Adélaïde de Quedlinbourg
Abbesse Abbaye de Quedlinbourg | |
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Adélaïde, née en et morte le , est l'aînée des trois fille de l'empereur Otton II le Rouge et de son épouse la princesse byzantine Théophano Skleraina. Elle fut la deuxième abbesse de Quedlinbourg de 999 et également abbesse de Gandersheim de 1039 à sa mort.
Biographie
[modifier | modifier le code]Adélaïde fut élevée à Quedlinbourg en Saxe par sa tante Mathilde[1], elle-même fille de l'empereur Otton le Grand et la première abbesse de l'abbaye fondée en 936. À la mort de celle-ci, le , Adélaïde fut élue à son tour à la tête de l'abbaye. Lors de la fête de l'archange saint Michel, le , son titre d'abbesse de Quedlinbourg ayant été remis aux votes, elle fut de nouveau consacrée par l'évêque Arnolphe d'Halberstadt en présence d'autres prélats et de plusieurs comtes.
Par la suite, Adélaïde fut dotée de nouveaux bénéfices : en 1014, elle fut aussi élue abbesse des congrégations réunies de Gernrode et de Frose (près de Hoym), et peu après prit la tête de la congrégation de Vreden. Enfin, après la mort de sa sœur l'abbesse Sophie le , elle fut élue également abbesse de Gandersheim ; toutefois, l'empereur Conrad II le Salique ne l'entendait pas de cette oreille, et elle ne fut consacrée qu'à la mort de ce dernier.
Le domaine abbatial de Quedlinbourg s'enrichit sous son gouvernement des nombreuses donations de son frère, l'empereur Otton III et du successeur de celui-ci, Henri II, dans la mesure où ces deux souverains y organisèrent les festivités impériales (les Rameaux et Pâques) à de multiples reprises. Les Annales de Quedlinbourg décrivent en détail la consécration de l'église collégiale et de ses autels, aujourd'hui inscrites au patrimoine mondial, en 1021 par l'évêque Arnolphe d'Halberstadt, l'archevêque de Magdebourg Géron et d'autres évêques en présence de l'empereur.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Charles Cawley, « Germany, kings », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Hans Goetting (de), « Adelheid (I.) », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 1, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 59–60 (original numérisé).
- (de) Karl Janicke, « Adelheid », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 1, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 78.
- Justine Audebrand, « Impératrices et abbesses : les dominae imperiales ottoniennes (Xe – XIe siècle) », Clio. Femmes, genre, histoire, no 53, , p. 237–260 (ISSN 1252-7017, DOI 10.4000/clio.20049, lire en ligne).
- Marlow, Christian: Art. Adelheid I. Äbtissin von Quedlinburg, in: Frauen in Sachsen-Anhalt. Ein biographisch-bibliographisches Lexikon vom Mittelalter bis zum 18. Jahrhundert, hrsg. v. Eva Labouvie, Köln 2016, S. 42–45.
- (de) Friedrich Wilhelm Bautz, « Adelheid Äbtissin von Quedlinburg », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 1, Hamm, (ISBN 3-88309-013-1, lire en ligne), colonne 35 .
Liens externes
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