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« Pierre de Montjamont » : différence entre les versions

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| nom = Pierre de Montjamont
'''Pierre Lorenchet de Montjamont''', est [[officier général]] [[france|français]], [[général de corps d'armée]], né le {{date de naissance|19 octobre 1907}} au [[Le Creusot|Creusot]], et mort le {{date de décès|14 mai 1998}} à [[Chalon-sur-Saône]]. Il est le premier président des [[Scouts unitaires de France]] (SUF),
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| nom de naissance = Marie Joseph Abel Pierre Lorenchet de Montjamont
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'''Pierre Lorenchet de Montjamont''', est [[officier général]] [[français]], [[général de corps d'armée]], né le {{date de naissance|19 octobre 1907}} au [[Le Creusot|Creusot]], et mort le {{date de décès|14 mai 1998}} à [[Chalon-sur-Saône]]. Il est le premier président des [[Scouts unitaires de France]] (SUF),


== Biographie ==
== Biographie ==
Pierre de Montjamont, orphelin de guerre est né le 19 octobre 1907<ref name="necrologie">https://deces.matchid.io/search?advanced=true&ln=+Montjamont&fn=Pierre+&bd=1907</ref>.
Pierre de Montjamont, orphelin de guerre, est né le {{date-|19 octobre 1907}}<ref name="necrologie">{{lien web |titre=Moteur de recherche des décès |url=https://deces.matchid.io/search?advanced=true&ln=+Montjamont&fn=Pierre+&bd=1907 |site=matchid.io |consulté le=12-04-2023}}.</ref>.


D’abord sous-lieutenant de réserve, il est activé en 1933 dans l’arme du train, puis sert comme instructeur à [[École spéciale militaire de Saint-Cyr|Saint-Cyr]]. Il participe aux cercles sociaux d’officiers créés par le [[Charles-Gilbert de La Chapelle|capitaine de la Chapelle]]<ref>{{Lien web |langue=Français |titre=Notice biographiques |url=https://www.vercors-resistance.fr/notices-biographiques/ |site=vercors-resistance.fr |date= }}.</ref>.
Étudiant à l'école des [[École des hautes études commerciales de Paris|Hautes études commerciales]] (HEC).


Avec son épouse Rozenn, le père [[Henri Caffarel]] et trois autres couples, il participe au début de 1939 au lancement des [[Équipes Notre-Dame]] (père [[Paul Doncœur]] avec le père [[Henri Caffarel|Caffarel]] au prieuré de [[Troussures]])<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Les Amis du Père Caffarel|titre=Henri Caffarel, un prophète pour notre temps|éditeur=Cerf|date=29 juin 2018|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=I_OBDwAAQBAJ&pg=PT86&dq=PIERRE+DE+MONTJAMONT}}</ref>.
D’abord sous-lieutenant de réserve, il est activé en 1933 dans l’arme du train, puis sert comme instructeur à [[École spéciale militaire de Saint-Cyr|Saint-Cyr]]. Il participe aux cercles sociaux d’officiers crées par le capitaine de la Chapelle.<ref>{{Lien web |langue=Français |auteur= |titre=Notice biographiques |url=https://www.vercors-resistance.fr/notices-biographiques/ |site=www.vercors-resistance.fr |date= |consulté le=}}</ref>

Avec son épouse Rozenn, le père [[Henri Caffarel]] et trois autres couples, il participe au début de 1939 au lancement des '''[[Équipes Notre-Dame]]''' ( père [[Paul Doncœur]] avec le père Caffarel au prieuré de [[Troussures]]).<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=De Amis pere caffarel|titre=Henri Caffarel, un prophète pour notre temps|passage=|lieu=|éditeur=Google|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=I_OBDwAAQBAJ&pg=PT86&lpg=PT86&dq=PIERRE+DE+MONTJAMONT&source=bl&ots=U29ljPU-B-&sig=ACfU3U3WhpQAZermR7Gj_gVzUbF0v91oyg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj1lprW8PLpAhUBaRUIHZjxCSs4FBDoATADegQIChAB#v=onepage&q=PIERRE%20DE%20MONTJAMONT&f=false}}</ref>


== Seconde Guerre mondiale ==
== Seconde Guerre mondiale ==


Pendant la [[Bataille de France|campagne de France]], il est au {{4e}} bureau du Grand Quartier Général (GQG). De {{date-|juillet 1941}} à {{date-|octobre 1942}}, il commande le groupement 5 des [[Chantiers de la jeunesse française|Chantiers de la jeunesse]], [[Auvergne (ancienne région administrative)|Auvergne]]. En {{date-|novembre 1942}}, il tente de rejoindre l’[[Afrique du Nord]]. Le paquebot [[Hubert Lyautey|Lyautey]], à bord duquel il se trouve, est en vue des côtes algériennes le {{date-|8 novembre 1942}} lorsqu’il est dans l’obligation de faire demi-tour<ref>{{Lien web |langue=Française |auteur=Edgar Scotti |titre=Alger Capitale de la France en Guerre |brisé le = 2023-10-31 |url=http://www.cerclealgerianiste.fr/index.php/archives/encyclopedie-algerianiste/territoire/villes-et-villages-d-algerie/algerois/80-alger-capitale-de-la-france-en-guerre |site=Cercle algerianiste |date= }}.</ref>.
Chef de groupement dans les '''[[Chantiers de la jeunesse française]]''', il prend le maquis lors de leur dissolution fin 1943. En 1944, il est chef d'état-major du '''maquis du Vercors''' ({{4e}} bureau, sous le pseudonyme "Capitaine Monnier"). Il termine la guerre en commandant la {{27e}} division d'infanterie alpine et deviendra général de corps d'armée en 1965.


Début 1943, il dirige l’école des cadres des [[Chantiers de la jeunesse française|Chantiers de la jeunesse]] au [[château de Lespinet]], près de [[Toulouse]]<ref>{{article |langue=Français |auteur=Christophe Pécout |titre=Les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : une expérimentation pédagogique sous le gouvernement de Vichy |url=https://www.cairn.info/journal-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2009-2-page-53.htm |périodique= Guerres mondiales et conflits contemporains| volume= 234| numéro= 2|date= 2009|passage= 53-62|doi=10.3917/gmcc.234.0053 }}</ref>. Dans le même temps, il appartient à l’ORA dont il dirige le {{1er}} bureau, chargé des cadres et du plan de mobilisation. Après le départ de Montjamont, menacé d’arrestation, cette école constituera le groupe d’escadrons Lespinet qui rejoindra le [[Corps franc Pommiès|groupe franc Pommiès]]<ref>{{Lien web |langue=Français |titre=LE CORPS FRANC POMMIÈS – 49E RI – 1944/1945. |url=http://archives.ecpad.fr/le-corps-franc-pommies-49e-ri-19441945/ |site=archives.ecpad.fr |date= }}.</ref>. Après l’arrestation par la ''Gestapo'' de [[Arnaud Gèze|Gèze]] et [[Charles-Gilbert de La Chapelle|La Chapelle]], tous deux officiers d’active et chefs de Chantiers, Montjamont rejoint son ami [[François Huet (militaire)|François Huet]], chef militaire du Vercors et ancien chef de la mission de liaison armée-228 chantiers<ref>{{Lien web |langue=Français |auteur1=Gilles Vergnon|auteur2= Alain Coustaury |site=Musée de la Résistance en ligne |url=http://museedelaresistanceenligne.org/media968-Huet-FranA |titre=François Huet |consulté le =2023-10-31 }}.</ref>. Il est responsable de la logistique, c'est-à-dire des transports et plus particulièrement de tout ce qui concerne la réception des parachutages et la répartition des armes.
Pendant la campagne de France, il est au {{4e}} bureau du Grand Quartier Général (GQG). De juillet 1941 à octobre 1942, il commande le groupement 5 des Chantiers de la jeunesse, Auvergne. En novembre 1942, il tente de rejoindre l’Afrique du Nord. Le paquebot Lyautey, à bord duquel il se trouve, est en vue des côtes algériennes le 8 novembre 1942 lorsqu’il est dans l’obligation de faire demi-tour.


Après les combats du Vercors, Montjamont rejoint la [[27e brigade d'infanterie de montagne|{{27e}} division alpine]] dont il commande le {{4e}} bureau pendant la bataille des Alpes, durant l’hiver 1944-1945 sous le pseudonyme "Capitaine Monnier".
Début 1943, il dirige l’école des cadres des Chantiers de la jeunesse au château de Lespinet, près de Toulouse. Dans le même temps, il appartient à l’ORA dont il dirige le {{1er}} bureau, chargé des cadres et du plan de mobilisation. Après le départ de Montjamont, menacé d’arrestation, cette école constituera le groupe d’escadrons Lespinet qui rejoindra le groupe franc Pommiès. Après l’arrestation par la ''Gestapo'' de Gèze et La Chapelle, tous deux officiers d’active et chefs de Chantiers, Montjamont rejoint son ami [[François Huet (militaire)|François Huet]], chef militaire du Vercors et ancien chef de la mission de liaison armée-228 chantiers. Il est responsable de la logistique, c'est-à-dire des transports et plus particulièrement de tout ce qui concerne la réception des parachutages et la répartition des armes.

Après les combats du Vercors, de Montjamont rejoint la {{27e}} division alpine dont il commande le {{4e}} bureau pendant la bataille des Alpes, durant l’hiver 1944-195. Ce sera ensuite l’occupation en Autriche.


== Après la Guerre ==
== Après la Guerre ==


De 1947 à 1949, il est directeur-adjoint de l’école des troupes aéroportées ([[École des troupes aéroportées|ETAP]]). À ce poste, il n’oublie pas la division alpine. Fort de l’expérience des parachutages du Vercors, il met au point une technique de parachutage en montagne. Le 26 mars 1949, pour le cinquième anniversaire des Glières, l’ETAP organise le parachutage sur le plateau de dix anciens des bataillons alpins, conduits par le colonel [[Jean Vallette d'Osia|Vallette d’Osia]]. De 1950 à 1953, nommé colonel, il sert au Standing Group à Washington. Il retrouvera l’[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]] comme officier général. Il prendra sa retraite en 1966 comme général de corps d’armée. Ses dernières années lui permettent de reprendre contact avec la formation de la jeunesse, qui aura été la préoccupation de toute sa vie.
De 1947 à 1949, il est directeur-adjoint de l’école des troupes aéroportées ([[École des troupes aéroportées|ETAP]]). Fort de l’expérience des parachutages du Vercors, il met au point une technique de parachutage en montagne. Le {{date-|26 mars 1949}}, pour le cinquième anniversaire des Glières, l’ETAP organise le parachutage sur le plateau de dix anciens des bataillons alpins, conduits par le colonel [[Jean Vallette d'Osia|Vallette d’Osia]].


De 1950 à 1953, nommé colonel, il sert au Standing Group à Washington. Il retrouvera l’[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]] comme officier général. Il deviendra général de corps d'armée en 1965<ref>{{Lien web |langue=Français |auteur=Guy Giraud |titre=59 |url=http://museedelaresistanceenligne.org/musee/doc/pdf/59.pdf |site=museedelaresistanceenligne.org |date=}}.</ref>. Il prendra sa retraite en 1966<ref>{{Lien web |langue=Française |titre=SHDGR_REP_YD |url=https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf |site=francearchives.fr |date= }}.</ref>. Ses dernières années lui permettent de reprendre contact avec la formation de la jeunesse, qui aura été la préoccupation de toute sa vie.
== Le Scoutisme ==


== Scoutisme ==
Aspirant à quatorze ans chez les [[Scouts de France]] (SDF) en mai 1922, il devient chef de patrouille à Bourg en 1924. Il est ensuite assistant de la {{23e}} Paris (Massillon) en novembre 1927, en même temps qu'il devient routier et qu'il reçoit la distinction de chevalier de France. Il prend la suite de [[François Plagnat]] comme chef de troupe en août 1928. En 1929 il participe à la veillée d'arme organisée à l'église St Leu St-Gilles à Paris pour lancer l'Ordre scout.


Officier d'active, il est responsable du clan [[Charles de Foucauld]] à l'école militaire de [[École spéciale militaire de Saint-Cyr|Saint-Cyr]], en 1939<ref>{{Lien web |langue=Français |titre=Yvelines |url=http://www.ansfac.fr/spip.php?article27 |site=Association nationale des scouts français anciens combattans |date= }}.</ref>.
« En 1932, il est assistant de [[Paul Coze]] au sein de l’équipe nationale » d'après le Frère [[Yves Combeau]] o. p..


Après avoir participé au lancement des Scouts saint Georges en 1968 à [[Riaumont]]<ref>{{Lien web |langue=Français |titre=Eaux vives - Revue des chefs et cheftaines des Scouts et Guides Saint-Georges puis Revue des cheftaines, chefs et routiers [et des guides aînées] |url=http://www.inrp.fr/presse-education/revue.php?ide_rev=1010 |site=Institut français de l'Éducation |date= }}.</ref>, Pierre de Montjamont est sollicité par les jeunes chefs qui créent les [[Scouts unitaires de France]], pour devenir le premier président de cette association dont il dépose les statuts le {{date-|2 avril 1971}}. Il exerce cette fonction jusqu'en 1976. Avec Bernard de Jerphanion et Philippe Trampont, il élabore les formations « Tripodes », destinés aux chefs de groupe, et il restera proche du mouvement jusqu'à la fin<ref>{{article |langue=Français |titre=Décès de Bernard Mantienne, fondateur des Scouts unitaires de France
En 1934, Pierre de Montjamont est nommé Commissaire National Assistant (Scoutisme) de Michel Blanchon, ''Deputy Camp Chief'' ({{93e}} SWCB – stage de badge de bois à Gilwell), dirige le {{25e}} cours à [[Chamarande]].
|url=https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Carnet/Deces-Bernard-Mantienne-fondateur-Scouts-unitaires-France-2016-11-08-1200801656 |périodique=La Croix |date=08/11/2016 }}</ref>.


Pierre de Monjamont meurt à Chalons-sur-Saône le {{date-|14 mai 1998}}<ref name="necrologie" />.
Officier d'active, il est responsable du '''clan Charles de Foucauld''' à l'école militaire de Saint-Cyr, en 1939.<ref>{{Lien web |langue=Français |auteur= |titre=Yvelines ANSFAC |url=http://www.ansfac.fr/spip.php?article27 |site=www.ansfac.fr |date= |consulté le=}}</ref>

Pierre de Montjamont suit les initiatives qui visent à maintenir une pédagogie unitaire au sein des Scouts de France. Il se déplace à Rome avec [[Henry Dhavernas]] rencontrer leur ancien ami scout de Versailles {{Mgr}} Le Bourgeois (aumônier général adjoint de la Conférence Internationale du Scoutisme Catholique, devenue depuis "CICS"), essayant vainement de lui demander de prendre position contre ces réformes. En mars 1964, [[Marc-Armand Lallier|Monseigneur Marc-Armand Lallier]], en tant que président de la Commission épiscopale pour la jeunesse, a été invité par Delsuc, '''Pierre de Montjamont''' , [[Henry Dhavernas]] et [[Michel Menu]] à intervenir pour atténuer certains des changements radicaux en cours dans le [[Fédération du scoutisme français|Scoutisme français]], il reste sourd ainsi que d'autres évêques impliqués dans le Scoutisme, à l'exception de [[Jean Rupp|Monseigneur Jean Rupp]].

Dès 1966, il participe ainsi à l’'''Association pour le Soutien du Scoutisme''' (ASS), créée par le groupe Saint Louis et auquel adhèrent aussi [[Pierre Delsuc]] et certains membres du Comité des mille, comme Claude Peignot, puis d'autres personnalités des SDF comme François Piketty ou Michel de Gourlet.

Avec [[Michel Menu]], [[Henry Dhavernas]] et [[Pierre Delsuc]], tous les quatre scoutmestres, il co-signe en 1967 les ''Bases fondamentales du scoutisme''. Ce recueil, rédigé à l'initiative de François de Brétizel, vise à redéfinir simplement le scoutisme, alors que les réformes des SDF (séparation pionniers-rangers, notamment) sont engagées depuis plusieurs années mais que beaucoup restent encore opposés à une scission ou à un ralliement des Scouts d'Europe de [[Pierre Géraud-Keraod|Pierre Géraud]].

Après avoir participé au lancement des Scouts saint Georges en 1968 à [[Riaumont]]<ref>{{Lien web |langue=Français |auteur= |titre=Institut Français de l'éducation |url=http://www.inrp.fr/presse-education/revue.php?ide_rev=1010 |site=www.inrp.fr |date= |consulté le=}}</ref>, Pierre de Montjamont est sollicité par les jeunes chefs qui créent les '''[[Scouts unitaires de France]]''', pour devenir le premier président de cette association dont il dépose les statuts le 2 avril 1971 . Il exerce cette fonction jusqu'en 1976. Avec Bernard de Jerphanion et Philippe Trampont, il élabore les formations « Tripodes », destinés aux chefs de groupe, et il restera proche du mouvement jusqu'à la fin<ref>{{Lien web |langue=Français |auteur= |titre=Décès de Bernard Mantienne |url=https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Carnet/Deces-Bernard-Mantienne-fondateur-Scouts-unitaires-France-2016-11-08-1200801656 |site=www.la-croix.com |date= |consulté le=}}</ref>.

Pierre de Monjamont en témoignera au procès diocésain en vue de la béatification du Père [[Jacques Sevin]].

Pierre de Monjamont meurt à Chalons-sur-Saône le 14 mai 1998 <ref name="necrologie" />


== Distinctions ==
== Distinctions ==
* [[File:Legion Honneur Officier ribbon.svg|50px]] : Officier de la [[Légion d'honneur]] par décret du 30 décembre 1959 <ref>{{Lien web |langue=Français |auteur= |titre=Lorenchet de Montjamont |url=http://www.honneurshereditaires.net/index.php/10-familles/145-lorenchet-de-montjamont |site=www.honneurshereditaires.net |date= |consulté le=}}</ref>
* {{Déco Officier de la Légion d'honneur}} par décret du {{date-|30 décembre 1959}}<ref>{{Lien web |langue=Français |titre=Lorenchet de Montjamont |url=http://www.honneurshereditaires.net/index.php/10-familles/145-lorenchet-de-montjamont |site=honneurshereditaires.net |date= |brisé le = 2023-11-28}}.</ref> ; chevalier par décret du {{date-|14 décembre 1951}}
* {{Déco Commandeur de l'ordre national du Mérite}}
**[[File:Legion Honneur Chevalier ribbon.svg|50px]] : Chevalier de la [[Légion d'honneur]] par décret du 14 décembre 1951
* {{Déco Croix de guerre 1939-1945}}
* [[File:Ordre national du Merite Commandeur ribbon.svg|50px]] : Commandeur de l' [[Ordre national du Mérite (France)]]
* {{Déco Legion of Merit}} (États-Unis)<ref>{{Lien web |langue=Français |titre=Pierre de Montjamont |url=https://valor.militarytimes.com/hero/400830 |site=valor.militarytimes.com |date= }}.</ref>
* [[File:Croix de Guerre 1939-1945 ribbon.svg|50px]] : [[Croix de Guerre 1939-1945]]
* [[File:Us legion of merit rib.png|50px]] : [[Legion of Merit]] <ref>{{Lien web |langue=Français |auteur= |titre=Pierre de Montjamont |url=https://valor.militarytimes.com/hero/400830 |site=valor.militarytimes.com |date= |consulté le=}}</ref>


==Sources==
== Références ==
{{Références}}
{{Références}}
:''Dans sa forme du {{date-|08 Juin 2020}}, cet article est tiré de l'article [https://fr.scoutwiki.org/Pierre_de_Montjamont] de scoutopedia, sous licence GFDL.''
L'autre source actuelle est : http://museedelaresistanceenligne.org/media5585-Pierre-de-Montjamont

== Liens externes ==
* {{Autorité}}


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{{Portail|scoutisme|catholicisme|résistance française|éducation|Saône-et-Loire |Armée française}}


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Pierre de Montjamont
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Fonction
Président
Scouts unitaires de France
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Joseph Abel Pierre Lorenchet de MontjamontVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Capitaine MonnierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Général de corps d'armée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions

Pierre Lorenchet de Montjamont, est officier général français, général de corps d'armée, né le au Creusot, et mort le à Chalon-sur-Saône. Il est le premier président des Scouts unitaires de France (SUF),

Pierre de Montjamont, orphelin de guerre, est né le [1].

D’abord sous-lieutenant de réserve, il est activé en 1933 dans l’arme du train, puis sert comme instructeur à Saint-Cyr. Il participe aux cercles sociaux d’officiers créés par le capitaine de la Chapelle[2].

Avec son épouse Rozenn, le père Henri Caffarel et trois autres couples, il participe au début de 1939 au lancement des Équipes Notre-Dame (père Paul Doncœur avec le père Caffarel au prieuré de Troussures)[3].

Seconde Guerre mondiale

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Pendant la campagne de France, il est au 4e bureau du Grand Quartier Général (GQG). De à , il commande le groupement 5 des Chantiers de la jeunesse, Auvergne. En , il tente de rejoindre l’Afrique du Nord. Le paquebot Lyautey, à bord duquel il se trouve, est en vue des côtes algériennes le lorsqu’il est dans l’obligation de faire demi-tour[4].

Début 1943, il dirige l’école des cadres des Chantiers de la jeunesse au château de Lespinet, près de Toulouse[5]. Dans le même temps, il appartient à l’ORA dont il dirige le 1er bureau, chargé des cadres et du plan de mobilisation. Après le départ de Montjamont, menacé d’arrestation, cette école constituera le groupe d’escadrons Lespinet qui rejoindra le groupe franc Pommiès[6]. Après l’arrestation par la Gestapo de Gèze et La Chapelle, tous deux officiers d’active et chefs de Chantiers, Montjamont rejoint son ami François Huet, chef militaire du Vercors et ancien chef de la mission de liaison armée-228 chantiers[7]. Il est responsable de la logistique, c'est-à-dire des transports et plus particulièrement de tout ce qui concerne la réception des parachutages et la répartition des armes.

Après les combats du Vercors, Montjamont rejoint la 27e division alpine dont il commande le 4e bureau pendant la bataille des Alpes, durant l’hiver 1944-1945 sous le pseudonyme "Capitaine Monnier".

Après la Guerre

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De 1947 à 1949, il est directeur-adjoint de l’école des troupes aéroportées (ETAP). Fort de l’expérience des parachutages du Vercors, il met au point une technique de parachutage en montagne. Le , pour le cinquième anniversaire des Glières, l’ETAP organise le parachutage sur le plateau de dix anciens des bataillons alpins, conduits par le colonel Vallette d’Osia.

De 1950 à 1953, nommé colonel, il sert au Standing Group à Washington. Il retrouvera l’OTAN comme officier général. Il deviendra général de corps d'armée en 1965[8]. Il prendra sa retraite en 1966[9]. Ses dernières années lui permettent de reprendre contact avec la formation de la jeunesse, qui aura été la préoccupation de toute sa vie.

Officier d'active, il est responsable du clan Charles de Foucauld à l'école militaire de Saint-Cyr, en 1939[10].

Après avoir participé au lancement des Scouts saint Georges en 1968 à Riaumont[11], Pierre de Montjamont est sollicité par les jeunes chefs qui créent les Scouts unitaires de France, pour devenir le premier président de cette association dont il dépose les statuts le . Il exerce cette fonction jusqu'en 1976. Avec Bernard de Jerphanion et Philippe Trampont, il élabore les formations « Tripodes », destinés aux chefs de groupe, et il restera proche du mouvement jusqu'à la fin[12].

Pierre de Monjamont meurt à Chalons-sur-Saône le [1].

Distinctions

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Références

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  1. a et b « Moteur de recherche des décès », sur matchid.io (consulté le ).
  2. « Notice biographiques », sur vercors-resistance.fr.
  3. Les Amis du Père Caffarel, Henri Caffarel, un prophète pour notre temps, Cerf, (lire en ligne)
  4. Edgar Scotti, « Alger Capitale de la France en Guerre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Cercle algerianiste.
  5. Christophe Pécout, « Les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : une expérimentation pédagogique sous le gouvernement de Vichy », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 234, no 2,‎ , p. 53-62 (DOI 10.3917/gmcc.234.0053, lire en ligne)
  6. « LE CORPS FRANC POMMIÈS – 49E RI – 1944/1945. », sur archives.ecpad.fr.
  7. Gilles Vergnon et Alain Coustaury, « François Huet », sur Musée de la Résistance en ligne (consulté le ).
  8. Guy Giraud, « 59 », sur museedelaresistanceenligne.org.
  9. « SHDGR_REP_YD », sur francearchives.fr.
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