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2 Ursae Minoris

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2 Ursae Minoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 08m 44,880s[1]
Déclinaison 86° 15′ 25,52″[1]
Constellation Céphée
Magnitude apparente 4,244[2]

Localisation dans la constellation : Céphée

(Voir situation dans la constellation : Céphée)
Caractéristiques
Type spectral K2 II-III[3]
Indice U-B +1,33[4]
Indice B-V +1,21[4]
Indice R-I +0,60[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +8,36 ± 0,19 km/s[5]
Mouvement propre μα = 80,65 mas/a[1]
μδ = −11,54 mas/a[1]
Parallaxe 11,64 ± 0,15 mas[1]
Distance 280 ± 4 a.l. (∼ 85,8 pc)
Magnitude absolue −0,43[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,27 ± 0,41 M[7]
Rayon 24,00+1,15
−0,85
 R[5]
Gravité de surface (log g) 2,48 ± 0,17[2]
Luminosité 215,097 ± 6,132 L[5]
Température 4 512,5+62,2
−105,0
 K[5]
Métallicité 0,068 ± 0,010 [Fe/H][2]
Rotation 1,0 km/s[8]

Désignations

2 UMi, HR 285, HD 5848, HIP 5372, BD+85°19, FK5 906, SAO 181[9]

2 Ursae Minoris (en abrégé 2 UMi) est une étoile seule[10] située à quelques degrés du pôle céleste nord. Contrairement à ce que semble indiquer sa désignation de Flamsteed, l'étoile est en fait située dans la constellation de Céphée, et cette situation fut figée en 1930 lorsque Eugène Delporte établit formellement les limites des constellations. De ce fait, l'étoile est généralement désignée par ses numéros de catalogues tels que HR 285 et HD 5848. Elle est visible à l’œil nu comme une étoile pâle et orangée d'une magnitude apparente de 4,24[2]. Elle est distante de ∼ 280 a.l. (∼ 85,8 pc) et elle s'éloigne du Soleil avec une vitesse radiale héliocentrique de +8 km/s[5]. Elle a été proposée comme membre du superamas des Hyades[2].

2 Ursae Minoris est une étoile âgée de type spectral K2 II-III[3], avec une classe de luminosité II-III qui indique que son spectre montre à la fois des traits d'une étoile géante et d'une étoile géante lumineuse. Elle fait 2,3 fois la masse du Soleil[7] et son rayon est devenu 24 fois plus grand que celui du Soleil[5]. L'étoile est 215 fois plus lumineuse que le Soleil[5] et sa température de surface est de 4 513 K[5].

Notes et références

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  1. a b c d et e (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) H. M. Tabernero, D. Montes et J. I. González Hernández, « Chemically tagging the Hyades Supercluster. A homogeneous sample of F6-K4 kinematically selected northern stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 547,‎ , p. 15 (DOI 10.1051/0004-6361/201117506, Bibcode 2012A&A...547A..13T, arXiv 1205.4879)
  3. a et b (en) O. J. Eggen, « Space-velocity vectors for 3483 stars with proper motion and radial velocity », Royal Observatory Bulletin, vol. 51,‎ (Bibcode 1962RGOB...51...79E)
  4. a b et c (en) Bright Star Catalogue, « HR 285 », sur Alcyone
  5. a b c d e f g et h (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a et b (en) D. Stello et al., « Oscillating K Giants with the WIRE Satellite: Determination of Their Asteroseismic Masses », The Astrophysical Journal Letters, vol. 674, no 1,‎ , L53–L56 (DOI 10.1086/528936, Bibcode 2008ApJ...674L..53S, arXiv 0801.2155)
  8. (en) A. Lèbre et al., « Lithium abundances and rotational behavior for bright giant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 450, no 3,‎ , p. 1173–1179 (DOI 10.1051/0004-6361:20053485, Bibcode 2006A&A...450.1173L)
  9. (en) HD 5848 -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes

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