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Fondation Carnegie pour la paix internationale

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Fondation Carnegie pour la paix internationale
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Personnes clés
Aso Tavitian (d)
Penny Pritzker
Steven Denning (d)
Ayman Asfari
Jim Balsillie
C. K. Birla (en)
Bill Bradley
David C Burke (d)
Mariano-Florentino Cuéllar (en)
Henri de Castries
Harvey V. Fineberg (en)
Anne Finucane
Patricia House (d)
Maha Ibrahim (d)
Walter Kielholz (en)
Scott D. Malkin (en)
Adebayo Ogunlesi (en)
Kenneth Olivier (d)
Jonathan Oppenheimer (en)
Catherine Paglia (d)
Deven Parekh (en)
Victoria Ransom (en)
L. Rafael Reif (en)
George Siguler (d)
Ratan Tata
Rohan Weerasinghe (d)
Zhang Yichen (d)
Robert ZoellickVoir et modifier les données sur Wikidata
Budget
16,6 millions $
Chiffre d'affaires
47 M$ (), 58,3 M$ (), 51,3 M$ (), 57,2 M$ (), 59,9 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
IRS

La Fondation Carnegie pour la paix internationale (en anglais : Carnegie Endowment for International Peace) est une organisation non gouvernementale ainsi qu'un cercle de réflexion et d'influence global (think tank) dédiée au développement de la coopération interétatique et à la promotion des intérêts des États-Unis sur la scène internationale. Fondée en 1910 par Andrew Carnegie, l'organisation est bipartisane avec la présence de démocrates et républicains.

À travers des recherches, des publications et des conférences, la fondation explore de nouvelles approches dans le domaine des affaires étrangères proches de ce que l'on nomme de plus en plus la Médiation internationale.

Fondation et premiers axes de travail

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Andrew Carnegie fonde, le 14 décembre 1910 la Fondation Carnegie pour la paix internationale (nommée à l’époque Dotation Carnegie en faveur de la paix internationale) avec le concours de 28 « personnalités éminentes »[1].

Un an de préparation plus tard, le 14 décembre 1911, avec les mêmes 28 « trustees »[1],[2], il dote la fondation de 150 millions de francs[3] (10,000,000 $[2]) et institue une organisation et des moyens d’actions pour utiliser cet argent à bon escient pour la paix[1]. Pour cela il divise sa dotation en trois axes de travail[4] :

1-un axe centré sur le droit et la législation dirigé par le docteur James Brown Scott.

2-un axe centré sur l’économie politique et l’histoire dirigé par le docteur John Bates Clark de l’université de Columbia.

3-un axe centré sur les relations internationales et l’éducation dirigé par Nicholas Murray Butler, président de l'université de Columbia de 1902 à 1945.

Pour la réalisation du troisième axe la dotation Carnegie pense qu’on ne peut pas se contenter d’une action menée seulement en Amérique, celle-ci doit également s’étendre à l’Europe[4],[5] aidé de l’association de conciliation internationale fondé en 1905[6].

À cette fin, un Bureau européen de la dotation Carnegie est fondé à Paris le 1er janvier 1912[5]. Il est dirigé par le professeur agrégé du Collège libre des sciences sociales, Jules Prudhommeaux[5] et se situe 24 rue Pierre Curie à Paris à côté de l’institut d’océanographie et, note le bulletin de conciliation internationale, dans un quartier où se situent les écoles et universités parisiennes[5], ce qui démontre une volonté d’influence des jeunes élites de la ville. Ce Bureau est créé par la conciliation internationale qui le fonde à la demande de la dotation Carnegie[7],[5], sûrement avec les fonds de la dotation, et ce gratuitement selon la conciliation internationale qui insiste sur ce point[7]. D’ailleurs la conciliation internationale se dit indépendante de la dotation Carnegie « comme une fille mariée est indépendante de sa mère »[8].

La dotation Carnegie en faveur de la paix décide de baser son action sur celle de la conciliation internationale[9] et son aide[7].

Toujours en vue de l’accomplissement de son troisième axe en Europe, la Dotation Carnegie finance le Bureau international de la paix (BIP) implanté à Berne grâce à ses fonds pour que ce dernier publie une propagande favorables aux objectifs de l'axe[10].

Notons aussi que, pour ce troisième axe, l’économiste Charles Gide avec Paul Samuel Reinsch sont chargés des influences unificatrices dans la vie internationales en recherchant concours et collaborateurs pour organiser et discipliner le travail[11].

Travaux menés post-URSS

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Siège de la Fondation.

Depuis 1991, les États-Unis soutiennent de diverses manières des groupes politiques pro-européens en Ukraine par l'intermédiaire d'organisations comme la fondation Carnegie, notamment via des formations données à des représentants politiques[12]. La diplomate américaine Victoria Nuland, représentante du Bureau des affaires européennes et eurasiennes à Washington, indique que ce financement a dépassé 5 milliards de dollars entre 1991 (date de l'indépendance de l'Ukraine) et 2013[13],[14]. Ce montant inclut notamment le soutien à la croissance économique (1,1 milliard de dollars), l'assistance humanitaire (300 millions), la lutte contre le trafic de drogue. Il s'agit de financements sur des soutiens économiques, sociaux et d'appui à la démocratie[15].

La fondation participe à la fin des années 1990 aux efforts du gouvernement américain visant à renverser le président serbe Slobodan Milošević[16].

Centres Carnegie

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À partir de 1994, la Fondation met en place une stratégie de présence de correspondants internationaux permanents, avec la création d'un bureau à Moscou, le Carnegie Moscow Center.

Suivront plus tard ceux de Pékin, Beyrouth et Bruxelles, fondée en 2007 par Fabrice Pothier.

Carnegie Europe est le centre européen de la Fondation Carnegie pour la paix internationale. Carnegie Europe cherche à promouvoir une nouvelle réflexion sur les défis internationaux et européens à travers des publications, des articles, des séminaires et des consultations privées. Le directeur actuel de Carnegie Europe est Jan Techau.

Membres principaux

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Présidents

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b et c Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur Gallica.fr, (consulté le ), p. 83
  2. a et b (en-US) « TO SPEND $500,000 A YEAR FOR PEACE; Trustees of Carnegie's $10,000,000 Gift Have Fixed on Plans for World-Wide Campaign. (Published 1911) », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  3. Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur Gallica.fr, (consulté le ), p. 31
  4. a et b Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur gallica.fr, (consulté le ), p. 32
  5. a b c d et e Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur gallica.fr, (consulté le ), p. 88
  6. Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur gallica.fr, (consulté le ), p. 8
  7. a b et c Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur gallica.fr, (consulté le ), p. 32-33
  8. Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur gallica.fr, (consulté le ), p. 33
  9. Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur gallica.fr, (consulté le ), p. 87
  10. Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur gallica.fr, (consulté le ), p. 89
  11. Paul-Henri-Benjamin d'Estournelles de Constant, « Bulletin de la Conciliation internationale », sur gallica.fr, (consulté le ), p. 86
  12. (en-US) « U.S. Spent $65M To Aid Ukrainian Groups », sur Associated Press, (consulté le )
  13. Département d'État des États-Unis, notice de Victoria Nuland, Assistant Secretary, Bureau of European and Eurasian Affairs (Washington), du 13 décembre 2013 intitulée « Remarks at the U.S.-Ukraine Foundation Conference »
  14. (en) « Ukraine crisis is about Great Power oil, gas pipeline rivalry | Nafeez Ahmed », sur the Guardian, (consulté le )
  15. (en-US) Katie Sanders, « The United States spent $5 billion on Ukraine anti-government riots », sur @politifact (consulté le )
  16. Ana Otašević, « Changements de régime clés en main », sur Le Monde diplomatique,