contexte
Lors des élections générales de 1968, José María Velasco Ibarra est élu démocratiquement pour un cinquième mandat (1968-1972) en tant que président de l'Équateur. Cette ère démocratique ne dure pas longtemps car il met en place une dictature civile soutenue par les militaires à partir de 1970, accumulant tous les pouvoirs et emprisonnant ses adversaires[1].
Une tentative de Coup d'État ayant pour but de mettre fin au pouvoir autoritaire échoue en 1971, menant à un durcissement du régime. Le président nomme Guillermo Rodríguez Lara, surnommé Bombita, comme nouveau commandant des forces armées. La même année, le président Velasco promulgue une loi sur les hydrocarbures qui rétablit la souveraineté équatorienne sur ses réserves de pétrole.
Au début de la crise politique, le président promet de nouvelles élections en juin 1972, à la fin de son mandat. Un seul candidat est autorisé et c'est le maire de Guayaquil, Assad Bucaram, qui est vu comme le candidat favori.
Coup d'État
L'année 1972 commence pacifiquement : Velasco et le chef des forces armées Bombita célèbrent la nouvelle année avec un toast. Des débats nationaux prenaient place ont lieu à propos de deux sujets : la possible victoire d'Assad Bucaram aux élections et l'avenir des réserves de pétrole du pays. Rapidement, en février 1972, le plan pour renverser Velasco pendant le carnaval circule au sein de l'armée.
Dans la nuit du 15 février, un coup d'État militaire sans effusion de sang permet à l'armée de prendre le pouvoir et Guillermo Rodríguez Lara devient président. Cela surprend Velasco à Quito, qui se rend à Guayaquil pour dénoncer cette action dans une allocution télévisée. Il est arrêté par des officiers de la marine puis déporté au Panama le lendemain. Après le coup d'État, trois chefs de la junte nomment comme nouveau régime le Gouvernement révolutionnaire nationaliste qui est proclamé par ces derniers ; c'est le début de la dictature militaire de l'Équateur
Articles connexes
- (es) Sara Oñate, « Aniversario del “Carnavalazo”, el gobierno de Rodríguez Lara », El Comercio, (consulté le )