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Paris Football Club

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Paris FC
Généralités
Nom complet Paris Football Club
Surnoms PFC
Noms précédents Paris Saint-Germain Football Club (1970-1972)
Paris Football Club (1972-1982)
Racing Paris 1 (1982-1983)
Paris Football Club 83 (1983-1991)
Paris Football Club 98 (1991-1996)
Paris Football Club 2000 (1996-2005)
Fondation 1969
Statut professionnel 1970-1974
1976-1983
Couleurs Bleu, rouge et blanc (1970-1978)
Orange (1972, 1979-1980)
Bleu ciel (1978-1983)
Rose (1984-1988)
Bleu ciel (1988-2002)
Bleu marine et blanc (2002-)
Stade Stade Charléty
(20 000 places)
Siège 17 rue Neuve-Tolbiac
75013 Paris
Championnat actuel National
Président Pierre Ferracci
Entraîneur Christophe Taine
Site web www.parisfootballclub.com

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Championnat de France de football National 2014-2015
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Le Paris Football Club, couramment abrégé en Paris FC ou PFC, est un club de football français fondé le 1er août 1969, à la suite d'une étude pour relancer le football de haut niveau dans la capitale. Peu après sa naissance, le club parisien fusionne avec le Stade Saint-Germain pour former le Paris Saint-Germain Football Club et jouer en deuxième division. Les Parisiens sont promus, mais les deux entités se séparent dès 1972.

Après cette séparation, le Paris FC évolue en première division pendant deux saisons, avant d'être relégué dans la division inférieure, pour plusieurs saisons. Le club retrouve brièvement l'élite, avant de réintégrer la Division 2. En 1983, le Paris FC fusionne avec le Racing Club de France. Un an après, la séparation du club est actée : l'équipe professionnelle reste le Racing Club de Paris, tandis que le Paris FC devient un club amateur, en Division 4.

Le club plonge ensuite en Division d'Honneur pour quatre saisons, avant de réintégrer la Division 4, puis un an après, la Division 3. Depuis, le club parisien oscille entre les troisième et quatrième division du football français. En 2014-2015, le Paris FC évolue en Championnat National (D3), présidé par Pierre Ferracci et entraîné par Christophe Taine.

Histoire

Genèse du club (1969-1972)

De face, un homme aux cheveux gris dédicade un livre.
C'est grâce à un appel de Pierre Bellemare à la radio Europe 1 que des milliers de personnes s'engagent comme futurs « sociétaires » du club.

À la fin des années 1960, à la suite de l'abandon du statut professionnel par le Racing Club de France faute de finances suffisantes[1], le Red Star Football Club est le dernier club francilien à évoluer en Division 1. Toutefois, le club étant basé depuis 1909 à Saint-Ouen[d 1], il ne représente pas directement la ville de Paris, rare capitale européenne à n'avoir aucun club dans l'élite footballistique de son pays[2].

La Fédération française de football s'engage en janvier 1969 dans un projet de création d'un nouveau grand club à Paris et met en place une commission d'étude[3]. Le groupe de travail se réunit autour de trois amis : Fernand Sastre, Henri Patrelle, président du Stade sangermanois et Guy Crescent, PDG de Calberson[3],[4]. En février 1969, la FFF lance une grande consultation en distribuant dans la presse et à l'entrée des principaux stades de la région parisienne des bulletins titrés « OUI pour un grand club de football à Paris » qu'elle invite à compléter d'une idée de nom pour le club puis à les lui renvoyer[5],[6]. Au total, près de 60 000 réponses sont reçues, et c'est le nom « Paris Football Club » qui émerge de la consultation[7].

Le Paris Football Club connaît sa première assemblée générale le 5 juillet 1969. Cependant, toujours à l'état de « club virtuel », il n'a ni équipe, ni stade, durant toute la saison 1969-1970[7]. Il a tout de même deux présidents, Guy Crescent et Pierre-Étienne Guyot, ancien vice-président du Racing Club de France[8], qui visitent plusieurs grands clubs européens afin de trouver la meilleure structure possible pour le nouveau club. Le modèle retenu est celui de la souscription, à la suite d'un voyage de Crescent à Madrid, s'inspirant ainsi du Real Madrid CF et ses 100 000 socios[3],[d 2]. En février 1970, à la suite d'un appel de Pierre Bellemare à la radio Europe 1, relayé notamment par des personnalités comme Enrico Macias, Annie Cordy ou Sacha Distel, 17 400 personnes s'engagent comme futurs « sociétaires » du club[3],[9].

Afin d'intégrer directement l'élite du football français, l'Union Athlétique Sedan-Torcy est approchée pour fusionner. Cependant, le club qui avait déjà tenté puis abandonné une fusion, avec le Racing au sein du « RC Paris-Sedan », rejette la proposition[3],[9]. La FFF qui a engagé sa crédibilité dans cette relance du football de haut niveau à Paris après les dépôts de bilan du RC Paris, du Stade français et du CA Paris, envisage mal un échec[10]. De plus, malgré le refus de l'UA Sedan-Torcy, un faible nombre de 300 sociétaires demande son remboursement face au risque grandissant de non-concrétisation du projet, ce qui fait garder espoir aux dirigeants du club, Crescent déclarant par la suite : « Le PSG est un acte de foi »[3]. Après le refus de la Ligue d'accepter le club directement en D1, les dirigeants se penchent finalement sur les clubs du niveau inférieur, où le Stade Saint-Germain du président Henri Patrelle s'apprête à obtenir sa promotion[11]. Après une réunion extraordinaire, le projet de fusionner avec le Stade-Germain s'impose[3]. En mai 1970, soit plus d'un an après le lancement du projet, le club est intégré en D2[11]. La fusion se concrétise en juin. Pierre-Étienne Guyot en devient le président. La direction du nouvel ensemble est confiée aux deux vice-présidents : Guy Crescent et Henri Patrelle. Ce dernier est nommé président de la Commission sportive qui gère le football, ce qui lui permet de garder la main sur l'aspect sportif, tandis que Crescent s'occupe de questions d'intendance.

Photographie d'un stade de football avec une pelouse naturelle, sous un ciel nuageux.
Le Paris Saint-Germain Football Club utilise le Parc des Princes pour ses matchs à domicile.

Le premier match disputé sous le label « Paris Saint-Germain Football Club » est une rencontre amicale de pré-saison face à l'US Quevilly. Les Normands s'imposent 1-2 le 1er août au Stade Jean-Bouin[12]. Le 23 août, le club dispute son premier match officiel sous le label PSG : pour le compte de la première journée du championnat de France de Division 2, appelé alors « National », le PSG se déplace à Poitiers pour affronter le Stade Poitevin (1-1). Le 27 août est publié au Journal officiel l'acte de constitution du « Paris Saint-Germain Football-Club »[note 1].

Le PSG termine pour sa première saison 1er du groupe Centre du championnat. Il est sacré champion de France de D2 le après avoir affronté l'AS Monaco et le Lille OSC, vainqueurs des deux autres groupes. Le PSG est donc promu en D1 dès 1971. La publication du bilan financier de la saison 1970-71 laisse apparaître 205 200 francs de pertes pour 1 776 950 francs de recettes[13]. Mais grâce à sa promotion en D1, l'équipe fanion du PSG devient une section professionnelle. Le PSG évoluait en effet avec un statut amateur jusqu'à cette date, profitant seulement du nouveau règlement « open » autorisant l'emploi de six joueurs professionnels ; le PSG en comptait cinq : Jean Djorkaeff, Roland Mitoraj, Jean-Claude Bras, Jean-Pierre Destrumelle et Jacques Rémond. Tous les autres joueurs étaient d'authentiques amateurs[3],[14].

En décembre 1971, à la surprise générale, le Conseil de Paris vote par 46 voix pour et 44 contre, la modification du nom du club en « Paris Football Club ». Si cette nouvelle condition n'est pas acceptée par le club, la ville arrête les subventions et interdit l'utilisation du Parc des Princes[15]. Le président Patrelle négocie et offre même sa démission si le nom reste inchangé, mais la Mairie confirme sa position par courrier au club le et menace le club de couper les subventions[15]

Après des débats houleux, l'assemblée générale du club du propose un vote sur la question du renommage du club[15]. La majorité requise est de 626 voix (pour les deux tiers des 939 suffrages exprimés) et on ne dénombre que 623 voix favorables à la modification du nom du club afin d'accepter les subventions de la Ville de Paris[15]. Le PSG ne change donc pas de nom[15].

Sur une route, deux panneaux directionnels indiquent les villes de Paris et de Saint-Germain
En 1972, le Paris FC et le Paris Saint-Germain se séparent.

Malgré le maintien du PSGFC en Division 1 lors de la saison 1971-1972, la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes et important bailleur de fonds du nouveau PSG, refuse de soutenir un club basé hors du territoire de la ville de Paris[16], le Paris Saint-Germain étant considéré comme un « club banlieusard[15],[17] ».

Menacé dans son existence, le PSG est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle reste en D1 sous les couleurs du Paris FC, tandis que le reste du club, et notamment l'équipe amateur évoluant en Division 3, conserve l'identité du « Paris Saint-Germain Football Club », avec laquelle il connaîtra par la suite sa propre histoire. La réunion avec le Stade Saint-Germain aura ainsi tenu moins de deux ans[15]. Pour pouvoir justifier de la structure amateur réglementaire, le Paris FC absorbe dans la foulée la section football du CA Montreuil[d 2].

Un professionnalisme fragile, jusqu'à son rachat par Lagardère (1972-1983)

Photographie en noir et blanc d'un homme brun souriant.
Louis Hon est le premier entraîneur du Paris FC, après sa séparation avec le PSG en 1972.

Pour sa première saison après sa séparation avec le Paris Saint-Germain, le club peut compter sur un Parc des Princes flambant neuf[18]. Composé essentiellement d'anciens joueurs du Stade Saint-Germain[19], le club réalise un début de saison « catastrophique » et termine finalement à la douzième place de Division 1 1972-1973[20]. Cette même année 1973, le PFC ressuscite le Tournoi de Paris, compétition amicale auparavant organisée par le Racing Club de France[20] et termine à la troisième place, le Feyenoord Rotterdam remportant le trophée[21].

Malgré le recrutement de bons joueurs de D1, Jean Djorkaeff et Louis Floch, les deux éléments majeurs du club se blessent[22], entraînant la relégation du club en Division 2 en 1974[22], alors que le Paris SG accède à la D1, récupérant ainsi le Parc des Princes[d 2].

Exilée au vétuste stade de la Porte de Montreuil, ayant perdu le statut professionnel ainsi que ses meilleurs éléments[7], l'équipe première du PFC, alors dirigée par Antoine Dalla Cieca, est majoritairement composée des joueurs de l'ancien CA Montreuil, qui évoluait auparavant en Division d'Honneur, et même de son équipe réserve qui jouaient quant à eux en Promotion d'Honneur[d 3]. Les débuts sont très difficiles, d'autant qu'un incendie ravage le stade, forçant le club à trouver d'autres terrains pendant plus d'une année[7]. Le club se sauve finalement, puis réalise deux saisons dans le milieu de classement de D2[23], peinant à attirer un public partagé entre nostalgiques des anciens grands clubs et supporteurs naissants d'un PSG qui s'ancre de plus en plus en D1[24].

À l'été 1976, le club retrouve le statut professionnel en 1976 et nomme Robert Vicot comme entraîneur[25]. Après une première saison sans relief, le recrutement de plusieurs joueurs de renom permet de croire à un renouveau du club : le Paris FC, deuxième du groupe A de D2, l'emporte face au RC Besançon en barrages, parvenant ainsi à revenir en D1 (et de retrouver le Parc des Princes) pour la saison 1978-1979[26].

Un homme vu de profil et vêtu d'un k-way rouge, met ses doigts au-dessus de sa bouche.
Roger Lemerre entraîne le Paris FC de 1979 à 1981.

En août 1978, le Paris FC défie le Paris SG et finit sur un match nul (2-2)[27] avant de le rencontrer une nouvelle fois en décembre de la même année, mais le résultat est encore un match nul (1-1)[28]. Avec un effectif limité et sans style de jeu, l'équipe du PFC se trouve bientôt au dernier rang[26]. En octobre, Europe 1 et la mairie de Paris s'accordent pour tenter un sauvetage. Le groupe média finance le renforcement de l'équipe, en échange d'un éphémère renommage en « Paris 1 »[29]. Malgré tout, le club, qui subit notamment une sévère défaite 1-7 au Parc face à l'AS Monaco[26], termine 19e, et ce, après n'avoir jamais dépassé la 17e place tout au long de la saison, perd son barrage face au RC Lens aux tirs au but et redescend en fin d'année[26]. Il bat toutefois au cours de cette saison son record d'affluence, le , lors de la venue de l'AS Saint-Étienne avec 41 025 spectateurs[26].

Faute de moyens financiers, le Paris FC végète en D2 jusqu'en 1983. En 1980, l'équipe de Roger Lemerre, nommé successeur de Vicot un an plus tôt, parvient cependant à créer la surprise en Coupe de France en éliminant le Stade rennais en 8e de finale et l'AJ Auxerre (D2), en quart de finale[30]. Le club est ensuite battu en demi-finale par un autre club de D2, l'US Orléans[31]. En 1981, le club assure son maintien lors de la dernière journée face à l'UES Montmorillon devant 1 640 spectateurs seulement[d 4]. Le stade de la Porte de Montreuil ne répondant pas aux normes de la Ligue, les dirigeants cherchent de nouveau à fusionner. Ils se rapprochent du Troyes Aube Football, qui dispose avec le Stade de l'Aube d'une enceinte moderne[32], mais les matchs organisés à Troyes ne rassemblent pas non plus la foule, avec une affluence moyenne de 1 376 spectateurs sur la saison entière[33]. Malgré son maintien en D2, le Paris FC est fortement endetté[34], ce qui amène la Fédération à envisager sa rétrogradation[d 4].

À la même époque, l'homme d'affaires Jean-Luc Lagardère souhaite créer un nouveau club de très haut niveau dans la région parisienne, qui serait compétitif aussi bien à l'échelle nationale qu'à l'échelle européenne[35]. Pour ce faire, Lagardère envisage de fusionner le Racing Club de France club au passé prestigieux mais étant retombé au niveau amateur, et le Paris FC, qui évolue en D2[35]. Dans un premier temps, inquiets de l'état des finances du PFC, les dirigeants du Racing refusent la proposition[34]. De ce fait, ne pouvant pas immédiatement concrétiser son projet, Lagardère rachète seul le Paris FC, avec la promesse qu'en cas de maintien en deuxième division le Racing accepte la fusion. Déjà, en tant que nouveau propriétaire du seul Paris FC, l'homme d'affaire anticipe la fusion : il le rebaptise en « Racing Paris 1 », et lui donne les couleurs bleu ciel et blanc du Racing[34],[36]. Le RP1 réussit à se maintenir et à l'été 1983, son équipe première est ainsi rattachée au Racing[35], tandis que la réserve et les équipes de jeunes de l'ex-Paris FC sont renvoyées en quatrième division[37], conservant l'identité et les structures de l'ancien Paris FC, sous le nom de « Paris Football Club 83 »[34].

Si Lagardère investit massivement dans le Racing en espérant réussir automatiquement et en peu de temps à atteindre les sommets, il échoue finalement et renonce, quittant le club en 1989. Mais, même si cette fusion entre le Racing et le PFC a été un échec pour les deux clubs, Lagardère a donné l'exemple d'un apport financier massif avec des transferts à prix d'or et une forte inflation de la rémunération des joueurs ; cela modifie radicalement le modèle économique des clubs français[35]. À sa suite, d'autres chefs d'entreprise se mettent à investir fortement dans un club comme Bernard Tapie à l'Olympique de Marseille en 1986, avec plus de succès car le club remporte rapidement plusieurs titres de champion de France[35].

Reconstruction du « Paris FC 83 » (1983-1990)

Photographie d'un homme aux cheveux gris, levant le bras et écartant ses doigts.
Pierre Lechantre entraîne le Paris FC 83 entre 1986 et 1992 et le fait monter de deux divisions.

Avec une équipe inexpérimentée, le Paris FC, rebaptisé « Paris FC 83 »[34], termine treizième, soit à la pénultième place de son groupe de Division 4 et est relégué en Division d'Honneur de Paris[37]. Il y reste quatre saisons[38]. Par la suite, sous la houlette de l'ancien joueur professionnel Pierre Lechantre, nommé entraîneur en 1987, le club réussit deux montées successives en remportant la Division d'Honneur de Paris en 1988[38] puis le groupe F de la Division 4[39] et sont sacrés vice-champions de D4 nationale[39].

En 1989, le PFC fait ses débuts en Division 3, où il parvient à se maintenir[37]. Il attire alors un homme d'affaires ambitieux, Bernard Caïazzo, qui se fixe pour objectif la remontée rapide en deuxième division, afin de faire du Paris FC le deuxième club de la capitale derrière le Paris Saint-Germain. En 1989-1990, le PFC termine douzième sur seize dans le groupe Est[40].

Désillusions des ambitieux « Paris FC 98 » et « Paris FC 2000 » (1990-2006)

L'objectif d'une montée en D2 est manqué de peu pour la première saison de Caïazzo à la tête du Paris FC. À l'intersaison de 1991, la mairie de Paris accorde une subvention exceptionnelle de 90 millions de Francs au Paris Saint-Germain Football Club, en difficulté financière, limitant en conséquence les subventions données au PFC[41]. Malgré tout, le Paris FC, renommé « Paris FC 98 »[42], qui s'inspire pour le nom de la candidature de la France à l'organisation de la Coupe du monde de 1998, est ambitieux et recrute largement[d 5]. Après une nouvelle promotion manquée de justesse en 1992[43], Caïazzo, critiqué pour avoir envisagé la fusion avec Melun, club adverse du PFC, et Lechantre quittent finalement le club[44].

En juin 1992, Didier Bariani, personnalité politique parisienne, remplace Caïazzo[45]. À son arrivée, il nomme Hubert Velud au poste d'entraîneur[46]. En 1993, malgré un début de saison insatisfaisant qui entraîne le limogeage d'Hubert Velud en cours de saison au profil de Delio Onnis[47], le Paris FC termine 4e de son groupe de Division 3 et atteint ses objectifs[48] en se promouvant dans le championnat de National 1[37], nouveau championnat instauré comme une antichambre de la deuxième division lors de la réforme des compétitions[49]. Les années suivantes, le club termine chaque saison en milieu de tableau de ce championnat[37].

En 1996, le club est rebaptisé « Paris Football Club 2000 »[29]. L'année suivante, il intègre le nouveau championnat National, qui résulte de la fusion au sein d'une poule unique des deux groupes de N1. Après deux nouvelles saisons passées sans réel espoir de montée malgré les ambitions annoncées, le Paris FC se sépare de son entraîneur et réalise à l'été 1999 un effort de recrutement dans le but d'accéder enfin à la D2[50]. En parallèle, le club déménage au stade Charléty[50], un stade de 20 000 places situé dans le 13e arrondissement, reconstruit quelques années plus tôt[51]. L'échec est sévère : l'amalgame entre recrues et anciens ne réussit pas, l'équipe, emmenée par Jean-Pierre Carayon, termine la saison à la 17e place et se trouve reléguée en Championnat de France amateur (CFA) et retourne à Déjerine.

Robert Buigues, arrivé en cours de saison en remplacement de Jean-Pierre Carayon, reste sur le banc mais ne parvient pas à obtenir la remontée espérée, pas plus que Philippe Lemaître et Patrick Parizon qui lui succèdent bientôt. Noël Le Graët, l'influent ancien président de la Ligue de football professionnel, entre au conseil d'administration en 2001 afin de sauver le club et d'en apurer les comptes[52]. À la fin de l'année 2003, il confie le PFC à Guy Cotret, un banquier, qui affiche son ambition d'en faire un grand club formateur de l'Est et du Nord parisien, porteur d'un « projet éducatif, social et sportif »[53]. En 2005, le club retrouve son nom d'origine : « Paris Football Club ». Sous la direction de Jean-Marc Pilorget, nommé en 2004, le club parisien retrouve le National six ans après l'avoir quitté. La montée est assurée grâce à sa première place dans le groupe D de CFA en 2005-2006.

Stabilisation en National (depuis 2006)

Photographie d'un stade de football, avec plusieurs joueurs sur la pelouse, alignés et de dos.
Le Paris FC contre Luzenac le 6 août 2011 au Stade Charléty.

Dans la foulée de son retour au troisième échelon du football français, le PFC se fixe déjà comme objectif la promotion en Ligue 2 à l'horizon 2009[54].

Dès sa première saison à ce niveau, le club termine sixième[54]. L'année suivante, entrainé par Jean-Guy Wallemme, le PFC réalise un exploit lors des 32e de finale de Coupe de France en venant à bout de Toulouse, mais est éliminé au tour suivant par le Dijon FCO. En championnat, la saison est moyenne, avec une 10e place, à treize points de la montée en Ligue 2. La saison suivante, malgré le retour au club de l'entraîneur Jean-Marc Pilorget, le Paris FC ne termine qu'à la 6e place[55]. L'objectif « montée dans les trois ans[54] », fixé en 2006, n'est donc pas atteint.

En 2009-2010, le Paris FC est à nouveau considéré comme un candidat à l'accession. Mais le début de saison est décevant, et l'entraineur Jean-Marc Pilorget est démis de ses fonctions après une défaite contre Cassis-Carnoux. Les dirigeants choisissent alors Jean-Luc Vannuchi, entraineur de la remontée du Nîmes Olympique en D2 en 2008, pour le remplacer. Les résultats s'améliorent et le PFC termine 6e, grâce notamment aux 22 buts de l'attaquant David Pollet. Après cette bonne fin de saison, le Paris FC ambitionne toujours de monter en L2 au terme de la saison 2010-2011. Mais à nouveau, le club s'enlise finalement en milieu de tableau et termine douzième[56]. Le président Cotret pensait pourtant avoir cette année « le meilleur effectif qu'il n'ait jamais eu[57] ».

En 2012, les performances du club sont à nouveau décevantes, puisque, sous la direction d'Alain Mboma, l'équipe finit seizième et première non-relégable. À l'intersaison, les dirigeants engagent Olivier Guillou pour le remplacer[58] et remanient fortement l'effectif en recrutant des jeunes joueurs prometteurs[59]. Néanmoins, le début de saison est à nouveau décevant : au bout de dix matchs, l'équipe est relégable et Guillou est limogé[60]. Son ancien adjoint Alexandre Monier prend la relève, sans pouvoir redresser la situation. En février, c'est au tour de Gaston Diamé de s'essayer au redressement de l'équipe toujours relégable[61]. Malgré une légère amélioration des résultats, le club est relégué en CFA à l'issue de la 37e journée[62].

Cependant, les relégations administratives successives du Club sportif Sedan Ardennes, du Mans FC et du FC Rouen décidées par la Direction nationale du contrôle de gestion entraînent le repêchage du Paris FC, qui se maintient donc en National pour la saison 2013-2014. Le club se réinstalle au stade Déjerine, à la capacité plus adaptée aux affluences du championnat National et désormais équipé d'une pelouse synthétique. Malgré une intersaison rendue incertaine par les décisions de la DNCG, le début de saison du PFC en National est très satisfaisant, notamment grâce à une bonne défense[63]. L'équipe connaît par la suite une baisse de régime puis s'installe dans le milieu de tableau du championnat, terminant à la neuvième place[64].

Les échecs répétés du Paris FC dans son objectif de monter en Ligue 2 agacent certains observateurs qui dénoncent les erreurs du club (joueurs, finances...)[65]. Pour la saison 2014-2015, entamée avec ambition, le club fait son retour au Stade Charléty[66]. Les débuts sont très satisfaisants puisque le club prend la place de leader au terme de la septième journée et la conserve jusqu'à la fin de la phase aller du championnat[67].

Palmarès

Titres et trophées

À la suite de la fusion avec le Stade Saint-Germain, le premier titre remporté par le club est un titre de champion de France de deuxième division obtenu en 1971 sous l'appellation « Paris Saint-Germain Football Club ». Les deux entités se séparent en 1972. Ce titre est revendiqué par les deux clubs parisiens.

Le Paris FC n'a depuis remporté au niveau national que des titres de champion de groupe. Il remporte le groupe F de Division 4 en 1989 et finit cette année-là vice-champion national. En 2006, il remporte le groupe D de CFA.

Au niveau régional, le PFC remporte un titre de champion de Division d'Honneur de la Ligue de Paris Île-de-France de football en 1988.

Palmarès du Paris Football Club[68]
Compétitions nationales Compétitions régionales

Parcours en Coupe de France

Le club participe pour la première fois à la Coupe de France de football en 1970-1971, sous l'appellation « Paris Saint-Germain Football Club ». Le club, alors en D2, est éliminé en trente-deuxièmes de finale par l'AS Cuiseaux-Louhans, pourtant en Division 3[69]. La saison suivante, la dernière sous l'appellation « Paris SGFC », voit le club éliminé dès son entrée en lice, en 32e de finale, par un club de D2 : l'US Valenciennes-Anzin[70]. En 1973, malgré les résultats compliqués en Division 1[71], le PFC atteint les huitièmes de finale où il est éliminé par le FC Nantes, futur finaliste[72].

Le meilleur résultat du club parisien reste une demi-finale lors de la Coupe de France 1979-1980, alors que l'équipe dirigée par Roger Lemerre évolue en deuxième division. Le parcours est marqué par l'élimination du Stade rennais en 8e de finale, grâce à une victoire 4 buts à 0 à Paris, venant compenser la défaite 2-0 du match aller. L'AJ Auxerre, autre club de D2, est écarté en quart de finale grâce à une victoire en Bourgogne signée Knockaert, auteur d'un doublé. En demi-finale, les Parisiens retrouvent une autre équipe de D2, l'US Orléans. Défaits 3-1 à l'aller, ils retournent la situation en menant 2-0 au retour, avant que Roger Marette ne marque un but pour les Orléanais, offrant la qualification à son équipe[73],[31]. Ils s'inclineront en finale face à l'AS Monaco[74]. Lors de la Coupe de France 1982-1983, le club est éliminé en quarts de finale, battu par le FC Nantes, sous l'appellation « Racing Paris 1 », alors en deuxième division ; le RC Paris arrive à ce stade après avoir battu des équipes évoluant dans des divisions inférieures, sauf lors des 32e de finale, où le RC Paris bat l'ES Viry-Châtillon (D2)[75].

La présence du Paris FC dans les derniers tours de la compétition au début des années 1980 ne se renouvelle pas les années suivantes après son rachat par Lagardère. En 2007-2008, le club élimine le Toulouse FC à l'extérieur en 1/32 de finale[76] mais est éliminé aux tirs au but par le Dijon FCO[77]. En 2010-2011, le PFC atteint les seizièmes de finale, après avoir de nouveau éliminé le Toulouse FC (L1) en trente-deuxième[78]. C'est le FC Sochaux qui sort le club parisien[79].

Bilan sportif

Sans prendre en compte les saisons disputées sous le nom « Paris Saint-Germain Football Club », le Paris Football Club a évolué pendant trois saisons en Division 1 et sept saisons en Division 2, dont deux avec le statut amateur. Il se place en 2014 à la 55e place du classement de première division toutes saisons confondues établi par la Ligue de football professionnel, et au 83e rang pour ce qui concerne la deuxième division[80].

De plus, le Paris FC totalise vingt saisons au troisième niveau national, dont quinze en National, et cinq en Division 3. À cela il faut ajouter huit saisons au quatrième niveau, dont six en CFA, et deux en Division 4.

Le Paris FC dispute également quatre saisons en Division d'Honneur entre 1984 et 1988.

Bilan du Paris FC dans les compétitions officielles[80],[81]
Compétition Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Championnat français Division 1 (1972-1979) 3 0 114 31 29 54 150 214 -64
Division 2 (1974-1983) 7 1 238 87 67 84 321 278 43
National 1 / National (1993-) 15 0 546 190 170 186 623 619 4
Division 3 (1983-1993) 5 0 150 55 43 52 169 163 6
CFA 4e niveau (2008-2010) 6 1 204 79 66 59 248 197 51
Division 4 (1983-1989) 2 1 52 17 17 18 76 61 15
Coupes françaises Coupe de France (1970-) 44 0
Coupe d'été (1982) 1 0 4 1 0 3 6 9 -3

Mise à jour : janvier 2015

Identité du club

Dénomination du club

Historique des noms et des fusions
 
Paris Football Club
1969-1970
 
 
Stade Saint-Germain
1904-1970
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CA Montreuil
1920-1972
 
Paris Saint-Germain FC
1970-1972
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club
1972-1983
 
 
Paris Saint-Germain FC
depuis 1972
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Racing Paris 1
1982-1983
 
Racing Club Paris
1896-1983
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club 83
1983-1991
 
 
Racing Paris 1 / Matra Racing
1983-1989
 
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club 98
1991-1996
 
 
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club 2000
1996-2005
 
 
 
 
 
 
Paris Football Club
Depuis 2005

Le club change de plusieurs fois de nom au cours de son histoire[82],[83]. Le premier nom, choisi en 1969, est « Paris Football Club[83] ».

En 1970, après avoir fusionné avec le Stade Saint-Germain, fondé en 1904, le Paris FC devient « Paris Saint-Germain Football Club ». Il prend le numéro d'affiliation n°247, celui du Stade Saint-Germain[84]. Toutefois, deux ans plus tard, en 1972, la structure professionnelle et la structure amateur se séparent. La structure professionnelle change son nom en Paris FC et est rattachée au CA Montreuil, fondé en 1920, qui change lui aussi son nom en Paris Football Club[85]. Le Paris FC repart alors comme une entité propre avec le numéro d'affiliation n°568 du CA Montreuil[86], sur la place en Division 1 du Paris Saint-Germain FC. Privé de sa section professionnelle, le Paris Saint-Germain repart de son côté au niveau de l'équipe amateur, qui devient l'équipe première, en Division 3.

En 1978-1979, en difficulté en Division 1, le club est brièvement renommé « Paris 1 » après l'intervention financière du groupe Europe 1[29]. En 1982-1983, racheté par Jean-Luc Lagardère, le club est renommé « Racing Paris 1 [29]». Toutefois, en 1983, Lagardère transfère la section professionnelle au Racing Club de France, et le club repart en Division 4 au niveau de l'équipe amateur sous le nom « Paris Football Club 83 »[34].

En 1991, sous la direction de Bernard Caïazzo, le club est rebaptisé « Paris Football Club 98 »[42]. Didier Bariani, impulse au club un nouveau changement de nom, qui devient « Paris Football Club 2000 » en 1996 [29]. Finalement, le club retrouve son nom original « Paris Football Club » en 2005[87].

À noter enfin que le nom « Paris Football Club » est brièvement utilisé en 1887 par un club n'ayant donc rien à voir avec le PFC[88].

Couleurs et évolutions du blason

En 1970, après la fusion avec le Stade Saint-Germain, les couleurs choisies sont : le bleu et le rouge en référence au blason de Paris ; et le blanc en référence à Saint-Germain-en-Laye, ville royale[5],[note 3] (qui était déjà la couleur des maillots du Stade Saint-Germain)[89]. Le premier maillot du PSG en 1970 est ainsi rouge avec short blanc et bas bleus[90]. Le maillot évolue ensuite pour devenir rouge : il restera ainsi jusqu'en 1978[91].

À partir de 1978, le PFC adopte un maillot bleu ciel[91],[92]. Brièvement, en 1972, le PFC adopte la couleur orange pour ses maillots[93] et reprend cette couleur pour la saison 1979-1980[94]. Lors de ses années en Division d'Honneur (1984-1988), le Paris FC évolue avec un maillot majoritairement rose[d 4].

Entre 1988 et 2002, c'est le retour du bleu ciel pour les matchs à domicile et de l'orange et le noir pour les matchs à l'extérieur[95]. Depuis 2002, le club évolue en bleu marine et blanc à domicile et en bleu ciel ou en rouge à l'extérieur.

Personnalités du club

Dirigeants

Pierre-Étienne Guyot est le premier président du club, fondé en 1969[7]. Le club fusionne pour devenir le Paris Saint-Germain Football Club (PSGFC), Guyot demeure le président de ce club[96]. Après la séparation du PFC et du PSG, il reste dans le premier club jusqu'en 1973 où Guy Crescent, éphémère président du PSG en 1971, lui succède[97].

Roger Zeppellini, dernier président du CA Montreuil avant son absorption au Paris FC, succède à Crescent en 1974[7],[98]. Le club connaît alors une grave crise durant laquelle il doit faire face à de nombreuses difficultés, mais Zeppelini réussit à redresser l'équipe. L'industriel Jean-Luc Lagardère lui succède en 1982[34] avec pour objectif de « créer une grande équipe »[7].

Un an après, Lagardère arrive à ses fins en obtenant la fusion entre la section professionnelle du PFC et le Racing Club. La section amateur, sous le nom de Paris FC 83, repart en quatrième division et Pierre Save, grand supporter du club accepte d'en prendre la présidence[7],[38]. Le club descend rapidement en Division d'Honneur, mais Save réussit à le faire monter de deux divisions de 1987 à 1989[39]. Bernard Caïazzo prend la suite en 1990[99] et frôle la promotion en Division 2, néanmoins, suite à cet échec, il quitte le club[44].

En juin 1992, Didier Bariani, personnalité politique, membre fondateur de l'Union pour la démocratie française[100], devient président du club[45]. Il se désengage en juillet 2001 au profit de Noël Le Graët[101]. En 2003, Guy Cotret devient président après son engagement dans le club aux côtés de Philippe Bompard et André Loucas, avec l'ambition d'en faire le second club professionnel de Paris[102].

En 2006, Pierre Ferracci, chef d'entreprise proche de la Confédération générale du travail (CGT)[103], rachète des parts du Paris FC, et devient administrateur du club. En 2009, la situation évolue : Cotret est président de la société anonyme sportive professionnelle (SASP) et Ferracci, de l'association[104],[105].

À la fin de la saison 2011-2012 et un nouveau maintien du club en National, les conseils d'administration de l'association, dirigée par Pierre Ferracci, et de la SASP, dirigée par Guy Cotret, doivent se prononcer sur l'ouverture du capital du PFC permettant de passer de doubler le budget du club. Mais, les tensions augmentent entre Ferracci et Cotret qui s'opposent sur deux projets de reprise : celui du fonds d'investissement Centurial Capital (soutenu par Cotret) et celui de Jean-Marc Guillou (soutenu par Ferracci)[106].

Finalement, début juin, le Paris FC privilégie le projet de Guillou, soutenu par Ferracci, « qui consiste schématiquement à « prêter » et valoriser au sein du PFC des joueurs formés dans ses académies implantées à travers le monde. »[107]. Cotret, fragilisé, se réunit avec Ferracci devant le tribunal de la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) pour annoncer un budget d'environ 4 millions d'euros, accepté par la DNCG[108]. Mais les tensions entre les deux hommes restent vives : pour sauver le club, une réunion est prévue concernant le rachat des parts de Cotret par Ferracci[109]. Quelques jours après, les deux parties réussissent à s'entendre : Cotret quitte le club après avoir vendu ses parts à Ferracci, nouveau président du club en juin 2012[110].

Présidents du Paris FC de 1969 à nos jours[7]
Rang Nom Période
1 Pierre-Étienne Guyot 1969-1973
2 Guy Crescent 1973-1974
3 Roger Zeppelini 1974-1982
4 Jean-Luc Lagardère 1982-1983
5 Pierre Save 1983-1991
6 Bernard Caïazzo 1991-1992
7 Didier Bariani 1992-2001
8 Noël Le Graët 2001-2003
9 Guy Cotret 2003-2012
10 Pierre Ferracci Depuis 2012

Entraîneurs

Les entraîneurs en D1 et D2 (1972-1983)

L'international Louis Hon est le premier entraîneur d'après la scission entre Paris FC et Paris SG, en 1972[93]. Après la fusion avec le CA Montreuil, l'entraîneur montreuillois Antoine Dalla Cieca, ancien du Red Star, et du RC Paris, le remplace[111]. C'est à ce moment là que l'équipe première est reléguée en Division 2 pour la première fois en 1974.

En 1976, l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain Robert Vicot prend le PFC en main[25]. Ayant déjà connu deux montées consécutives avec le PSG (de D3 à D2), Vicot fait permet à l'équipe professionnelle de se promouvoir Division 1, ce qu'il explique lui-même notamment par la discipline qu'il amène alors aux joueurs[112]. Le PFC retombe en D2 après une seule saison de D1, et, en 1979, la direction fait venir Roger Lemerre du Racing Club de Lens avec lequel il vient de se promouvoir dans l'élite[113]. International français, Lemerre s’appuie sur des jeunes joueurs et sur des éléments expérimentés[114]. Sous sa direction, le Paris FC termine en milieu de tableau de la D2 et atteint la demi-finale de la Coupe de France pour la première fois dans l'histoire du club[114]. La saison suivante est moins bonne avec la 15e place du groupe B de D2 : Lemerre est remplacé par Alberto Muro en début octobre 1981[114].

La reconstruction du PFC (1983-2006)

En 1983, alors que le Paris FC est maintenant représenté par son ancienne équipe réserve en Division 4, c'est Luc Rabat qui prend les rênes de l'équipe[115],[116]. Malgré la relégation en DH, Rabat est conservé jusqu'en 1986. Pierre Lechantre, son successeur, est d'abord entraîneur-joueur jusqu'en 1989[117]. Ayant enchaîné deux montées en deux ans, Lechantre reste en poste jusqu'en 1992, ne parvenant toutefois pas à faire monter le PFC en D2, objectif fixé par Bernard Caïazzo.

Pour atteindre cet objectif, Didier Bariani, nouveau président, engage Hubert Velud, ancien entraîneur-adjoint du club[46]. Ce dernier est toutefois limogé et devient directeur technique en cours de saison en raison d'un début de saison insatisfaisant, et est remplacé par l'Argentin Delio Onnis[47]. Velud retrouve le poste en 1995[83]. En 1998, son adjoint[118] Jean-François Charbonnier le remplace en tant qu'intérimaire[119] avant de laisser son poste à Jean-Pierre Carayon qui vise la montée pour la saison 1999-2000[50].

Le club entame toutefois une crise de confiance, et Carayon est remplacé par Robert Buigues, qui ne peut éviter la relégation en CFA, même si les dirigeants gardent confiance en lui[120]. Ni lui, ni Philippe Lemaître qui lui succède en 2002[121] ne réussissent à faire remonter l'équipe[122]. En 2004, jugeant Lemaître « inexpérimenté »[123], la nouvelle direction est ambitieuse et embauche l'ancien international Patrick Parizon. Ce dernier est remercié après seulement dix matchs, dont cinq défaites, et remplacé par Jean-Marc Pilorget[123].

Stagnation en National : changements fréquents d'entraîneurs (depuis 2006)

Depuis 2006, les différents entraîneurs échouent à faire monter le Paris FC en Ligue 2 et sont donc licenciés[57] : de nombreux entraîneurs se succèdent ainsi depuis une dizaine d'années[124].

Photographie d'un homme châtain à la peau blanche, qui porte un costume. Il tient des papiers dans sa main gauche.
Jean-Guy Wallemme, entraîneur du PFC en 2007-2008.

Pilorget atteint les objectifs du club en faisant monter l'équipe en National en 2006[123]. Il reste au PFC jusqu'en 2009, exception faite de la saison 2007-2008 où c'est Jean-Guy Wallemme qui entraîne l'équipe première, Pilorget ayant démissionné avec fracas, affirmant « le Paris FC n'a pas d'avenir »[123]. Son contrat est rompu en septembre 2009 en raison de choix de recrutement contestés, de méthodes d'entraînement critiquées, et de mauvaises relations entretenues avec la direction[123].

Jean-Luc Vannuchi, le nouvel entraîneur, décide de ne pas prolonger à l'issue de la saison 2010-2011[125]. Alain Mboma, arrive du Red Star pour le remplacer et renouvelle les ambitions de Ligue 2 du club[126], lui non plus sans succès. Lors d'un match de fin de saison contre le Gazélec Football Club Ajaccio, Mboma est agressé physiquement par Christophe Ettori, directeur sportif du club corse[127]. Olivier Guillou lui succède et sa nomination est mise sur le compte de l'influence de son oncle Jean-Marc Guillou, actionnaire à 15 % du club[128].

Au bout de dix matchs et une seule victoire, Guillou est évincé au profit d'Alexandre Monier, l'un de ses adjoints[129]. Monier étant convalescent à partir de février 2013, le mauritanien Gaston Diamé, auparavant entraîneur adjoint, assure l'intérim jusqu'à la fin de la saison[130]. Relégué sportivement en CFA, le Paris FC engage alors Christophe Taine avec comme objectif la remontée immédiate[131], avant d'être finalement repêché administrativement en National.

Liste des entraîneurs

Le tableau suivant liste les entraîneurs de l'équipe première du Paris Football Club depuis 1972.

Entraîneurs du Paris FC de 1972 à nos jours[132]
Rang Nom Période
1 Louis Hon 1972
2 Antoine Dalla Cieca 1972-1976
3 Robert Vicot 1976-1979
4 Roger Lemerre 1979-1981
5 Alberto Muro 1981-1983
6 Luc Rabat 1983-1986
7 Pierre Lechantre 1986-1992
8 Hubert Velud 1992
9 Delio Onnis 1992-1995
10 Hubert Velud (2) 1995-1998
11 Jean-François Charbonnier 1998-1999
12 Jean-Pierre Carayon 1999-nov. 1999
13 Robert Buigues nov. 1999-2002
14 Philippe Lemaître 2002-2004
15 Patrick Parizon 2004
16 Jean-Marc Pilorget 2004-2007
17 Jean-Guy Wallemme 2007-2008
18 Jean-Marc Pilorget (2) 2008-oct. 2009
19 Jean-Luc Vannuchi oct. 2009-2011
20 Alain Mboma 2011-2012
21 Olivier Guillou 2012-oct. 2012
22 Alexandre Monier oct. 2012-fév. 2013
23 Gaston Diamé fév. 2013-juin 2013
24 Christophe Taine depuis juillet 2013

Joueurs emblématiques

En Division 1, après sa séparation avec le Paris Saint-Germain, les meilleurs éléments du club sont les internationaux français Jean Djorkaeff et Louis Floch[98], ainsi que l'international israélien Mordechai Spiegler[133] et le double champion d'Europe en titre avec l'Ajax Amsterdam, l'autrichien Heinz Schilcher[22]. Après la descente en D2, les meilleurs éléments quittent le club, à l'image de Floch qui part au Paris Saint-Germain[134].

Sur une pelouse de football, un homme debout habillé en noir, est vu de profil.
Le milieu de terrain Georges Eo joue 116 matchs avec le Paris FC de 1972 à 1974 et de 1978 à 1980.

Lors de la saison 1975-1976 en Division 2, le Paris FC recrute l'international yougoslave Dragoslav Šekularac à l'âge de 37 ans[135], ce qui est un fait assez rare : un club français fait rarement confiance à un joueur de champ de plus de 35 ans[135]. Malgré une condition physique assez limitée, il réalise une dizaine de matchs et part du club à la fin de la saison[135].

Un joueur de football de peau noire, vu de face avec un maillot bleu ciel court avec un ballon devant lui.
Mamadou Sakho a évolué avec les équipes de jeunes du Paris FC de 1998 à 2002.

Cette descente fait du PFC un club amateur, mais le club parisien retrouve le statut professionnel en 1976. Les dirigeants font alors un grand effort de recrutement pour retrouver la Division 1, en embauchant notamment Bernard Lech, Francis Smerecki ou encore Bernard Guignedoux[26]. Bien que n'ayant porté le maillot du PFC que durant une saison et demi, l'attaquant Nebojša Zlatarić marque durablement le public par son style de jeu et sa technique. Avec ses coéquipiers Jean-François Beltramini et Bernard Lech, il participe grandement à la remontée du club en Division 1 en 1978[92]. Avec la montée du club en Division 1, le club attire notamment Jean-Noël Huck, Georges Eo et Yves Mariot[26]. En trois saisons de Division 1, Georges Eo reste comme celui ayant réalisé le plus de matchs avec le PFC (95 matchs) et Louis Floch comme le meilleur buteur du club dans cette division avec ce club (30 buts)[37]. Cependant, avec la redescente en Division 2 l'année suivante, le club perd une nouvelle fois ses meilleurs joueurs[d 3]. Certains, comme Bruno Knockaert et Georges Eo, restent toutefois au club[136].

Jean-François Beltramini, en quatre saison au Paris FC, de 1975 à 1979, se fait remarquer en participant à plus de 140 matchs et marquant environ 40 buts[137]. Le défenseur algérien Lamri Laachi joue 245 matchs avec le Paris FC entre 1973 et 1983, soit toutes les saisons du Paris FC avant sa fusion avec le Racing Club de France en 1983, excepté la première saison en 1972-1973[26],[138].

Pour la saison 1981-1982, de nombreux changements sont opérés au niveau de l'effectif : Knockaert, Mongalli et Ouali partent et sont remplacés par Denis Troch, Gilbert Brisson et Armando Bianchi[139]. Après la rétrogradation du club en D4, le club redevient amateur et ses meilleurs joueurs partent à nouveau vers d'autres clubs.

Au début des années 1990, Pierre Lechantre recrute des joueurs comme Jean-François Charbonnier[140], Omar da Fonseca et Rubén Umpiérrez[141] et encadre les jeunes espoirs du club comme Jules Tchimbakala et Philippe Poil[142]. Le milieu de terrain ivoirien Maurice M'Bock joue treize saisons avec le Paris FC de 1987 à 2000 et a joué 297 matchs avec le club parisien lors de ses années en D3 (1989-2000) pour trente buts inscrits[143].

Certains joueurs internationaux ou importants ont été formés au Paris FC dans leur jeunesse avant d'intégrer des clubs plus prestigieux : ainsi, le gardien de but Nicolas Douchez, le défenseur central international Mamadou Sakho, les milieux de terrain Lassana Diarra et Gabriel Obertan et l'attaquant Frédéric Piquionne ont ainsi joué à leurs débuts dans les équipes de jeunes du Paris FC[144].

Effectif actuel

Effectif de la saison 2014-2015 du Paris FC, au 9 mars 2015[145]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[146] Nom Date de naissance Sélection[147] Club précédent
1 G Drapeau de la France Demarconnay, VincentVincent Demarconnay 05/04/1983 (41 ans) SO Romorantin
16 G Drapeau de la France Bouveret, MaximeMaxime Bouveret 11/02/1995 (29 ans) Formé au club
30 G Drapeau de la France Mermillod, AlanAlan Mermillod 05/10/1987 (36 ans) Le Poiré-sur-Vie VF
40 G Drapeau de la France Bouchard, AlexandreAlexandre Bouchard 01/05/1988 (36 ans) USJA Carquefou
3 D Drapeau de la Côte d'Ivoire Konaté, DaoudaDaouda Konaté 14/12/1991 (32 ans) UJA Maccabi Paris
4 D Drapeau de la Géorgie Sanaia, AmiranAmiran Sanaia 03/09/1989 (35 ans) Géorgie Luzenac AP
5 D Drapeau de la France Jean, MehdiMehdi Jean 24/01/1990 (34 ans) LOSC Lille rés.
6 D Drapeau de la France Chevalier, JulienJulien Chevalier 06/06/1991 (33 ans) UJA Maccabi Paris
13 D Drapeau de la France Cantini, SébastienSébastien Cantini 31/07/1987 (37 ans) AC Arles-Avignon
14 D Drapeau de la France Diakhaby, BafodéBafodé Diakhaby 15/02/1989 (35 ans) FC Brussels
19 D Drapeau de la France Lybohy, HervéHervé Lybohy Capitaine 24/07/1983 (41 ans) Amiens SC
25 D Drapeau de la Côte d'Ivoire Yohou, SamuelSamuel Yohou 06/08/1991 (33 ans) Formé au club
7 M Drapeau du Mali Keita, TiécoroTiécoro Keita 13/04/1994 (30 ans) EA Guingamp rés.
8 M Drapeau de la France Poujol, LoïcLoïc Poujol 27/02/1989 (35 ans) FC Sochaux-Montbéliard
10 M Drapeau de la république démocratique du Congo Kinkela, ChristianChristian Kinkela 25/05/1982 (42 ans) RD Congo LB Châteauroux
11 M Drapeau du Bénin Ogounbiyi, Mouritala OlaMouritala Ola Ogounbiyi 10/10/1982 (41 ans) Bénin Nîmes Olympique
12 M Drapeau de la France Gamiette, ThomasThomas Gamiette 21/06/1986 (38 ans) Guadeloupe BEC Tero Sasana
17 M Drapeau de la France Pirès, VincentVincent Pirès 17/11/1995 (28 ans) Formé au club
20 M Drapeau de la France Traoré, BaboyeBaboye Traoré 25/01/1990 (34 ans) Formé au club
21 M Drapeau du Mali Coulibaly, AbdoulayeAbdoulaye Coulibaly 06/04/1991 (33 ans) RC Strasbourg
26 M Drapeau du Cameroun Bongongui, RodrigueRodrigue Bongongui 07/02/1993 (31 ans) CS Sedan Ardennes
28 M Drapeau de la France Ech-Chergui, IdrissIdriss Ech-Chergui 22/05/1985 (39 ans) Luzenac AP
9 A Drapeau de la France Kanté, AboubakaryAboubakary Kanté 11/08/1994 (30 ans) Racing Colombes 92
18 A Drapeau de la France Baldé, AbdoulayeAbdoulaye Baldé 30/11/1986 (37 ans) EFC Fréjus St-Raphaël
23 A Drapeau de la France Socrier, RichardRichard Socrier 28/03/1979 (45 ans) Guadeloupe Angers SCO
29 A Drapeau de la France Marques, FrédéricFrédéric Marques 05/06/1985 (39 ans) RC Strasbourg
Entraîneur(s)
  • Christophe Taine
Entraîneur(s) adjoint(s)
  • Jean-Claude Mersch
Préparateur(s) physique(s)
  • Laurent Raynal
Entraîneur(s) des gardiens
  • Gilbert Ceccarelli
Kinésithérapeute
  • Geoffroy Kevorkoff

Légende

Structures du club

Structures sportives

Stades

Photographie d'une pelouse verte, avec quelques joueurs en plein entraînement.
Le Stade Déjerine possède 2 500 places jusqu'en 2007. En 2013, le stade n'en possède plus que 1 000.

Inaugurée en 1972[148], l'enceinte du Parc des Princes accueille les matchs à domicile du Paris FC de 1972 à 1974[149], puis de 1978 à 1979[150] (en même temps que le Paris Saint-Germain), c'est-à-dire lors des trois seules saisons du club en Division 1. Lors de la saison 1978-1979, le Paris FC joue ses deux premiers matchs à domicile au stade olympique Yves-du-Manoir puis quelques autres au stade Bauer[150].

Avec la relégation en Division 2, en 1974, le Paris FC déménage au stade de la Porte de Montreuil, une enceinte vétuste et vieillissante[151]. En cours de saison 1974-1975, les vestiaires sont détruits par un incendie[151]. Le PFC est ainsi forcé à l'itinérance entre différents stades de banlieue parisienne comme à Vincennes, la Cipale, ou Villeneuve-la-Garenne[151].

Le Paris FC retourne ensuite au stade de la porte de Montreuil, renommé en Stade Déjerine. Lors de la saison 1981-1982, le PFC joue quelques matchs au stade de l'Aube à Troyes, après un rapprochement avec le club troyen, mais retourne rapidement au stade Déjerine, après de faibles affluences[d 4]. Le Paris FC effectue également la saison 1999-2000 au stade Charléty, tout juste reconstruit, pour marquer l'ambition d'un retour en D2[50]. Mais le club est relégué en CFA et retourne à Déjerine une nouvelle fois. Le club parisien joue ses matchs à domicile dans ce stade jusqu'en 2007.

Disposant d'environ 2 500 places, ce stade n'est pas aux normes exigées en National, niveau auquel évolue le Paris FC en 2006. Une dérogation est accordée le 19 juillet 2006 au PFC jusqu'au 31 décembre 2006 pour mener à bien les travaux de conformité[152]. Ainsi, en raison de ces travaux, le stade n'est pas disponible au début de la saison, et le PFC est contraint de se replier provisoirement vers le stade Marville de La Courneuve pour les trois premiers matches à domicile de la saison 2006-2007, avant de revenir à Déjerine pour le reste de la saison[151]. À l'intersaison 2007, le club quitte finalement Déjérine pour le stade Charléty, déjà utilisé en 1999-2000, situé dans le 13e arrondissement, contenant 20 000 places[153]. Cependant, l'utilisation pose des problèmes de calendrier, notamment en raison des chevauchements de matches avec ceux du Stade Français rugby et du PSG féminines, sans compter les compétitions d'athlétisme.

Stade de football avec une pelouse verte au centre, entouré de tribunes vides.
Le Stade Charléty contient 20 000 places pour accueillir notamment les supporters du Paris FC.

Charléty, emblème de longue date du sport parisien, devient donc à l'été 2007 le stade du Paris Football Club. Le club retourne en août 2013 au Stade Déjerine à cause des faibles affluences enregistrées au Stade Charléty ; ce retour a pu se faire grâce à l'assouplissement des normes de la FFF[154],[155].

Mais le passage du grand stade Charléty de 20 000 places, au stade Déjerine, qui a vu sa capacité réduite à 1 000 places, est difficile pour les supporteurs qui comparent le stade à « un stade de District », et les dirigeants qui voient leurs affluences chuter fortement à domicile. En avril 2014, le club envisage de quitter ce stade pour retourner à Charléty[156]. À quelques semaines du début de la saison 2014-2015, le retour au grand stade Charléty est finalement officialisé[66]. Par ailleurs, l'équipe première réalise ses entraînements à Choisy-le-Roi, au Parc interdépartemental des sports, où s'entraîne également l'UJA Alfortville[66].

Équipe réserve et école de football

Pelouse de football, avec plusieurs personnes jouant au football, en fin de journée.
Match de l'équipe réserve du Paris FC contre le RCA Cergy-Pontoise en 2011 dans le cadre de la coupe de Paris.

En 2014, le Paris FC compte dans ses rangs, environ 800 licenciés, évoluant en équipe première, de réserve, de jeunes ou féminines[157], après avoir eu 700 licenciés en 2011, répartis dans trente équipes[57].

L'équipe réserve évolue en 2014 en CFA 2 (D5), groupe D[158]. Elle évolue dans cette division depuis 2010 et sa promotion de Division d'Honneur Paris Île-de-France, après une affaire mouvementée : lors d'une rencontre contre le club de Saint-Ouen-l'Aumône, un joueur adverse est suspecté de prendre l'identité d'un autre : ce joueur, alors suspendu depuis quatre ans pour violence, passe aux aveux[159],[160] et l'affaire est mise devant la justice[161]. Saint-Ouen-l'Aumône est premier devant le Paris FC et est donc qualifié sportivement[162] mais la FFF décide, huit mois après le match, de donner les quatre points de la victoire au Paris FC, promouvant ainsi le club en CFA 2[163].

Depuis le début des années 2010, le Paris FC possède un centre de formation dénommé « Paris FC Academy » ayant pour but de proposer à des jeunes, « une formation footballistique et scolaire, générale et technologique »[57] qui rencontre un certain succès dans les années 2010 : « Meilleur club formateur amateur de France en 2013 », le Paris Football Club est le seul club d'Île-de-France avec le Paris Saint-Germain à faire évoluer ses quatre équipes principales à un niveau national : en effet, en 2014, l'équipe première évolue en National, la réserve en CFA 2, tandis que les moins de 19 ans[164] et les moins de 17 ans[165] jouent en première division de leur catégorie d'âge[166],[167]. Le meilleur résultat obtenu par les U19 parisiens à la Coupe Gambardella est une demi-finale disputée lors de l'édition 2012-2013[168],[169], alors qu'une équipe amateur n'avait jamais franchi ce stade depuis 23 ans[164].

En parallèle de son académie pour les 17-19 ans, le Paris FC possède également une section « formation » dans laquelle évolue les autres joueurs de cette tranche d'âge ; les joueurs de treize à quinze ans sont en « préformation », tandis que ceux de six à douze ans font partie de l'« école de foot »[170]. Le Paris FC réunit également une centaine de licenciées en football féminin, « section du club en plein développement » ; les jeunes parisiennes peuvent rejoindre le PFC dès l'âge de six ans à l'instar des garçons[171].

Palmarès des autres équipes du Paris Football Club[68]
Équipe réserve Compétitions juniors
  • Mondial Minimes de Montaigu (1)
  • Championnat National Cadets
  • Challenge du « Meilleur club de jeunes » (Clubs à statut non professionnel)
  • Challenge du « Meilleur club de jeunes » (Région Île-de-France)
  • Gothia Cup en U19 (2)

Aspects juridiques et économiques

Statut juridique et légal

Bâtiment vitré avec trois étages et un rez-de-chaussée avec le symbole du Paris FC
Siège social du Paris Football Club.
Photographie d'un papier jauni d'une licence de joueur.
Licence d'un joueur parisien pour la saison 1981-1982. Le siège social et le logo du club y sont marqués.

Le Paris FC est affilié sous le numéro 500568 à la Ligue de Paris Île-de-France de football et au district du Val-de-Marne[172].

Le premier siège social du club est fixé au 6 avenue Maurice Ravel, dans le 12e arrondissement[173]. Depuis janvier 2011, il est situé dans l'est parisien au 17 rue Neuve Tolbiac, dans le 13e arrondissement pour se « rapprocher de Charléty »[57],[95].

Depuis sa création, le but de l'association a toujours été uniquement la pratique football, exception faite du milieu des années 2000, lorsque le président Noël Le Graët encourage vivement la pratique d'autres sports. Toutefois, cette volonté s'estompe bien vite et le Paris FC se concentre de nouveau pleinement au football[173].

En 2015, le « correspondant compétitions nationales » est Alexandre Synoradzki, également responsable sécurité, et le trésorier est Nicolas Dubost. Le directeur technique est Alexandre Monier, le responsable de l'école de foot, Frédéric Hebert, le responsable des féminines, Yacine Kharroubi et le référent des arbitres, Eddy Cellamen. Pierre Ferracci préside le club et est secondé par Christian Amara[172].

Éléments comptables

Le Paris Football Club a depuis sa création, toujours entretenu des liens étroits avec la mairie de Paris, généralement désireuse d'accompagner le club dans ses ambitions professionnelles. Ainsi en 1971-1972, alors que le club évolue en Division 1 (sous le nom Paris-Saint-Germain FC), il bénéficie de 800 000 francs de subventions municipales, l'un des montants les plus importants de France[note 4].

Entre la saison 1994-1995 et la saison 1995-1996, le budget passe d'abord de 9,5 à 8 millions de Francs[d 5]. En 1997-1998, le budget prévisionnel s'élève à 15 millions de Francs, composé en grande partie des subventions (11,45 millions de Francs) signée avec la mairie[175], un montant dénoncé par l'opposition municipale. En 1999-2000, le PFC possède le meilleur budget de National mais cela ne l'empêche pas d'être relégué en CFA, ce qui fait baisser le budget à 7 (ou 8[176]) millions de Francs suite à la relégation du club en fin de saison[177].

Dans la première moitié des années 2000, sous la présidence de Noël Le Graët, le club limite son recrutement pour une rigueur financière, après plusieurs années difficiles passées en CFA, le 4e échelon du football français ; le budget est alors de 8 000 000 francs[178] (soit 1 100 000 euros)[173]. À son arrivée au pouvoir en 2001, l'équipe du nouveau maire Bertrand Delanoë réduit le montant de la subvention comme elle l'avait annoncé, à hauteur de 800 000 euros, réduisant le budget du Paris FC de 8 000 000 francs à 7 000 000 francs[179],[180],[178]. Après le passage à l'euro, le club a un budget de 1 100 000 euros[178]. Durant les années suivantes, et ce jusqu'en 2006, le club conserve un budget de 1 100 000 euros[178],[102].

Avec la remontée en National et grâce à l'arrivée de nouveaux sponsors, le budget augmente à hauteur de 2 000 000 euros pour la saison 2006-2007[53]. En 2008, il est de 2,5 millions, dont un tiers subventionné par la mairie[181]. Lors de la saison 2010-2011, le budget est de 3 500 000 euros, composé de 850 000 euros de la ville de Paris, 700 000 euros des sponsors, 300 000 euros de la Fédération et 15 000 euros de la billetterie et de la boutique ; 75 % du budget est dépense dans les salaires[57]. La saison suivante, en 2011-2012, le budget est réduit à 2 800 000 euros à cause de la diminution des recettes de certains partenaires du club[57]. La subvention municipale est réduite à partir de 2013 à environ 500 000 euros contre 850 000 euros précédemment[57], du fait des résultats sportifs insuffisants du club[182]. Cependant, lors de la saison 2013-2014 en National, le club parisien dispose d'un budget de 4 000 000 euros[183]. Ce budget est maintenu la saison suivante, faisant du PFC le quatrième club de National en termes de finances[184].

Budget prévisionnel du Paris FC[178]
Saison 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Budget 8 MF 7 MF 1,1 M€ 1,1 M€ 1,1 M€ 1,1 M€ 2 M€ 2 M€
Saison 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016
Budget 2,5 M€ 2,8 M€ 3,5 M€ 2,8 M€ 4 M€ 4 M€ 4 M€

Équipementiers et sponsors

Photographie de la vitrine d'un bâtiment. Des écharpes et des maillots sont exposés.
Maillots du Paris FC, en vitrine, pour la saison 2014-2015.

Portant des maillots de marque Adidas lors de la montée en National en 2005-2006, le Paris FC est depuis 2006 sous contrat avec l'équipementier américain Nike[185]. Durant cette période, Vocalcom puis Nexity, dont Guy Cotret, alors président du PFC, est directeur général délégué, apparaissent comme sponsor maillot principal.

Au début des années 2010, le club a pour principaux partenaires, les sociétés immobilières Nexity et Crédit foncier, DeCA France et l'entreprise de services Sodexo[57].

En 2014-2015, le club parisien a pour partenaires officiels Nestlé, Oscaro[186] et Nike, en tant qu'équipementier[187]. Début 2015, le PFC signe un contrat de cinq ans avec Vinci, rapportant plusieurs centaines de milliers d'euros au club[188],[189]. Le club est soutenu par la mairie de Paris et par la région Île-de-France[187]. Le club reçoit de nombreuses taxes d'apprentissage, versées par plus d'une vingtaine de sponsors comme Conforama, AG2R La Mondiale, la Fnac ou encore le groupe Casino[187].

Culture populaire

Rivalités et amitiés

Des footballeurs et un arbitre courent sur un terrain au cours d'un match, devant un petit nombre de personnes se tenant derrière une main courante.
Le match Paris FC - PSG en coupe Gambardella 2011.

Après sa séparation, le Paris FC ne rencontre le Paris Saint-Germain Football Club en championnat que lors la saison 1978-197̟9. Le dernier derby, un nul 1-1 au Parc des Princes, laisse un sentiment mitigé, et l'entraîneur Velibor Vasović du PSG affirme à la presse ː « Les spectateurs ne sont pas satisfaits, ils ont payé cher leur place, ils ont eu froid et le match était mauvais »[28]. En 2011, les équipes de jeunes des deux clubs se croisent en seizièmes de finale de la Coupe Gambardella, lors desquels le Paris FC élimine le Paris SG aux tirs au but, dans un match émaillé de quelques incidents (des supporters lancent des fumigènes, abimant la pelouse du Paris FC)[190],[191]. En 2014, le président Pierre Ferracci assure que les relations avec le Paris SG sont « courtoises », même si le PFC est dans l'ombre de celui-ci[192].

Tout au long de son histoire, le PFC rencontre de nombreux clubs de région parisienne, sans que ne se développe quelque rivalité. Par exemple, le club parisien rencontre le RC Fontainebleau en Division 2 1981-1982[193] et le recroise par la suite en Division 4.

Dans un stade de football, deux équipes se tiennent alignées et applaudissent.
Le derby du Paris FC contre l'US Créteil-Lusitanos en 2012.

Entre 1993 et 1999, puis de 2007 à 2012, le Paris FC rencontre régulièrement l'US Créteil-Lusitanos en National, les derbys étant souvent à enjeu puisque les deux clubs visent alors tous deux à monter en deuxième division. Ce fut le cas notamment en 2009-2010[194], saison au cours de laquelle des incidents entre supporters des deux clubs ont été à déplorer[195]. Sur 18 rencontres, le PFC s'est imposé quatre fois et Créteil neuf fois, pour cinq matches nuls.

Actuellement, en National, le principal derby oppose le PFC au Red Star Football Club. En outre, les deux clubs se sont rencontrés à 18 reprises entre 1972 et 2014, dont plusieurs fois en Division 1 et Division 2[196]. Le , le match est marqué par des incidents entre supporters, donnant notamment lieu à trente-six gardes à vue dans les deux camps. Quatre blessés et des dégâts matériels sont à déplorer[197].

Un des motifs de rivalités entre les clubs de la région parisienne est la revendication du qualificatif de « deuxième club de Paris ». Malgré ces prétentions individuelles, les dirigeants du Paris FC ont envisagé à plusieurs reprises la fusion avec d'autres clubs franciliens, notamment avec le Red Star[198] et l'US Créteil-Lusitanos[183], sans toutefois concrétiser ces négociations[198],[183]. En 2011, Jean Vuillermoz, alors adjoint au maire de Paris chargé des sports estime qu'une hypothétique fusion est la seule chance de voir naître un deuxième club d'envergure dans la capitale[199]. Néanmoins, bien que la question continue de se poser, trois ans plus tard, alors que les deux clubs sont tous deux proches d'une montée en Ligue 2, les présidents déclarent conjointement que la fusion « n’est pas envisagée » puisqu'« il s’agit quand même de deux clubs rivaux »[200]. Toutefois, les présidents déclarent à l'époque être « prêts à discuter ensemble » et essayer de « travailler ensemble sur certains points » notamment en ce qui concerne la formation[200].

En 2012, un article des Cahiers du football avance que, de manière générale, c'est l'omniprésence du Paris Saint-Germain qui a empêché l'éclosion d'un second grand club de football à Paris. D'après cette étude, le phénomène s'explique historiquement : d'une part, par « la volonté des communes de se concentrer sur le développement d'un seul club au niveau local afin de le rendre compétitif au niveau national », et d'autre part, par le manque d'engouement populaire au moment des tentatives de reprises de ces clubs, qui ont toutes été de courtes durées, notamment celle du Paris FC et du Racing par Lagardère[2].

Affluences

Ticket de couleur jaune pâle indiquant un match de football entre Paris et Strasbourg le 14 septembre 2010.
Billet d'un spectateur pour assister au match du Paris FC contre le RC Strasbourg le au stade Charléty.

Le Paris Football Club, excepté lors de ses saisons professionnelles en D1 et en D2, n'a jamais franchi l'affluence moyenne de 1 000 spectateurs sur une saison après son rachat par Jean-Luc Lagardère, notamment à cause de la popularité des autres clubs parisiens : le Paris Saint-Germain Football Club, présent en Division 1 depuis 1974 et le Red Star Football Club, club historique ayant remporté à cinq reprises la coupe de France[201].

Le record d'affluence du Paris Football Club est réalisé lors d'un match le contre l'AS Saint-Étienne, au Parc des Princes qui réunit 41 025 personnes[95].

Pour sa première saison après la séparation d'avec le PSG, en 1972-1973, le club reçoit en moyenne 13 202 spectateurs, avec pour meilleure affluence les 39 021 spectateurs contre l'Olympique de Marseille, au Parc des Princes[71]. La saison suivante, toujours au Parc des Princes, la moyenne est de 16 664 spectateurs[202], mais le départ du Parc des Princes en 1974-1975, fait chuter fortement les affluences à 1 218 spectateurs[203]. Jusqu'en 1978, les affluences du club de Division 2, oscillent entre 851[24] et 1 850 spectateurs[204]. Le retour en Division 1 et au Parc des Princes en 1978 marque une hausse significative dans le nombre de spectateurs (en moyenne 9 623)[205].

La relégation du Paris FC en deuxième division la saison suivante, entraîne une nouvelle fois une chute de l'affluence moyenne qui se situe alors autour du millier de spectateurs[206]. Le rachat du club par Jean-Luc Lagardère puis la séparation de l'effectif professionnel (qui rejoint le Racing Club de France) en 1984 entraîne le club en quatrième division, championnat dans lequel les affluences ne sont pas connues[207].

Durant les années 1990, le PFC intègre la troisième division et l'affluence moyenne est de quelques centaines de spectateurs (entre 200 et 500)[208]. Le cap des 500 spectateurs est dépassé durant la saison 2006-2007, après la promotion en National[209]. Depuis, l'affluence avoisine généralement ce chiffre[210].

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du Paris FC depuis 1971

Supporters

Dessin d'une tête masculine portant une casquette sur fond d'un drapeau avec trois bandes de couleur verticales (bleue, blanche et noire).
Logo du « Old Clan », groupe de supporter créé en 2010.

La création du Paris Football Club en 1969 trouve son origine dans la volonté populaire de créer un grand club à Paris. L'origine même du club vient donc de ce que l'on peut considérer comme le premier groupe de supporters du club, réunis au sein de l'« Association PFC » dont l'objectif est à l'époque de fédérer un maximum de personnes autour du projet du club, et, par voie de faits, de réunir les fonds nécessaires pour la construction d'un stade. Les associés, environ au nombre de 20 000 apportent ainsi chacun une contribution symbolique de quelques francs à la création du club[5].

En plus de ses supporters authentiques, le Paris FC draine parfois d'anciens supporters ultras du Paris Saint-Germain, auxquels est interdit l'accès au Parc des Princes[167].

En 2014-2015, deux groupes ultras existent. Il s'agit : du « Old Clan », formé en mai 2010 par des supporters du Paris SG chassés du Parc des Princes par le « Plan Leproux » ; et des « Ultras Lutetia », groupe formé durant l'été 2014. Les « Blues Wolves », groupe ultra fondé en 2008, cesse son activité en mai 2010 à la suite de nombreux incidents et de bagarres impliquant des supporters adverses. Les derniers incidents ont lieu contre des supporters du Football Club de Gueugnon et entraînent l'auto-dissolution du groupe[211].

Malgré la volonté du club de « devenir le deuxième grand club de la ville », les déménagements du club entre le stade Déjerine et le stade Charléty du milieu des années 2000 au début des années 2010 font déserter les supporters, mais le Paris FC affiche une volonté de s'inscrire dans le 13e arrondissement de Paris dans lequel se situe le siège social et le stade Charléty, car le « club ne pourra monter (en Ligue 2) que si les spectateurs viennent le soutenir. »[57], ajoutant que les habitants de « l'Est Parisien s['y] reconnaîtront »[57].

Dans les années 2010, si le Paris FC possède les finances et le stade pour monter en Ligue 2, l'un des défauts du club est sa popularité[167] : au contraire du Red Star Football Club, le club n'attire pas les foules et le président Ferracci avoue avoir un « déficit de popularité par rapport au Red Star » et promet « une équipe attractive, des tarifs accessibles, une grosse activité sur les réseaux sociaux » en cas de montée[167].

À noter également que les abonnés du Paris FC pour la saison 2014-2015 ont leurs places réservées à chaque match dans la tribune Ouest du stade Charléty[212].

Notes et références

Notes

  1. Pendant longtemps, le 27 août 1970 a été considéré comme la date de naissance officielle du Paris Saint-Germain ; c'est en tout cas celle retenue par le service communication du club, malgré le fait que le club avait déjà joué ses premiers matchs auparavant.
  2. À la suite de la fusion avec le Stade Saint-Germain, le club remporte ce titre sous l'appellation Paris Saint-Germain Football Club. Les deux entités se séparent en 1972.
  3. Le blanc est la couleur de la royauté française.
  4. Le total des subventions des municipalités aux clubs de première division cette année-là atteint les 7,8 millions de francs[174].

Références issues du livre Dictionnaire historique des clubs de football français

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Autres références

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Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Thierry Berthou (dir.) et al., Dictionnaire historique des clubs de football français, t. 2 : Mulhouse - White-Rovers, Saint-Maur-des-Fossés, Pages de foot, , 251 p. (ISBN 2913146023) Document utilisé pour la rédaction de l’article

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