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« Entropie de l'eau » : différence entre les versions

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L'[[entropie]] de l'eau est intéressante à examiner car, dans la [[eau|molécule d'eau]] [http://www.nyu.edu/pages/mathmol/modules/water/wat_mod.html], l'atome d'[[oxygène]] ayant deux doublets non liants, deux [[liaison hydrogène]] sont possibles, faisant de l'eau liquide un système très fortement associé [http://www.nyu.edu/pages/mathmol/modules/water/water_box.mpg ] :
L''''[[Entropie (thermodynamique)|entropie]] de l'eau''' est un cas particulier d'[[entropie (thermodynamique)|entropie]] du fait de la structure moléculaire de l'eau.


== Description ==
la distance entre molécules d'eau liquide est plus importante entre -22°C (eau surfondue extrême) et 4°C , et c'est seulement à partir de 4°C que, l'eau ayant dissocié une part de ses liaisons hydrogène, l'élévation de température à pression constante provoque une '''dilatation ordinaire''' suffisante '''pour compenser le relatif effondrement''' de l'association moléculaire. Le coefficient de dilatation de l'eau , <math>\alpha</math>, est donc négatif pour T < 277K et positif au-delà , ceci à la pression ordinaire d'une atmosphère.
Dans une [[eau|molécule d'eau]] l'atome d'[[oxygène]] ayant deux [[Doublet non liant|doublets non liants]], deux [[liaisons hydrogène]] sont possibles ce qui fait de l'eau liquide un système très fortement associé.


La distance entre molécules d'eau liquide est plus importante entre {{tmp|-22|°C}} (eau [[surfusion|surfondue]] extrême) et {{tmp|4|°C}}, et c'est seulement à partir de {{tmp|4|°C}} que, l'eau ayant dissocié une part de ses liaisons hydrogène, l'élévation de température à pression constante provoque une ''dilatation ordinaire'' suffisante pour compenser le relatif effondrement de l'association moléculaire. Le coefficient <math>\alpha</math> de dilatation de l'eau est donc négatif pour {{nobr|T < {{tmp|277|K}}}} et positif au-delà (à la [[pression atmosphérique]]).
Du fait de la relation de Clapeyron (voir [[formules de thermodynamique]]), la variation de l'entropie à température constante est dS = -(1/T)VdP .<math>\alpha T</math>.


Du fait de la [[Relations de Clapeyron|relation de Clapeyron]]<ref>Voir ''[[Coefficients calorimétriques et thermoélastiques]]''</ref>, la variation de l'entropie à température constante est :
Ce qui est contraire à l'intuition commune est :
: <math>\mathrm{d} S = -{1 \over T} V \alpha T \mathrm{d} P</math>.
comme on confine le système par l'augmentation de pression , ce confinement réduit le "Possible" dans l'espace de phase des états de translation, donc son logarithme ( rappel S = log (Possible) ) ; donc on doit réduire S par augmentation de pression.


{{pas clair|Ce qui est contraire à l'intuition commune est}} : Comme on confine le système par l'augmentation de pression, ce confinement réduit le "Possible" dans l'espace de phase des états de translation, donc son logarithme (rappel {{nobr|S {{=}} log (Possible)}} ) ; donc on doit réduire S par augmentation de pression, or ici ''le contraire se produit'' pour {{nobr|t < {{tmp|4|°C}}}}.
Or ici '''le contraire se produit''' pour t < 4°C. La raison en est simple : l'ordre dû aux liaisons hydrogène est ce qui maintient un volume plus grand à cause de l'association en quasi-ligne-droite de la laison hydrogène H---O-H ; l'augmentation de pression CASSE ces lignes droites et donc le désordre, ou plutôt disons le Possible, augmente.


La raison est que l'ordre dû aux liaisons hydrogène maintient un volume plus grand à cause de l'association en quasi-ligne-droite de la liaison hydrogène H---O-H ; l'augmentation de pression casse ces liaisons en lignes droites et donc le désordre, ou plutôt le augmente le champ du « Possible ».
Ainsi, conformément à la relation de Clapeyron <math> (\frac{\partial S}{\partial p})_V = (\frac{\partial V}{\partial T})_p</math> , la compréhension qualitative simultanée de ces deux anomalies est bien due à une seule et même cause : la "friabilité" des liaisons hydrogène. Ce que vient dire la [[formule de Clapeyron]] est : cette simultanéité est quantifiable '''exactement'''.


Ainsi, conformément à la « relation de Clapeyron » <math> \left( \frac{\partial S}{\partial p} \right)_V = \left( \frac{\partial V}{\partial T} \right)_p</math> , la compréhension qualitative simultanée de ces deux anomalies est bien due à une seule et même cause : la "friabilité" des liaisons hydrogène. Ce que vient dire la [[formule de Clapeyron]] est : cette [[simultanéité]] est quantifiable exactement.


== Voir aussi ==
== Notes et références ==
{{références}}
*[http://www.lsbu.ac.uk/water/data.html]


== Articles connexes ==
*[http://www.nyu.edu/pages/mathmol/modules/water/wat_mod.html]
* [[Molécule d'eau]]
* [[Entropie (thermodynamique)]]


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Dernière version du 22 novembre 2023 à 06:47

L'entropie de l'eau est un cas particulier d'entropie du fait de la structure moléculaire de l'eau.

Description

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Dans une molécule d'eau l'atome d'oxygène ayant deux doublets non liants, deux liaisons hydrogène sont possibles ce qui fait de l'eau liquide un système très fortement associé.

La distance entre molécules d'eau liquide est plus importante entre −22 °C (eau surfondue extrême) et °C, et c'est seulement à partir de °C que, l'eau ayant dissocié une part de ses liaisons hydrogène, l'élévation de température à pression constante provoque une dilatation ordinaire suffisante pour compenser le relatif effondrement de l'association moléculaire. Le coefficient de dilatation de l'eau est donc négatif pour T < 3,85 °C et positif au-delà (à la pression atmosphérique).

Du fait de la relation de Clapeyron[1], la variation de l'entropie à température constante est :

.

Ce qui est contraire à l'intuition commune est[pas clair] : Comme on confine le système par l'augmentation de pression, ce confinement réduit le "Possible" dans l'espace de phase des états de translation, donc son logarithme (rappel S = log (Possible) ) ; donc on doit réduire S par augmentation de pression, or ici le contraire se produit pour t < °C.

La raison est que l'ordre dû aux liaisons hydrogène maintient un volume plus grand à cause de l'association en quasi-ligne-droite de la liaison hydrogène H---O-H ; l'augmentation de pression casse ces liaisons en lignes droites et donc le désordre, ou plutôt le augmente le champ du « Possible ».

Ainsi, conformément à la « relation de Clapeyron » , la compréhension qualitative simultanée de ces deux anomalies est bien due à une seule et même cause : la "friabilité" des liaisons hydrogène. Ce que vient dire la formule de Clapeyron est : cette simultanéité est quantifiable exactement.

Notes et références

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Articles connexes

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