Aller au contenu

Cours Honoré-d'Estienne-d'Orves

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 5 octobre 2023 à 16:05 et modifiée en dernier par Hypsibius (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Cours Honoré-d'Estienne-d'Orves
Image illustrative de l’article Cours Honoré-d'Estienne-d'Orves
Situation
Coordonnées 43° 17′ 34″ nord, 5° 22′ 24″ est
Arrondissement 1er
Quartier Opéra
Tenant Cours Jean-Ballard
Aboutissant Place aux Huiles
Morphologie
Type Place piétonne
Forme Cours (voie)
Histoire
Anciens noms Quai du Canal.
Géolocalisation sur la carte : Marseille
(Voir situation sur carte : Marseille)
Cours Honoré-d'Estienne-d'Orves
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Cours Honoré-d'Estienne-d'Orves

Le cours Honoré-d'Estienne-d'Orves est un cours-place piétonne touristique de restaurants du 1er arrondissement de Marseille[1].

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

Le cours est situé au cœur du quartier des Arsenaux, contiguë au Vieux-Port de Marseille.

Origine du nom

[modifier | modifier le code]

La voie est baptisée du nom de l'officier de la Marine française, héros de la Seconde Guerre mondiale et martyr de la Résistance Honoré d'Estienne d'Orves (1901-1941)[2].

En 1488, le roi Charles VIII fait de ce quartier du Vieux-Port de Marseille, l'arsenal des galères militaire marseillais de la marine royale française, suivi par la construction de six tercenaux en 1494 (avec hébergement de garnisons royales et de jusqu’à 8000 forçats galériens[3]).

En 1512, le roi Louis XII commande la construction de douze nouveaux tercenaux, dont six seront réalisés. À partir de 1529, à la suite de la série de déboires qui aboutissent au siège de Marseille par l'empereur germanique Charles Quint, le roi François Ier y fait construire treize nouvelles galères. L'hôpital des forçats est fondé en 1646 à l'initiative des frères de Saint Vincent de Paul. Un canal intérieur est creusé en 1702. D'abord appelé « la Darse », il prend le nom de canal de la Douane en 1780, dont le tracé passe également par la place aux Huiles et le cours Jean-Ballard voisins. L'arsenal des galères de Marseille est achevé en 1707. Il est alors le plus important de France, avec jusqu'à 40 galères en service. Avec le déclin des galères, l'État le regroupe en 1781 avec l'arsenal de Toulon, et cède les lieux à la ville, alors occupés entre autres par de riches marchands, puis par l'édition de quotidiens régionaux. Le canal de la Douane est comblé entre 1927 et 1929.

En 1965, la ville signe une concession avec Shell pour construire un parking aérien sur le cours. L'édifice, très décrié, est démoli en 1987 et remplacé par le parking souterrain actuel[4].

Le parking, avant 1989.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]

Cette vaste zone piétonne est à ce jour une des principales places touristiques de Marseille, imaginée par l'urbaniste Charlie Bové, et inaugurée en 1989. Elle est aménagée avec de nombreux restaurants (en particulier de cuisine de la Provence méditerranéenne et de poissons et bouillabaisse du marché aux poissons du Vieux-Port de Marseille), vastes terrasses aménagées de restaurants, cafés, bars, boutiques, galeries d'art, manifestations culturelles divers, ainsi que patinoire, foire aux santons et marché de Noël en hiver.

L'ancien siège historique de l'arsenal des galères des no  23 et no  25 de la place est transformé à ce jour en librairie-galerie-boutique-restaurant « Les Arcenaux »[5] institutionnel et pittoresque de Marseille.

Le journal régional progressiste La Marseillaise a son siège au no  15.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Cours d'Estienne d'Orves et place aux Huiles », www.marseilleforum.com
  2. « Découvrez le cours Honoré d’Estienne d’Orves », madeinmarseille.net
  3. « galérien », fr.wiktionary.org
  4. « Marseille : il y a trente ans tombait le parking Estienne-d'Orves », sur La Provence,
  5. « Les Arcenaulx », www.les-arcenaulx.com

Sur les autres projets Wikimedia :

Lien externe

[modifier | modifier le code]