Aller au contenu

« Pierre de Fougères » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Dalriada (discuter | contributions)
Nouvelle page : {{Infobox Biographie2 |charte = évêque |fonction = Évêque de Rennes }} '''Pierre de Fougères''' (mort le {{Date|10|07|1222}}), évêque de […
 
 
(7 versions intermédiaires par 4 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Infobox Biographie2
{{Infobox Biographie2
|charte = évêque
|charte = évêque
|fonction = [[Liste des évêques de Rennes|Évêque de Rennes]]
}}
}}
'''Pierre de Fougères''' (mort le {{Date|10|07|1222}}), évêque de [[Rennes]] de [[1210]] à [[1221]].
'''Pierre de Fougères''' (mort le {{Date|10|07|1222}}) est évêque de [[Rennes]] de [[1210]] à [[1222]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Pierre de Fougères est le neveu de l'évêque [[Étienne de Fougères]]. Il est d'abord [[chanoine régulier]] à l'[[Abbaye Saint-Pierre de Rillé]] <ref>{{ouvrage |auteur= [[André Chédeville]] & [[Noël-Yves Tonnerre]]|langue=fr|titre=La Bretagne féodale XIe-XIIIe siècle|éditeur=Ouest-France Université |lieu=Rennes|année=1987|pages=427 |isbn=9782737300141|passage=246}}.</ref>
Pierre de Fougères est le neveu de l'évêque [[Étienne de Fougères]]. Il est d'abord [[chanoine régulier]] à l'[[abbaye Saint-Pierre de Rillé]]<ref>{{ouvrage |auteur= [[André Chédeville]] & [[Noël-Yves Tonnerre]]|langue=fr|titre=La Bretagne féodale {{sp-|XI|-|XIII}}|éditeur=Ouest-France Université |lieu=Rennes|année=1987|pages=427 |isbn=9782737300141|passage=246}}.</ref>.


Selon [[Augustin du Paz]] il aurait été consacré évêque Rennes en [[mars]] [[1210]] par Jean du Faye (1208-1228) [[liste des archevêques de Tours|archevêque de Tours]] lors d'un Concile tenu à [[Rennes]]<ref>« ''Histoire généalogique de plusieurs maisons illustres de Bretagne....'' » suivi de « ''L'histoire chronologique des evesques de tous les diocèses de Bretagne'' » {{p.}}840.</ref> mais l'on ne trouve pas trace de cet évènement. Par contre il est bien confirmé comme évêque lors de la consécration de la [[Collégiale Sainte-Madeleine de Vitré]] le {{Date|1|juillet|1210}}. Ii s'occupe particulièrement des monastères de son diocèse l'[[Notre-Dame-en-Saint-Melaine|abbaye Saint-Mélaine]] et l'[[Abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle]] et est nommé [[Chancelier de Bretagne]] en [[1218]]. Il meurt le {{Date|10|07|1222}} et est inhumé à l'intérieure de la [[cathédrale Saint-Pierre de Rennes]] vraisemblablement dans l'un des trois tombeaux d'évêques anonymes retrouvés en [[1756]]. Son [[sceau]] de forme ogivale le représente débout bénissant, mitré et crossé avec l'inscription « Sigillum Petri Redonensis Epscopi ». Le contre-sceau porte une fleur de lys avec ces mots « Secreti Sigillum »<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Amédée Guillotin de Corson]]|prénom1=Amédée|nom1=Guillotin de Corson|titre=Pouillé Historique de l’archevêché de Rennes|lieu=Mayenne|éditeur=Éditions Régionales de l'Ouest|année=1997|pages totales=840|passage=396, Tome I|isbn=2-85554-083-6|passage=63-64}}.</ref>
Selon [[Augustin du Paz]], il aurait été consacré évêque Rennes en mars [[1210]] par Jean du Faye (1208-1228), [[liste des archevêques de Tours|archevêque de Tours]] lors d'un concile tenu à [[Rennes]]<ref>« ''Histoire généalogique de plusieurs maisons illustres de Bretagne....'' » suivi de « ''L'histoire chronologique des evesques de tous les diocèses de Bretagne'' » {{p.}}841.</ref>, mais l'on ne trouve pas trace de cet évènement. Par contre, il est bien confirmé comme évêque lors de la consécration de la [[collégiale Sainte-Madeleine de Vitré]] le {{Date|1|juillet|1210}}. Il s'occupe particulièrement des monastères de son diocèse l'[[Notre-Dame-en-Saint-Melaine|abbaye Saint-Mélaine]] et l'[[abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle]] et est nommé [[chancelier de Bretagne]] en [[1218]]. Il meurt le {{Date|10|07|1222}} et est inhumé à l'intérieur de la [[cathédrale Saint-Pierre de Rennes]] vraisemblablement dans l'un des trois tombeaux d'évêques anonymes retrouvés en [[1756]]. Son [[sceau]] de forme ogivale le représente debout bénissant, mitré et crossé avec l'inscription « Sigillum Petri Redonensis Epscopi ». Le contre-sceau porte une fleur de lys avec ces mots « Secreti Sigillum »<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Amédée Guillotin de Corson]]|prénom1=Amédée|nom1=Guillotin de Corson|titre=Pouillé Historique de l’archevêché de Rennes|lieu=Mayenne|éditeur=Éditions Régionales de l'Ouest|année=1997|pages totales=840|volume=I|isbn=2-85554-083-6|passage=63-64}}.</ref>.


== Notes et références==
== Notes et références==

Dernière version du 29 janvier 2024 à 11:12

Pierre de Fougères
Fonction
Évêque de Rennes
-
Biographie
Décès
Activité
Blason

Pierre de Fougères (mort le ) est évêque de Rennes de 1210 à 1222.

Pierre de Fougères est le neveu de l'évêque Étienne de Fougères. Il est d'abord chanoine régulier à l'abbaye Saint-Pierre de Rillé[1].

Selon Augustin du Paz, il aurait été consacré évêque Rennes en mars 1210 par Jean du Faye (1208-1228), archevêque de Tours lors d'un concile tenu à Rennes[2], mais l'on ne trouve pas trace de cet évènement. Par contre, il est bien confirmé comme évêque lors de la consécration de la collégiale Sainte-Madeleine de Vitré le . Il s'occupe particulièrement des monastères de son diocèse l'abbaye Saint-Mélaine et l'abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle et est nommé chancelier de Bretagne en 1218. Il meurt le et est inhumé à l'intérieur de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes vraisemblablement dans l'un des trois tombeaux d'évêques anonymes retrouvés en 1756. Son sceau de forme ogivale le représente debout bénissant, mitré et crossé avec l'inscription « Sigillum Petri Redonensis Epscopi ». Le contre-sceau porte une fleur de lys avec ces mots « Secreti Sigillum »[3].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. André Chédeville & Noël-Yves Tonnerre, La Bretagne féodale XIe – XIIIe siècle, Rennes, Ouest-France Université, , 427 p. (ISBN 9782737300141), p. 246.
  2. « Histoire généalogique de plusieurs maisons illustres de Bretagne.... » suivi de « L'histoire chronologique des evesques de tous les diocèses de Bretagne » p. 841.
  3. Amédée Guillotin de Corson, Pouillé Historique de l’archevêché de Rennes, vol. I, Mayenne, Éditions Régionales de l'Ouest, , 840 p. (ISBN 2-85554-083-6), p. 63-64.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]