Épode
Apparence
Le mot Épode a deux sens complètement différents en poésie ancienne :
- l'épode est la troisième partie d'une « triade », unité d'un chœur lyrique, après la strophe et l'antistrophe, par exemple dans les Odes triomphales de Pindare et dans les chœurs tragiques (qui sont des successions de ces « triades »)[1] ;
- l'épode est d'autre part un distique formé d'un vers long (de six iambes, c'est-à-dire le trimètre iambique chez les Grecs, le sénaire iambique chez les Latins) suivi d'un vers bref (généralement de quatre iambes). C'est une forme inventée par Archiloque et utilisée chez les Latins par Horace. Son rythme plein de vivacité convient à une veine satirique[2].
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Irigoin et Brigitte Mondrain, « Philologie grecque », Annuaires de l'École pratique des hautes études, vol. 129, no 12, , p. 62–67 (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Louis Charlet, « Le choix des mètres dans les Fabulœ centum de Gabriele Fæmo », Le Fablier. Revue des Amis de Jean de La Fontaine, vol. 25, no 1, , p. 71–82 (DOI 10.3406/lefab.2014.1246, lire en ligne, consulté le )