Aller au contenu

Émile Loubet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Émile Loubet
Illustration.
Portrait officiel du président Émile Loubet.
Fonctions
Président de la République française

(7 ans)
Élection 18 février 1899
Président du Conseil Charles Dupuy
Pierre Waldeck-Rousseau
Émile Combes
Maurice Rouvier
Prédécesseur Félix Faure
Successeur Armand Fallières
Président du Sénat

(3 ans, 1 mois et 2 jours)
Prédécesseur Paul Challemel-Lacour
Successeur Armand Fallières
Sénateur français

(14 ans et 24 jours)
Élection 25 janvier 1885
Réélection 7 janvier 1894
Circonscription Drôme
Maire de Montélimar

(21 ans, 1 mois et 15 jours)
Prédécesseur Alfred Messié
Successeur Paul Gauthier

(6 ans, 10 mois et 10 jours)
Prédécesseur Charles-François-Justin Josserand
Successeur Alfred Messié
Ministre de l'Intérieur

(10 mois et 15 jours)
Président Sadi Carnot
Président du Conseil Lui-même
Alexandre Ribot
Gouvernement Loubet
Ribot I
Prédécesseur Ernest Constans
Successeur Alexandre Ribot
Président du Conseil des ministres

(9 mois et 9 jours)
Président Sadi Carnot
Gouvernement Loubet
Législature Ve (Troisième République)
Prédécesseur Charles de Freycinet
Successeur Alexandre Ribot
Ministre des Travaux publics

(3 mois et 22 jours)
Président Sadi Carnot
Président du Conseil Pierre Tirard
Gouvernement Tirard I
Prédécesseur Severiano de Heredia
Successeur Pierre Deluns-Montaud
Député français

(8 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
Circonscription Drôme
Législature Ire, IIe et IIIe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Biographie
Nom de naissance Émile François Loubet
Date de naissance
Lieu de naissance Marsanne (Drôme)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès Montélimar (Drôme)
Sépulture Cimetière Saint-Lazare, Montélimar
Nationalité Française
Parti politique ARD
Conjoint
Marie-Louise Picard (m. 1869–1929)
Diplômé de Faculté de droit de l'université de Paris
Profession Avocat
Religion Catholicisme

Émile Loubet Émile Loubet
Maires de Montélimar
Présidents de la République française

Émile Loubet, né le à Marsanne (Drôme) et mort le à Montélimar (Drôme), est un homme d'État français. Il est président du Conseil du au .

Avocat de profession, il est élu député de la Drôme en 1876. Après avoir été ministre des Travaux publics, il est président du Conseil de à . Il est en parallèle ministre de l'Intérieur, fonction qu'il conserve dans le premier gouvernement Ribot. En 1896, il accède à la présidence du Sénat.

En 1899, seul candidat en lice, il est élu président de la République après la mort soudaine de Félix Faure. Son mandat est notamment marqué par la fin de l'affaire Dreyfus, par l’affaire des fiches, et par le vote de la loi de séparation des Églises et de l'État à l'initiative d’Aristide Briand. À l'issue de son septennat, il se retire de la vie politique dans la Drôme.

Famille et jeunesse

[modifier | modifier le code]

Né le [Note 1], Émile François Loubet est le fils cadet d'Augustin Loubet[Note 2] (1808-1882) et de Marie-Marguerite Nicolet (1812-1905), d'une famille de cultivateurs et d'édiles de la Drôme. Le père du futur président est maire de Marsanne pendant 26 ans[1].

Il a un frère aîné, Joseph-Auguste (1837-1916), médecin, et une sœur, Félicie (morte en 1892). En 1851, il est élève du collège catholique de Crest. Les 5 et 6 décembre, il assiste des fenêtres de sa pension aux combats entre l’armée et les insurgés contestant le coup d’État du 2 décembre 1851[2].

Le , à Montélimar, il épouse Marie-Louise Picard (1843-1925) qui lui donnera quatre enfants : Marguerite, Denis, Paul[3] et Philibert-Émile. Seule la postérité de Marguerite, les Soubeyran de Saint-Prix, subsiste.

Émile Loubet n'est ni issu de la grande bourgeoisie ni des couches défavorisées de la population. Les revenus de l'exploitation agricole familiale permettent aux deux garçons d'aller étudier d'abord à Valence puis à Paris. Alors que son frère s'inscrit à la faculté de médecine, Émile y étudie le droit jusqu'à obtenir le son doctorat. Il s'inscrit au barreau de Montélimar en [4].

Débuts en politique et années au Parlement

[modifier | modifier le code]

Républicain modéré, il fait la connaissance de Léon Gambetta pendant ses études de droit. Il entre en politique en intégrant le conseil municipal de Grignan en décembre 1868[5].

Après avoir été élu conseiller général de Montélimar le puis maire le (mandat qu'il garde jusqu'à son élection de Président de la République)[4], il est élu député de la Drôme le 1876. Il siège à gauche de l'hémicycle de la Chambre des députés à partir du [5].

Le , il fait partie des 363 députés qui votent la défiance au gouvernement d'ordre moral du duc de Broglie[4]. La Chambre est alors dissoute par le président de la République, le maréchal de Mac Mahon. Loubet, comme ses confrères, est sanctionné et perd (momentanément) sa charge de maire. Il demeure député jusqu’en , date à laquelle il est élu sénateur de la Drôme[5].

Émile Loubet fait la plus grande part de sa longue carrière politique au Sénat. Il y est élu en et devient rapidement un acteur majeur de la gauche républicaine. À la Chambre haute, il s’inscrit au groupe de la gauche républicaine. Élu secrétaire en , il est rapporteur général du budget, à la commission des finances, lorsque, dans le premier ministère constitué après l’élection du président de la République Sadi Carnot, dans le cabinet de Pierre Tirard, il est chargé du portefeuille des Travaux publics.

Il est de retour au palais du Luxembourg en . Après avoir été un peu moins d’un an président du Conseil et ministre de l’Intérieur, Émile Loubet reprend son siège au Sénat et redevient président de la commission des Finances.

Le , Émile Loubet devient le président du Sénat après la démission de Paul-Amand Challemel-Lacour. À ce titre, c'est lui qui annonce le la mort du président Félix Faure.

Ministre et président du Conseil

[modifier | modifier le code]

Il est appelé par le président Carnot à la présidence du Conseil, responsabilité qu’il exerce de à . Reconduit comme ministre de l’Intérieur dans le cabinet Ribot, le scandale de Panama dont il a tenté de freiner l'enquête en faisant pression sur le procureur général[6], conduit à son remplacement en .

Président de la République

[modifier | modifier le code]
Portrait du président Émile Loubet.

La mort subite de Félix Faure conduit à l’organisation d'une élection présidentielle anticipée opposant le camp des antidreyfusards aux dreyfusards. Jusqu'ici, Félix Faure aurait appuyé les adversaires de la révision du procès de Dreyfus. Deux candidats se dégagent rapidement : Émile Loubet et Jules Méline, ce dernier étant antidreyfusard (il a notamment déclaré en 1897 qu’« il n'y a[vait] pas d'affaire Dreyfus »).

Loubet, qui n’a jamais exprimé d’avis sur l’affaire, s'impose comme le favori, alors qu’il a déjà été pressenti pour succéder à Sadi Carnot en 1894. Sa non-compromission avec les antidreyfusards en fait le candidat des dreyfusards, notamment de Georges Clemenceau. De nombreux républicains sont en outre hostiles à un candidat issu des rangs radicaux.

En apprenant la candidature du président du Sénat, Jules Méline retire la sienne. Émile Loubet est élu président de la République par le Congrès réuni à Versailles le , par 483 voix (soit 59,48 %), contre notamment 279 à Jules Méline (qui, malgré le retrait de sa candidature, obtient donc des voix).

L'élection a deux répercussions immédiates : Paul Déroulède tente sans succès de faire un coup d'État pour renverser la Troisième République et Loubet est agressé à coups de canne par le baron Christiani à la tribune de l'hippodrome d'Auteuil. Le baron est écroué et condamné à quatre ans de prison ferme[7].

Politique intérieure

[modifier | modifier le code]
Banquet des maires de France dans le jardin des Tuileries en 1900.

Dans un contexte d'oppositions virulentes à la République (de la part des nationalistes et des royalistes) et de polémiques antireligieuses (de la part des radicaux et des socialistes), Émile Loubet tente l'apaisement en s'en tenant à ses pouvoirs constitutionnels limités. La présidence Loubet est l'une des plus stables de la Troisième République, avec seulement quatre présidents du Conseil nommés en sept ans : Charles Dupuy, Pierre Waldeck-Rousseau, Émile Combes et Maurice Rouvier.

Du point de vue des prérogatives présidentielles, le septennat d'Émile Loubet se passe dans le strict respect de la tradition de la Troisième République. Le président a un rôle de représentation officielle. Son autorité, réduite au minimum, ne s'exerce sur la politique intérieure de l'État que par influence, par persuasion et par conseil.

Le septennat d'Émile Loubet est le théâtre de décisions marquantes dans l'histoire de la République française : grâce du capitaine Dreyfus, promulgation de la loi sur les associations et, surtout, de la loi du 9 sur la séparation des Églises et de l'État, définissant le cadre général de la laïcité en France et imposée au Président par la majorité radicale et socialiste.

L’affaire des fiches, une importante opération de fichage réalisée dans un contexte d’accusations d'anti-républicanisme portées par la gauche à l'encontre des officiers, conduit en à la démission du ministre de la Guerre, le général André, puis à la chute du gouvernement Combes deux mois plus tard.

C'est à son sujet que Le Figaro écrit un article le , décrivant le dépôt d'une gerbe de chrysanthèmes lors de l'inauguration d'un monument[réf. nécessaire]. Cet épisode, peut-être lu par le jeune Charles de Gaulle ou commenté par son père, est déformé par le Général pour créer l'expression « inaugurer les chrysanthèmes » soulignant l'absence de pouvoirs réels du président des IIIe et IVe Républiques[réf. nécessaire].

À l'occasion de l'exposition universelle de 1900 organisée à Paris, Émile Loubet convie l'ensemble des maires de France à un banquet de 22 965 convives dans le jardin des Tuileries. Ce banquet est l'occasion de la manifestation d'un large soutien des élus locaux à la République.

Politique étrangère

[modifier | modifier le code]
Carte postale pour la venue de Nicolas II en 1901.

C'est dans le cadre de la politique étrangère que le président Loubet est le plus impliqué. Il conseille le gouvernement et oriente, dans ses grandes lignes, cette politique.

Son septennat est aussi marqué par une intense activité diplomatique avec d'une part l'alliance franco-russe — il reçoit Nicolas II en , avec les fameuses manœuvres de Bétheny, et se rend en visite officielle en Russie en 1902 — et d'autre part le Royaume-Uni.

Toulon, visite du président Émile Loubet aux escadres française et italienne en
Félix Ziem, 1901
musée national de la Marine, Toulon.

Loubet améliore aussi les rapports tendus avec l'Italie, avec laquelle il signe en 1900 un accord reconnaissant les intérêts italiens en Libye en échange de la reconnaissance du protectorat français sur le Maroc. En 1901, il reçoit la plus haute décoration italienne, l'ordre de l'Annonciade. En 1904, à la suite de la visite du roi Victor-Emmanuel III à Paris, il effectue une visite d’État à Rome : il s’agit de la première visite officielle en Italie d'un chef d’État catholique sans se rendre en premier au Vatican. En outre, cela revient à reconnaître Rome comme capitale de l’Italie, ce qui conduit le pape Pie X à émettre des critiques sur sa venue. Cette visite joue un rôle dans la rupture des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège quelques mois plus tard.

Le , il échappe à un attentat visant le roi d'Espagne Alphonse XIII, en visite à Paris[8]. Deux bombes à main sont lancées sur le cortège à l'angle de la rue de Rohan et la rue de Rivoli. Dix-sept personnes sont blessés, mais l'auteur ne fut jamais identifié[9].

Fin du mandat

[modifier | modifier le code]
Émile Loubet aux côtés de ses successeurs Paul Deschanel, Raymond Poincaré et Armand Fallières ().

À la fin de son septennat, en 1906, il est le premier président de la IIIe République à quitter l'Élysée après avoir accompli un mandat complet (avant lui, Jules Grévy a déjà terminé un premier septennat mais, réélu, il n'a pas été au bout du second, devant démissionner à la suite du scandale des décorations).

Retraite et mort

[modifier | modifier le code]

Émile Loubet se retire ensuite de la vie politique.

Le , il meurt à 90 ans et 11 mois. Il reste le président français ayant vécu le plus longtemps jusqu’en 2017, lorsqu’il est dépassé par Valéry Giscard d'Estaing. Il est aussi le deuxième président à avoir survécu le plus longtemps après la fin de son mandat, là aussi derrière Valéry Giscard d'Estaing.

Suivant le vœu qu'il a exprimé, ses enfants refusent des obsèques nationales. Il est enterré au cimetière Saint-Lazare de Montélimar[10].

Détail des mandats et fonctions

[modifier | modifier le code]

À la présidence de la République

[modifier | modifier le code]

Au gouvernement

[modifier | modifier le code]
  • -  : ministre des Travaux Publics dans le gouvernement Tirard
  • -  : président du Conseil, ministre de l'Intérieur
  • -  : ministre de l'Intérieur du gouvernement Ribot

Au Parlement

[modifier | modifier le code]

Au niveau local

[modifier | modifier le code]

Hommages et postérité

[modifier | modifier le code]

Décorations

[modifier | modifier le code]

Hommages posthumes

[modifier | modifier le code]

L'association Émile-Loubet promeut la mémoire d'Émile Loubet et le patrimoine qui lui est lié[11].

Un ouvrage est publié par l'association Émile Loubet Journal Intime de la Présidence de la République - Emile Loubet - 1899/1906 préfacé par Gérard Larcher à l'occasion des 120 ans de l'Entente cordiale[12]. Cet ouvrage retrace au quotidien les activités du Président de la République au travers de la vision de son Secrétaire général de l'Élysée, Abel Combarieu.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Archives municipales de Marsanne, 1829-1889, 1838, acte no 39 : « L'an mil huit cent trente huit et le trente et un décembre à neuf heures du matin, pardevant nous, Henri-Xavier Jarias, adjoint remplissant par délégation de Monsieur le Maire les fonctions d'officier de l'état civil de la commune de Marsanne, chef-lieu de canton, département de la Drôme, est comparu Sieur Antoine Augustin Loubet, âgé de trente ans, propriétaire habitant au territoire de Marsanne ; Lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né le trente de ce mois à cinq heures du soir, de lui déclarant et de Marie Marguerite Nicolet, son épouse, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Emile François ; la dite déclaration et présentation faites en présence des Sieurs Joseph Jacques Laville âgé de quarante deux ans, notaire et Joseph Ollivier, âgé de trente-sept ans, propriétaire domiciliés l'un et l'autre à Marsanne et ont les témoins signé avec nous et le déclarant le présent acte de naissance après que lecture leu en a été faite. Signé : J. Ollivier, Laville, not., Loubet, Jarias adjoint ».
  2. Le patronyme Loubet désigne soit celui qui est un descendant de Loubet, ancien prénom (nom de personne), diminutif du prénom Loup (popularisé par plusieurs saints), soit un toponyme fréquent en pays occitan, désignant un lieu fréquenté par les loups. C'est dans le Sud-Ouest que le nom de famille est le plus répandu (Sources : « Origine du nom "LOUBET" », sur www.geneanet.org (consulté le )).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Cornillet 2008, p. 28.
  2. Robert Serre, 1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale, préface de Maurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003. (ISBN 2-912779-08-1 et 2-907655-42-6), p. 163.
  3. "LOUBET Paul Auguste", Dictionnaire historique, généalogique et biographique (1807-1947), Cour des comptes (consulté le 11 août 2022).
  4. a b et c Cornillet 2008, p. 33.
  5. a b et c Cornillet 2008, p. 24.
  6. Jean-Yves Mollier, Le scandale de Panama, Paris, Fayard, coll. « Nouvelles études historiques », , 564 p. (ISBN 2-213-02674-2), ?.
  7. Pierre Accoce, Ces assassins qui ont voulu changer l'Histoire, Plon, 1999, p. 138.
  8. Carte du théâtre de l'attentat Le Petit Parisien, Paris, 2 juin 1905, quotidien (ISSN 0999-2707) [lire en ligne].
  9. Pierre Accoce, Ces assassins qui ont voulu changer l'Histoire, Plon, 1999, p. 150.
  10. Cimetières de France et d'ailleurs
  11. « Montélimar. L’association Emile Loubet veut commémorer la loi de 1905 », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  12. Le Dauphiné Libéré, « Un livre raconte la présidence d’Émile Loubet : « Pour entrer dans les coulisses de la diplomatie de l’époque » » Accès libre, sur Le Dauphiné Libéré, (consulté le )

Sur les autres projets Wikimedia :

Les papiers personnels d'Émile Loubet sont conservés aux Archives nationales sous la cote 473AP (« Répertoire des Archives nationales », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Association Émile Loubet, Journal Intime de la Présidence de la République, Montélimar, Association Émile Loubet, 2024, 633 p.
  • Thierry Cornillet, Émile Loubet ou La modération au pouvoir, Lyon, Les Grilles d'or, coll. « Pages d'histoire », , 284 p. (ISBN 978-2-917886-04-5, BNF 41489251).
  • Coll., Le Président Émile Loubet, Grenoble, Gratier, coll. « Le Dauphiné historique », , 253 p. (BNF 37266477)
    Le Président Émile Loubet sur Gallica.
  • Abel Combarieu, Sept ans à l’Élysée avec le président Loubet : de l'affaire Dreyfus à la conférence d'Algésiras, 1899-1906, Paris, Hachette, (BNF 35770072).
  • Jean et Françoise Lovie (préf. Maurice Pic), Montélimar au temps d'Émile Loubet, Taulignan, Plein-Cintre, , 151 p. (ISBN 2-908233-01-0).
  • Matthieu Pibarot et René Girault (dir.), Émile Loubet et les Relations internationales : 1899-1906 (mémoire de diplôme d'études supérieures en histoire des relations internationales), Paris, université Panthéon-Sorbonne, , 322 p. (OCLC 492268177).
  • Jacques Chastenet, Histoire de la Troisième République : la République triomphante (1893-1906), t. III, Paris, Hachette, 1955 (BNF 37423160).
  • Rosemonde Sanson, L’Alliance républicaine et démocratique : une formation de centre (1901–1920), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003 (BNF 39042490).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]