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Acquigny

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Acquigny
Acquigny
La mairie.
Blason de Acquigny
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Communauté d'agglomération Seine-Eure
Maire
Mandat
Patrick Collet
2020-2026
Code postal 27400
Code commune 27003
Démographie
Gentilé Acquigniciens
Population
municipale
1 699 hab. (2021 en évolution de +6,86 % par rapport à 2015)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 25″ nord, 1° 10′ 45″ est
Altitude Min. 14 m
Max. 143 m
Superficie 17,83 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Louviers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-de-l'Arche
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Acquigny
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Acquigny
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Acquigny
Liens
Site web acquigny.fr

Acquigny est une commune française située dans le canton de Louviers, dans le département de l'Eure, en Normandie.

Géographie

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Localisation

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L'Iton, rue Aristide-Briand.

Acquigny est une commune du Centre-Est du département de l'Eure, localisée au sud de Louviers. Elle se situe au carrefour de plusieurs régions naturelles. Ainsi, les limites territoriales d'Acquigny dépassent largement les vallées (de l'Eure et de l'Iton, notamment) et s'étendent sur les plateaux alentour : plateau du Neubourg, plateau de Saint-André et plateau de Madrie. L'atlas des paysages de la Haute-Normandie inclut la commune dans une unité paysagère formée par la vallée de l'Eure et ne définit donc pas de région naturelle précise d'appartenance[1]. L'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, la classe au sein de la campagne de Saint-André (en tant que région agricole)[2]. À vol d'oiseau, la commune est à 4,5 km au sud de Louviers[3], à 16,5 km au nord d'Évreux[4], à 24 km au nord-ouest de Vernon[5] et à 30 km au sud de Rouen[6].

Hydrographie

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La commune se situe à la confluence des rivières Eure et Iton[8].

Voies de communication et transports

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Ancien bâtiment voyageurs.

Transport ferroviaire

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Acquigny fut desservie au moyen d'une gare de la ligne de Saint-Georges-Motel à Grand-Quevilly.

Transport urbain et interurbain

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La commune est desservie par la ligne 390 Rouen-Évreux du réseau VTNI.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 707 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Louviers à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 719,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Au , Acquigny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[17]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,3 %), prairies (13,5 %), terres arables (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones urbanisées (6,6 %), eaux continentales[Note 2] (2,6 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Accini curtis (844), Acciniacus (876), Acineia (942-996), Achineium (1030), Achineio (1135), Achinnum (1136), Achinnum (1136), Ahinneum (1151), Akigneium (1162), Acquigneium (1194), Aquinneium (1198), Aquiniacus (1199), Aquiniacum (1199), Akenny (1200), Aquineium (1245), Aquigneium (1271), Agueigne (1316), Aquegny (1364), Aquigny (1365), Aquiniacum (1557), Pagus de Aquigneïo (1606), Aquigni (1649), Acquigni (1702)[21].

Le nom de la commune est donc attesté pour la première fois en 844, sur une charte de Charles II le Chauve, sous la forme Accini Curtis[22].

À noter que la formation suffixale NP + -(i)acus pour désigner « le domaine de ... » est fréquente dans la France du Nord et a donné les actuelles terminaisons -y, -é, -ay, ou encore -ey[23].

Le gentilé est Acquignicien.

Préhistoire

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Des fouilles ont révélé une occupation humaine datée du Mésolithique sur le site de « l'Onglais »[24]. On a notamment pu effectuer un remontage de lames sur un nucléus en silex. Le site d'Acquigny (vers 10 000 ans) coïncide avec la fin de la dernière glaciation, au début de l'Holocène, période interglaciaire qui perdure encore aujourd'hui[25].

Buste de saint Vénérand.

Les moines de l'abbaye de Conches y possédaient le prieuré de saint Mauxe et de saint Vénérand, et avaient le patronage de l'église qu'ils échangèrent au XVIIIe siècle avec les seigneurs du lieu.

Cette commune était le chef-lieu d'une ancienne baronnie longtemps divisée en plusieurs parties et possédée par d'illustres familles[26].

Le titre le plus ancien où il est mention d'Acquigny est un diplôme de Charles II le Chauve qui confirme en 844 les possessions de l'abbaye de Saint-Ouen[26].

Si l'on s'en rapporte à la légende, Acquigny serait devenue célèbre par le martyre de saint Mauxe et de saint Vénérand (entre le IIIe et le Ve siècle) : une chapelle dans le cimetière en perpétue le souvenir[Note 3].

Buste de saint Mauxe.

Vers l'an 1035, Roger de Tosny, seigneur de Conches ayant fondé l'abbaye de Conches, donna à cette dernière l'église d'Acquigny avec la dîme du blé, du vin, du poisson pêché dans l'Eure et des moulins[26].

Les biens de cette puissante famille, implantée tout d'abord à Tosny, au sud des Andelys, s'étendent en direction du sud-ouest, région de vastes plateaux, alors en partie couverts de forêts, traversés par les vallées fertiles de la Risle, de l'Iton et du Rouloir. Outre Tosny, elle tient trois forteresses : Conches (le centre de leur honneur), Portes et Acquigny, auxquels il faut ajouter des domaines dispersés en vallée d'Eure (Fontaine-sous-Jouy, Cailly-sur-Eure, Les Planches), en vallée de la Seine (Tosny, Villers-sur-le-Roule, Bernières-sur-Seine), en Vexin Normand (Vesly, Guerny, Villers-en-Vexin, Hacqueville, Heuqueville, val de Pîtres), en pays de Caux et Talou autour de Blainville-Crevon, de Mortemer-sur-Eaulne, de Dieppe et de Yerville[27].

Époque moderne et contemporaine

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Acquigny était, avant la Révolution, une paroisse du diocèse d'Évreux, doyenné de Louviers, vicomté et élection de Pont-de-l'Arche, généralité de Rouen.

Quand cette paroisse fut sans curé en 1840, l’abbé Jacques-Désiré Laval y alla pour assurer la messe.

En 1970, la commune des Planches est absorbée[28].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2014 2020 Stéphane Sauvan SE Médecin
2020 En cours Patrick Collet DVG  

Tendances politiques et résultats

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

En 2021, la commune comptait 1 699 habitants[Note 4], en évolution de +6,86 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
738664737758837870815875855
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
825836848832794768742671665
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
644674669725756757768802940
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9299271 0061 0551 2921 4381 6141 5441 596
2021 - - - - - - - -
1 699--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Le château Logo monument historique Classé MH (1946).
Logo monument historique Inscrit MH (1926, 1951, 1993).

Lieux et monuments

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La commune d'Acquigny compte sur son territoire huit édifices classés et inscrits au titre des monuments historiques. Par ailleurs, de nombreux autres édifices sont inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Châteaux et manoirs

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  • Le domaine d'Acquigny (XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles) Logo monument historique Inscrit MH (1926) Logo monument historique Classé MH (1946) Logo monument historique Inscrit MH (1951) Logo monument historique Inscrit MH (1993)[36]. Le château et son domaine se situent au cœur de la vallée, entre l'Eure et l'Iton. Dès le haut Moyen Âge, le site fut fortifié pour contrôler la navigation sur l’Eure. Enjeu des guerres franco-normandes puis franco-anglaises pendant la guerre de Cent Ans, la forteresse fut prise par les armées de Charles V en 1364 puis rasée en 1378. Le château actuel fut construit à partir de 1557 par Anne de Laval, veuve de Louis de Silly. Le château et le parc ont fait l'objet d'un agrandissement et d'une transformation au XVIIe siècle, et également à partir de 1745 pour le Président d'Acquigny, président à mortier du Parlement de Rouen, par l'architecte Charles Thibault. Le domaine comporte des communs, au nord et à l'ouest d'une vaste cour, une église, prolongée au sud-ouest par une orangerie, un vaste parc parcouru par un réseau de canaux se recoupant entre eux et alimentant deux miroirs d'eau et un grand canal. À la fin de sa vie, le président d'Acquigny s'est fait construire un logement secondaire accolé au chevet de l'église, connu sous le nom de Petit Château. Le parc a été mis au goût du jour postérieurement à 1823 (création d'une rivière artificielle, construction de cascades, ponts de rochers, introduction d'essences nouvelles, etc.). L’alternance des pelouses, des bosquets d’arbustes à fleurs, de rhododendrons et des plans d’eau constitue un paysage harmonieux[37]. Entre 1845 et 1860, les douves ont été supprimées et le cimetière a été déplacé à son emplacement actuel.
La croisée à meneaux de l'ancienne prison.
  • Le château d'Amfreville (XVIIIe et XIXe siècles) Logo monument historique Inscrit MH (1977) Logo monument historique Inscrit MH (1994)[38]. Le château actuel, qui s'étend également sur la commune voisine d'Amfreville-sur-Iton, a été édifié vers 1775. À la fin du XIXe siècle, il fait l'objet d'une transformation par Georges-Paul Roussel, architecte à Louviers : hautes souches de cheminées, zincs de couverture, décoration intérieure, transformation des abords du château en parc à l'anglaise, construction de plusieurs bâtiments dans le parc, etc.[39].
  • Un château fort du XIIe siècle au lieu-dit Cambremont[40].
  • Le manoir de Becdal (XVIe et XVIIe siècles) Logo monument historique Inscrit MH (1978)[41]. Ce manoir a été construit pour Denis le Roux qui a acquis le fief en 1443. Il a été refait au XVIIe siècle pour Claude le Roux[42].
Le manoir des Planches.
  • Le manoir dit l'Ancienne Prison (XIVe, XVIe et XVIIIe siècles) au lieu-dit le Bout du Pont[43]. Située à proximité du château, sur la rive droite de l'Eure, il est probable que cette bâtisse soit construite à l'emplacement de l'ancien manoir de Guillaume de Poissy, au XIIIe siècle. Il s'agit d'un ancien tribunal remontant au XIVe siècle où la baronnie d'Acquigny, qui avait droits de haute, moyenne et basse justice, y tenait audience. Comme ce tribunal possédait des cachots au rez-de-chaussée (qui est aujourd'hui un sous-sol à demi enterré), on lui a donné par la suite le nom de « prison », et encore aujourd'hui d'« ancienne prison », les cachots étant toujours existants ainsi qu'un départ de souterrain. Au premier étage se situait la salle d'audience. Jusqu'en 1945, un tableau se trouvait dans cette salle représentant un christ entouré de la Vierge et de saint Jean, tableau cité par l'abbé Lebeurier en 1892[44]. Sur le mur ouest se trouve une fenêtre à meneaux dont la partie intérieure est flanquée de coussièges.
  • Un manoir du XVIIIe siècle au lieu-dit Les Planches[45].
  • Un manoir des XVIIe et XXe siècles au lieu-dit le Hamet[46].

Patrimoine religieux

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  • L'église Sainte-Cécile (XVIe et XVIIIe siècles) Logo monument historique Classé MH (1975) Logo monument historique Classé MH (2001)[47]. La physionomie de l'église Sainte-Cécile, telle qu'elle se présente aujourd'hui, est marquée par le XVIIIe siècle. Elle a été construite vers 1545 pour le chœur, et entre 1552 et 1572 pour la nef, époque qui fut aussi celle de l’édification du château tout proche. Ses caractéristiques actuelles sont dues à Pierre Robert Le Roux d'Esneval, représentant d'une illustre famille de robins rouennais, président à mortier au parlement de Normandie et connu sous le nom de « Président d’Acquigny ».
L'autel du Clos Saint-Mauxe dans son état vers 1965–1970.
  • Le prieuré de bénédictins Saint-Mauxe, Saint-Vénérand (XIVe, XVe et XVIIIe siècles) Logo monument historique Inscrit MH (1954)[48]. Il est possible qu'un sanctuaire existât dès le Ve siècle sur le lieu des martyres de saint Mauxe et saint Vénérand. En 1035, Roger de Tosny donne à l'abbaye de Conches la chapelle et des biens pour fonder un prieuré. Le prieuré a été détruit pendant la guerre de Cent Ans, puis reconstruit à partir de 1450, avant d'être à nouveau ruiné. Un portail du XIVe siècle en est le témoin.
La chapelle du cimetière.
  • La chapelle du cimetière (XIIIe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) Logo monument historique Inscrit MH (1954)[49]. Cette chapelle (reste du prieuré) dont l'origine remonte au XIIIe siècle, se situe dans le cimetière. Elle est modifiée aux XVIe et XVIIe siècles, puis reconstruite en 1752 par le Président d'Acquigny. Il subsiste une fenêtre dont le vitrail date du XVe siècle.
  • Le dolmen de la Croix de Saint Mauxe et Saint Vénéran (XVIIe (?) et XIXe) au lieu-dit Clos-Saint-Mauxe[50]. Depuis le début du Ve siècle, Acquigny est célèbre pour le culte de saint Mauxe et saint Vénérand. Selon la légende, Mauxe serait un évêque d’origine italienne qui après avoir souffert pour la foi dans son pays se serait sauvé dans les Gaules accompagné de Vénérand, son diacre et son frère par le sang. Poursuivis par Sabinus, le proconsul auquel ils avaient échappé en Italie, ils furent rejoints sur les bords de l’Eure à Acquigny. Là, Sabinus fit trancher la tête de saint Mauxe, de saint Vénérand et de 38 de ses propres soldats que venaient de convertir les paroles et les miracles du saint évêque. L’endroit même où eut lieu le martyre porte encore le nom de Clos Saint-Mauxe. Les chefs de saint Mauxe et saint Vénérand sont conservés dans une châsse reliquaire dans la salle des archives de la mairie.

Patrimoine préhistorique

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Le pont des Planches.

Patrimoine civil

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  • Le pont des Planches (XVIIIe et XIXe siècles) Logo monument historique Inscrit MH (1925)[52]. Ce pont est situé sur l'Iton, peu avant sa confluence avec l'Eure, au lieu-dit les Planches, sur l'ancienne route royale de Rouen à Orléans.
  • Une demeure du XIXe siècle au lieu-dit les Planches[53].
  • Deux maisons du XVIIIe siècle[54],[55].
  • Une ferme du XVIIIe siècle[56].

Patrimoine industriel

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  • Une filature du XIXe siècle[57].
  • Le moulin du Hamel (XIXe siècle) (lieu-dit)[58]. Il est fait mention du moulin à farine en 1584. Sa conversion en moulin à foulon est antérieure à 1735. Les bâtiments sont reconstruits au milieu du XIXe siècle.

Patrimoine naturel

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Sites classés

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Acquigny Blason
Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

d’azur au lion d’argent lampassé de gueules et accompagné de trois soleils non figurés d’or, au chevronnel abaissé aussi d’argent brochant, à la filière cousue aussi de gueules.
Détails
Création Alain Lecesne. Adopté en octobre 2008.

Filmographie

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Bibliographie

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  • Abbé Pierre-François Lebeurier, Notice historique sur la commune d'Acquigny avant 1790, 1862. Lire en ligne.
  • Olivier Chaline, « Des sources en dur et en doré : les églises du président d'Acquigny », Histoire, économie & société, 31, 2012, p. 105-119. Lire en ligne.
  • Amable Floquet, Histoire du parlement de Normandie, 7 volumes, Rouen, Édouard Frère, 1840-1842.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Fêtes des martyres de saint Mauxe et de saint Vénérand le 25 mai et le 19 novembre.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « La vallée de l’Eure de Saint-Georges-Motel à Acquigny », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
  2. « Zonages », sur Agreste (consulté le ).
  3. « Distance à vol d'oiseau entre Acquigny et Louviers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  4. « Distance à vol d'oiseau entre Acquigny et Évreux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  5. « Distance à vol d'oiseau entre Acquigny et Vernon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  6. « Distance à vol d'oiseau entre Acquigny et Rouen »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  7. « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Iton (H43-0400) » (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  12. « Orthodromie entre Acquigny et Louviers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Louviers » (commune de Louviers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Louviers » (commune de Louviers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Louviers », sur insee.fr (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Comité des travaux historiques et scientifiques ; Archives nationales ; École nationale des chartes, « Acquigny », sur dicotopo.cths.fr.
  22. Arthur Giry, Maurice Prou, Georges Tessier, Recueil des actes de Charles II le Chauve, roi de France, n°407, T.II, p.409
  23. Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de l’Eure attestés entre 911 et 1066 », (lire en ligne), p. 39-59.
  24. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 7.
  25. Thierry Georges Leprévost, « Dans les pas de Néandertal, Les premiers hommes en Normandie », Patrimoine normand, no 94,‎ juillet-août-septembre 2015, p. 76 (ISSN 1271-6006).
  26. a b et c Annuaire administratif, statistique et historique du département de l'Eure pour l'année 1862, Canu, Imprimeur de la préfecture, Évreux, 1862.
  27. Aux origines d'une classe dirigeante : les Tosny, grands barons normands du Xe au XIIe siècle, Lucien Musset, Sonderdruck aus Francia Forschungen zur westeuropäischen Geschichte, Munich, 1978.
  28. Acquigny- Les Planches, p. 7.
  29. a et b Maurice Langlois a été tué au cours de la guerre 1914–1918 et c'est Augustin Bréham, adjoint, qui a fait fonction de maire pendant cinq ans.
  30. Ministère de l'Intérieur - Eure (Haute-Normandie), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Acquigny » (consulté le ).
  31. Ministère de l'Intérieur - Eure (Normandie), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Acquigny » (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. « Domaine d'Acquigny », notice no PA00099290, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. Présentation vidéo de Jardin – Jardinier du parc et des jardins du château d'Acquigny par son propriétaire..
  38. « Château d'Amfreville », notice no PA00132959, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Château d'Amfreville (également sur commune d'Acquigny) », notice no PA00099301, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Château fort », notice no IA00019340.
  41. « Manoir de Becdal », notice no PA00099293, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le patrimoine en Normandie, Éditions Place des Victoires, , 495 p. (ISBN 978-2-8099-1056-8), p. 19.
  43. « Manoir dit l'Ancienne Prison », notice no IA00019348.
  44. Abbé Pierre-François Lebeurier, op. cit., 1862.
  45. « Manoir », notice no IA00019342.
  46. « Manoir », notice no IA00019337.
  47. « Église Sainte-Cécile, actuellement église paroissiale », notice no PA00099291, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Prieuré de Bénédictins Saint-Mauxe, Saint-Vénérand », notice no IA00019347, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Chapelle du cimetière », notice no PA00099289, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Croix monumentale Saint-Mauxe », notice no IA00019339.
  51. « Enceinte préhistorique du Château-Robert », notice no PA00099292, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Pont des Planches », notice no PA27000069, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « Demeure », notice no IA00019343, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Maison », notice no IA00019353, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Maison », notice no IA00019354, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Ferme », notice no IA00019355, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Filature », notice no IA00019580.
  58. « Moulin à farine, puis à foulon dit Moulin du Hamel », notice no IA00019351.
  59. « Le clos Saint-Mauxe à Acquigny » [PDF], sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
  60. « Le château d'Acquigny et son parc » [PDF], sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
  61. « Le vallon de Becdal à Acquigny, Le Mesnil-Jourdain », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).