« Activités politiques des frères Koch » : différence entre les versions
m à la suite de l'investiture |
|||
Ligne 58 : | Ligne 58 : | ||
== Organisations == |
== Organisations == |
||
[[Fichier:A_Maze_of_Money.png|vignette|Le réseau des frères Koch.]] |
[[Fichier:A_Maze_of_Money.png|vignette|Le réseau des frères Koch.]] |
||
=== Impact === |
=== Impact === |
||
Une étude de [[1997]] du Comité national de la philanthropie (NCRP) a identifié douze fondations américaines qui ont eu une influence clé dans la politique publique américaine depuis les années 1960. Parmi elles, trois étaient de la [[Fondations de la famille Koch|famille Koch]]<ref>Sally Covington, ''Moving A Public Policy Agenda: The Strategic Philanthropy of Conservative Foundations'', Washington, DC: {{Lien|trad=National Committee for Responsive Philanthropy|fr=National Committee for Responsive Philanthropy|texte=National Committee for Responsive Philanthropy}}, 1997.</ref>. |
Une étude de [[1997]] du Comité national de la philanthropie (NCRP) a identifié douze fondations américaines qui ont eu une influence clé dans la politique publique américaine depuis les années 1960. Parmi elles, trois étaient de la [[Fondations de la famille Koch|famille Koch]]<ref>Sally Covington, ''Moving A Public Policy Agenda: The Strategic Philanthropy of Conservative Foundations'', Washington, DC: {{Lien|trad=National Committee for Responsive Philanthropy|fr=National Committee for Responsive Philanthropy|texte=National Committee for Responsive Philanthropy}}, 1997.</ref>. |
||
=== Fondations familiales === |
=== Fondations familiales === |
||
{{ |
{{Extrait|Fondations de la famille Koch}} |
||
=== Groupes de réflexion et organisations politiques === |
=== Groupes de réflexion et organisations politiques === |
||
Charles et David Koch sont à l'origine du développement de nombre d'organisations organisant la vie politique américaine. Ils sont des acteurs fondateurs du [[Cato Institute]] et de la société fédéraliste, et sont membres et donateurs du [[Mercatus Center]]<ref name=levinthal>{{article|langue=en|nom1=Levinthal|prénom1=Dave|titre=Inside the Koch brothers' campus crusade|url=http://www.publicintegrity.org/2014/03/27/14497/inside-koch-brothers-campus-crusade|consulté le=4 décembre 2015|périodique=Center for Public Integrity|date=27 mars 2014}}</ref>, de l'Institut pour les études humaines<ref name=levinthal/>, de l'[[Institut pour la justice]]<ref>{{article|langue=en|nom1=Rosen|prénom1=Jeffrey|titre=The Unregulated Offensive|url=https://www.nytimes.com/2005/04/17/magazine/the-unregulated-offensive.html?_r=0|consulté le=4 décembre 2015|périodique=New York Times|date=17 avril 2005}}</ref>, de l'Institut pour la recherche énergétique<ref name=gold>{{article|langue=en|nom1=Gold|prénom1=Matea|titre=The players in the Koch-backed $400 million political donor network|url=https://www.washingtonpost.com/politics/the-players-in-the-koch-backed-400-million-political-donor-network/2014/01/05/714451a8-74b5-11e3-8b3f-b1666705ca3b_story.html|consulté le=4 décembre 2015|périodique=Washington Post|date=5 janvier 2014}}</ref>, de l'[[Heritage Foundation]]<ref name=jones>{{article|langue=en|nom1=Lurie|prénom1=Julia|nom2=Schulman|prénom2=Daniel|nom3=Raja|prénom3=Tanseem|titre=The Koch 130|url=http://www.motherjones.com/politics/2014/11/koch-brothers-web-influence|consulté le=4 décembre 2015|périodique=Mother Jones|date=3 novembre 2014}}</ref>, de l'Institut de Manhattan<ref name=jones/>, de la [[Reason Foundation]]<ref name=levinthal/>, de l'institut George C. Marshall<ref name=monbiot>{{article|langue=en|nom1=Monbiot|prénom1=George|titre=The Tea Party movement: deluded and inspired by billionaires|url=https://www.theguardian.com/commentisfree/cifamerica/2010/oct/25/tea-party-koch-brothers|consulté le=4 décembre 2015|périodique=The Guardian|date=25 octobre 2010}}</ref>, de l'Institut de l'entreprise américaine<ref name=monbiot/>, et de l'[[institut Fraser]]<ref>[http://www.huffingtonpost.ca/2012/04/26/koch-brothers-fraser-institute_n_1456223.html?ref=canada ''Huffington Post Canada'', April 26, 2012]; retrieved April 26, 2012.</ref>{{,}}<ref>[http://www.vancouverobserver.com/politics/2012/04/25/%E2%80%9Ccharitable%E2%80%9D-fraser-institute-accepted-500k-foreign-funding-oil-billionaires "Fraser Institute accepted $500K dollars in funding from oil billionaires"], ''Vancouver Observer'', April 25, 2012; retrieved April 26, 2012.</ref>. Ils font partie des directoires de nombre de ces instituts et organisations comme l'Institut Cato<ref>Cato Institute, [http://www.cato.org/people/directors.html Board of Directors]; accessed February 1, 2011.</ref>, la Reason Foundation ou l'Institut Aspen. En 2011-2012, durant la période électorale, le réseau d'organisations soutenues par les frères Koch a soulevé plus de 400 millions de dollars<ref name=gold/>. |
Charles et David Koch sont à l'origine du développement de nombre d'organisations organisant la vie politique américaine. Ils sont des acteurs fondateurs du [[Cato Institute]] et de la société fédéraliste, et sont membres et donateurs du [[Mercatus Center]]<ref name=levinthal>{{article|langue=en|nom1=Levinthal|prénom1=Dave|titre=Inside the Koch brothers' campus crusade|url=http://www.publicintegrity.org/2014/03/27/14497/inside-koch-brothers-campus-crusade|consulté le=4 décembre 2015|périodique=Center for Public Integrity|date=27 mars 2014}}</ref>, de l'Institut pour les études humaines<ref name=levinthal/>, de l'[[Institut pour la justice]]<ref>{{article|langue=en|nom1=Rosen|prénom1=Jeffrey|titre=The Unregulated Offensive|url=https://www.nytimes.com/2005/04/17/magazine/the-unregulated-offensive.html?_r=0|consulté le=4 décembre 2015|périodique=New York Times|date=17 avril 2005}}</ref>, de l'Institut pour la recherche énergétique<ref name=gold>{{article|langue=en|nom1=Gold|prénom1=Matea|titre=The players in the Koch-backed $400 million political donor network|url=https://www.washingtonpost.com/politics/the-players-in-the-koch-backed-400-million-political-donor-network/2014/01/05/714451a8-74b5-11e3-8b3f-b1666705ca3b_story.html|consulté le=4 décembre 2015|périodique=Washington Post|date=5 janvier 2014}}</ref>, de l'[[Heritage Foundation]]<ref name=jones>{{article|langue=en|nom1=Lurie|prénom1=Julia|nom2=Schulman|prénom2=Daniel|nom3=Raja|prénom3=Tanseem|titre=The Koch 130|url=http://www.motherjones.com/politics/2014/11/koch-brothers-web-influence|consulté le=4 décembre 2015|périodique=Mother Jones|date=3 novembre 2014}}</ref>, de l'Institut de Manhattan<ref name=jones/>, de la [[Reason Foundation]]<ref name=levinthal/>, de l'institut George C. Marshall<ref name=monbiot>{{article|langue=en|nom1=Monbiot|prénom1=George|titre=The Tea Party movement: deluded and inspired by billionaires|url=https://www.theguardian.com/commentisfree/cifamerica/2010/oct/25/tea-party-koch-brothers|consulté le=4 décembre 2015|périodique=The Guardian|date=25 octobre 2010}}</ref>, de l'Institut de l'entreprise américaine<ref name=monbiot/>, et de l'[[institut Fraser]]<ref>[http://www.huffingtonpost.ca/2012/04/26/koch-brothers-fraser-institute_n_1456223.html?ref=canada ''Huffington Post Canada'', April 26, 2012]; retrieved April 26, 2012.</ref>{{,}}<ref>[http://www.vancouverobserver.com/politics/2012/04/25/%E2%80%9Ccharitable%E2%80%9D-fraser-institute-accepted-500k-foreign-funding-oil-billionaires "Fraser Institute accepted $500K dollars in funding from oil billionaires"], ''Vancouver Observer'', April 25, 2012; retrieved April 26, 2012.</ref>. Ils font partie des directoires de nombre de ces instituts et organisations comme l'Institut Cato<ref>Cato Institute, [http://www.cato.org/people/directors.html Board of Directors]; accessed February 1, 2011.</ref>, la Reason Foundation ou l'Institut Aspen. En 2011-2012, durant la période électorale, le réseau d'organisations soutenues par les frères Koch a soulevé plus de 400 millions de dollars<ref name=gold/>. |
||
Ligne 74 : | Ligne 78 : | ||
=== Citizens for a Sound Economy === |
=== Citizens for a Sound Economy === |
||
{{ |
{{Extrait|Citizens for a Sound Economy}} |
||
=== Americans for Prosperity === |
=== Americans for Prosperity === |
||
{{ |
{{Extrait|Americans for Prosperity}} |
||
== Annexe == |
== Annexe == |
Version du 23 octobre 2024 à 19:40
Les activités politiques des frères Koch concernent les influences politique et financière de Charles G. et de David H. Koch sur la politique aux États-Unis. Cette influence transparaît tant directement qu'indirectement au travers des multiples organisations politiques que soutiennent les frères Koch[1],[2],[3]. Les frères Koch sont les fils de Fred C. Koch (en). Fred C. Koch, fondateur des Koch Industries, la deuxième plus grande entreprise privée des États-Unis, qu'ils détiennent à 84 %[4]. Les deux frères sont aussi les principaux contributeurs des fondations de la famille Koch, qui servent leurs intérêts en matière environnementale et politique.
Les deux frères ont significativement contribué à financer des think tanks libertarien et conservateur. Leur réseau d'organisations a dépensé près de 889 millions de dollars entre 2009 et 2016 et il est considéré par Politico comme le principal rival du comité national républicain[5]. Ils supportent activement des organisations qui soutiennent des candidats républicains, et en particulier ceux qui luttent pour la réduction de l'importance de l'État, la réduction des dépenses publiques, notamment en matière de santé avec la sécurité sociale. Dotés d'une fortune basée sur les énergies fossiles, ils sont également de fervents supporters des organisations et scientifiques notables capables de légitimer le climatoscepticisme, afin de pouvoir prolonger leurs activités d'extraction pétrolière avec la Koch Industries[6]. Jusque 2010, ils ont également donné environ 100 millions de dollars à des dizaines d'organisations promouvant le libéralisme économique et la dérégulation des marchés[6].
Les frères Koch sont également omniprésents directement dans la politique américaine. Ainsi en 2013, plus de la moitié des membres du Sénat et de la Chambre des représentants ont reçu de l'argent de la part d'un ou des deux frères[7].
Après l'élection de Donald Trump, pour les élections de mi-mandat pour le congrès, les frères Koch se sont engagés début 2018 à donner 400 millions de dollars pour soutenir les républicains conservateurs[8].
Contexte
L'expression « frères Koch » se réfère généralement aux fils de Fred C. Koch[9],[10],[11],[12]. Les deux frères les plus actifs sont Charles Koch and David H. Koch qui ont racheté les parts de leurs frères Frederick et Bill en 1983[13].
David H. Koch fut le vice-président du ticket du parti libertarien en 1980[14], aux côtés de Ed Clark. Ils soutenait la suppression de la sécurité sociale, du FBI et de la CIA, ainsi que des écoles publiques[15],[16]. Koch a sorti un demi-million de dollar de sa poche pour cette campagne, alors que lui et Ed Clark n'ont fait qu'1,1% durant l'élection[17]. L'expérience des présidentielles de David Koch a convaincu les frères de ne pas se lancer dans une carrière politique, mais à la place, d'user de leur fortune pour arriver à véhiculer leurs idées et leurs volontés.
David Koch soutenait le mariage gay ainsi que le retrait des troupes militaires du Moyen-Orient. Il était aussi partisan d'une coupe budgétaire dans la défense et une augmentation des taxes pour rééquilibrer le budget[18].
Désirant maintenir leur anonymat, Charles et David donnent à des groupes à but non lucratif qui ne révèlent pas l'identité de leurs donneurs[19].
Charles Koch soutient et finance des organisations promouvant les idées libertariennes et d'économie de marché libre, comme l'Institut Cato[20],qu'il a cofondé avec Edward H. Crane et Murray Rothbard en 1997[21], et il est membre du comité de direction du Mercatus Center, un think tank d'orientation de marché. Charles Koch a soutenu son frère dans sa candidature à la vice-présidence en 1980[6]. Après cet échec, Charles affirme que la politique conventionnelle est un « marché corrompu » et qu'il « souhaite faire avancer les idées libertariennes »[6]. En plus des organisations, les frères Koch soutiennent et financent des universitaires libertariens[22], ainsi depuis 1992, el Charles G. Koch Summer Fellow Program soutien et favorise la réussite de jeunes libertariens[23].
Les deux frères promeuvent leur idéal d'un marché libre, en soutenant la liberté économique, et en la considérant comme essentielle pour le bien-être de la société.
Activité politique
La société Koch Industries se dit elle-même porteuse des valeurs de l'économie de marché et d'une société libre, et supportant ceux qui font de même[24].
En 2014, Charles Koch écrit au Wall Street Journal qu'il souhaite restaurer les « principes d'une société libre ». Il décrit ses opposants comme des « collectivistes »[25],[26].
Contributions politiques
En 2008, les trois principales fondations de la famille Koch ont financé 34 organisations politiques, dont trois que la famille a fondées, et plusieurs qu'ils dirigent[6]. En 2011, le comité d'action politique de l'entreprise familiale, Koch Industries, a donné près de 2,6 millions de dollars à des candidats aux élections présidentielles américaines[27]. Les frères Koch supportent principalement des candidats républicains. En 2010, ils soutiennent la proposition 23 en Californie qui visait la suspension du « Global Warming Solutions Act » de 2006[28],[29],[30],[31]. Les deux frères ont donné près de 60 millions de dollars pour les élections présidentielles de 2012 en vue de faire perdre Barack Obama[32],[33]. Selon le Center for Responsive Politics, sur les 274 millions de dollars de dons anonymes, au moins 86 millions peuvent être « attribués à des groupes de donateurs du réseau de la famille Koch »[34],[35].
Aide financière au gouverneur Scott Walker
Selon Mother Jones, le comité d'action politique (PAC) de Koch Industries est le deuxième financeur de la campagne électorale de Scott Walker pour l'élection du gouverneur du Wisconsin en 2010[27],[36]. Cette contribution ne représente cependant qu'un demi pour cent de la campagne de Walker[37],[36]. La plupart du soutien de Walker vient en réalité d'un financement de près de 3 millions de dollars de la part de Americans for Prosperity, groupe de défense d'intérêts sous la houlette des frères Koch[38]. Selon le Palm Beach Post, AFP ont dépensé près de 700 000 dollars pour la communication de Scott Walker dans sa position contre la négociation collective[39],[40].
Mitt Romney
En , David H. Koch a organisé un dîner de charité à 50 000 dollars le repas pour la campagne des élections présidentielles de 2012 de Mitt Romney au sein du parti républicain, suscitant protestations et opposition dans le camp libéral et progressiste[19],[41],[42],[43]. Les industries Koch ont par ailleurs cité ces protestations comme un exemple de l'hypocrisie libérale[44]. William Koch, frère de Charles et David, a donné un million de dollar à l'association Restore Our Future, un super-PAC soutenant Mitt Romney[19]. Durant les primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2008, David Koch a donné 2 300 dollars à Romney[19].
Élections de 2016
Un groupe associé aux Koch ont annoncé la levée de 889 millions de dollars pour les élections présidentielles américaines de 2016[45],[46],[47].
Pendant l’élection américaine de 2016, Charles Koch a comparé le choix de la candidature entre Donald Trump et Hillary Clinton à un « cancer ou une crise cardiaque ». Le réseau de donateurs des frères Koch a dépensé d’importantes sommes d’argent lors des élections présidentielles américaines de 2016, principalement pour empêcher l’élection de Donald Trump. Ce sont les sénateurs Marco Rubio de Floride et Rand Paul du Kentucky qui ont bénéficié de l’appui des frères Koch durant la campagne[48]. Malgré l’opposition des frères Koch à l’élection de Donald Trump, plusieurs milliardaires du réseau de Koch tels que Robert Mercer, Joe Craft et Doug Deason ont soutenu Trump. Ceux-ci appuient les coupures de taxes gouvernementales et s’opposent aux régulations environnementales[49]. En , c’est grâce à la bonne relation entre Mike Pence et la famille Koch que le cabinet de Trump développe des liens serrés avec les frères Koch. Une partie des nommés de son cabinet ont des antécédents professionnels avec le réseau de Charles et David Koch.
Ainsi, Marc Short, l’ancien président de Freedom Partners, une organisation liée aux frères Koch, devient assistant du président des affaires législatives à la Maison-Blanche. Scott Pruitt est lié aux frères Koch en raison de son opposition aux règlementations environnementales favorables aux corporations. Pruitt a été nommé directeur de l'Environmental Protection Agency[50]. Don McGahn, un ancien avocat pour Freedom Partners, est devenu conseiller à la Maison-Blanche. Betsy DeVos est également un ancien membre important du réseau de donateurs de Koch, et elle a été nommée secrétaire de l'éducation. Mike Pompeo était l’ancien représentant du comté de Wichita au Kansas, la ville natale des frères Koch. Celui-ci est nommé Directeur de la CIA[51]. Par conséquent, environ 70% des nommés aux postes haut placés à la Maison-Blanche ont des liens professionnels avec le réseau des frères Koch[52].
Élections de 2018 (de mi-mandat)
En 2018 une certaine résistance se construit face aux républicains et face au déni de la science promu par l'administration Trump, par exemple avec 314 Action qui plaide pour l'arrivée au congrès de scientifiques pour les élections de mi-mandat pour le congrès. Pour soutenir la vague conservatrice qui a porté Trump à la tête de l'Etat, les frères Koch se sont engagés début 2018 à donner 400 millions de dollars aux républicains conservateurs[8].
Le président Trump a répondu aux souhaits des frères Koch en réduisant les impôts, en poussant la déréglementation (dont en nommant Scott Pruitt à l'EPA) et en nommant des juges conservateurs et en freinant la lutte contre les émissions de carbone et le réchauffement climatique, mais Charles G. Koch a trouvé que le président Trump allait néanmoins trop loin sur les thèmes de l'immigration et du protectionnisme commercial des Etats-unis (qu'il juge « préjudiciable » aux intérêts américains), ce qui a suscité une querelle publique avec M. Trump et les candidats qui se rangent à ses côtés. Fin , Donald Trump a riposté en attaquant M. Koch mais aussi son frère malade et partenaire d'affaires, David (qui venait de quitter l'entreprise familiale et de démissionner de son poste de président d'Americans for Prosperity) ; et en qualifiant le puissant réseau politique qu'ils ont fondé de « totalement surestimé » et « une blague totale dans les vrais cercles républicains », ajoutant qu'il n'avait « jamais demandé » leur soutien car n'ayant « pas besoin de leur argent ni de leurs mauvaises idées »[53].
Les efforts contre le PATRIOT Act
Les frères Koch ont donné chacun 10 millions de dollars à l'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) pour s'opposer à l'administration Bush et au PATRIOT Act[54]. Selon le magazine Reason, ces 20 millions de dollars correspondent « substantiellement à plus ce que les Koch ont donné pour tous les candidats combinés durant ces quinze dernières années »[54],[55].
Influence envers les médias
Étant donné l’ampleur des actifs des frères Koch ainsi que du poids de leurs entreprises, l’influence de ceux-ci s’étend aux médias d’information. En effet, par le biais des médias de masse, les frères milliardaires tentent d’inculquer au peuple leurs valeurs libertariennes. Cette propagande a pour but d’inciter les citoyens à élire au pouvoir un gouvernement dont les idées sont semblables à celles prônées par les deux frères aidant à la prospérité de leurs activités professionnelles.
En 2013, on apprenait que la Koch Industries s’était montrée intéressée à acquérir les journaux du géant américain The Tribune Company, qui possède certains des plus gros journaux éditoriaux des États-Unis. Ayant finalement quitté la course au géant des médias, les frères ont tout de même avoué leurs intérêts envers l’acquisition de médias[56]. De plus, selon le New York Times, l’achat de grands médias de masse par les frères Koch leur permettrait de faire la promotion des politiques libérales[57]. Certains craignent que les journaux contrôlés par les deux milliardaires deviennent partisans et que leur propagande prenne de l’ampleur.
D’autre part, les frères Koch investissent d’importantes sommes d’argent lors des campagnes médiatiques qui touchent aux sujets qui leur sont chers. Par exemple, ce sont ces derniers qui ont financé la grande campagne contre la réforme de l'assurance santé de l’ancien président américain Barack Obama. Certains croient à l’idée que ce mouvement inspiré du Tea Party a été créé en grande partie par des membres de l’élite politique : « Les médias et les hommes politiques pointent du doigt le rôle de milliardaires américains, en particulier les frères Koch qui déversent des millions de dollars pour porter haut le flambeau du conservatisme[58].» Les frères, qui prônent la liberté individuelle ainsi qu’une diminution du rôle de l’État, n’ont pas apprécié que « l’État joue au docteur » et se mêle des services de santé offerts au peuple[59]. Bref, Charles et David Koch tentent de transmettre leurs idées politiques à la grande population et se servent de leur influence pour effectuer de la propagande via les médias de masse.
Organisations
Impact
Une étude de 1997 du Comité national de la philanthropie (NCRP) a identifié douze fondations américaines qui ont eu une influence clé dans la politique publique américaine depuis les années 1960. Parmi elles, trois étaient de la famille Koch[60].
Fondations familiales
Groupes de réflexion et organisations politiques
Charles et David Koch sont à l'origine du développement de nombre d'organisations organisant la vie politique américaine. Ils sont des acteurs fondateurs du Cato Institute et de la société fédéraliste, et sont membres et donateurs du Mercatus Center[62], de l'Institut pour les études humaines[62], de l'Institut pour la justice[63], de l'Institut pour la recherche énergétique[64], de l'Heritage Foundation[65], de l'Institut de Manhattan[65], de la Reason Foundation[62], de l'institut George C. Marshall[66], de l'Institut de l'entreprise américaine[66], et de l'institut Fraser[67],[68]. Ils font partie des directoires de nombre de ces instituts et organisations comme l'Institut Cato[69], la Reason Foundation ou l'Institut Aspen. En 2011-2012, durant la période électorale, le réseau d'organisations soutenues par les frères Koch a soulevé plus de 400 millions de dollars[64].
Le Cato Institute, en outre dirigé par les frères Charles et David Koch, est une organisation défendant les libertés individuelles, un gouvernement ayant un pouvoir d’intervention réduit, les libertés économiques et la paix[70]. De plus, les membres de ce groupe de pression prônent l’abolition du salaire minimum, la suppression de l'État-providence et des barrières douanières, une faible régulation du marché et d’autres mesures visant à optimiser la liberté économique des individus et le droit à la propriété privée[71].
Outre leur forte influence au sein de l’Institut Cato, les frères Koch ont appuyé d’innombrables groupes d’études et de défense d’intérêts néolibéraux à partir de la « Charles Koch Foundation » et la « David H. Koch Charitable Foundation », appartenant respectivement à Charles Koch et David Koch. Parmi les organisations exerçant un pouvoir politique qui sont appuyées par les deux frères entrepreneurs, il y a entre autres l’« Americans for Prosperity ». Cette organisation ayant une forte influence sur la scène politique américaine partage la même vision économique et sociale des frères Koch basée sur le néolibéralisme. Ses objectifs politiques se résument ainsi : « We protect the American Dream by fighting each day for lower taxes, less government regulation and economic prosperity for all[72]. » Ce groupe activiste vise à recruter, éduquer et mobiliser les citoyens pour appuyer l’idée d’une société où plus de libertés sont possibles. Cela s’effectue particulièrement au niveau économique par la mise en place d’un marché financier sans régulations de la part du gouvernement. Cette organisation a grandement pris de l’ampleur lorsqu’elle a participé à l’émergence du mouvement du Tea Party à la suite de l’investiture de Barack Obama. En effet, celle-ci a financé le mouvement dans le but de faire valoir la position des membres qui s’opposent à un gouvernement centralisé, l’adoption de certains programmes sociaux et en majorité contre l’immigration et l’avortement[73].
Citizens for a Sound Economy
Americans for Prosperity
Americans for Prosperity (AFP), fondée en 2004, est un groupe de défense d'intérêts, libertarien et conservateur des États-Unis (libertarianisme conservateur). Son logo reprend le flambeau de la statue de la Liberté.
Financé par les businessmen et philanthropes milliardaires David H. Koch et Charles G. Koch propriétaires d'un vaste conglomérat pétrochimique, commercial et financier[75],[76],[77],[78],[79] ce groupe est rapidement devenu le premier et principal groupe de défense d'intérêts des frères Koch[80],[81],[82],[83] et l'une des organisations conservatrices et libertariennes américaines les plus influentes dans le monde[84],[85].Annexe
Articles connexes
- Charles G. Koch
- David H. Koch
- Fondations de la famille Koch
- Politique aux États-Unis
- Libertarianisme
- Koch Industries
- Citizens for a Sound Economy
- Americans for Prosperity
- 314 Action
Lien externe
Références
- (en) Kenneth Vogel, « The Koch ATM », Politico, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Nicholas Confessore, « Koch Brothers’ Budget of $889 Million for 2016 Is on Par With Both Parties’ Spending », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Daniel Schulman, « Koch vs. Koch: The Brutal Battle That Tore Apart America's Most Powerful Family », Mother Jones, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Fisher, Daniel, « Inside The Koch Empire: How The Brothers Plan To Reshape America », Forbes, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Kenneth P. Vogel, « Behind the retreat of the Koch brothers' operation », sur politico.com, (consulté le )
- (en) Jane Mayer, « Covert Operations: The billionaire brothers who are waging a war against Obama », The New Yorker, Condé Nast Publications, (lire en ligne)
- Park Avenue: money, power and the American dream - Why Poverty? , par The Why 5 janvier 2013
- Mui Y (2018) Conservative Koch brothers' network to spend up to $400 million for the midterm election cycle – including $20 million to sell the GOP tax law, CNBC, paru le 27 Jan 2018, consulté le 1er aout 2018
- (en) Jonathan T. Davis, Forbes Richest People: The Forbes Annual Profile of the World's Wealthiest Men and Women, Wiley, (ISBN 978-0-471-17751-7), p. 138 :
« Founding member (1958) John Birch Society – reportedly after seeing Russian friends liquidated »
- (en) Hoover's 500: Profiles of America's Largest Business Enterprises, Hoover's Business Press, (ISBN 978-1-57311-009-9), p. 286 :
« In 1929 Koch took his process to the Soviet Union, but he grew disenchanted with Stalinism and returned home to become a founding member of the anticommunist John Birch Society. »
- (en) Leslie Wayne, « Brothers at Odds. », The New York Times, NY, , Sec. 6; Part 2, p 100 col. 1. (ISSN 0362-4331, lire en ligne) :
« He returned a fervent anti-Communist who would later become a founding member of the John Birch Society. »
- (en) Sara Diamond, Roads to Dominion: Right-Wing Movements and Political Power in the United States, New York, Guilford Press, (ISBN 0-89862-862-8), 324 n. 86.
- The brothers settled in 2001, in (en) Kroll, Luisa, « Billionaire Family Feuds: The High Stakes Of Dysfunction And Dissent », Forbes, (lire en ligne, consulté le )
- Quixotic ’80 Campaign Gave Birth to Kochs’ Powerful Network May 17, 2014 NYT
- (en) Phil Kerby, « The Libertarians: Freedom to a Fault? », Los Angeles Times, , p. D1 (lire en ligne )
- (en) Charlotte Curtis, « Man Without a Candidate », The New York Times,
- (en) Brian Doherty, « Where Did the Libertarian Party Go Wrong? », Reason, (consulté le )
- (en) Kenneth P. Vogel, « David Koch breaks from GOP on gay marriage, taxes, defense cuts », POLITICO
- (en) Bykowicz, Julie, « Romney's 'Koch Problem': $3 Million », Bloomberg News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Kate Zernike, « Secretive Republican Donors Are Planning Ahead », The New York Times, (lire en ligne)
- (en) « 25 Years at Cato » (consulté le )
- (en) Brian Doherty, Radicals for Capitalism: A Freewheeling History of the Modern American Libertarian Movement, PublicAffairs, (ISBN 1-58648-572-5), p. 410 :
« One longtime Koch lieutenant characterized the overall strategy of Koch's libertarian funding over the years with both a theatrical metaphor and an Austrian capital theory one: Politicians, ultimately, are just actors playing out a script. The idea is, one gets better and quicker results aiming not at the actors but at the scriptwriters, to help supply the themes and words for the scripts - to try to influence the areas where policy ideas percolate from: academia and think tanks. Ideas, then, are the capital goods that go into building policy as a finished product – and there are insufficient libertarian capital goods at the top of the structure of production to build the policies libertarians demand. »
- (en) « Charles G. Koch Summer Fellow Program », Institute for Humane Studies at George Mason University (consulté le ) : « The Charles G. Koch Summer Fellow Program combines a paid public policy internship with two career skills seminars and weekly policy lectures. You'll gain real-world experience, take a crash course in market-based policy analysis, and hone your professional skills. The intensive ten-week program begins in June and includes a $1,500 stipend and a housing allowance. »
- (en) « A Consistent, Principled Effort », Koch Industries (consulté le )
- (en) « Charles Koch: I'm Fighting to Restore a Free Society », Wall Street Journal, (lire en ligne)
- (en) « Moran Reads Kochs Commentary into Congressional Record » (consulté le )
- (en) « Wisconsin Gov. Scott Walker: Funded by the Koch Bros. », Mother Jones, (consulté le )
- (en) « Names in the News: David and Charles Koch - Follow The Money », followthemoney.org
- (en) Todd Woody, « A Foil for the Koch Brothers? », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Margot Roosevelt, « Bid to suspend California global-warming law gets million from billionaire brothers' firm », Los Angeles Times, (lire en ligne)
- (en) « Names in the News: David and Charles Koch - Follow The Money », followthemoney.org
- Koch Brothers pledge to defeat Obama in 2012, theatlanticwire.com
- (en) « The Koch Brothers Pledged $60 Million to Defeat Obama », Yahoo News,
- (en) Robert Maguire, « At Least 1 in 4 Dark Money Dollars in 2012 Had Koch Links », sur opensecrets.org, The Center for Responsive Politics, (consulté le )
- (en) Kraske, Steve, « When it comes to political donations, the Koch Brothers trump all », Kansas City Star, (consulté le )
- (en) « Campaign Finance Limits and Deadlines », Wisconsin Government Accountability Board
- (en) Matthew Continetti, « The Paranoid Style in Liberal Politics », The Weekly Standard, (lire en ligne)
- (en) « The Koch brothers alone gave twice as much money to Scott Walker as the total amount of money raised by Tom Barrett. », PolitiFact (consulté le )
- "David Koch intends to cure cancer in his lifetime and remake American politics", The Palm Beach Post, February 2012.
- (en) Nick Carey, « Money flows into Wisconsin governor recall fight », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- Reston, Maeve. "Protesters raise cloud of sand as Romney raises 3 million $ in N.Y.", Los Angeles Times. Retrieved July 9, 2012.
- Gendar, Alison. "Mitt Romney hits the Hamptons and adds 3 million $ to his campaign war chest", New York Daily News, retrieved July 9, 2012.
- Rutenberg, Jim. "The Republicans' $3 Million Weekend in the Hamptons", The New York Times; retrieved July 8, 2012.
- O'Connor, Claire. "'Mitt Romney Has A Koch Problem' Say Protesters At Billionaire's Hamptons Fundraiser", Forbes, retrieved July 9, 2012.
- (en) Confessor, Nicholas, « Kochs Signal Support for Scott Walker », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « The Koch Brothers Are Reportedly Ready To Back Scott Walker », Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Confessor, Nicholas, « Koch Brothers’ Budget of $889 Million for 2016 Is on Par With Both Parties’ Spending », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- Dark Money: The Hidden History of the Billionaires Behind the Rise of the Radical Right
- « How a network led by the billionaire Koch brothers is riding the Trump wave. »
- « New EPA head Scott Pruitt’s emails reveal close ties with fossil fuel interests. »
- « The Danger of President Pence. »
- « White House in Chaos: Koch Brothers in Position for the Next Phase. »
- Le Tweet de D Trump (repris par le NY Times) disait : The globalist Koch Brothers, who have become a total joke in real Republican circles, are against Strong Borders and Powerful Trade. I never sought their support because I don’t need their money or bad ideas. They love my Tax & Regulation Cuts, Judicial picks & more. I made them richer. Their network is highly overrated, I have beaten them at every turn. They want to protect their companies outside the U.S. from being taxed, I’m for America First & the American Worker - a puppet for no one. Two nice guys with bad ideas. Make America Great Again!
- (en) Radley Balko, « The Koch Brothers' Right-Wing Conspiracy to Undermine the PATRIOT Act », Reason, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Hunter, Jack, « When the Koch Brothers gave the ACLU $20 million to fight the Patriot Act », Rare,
- « Les frères Koch n'achèteront pas les quotidiens de Tribune Co. »
- « Conservative Koch Brothers Turning Focus to Newspapers. »
- Romain Huret, « Le mouvement Tea Party, une illusion ?, Is the Tea Party movement an illusion? », Hérodote, no 149, , p. 105–114 (ISSN 0338-487X, DOI 10.3917/her.149.0105, lire en ligne, consulté le )
- « Les frères Koch, milliardaires libertariens et financiers du chantage au "shutdown". »
- Sally Covington, Moving A Public Policy Agenda: The Strategic Philanthropy of Conservative Foundations, Washington, DC: National Committee for Responsive Philanthropy (en), 1997.
- Covert Operations: The billionaire brothers who are waging a war against Obama., Mayer, Jane, The New Yorker, August 30, 2010.
- (en) Dave Levinthal, « Inside the Koch brothers' campus crusade », Center for Public Integrity, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jeffrey Rosen, « The Unregulated Offensive », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Matea Gold, « The players in the Koch-backed $400 million political donor network », Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Julia Lurie, Daniel Schulman et Tanseem Raja, « The Koch 130 », Mother Jones, (lire en ligne, consulté le )
- (en) George Monbiot, « The Tea Party movement: deluded and inspired by billionaires », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- Huffington Post Canada, April 26, 2012; retrieved April 26, 2012.
- "Fraser Institute accepted $500K dollars in funding from oil billionaires", Vancouver Observer, April 25, 2012; retrieved April 26, 2012.
- Cato Institute, Board of Directors; accessed February 1, 2011.
- « About Cato. »
- « Mission »
- « We fight for freedom. »
- « Les frères Koch, financiers du Tea Party. »
- (en) Carly Fiorina biography - biographie.com / A&E Television Networks.
- (en) Jane Mayer, « Covert Operations: The billionaire brothers who are waging a war against Obama », The New Yorker, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Kate Zernike, « Secretive Republican Donors Are Planning Ahead », New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Tom Hamburger, Kathleen Hennessey et Neela Banerjee, « Koch brothers now at heart of GOP power », Los Angeles Times, Tribune Company, (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
- (en) Rick Cohen, « The Starfish and the Tea Party, Part II », Nonprofit Quarterly, Institute for Nonprofit News, (lire en ligne, consulté le ) :
.« The Koch family does show up as a major funder of another of the national Tea Party infrastructure, Americans for Prosperity. »
- Robert North Roberts, Scott John Hammond et Valerie A. Sulfaro, « Americans for Prosperity », dans Presidential Campaigns, Slogans, Issues, and Platforms: The Complete Encyclopedia, (ISBN 9780313380938, lire en ligne) :
(consulté le )« Americans for Prosperity Foundation (AFP) is an antitaxation advocacy group founded in 2004 and financed by David and Charles Koch, the billionaire brothers who own Koch Industries of Wichita, Kansas. »
{{Article encyclopédique}} : l'usage du paramètre|périodique = Greenwood Press
laisse présager- soit d'une confusion entre les modèles
{{article encyclopédique}}
et{{article}}
- soit d'une confusion entre les paramètres
périodique
etéditeur
.
Merci de consulter la documentation des modèles et de corriger l'article.. - soit d'une confusion entre les modèles
- (en) Kenneth P. Vogel, « Koch brothers’ Americans for Prosperity plans $125 million spending spree », Politico, (lire en ligne, consulté le ) :
.« The Koch brothers’ main political arm intends to spend more than $125 million this year on an aggressive ground, air and data operation benefiting conservatives, according to a memo distributed to major donors and sources familiar with the group. The projected budget for Americans for Prosperity would be unprecedented for a private political group in a midterm, and would likely rival even the spending of the Republican and Democratic parties’ congressional campaign arms. »
- (en) Andrew Goldman, « The Billionaire's Party: David Koch is New York’s second-richest man, a celebrated patron of the arts, and the tea party’s wallet », New York magazine, (lire en ligne, consulté le ) :
.« AFPF is now Koch’s primary political-advocacy group. »
- (en) Michael Beckel, Center for Public Integrity, « The Kochs’ Political Ad Machine », Slate, (lire en ligne, consulté le ) :
.« In all, Americans for Prosperity, the Koch brothers’ flagship political operation, alone has aired more than 27,000 ads in a combined nine battleground states, according to Kantar Media/CMAG. »
- (en) Andy Kroll, « 2014: The Year of Koch », Mother Jones, (lire en ligne, consulté le ) :
.« The Koch brothers' flagship organization, Americans for Prosperity, had an equally stellar Election Day. »
- (en) « Americans for Prosperity », FactCheck.org, (consulté le ).
- (en) Ed Pilkington, « Republicans steal Barack Obama's internet campaigning tricks », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
Bibliographie
- Jane Mayer, Dark Money : The Hidden History of the Billionaires Behind the Rise of the Radical Right, Doubleday, 2016.