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Anceaumeville

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Anceaumeville
Anceaumeville
L'épicerie du village vers 1910.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité CC Inter-Caux-Vexin
Maire
Mandat
Yves Foucault
2023-2026
Code postal 76710
Code commune 76007
Démographie
Gentilé Anceaumevillais
Population
municipale
685 hab. (2021 en évolution de +4,58 % par rapport à 2015)
Densité 146 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 33″ nord, 1° 03′ 50″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 181 m
Superficie 4,68 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bois-Guillaume
Législatives 2e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Anceaumeville
Liens
Site web https://www.mairie-anceaumeville.fr/

Anceaumeville [ɑ̃somvil] est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

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Description

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Anceaumeville est un village périurbain du pays de Rouen ou Rouënnais situé à 14 km au nord de Rouen.

Il se trouve dans l'aire d'attraction de Rouen, ainsi que dans la zone d'emploi et dans le bassin de vie de la métropole normande[I 1].

Localisation

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Les communes limitrophes sont Mont-Cauvaire, Clères, Fresquiennes, Montville et Sierville.

Rose des vents Sierville Clères Rose des vents
Fresquiennes N Mont-Cauvaire
O    Anceaumeville    E
S
Montville

Géologie et relief

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La superficie communale est de 4,68 km2 et son altitude moyenne est de 165 mètres environ.. Sa latitude est de 49.575 degrés Nord et sa longitude de 1.065 degrés Est[1].

Trois petites vallées forment le relief de la commune.

Hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.

La commune est drainée par la Clérette, un sous-affluent de la Seine par le Cailly[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

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Au , Anceaumeville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,3 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,5 %), prairies (29,6 %), forêts (16,2 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 282, alors qu'il était de 264 en 2016 et de 258 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 95,7 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,3 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Anceaumeville en 2021 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) par rapport au département (4,1 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Anceaumeville en 2021.
Typologie Anceaumeville[I 3] Seine-Maritime[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 95,7 88 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,1 4,1 9,7
Logements vacants (en %) 3,2 7,9 8,1

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par la RD 927.

Le territoire communal est traversé par la ligne de Malaunay - Le Houlme à Dieppe dont la station de chemin de fer la plus proche est la gare de Montville, desservie par des trains TER Normandie reliant Rouen-Rive-Droite à Dieppe, ainsi que par l'autoroute A151.

Risques naturels et technologiques

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Qualité de l'environnement

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Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Anselmi villam (Cartulaire de Trinité du Mont, no 1, page 2; édition A. Deville, page 422)[14],[15] ou Anselmivillam en 1030[16], Herberti de Anselmivilla vers 1055 (Adigard des Gautries 1956 p. 124) et en 1091 (Deville, Sainte-Catherine 464), puis romanes Anseaumeville en 1319 (Archives départementales de la Seine-Maritime, G. 3267), Ansiaumeville entre 1392 et 1431 ; Anseaumeville en 1715 ; Anceaumeville en 1757[14].

Il s'agit d'une formation toponymique en -ville, élément dont le sens ancien est « domaine rural » (voir villa rustica et vilain). Il est précédé, selon le cas général, d'un anthroponyme[15],[16]. Les toponymistes identifient le nom de personne germanique Anselmus[16] (comprendre Anselme, la désinence -us latinise dans les textes rédigés en latin médiéval) ou, sous sa forme germanique d'origine, Anshelm[15] (cf. vieux haut allemand Anshelm[17]) qui est en allemand un zweigliedriger Rufname, qui veut dire en français « nom usuel en deux parties », composé des éléments ans- « divinité » + -helm « casque »[17]). Il se perpétue dans les noms de familles Anselme, Anseaume, Ansiaume, Anserme, ainsi que dans le prénom Anselme (forme savante)[16],[18].

Remarques : la forme normande Ansiaumeville attestée au XIVe – XVe siècle ne s'est pas maintenue, contrairement à la graphie aberrante Anceaumeville actuelle qui apparait vers le milieu du XVIIIe siècle.

Durant le Haut Moyen Âge, des cercueils, des vases ainsi que des objets en fer et en bronze datant probablement de l'époque carolingienne, témoignent d'une occupation du territoire[19],[20].

Au XIe siècle, dès 1030, Anceaumeville est placée, avec son église et son moulin, sous le patronage de l'abbaye Sainte-Catherine-du-Mont par Robert le magnifique[21],[22],[23] puis des chartreux de Gaillon au XVIIe siècle[19] jusqu'en 1790[24]. Un autre document témoigne de l’intégration de la cure d'Anceaumeville au doyenné rural de Pavilly[25].

En 1091, Herbert d'Anseaumeville fait son apparition sous le règne de Guillaume le Roux[26],[27], la noblesse normande s'étant liée à celle d'Angleterre (voir baronnage anglo-normand).

Temps modernes

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Durant l'Ancien Régime, la paroisse d'Anceaumeville était comprise dans la baronnie de Montville.

En 1717, Claude-Maur d'Aubigné, archevêque de Rouen, réalise une visite pastorale dans la paroisse. Il dresse un état des lieux qui nous informe de l'état de l'intérieur de l'église ainsi que d'un enseignement pour les garçons et les filles octroyé dans le presbytère, sous l'égide respectivement du curé et d'une femme de la confrérie de la charité de St Gilles et St Martin.

En 1726, Alexandre Bigot, baron de Montville, engage deux sœurs "gratuites et charitables" chargées d'instruire les jeunes filles tant de la paroisse de Montville, d'Anceaumeville, Eslettes et du Tot[28] "à lire et de leurs devoirs et exercice de religion ainsi que des ouvrages convenables à leur sexe".

Au début des années 1780, intervient le transfèrt dans la paroisse d'Anceaumeville du relais de poste, auparavant situé à Fresquiennes.

Révolution française et Empire

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Durant la Révolution française, la commune est rattachée au district de Rouen et au canton de Montville[29].

Le 6 février 1791, Joseph Thorel de Nollet, vicaire de la paroisse depuis neuf ans, est nommé curé. Il refusa de prêter serment après la grand-messe dominicale, avant de s'exiler en Angleterre.

Le 14 thermidor an IV (), le presbytère est vendu par adjudication.

En 1802, la cure est réunie à Montville jusqu’en 1869. Durant cette période, l’église du village n'a que la qualité de chapelle et est desservie par le vicaire de Montville.

En 1813, l'établissement d'une chapelle dépendante de la succursale de Montville y est autorisé[30].

Époque contemporaine

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En 1818, la commune est desservie par des services de transports en diligence puis de tournées de facteurs ruraux en 1830.

Le 29 novembre 1824, Hyppolite Boissel, Baron de Montville, demande l’autorisation pour l’établissement d’une usine à l’usage de papeterie sur la rivière de Clères, au hameau de Gruchy.

En 1833, durant la monarchie de Juillet, le conseil municipal dépasse le champ d'application de la loi Guizot adoptée la même année et décide d'établir une école primaire gratuite et mixte, dans l'ancien presbytère. Avant cette date, l'instruction religieuse des garçons était assurée par le vicaire de Montville, distinctement de celle des filles, assurée par une femme. Le déplacement de l'école en face de l'église (dans une maison servant jusqu'alors de café-épicerie) en 1865 permet de rendre au presbytère ses fonctions de maison curiale en 1866.

En 1845, une violente tornade (classée F5 sur l'échelle de Fujita) en provenance de Montville, frappe Anceaumeville, arrachant des arbres et toitures (dont celle du maire de l'époque, M. Duval). Mort des jeunes Désirée Valtier, 17 ans, et Caroline Théodore, 22 ans, ouvrières aux filatures et décédées des suites de la tornade.

En 1848, la ligne Rouen - Dieppe, traversant la commune d'Anceaumeville sans s'y arrêter[20], est mis en service par la Compagnie des chemins de fer de Dieppe et de Fécamp. Fermeture du relai de Poste aux chevaux la même année. Forte instabilité politique de la commune.

Évode Chevalier est élu le maire d'Anceaumeville puis de Montville. Il fait construire la mairie-école en 1880 et fait agrandir l'église.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime[I 1].

Elle faisait partie du canton de Bois-Guillaume[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Bois-Guillaume[32],[I 1]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Seine-Maritime[33].

Intercommunalité

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Anceaumeville était membre de la communauté de communes des Portes Nord-Ouest de Rouen, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales[34].

Dans le cadre de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) du prescrivant la constitution d'intercommunalités d'au moins 15 000 habitants, sauf exception), cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Inter-Caux-Vexin[I 1].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1794 Jacques Laurent    
1808 1813 André Leseigneur   Propriétaire, cultivateur
1813 1815 Pierre Simon   Couvreur en paille, fonctionnaire
1815 1821 André Leseigneur   Propriétaire, cultivateur
1821 1834 Jacques Barthélémy Laurent   Cultivateur, maître de poste, propriétaire
1834 1840 Charles Sédille   Filateur, capitaine de la garde
1840 1870 Pierre Duval   Papetier au moulin de Gruchy
1871 1876 Jules Laurent    
12 août 1876 18 mai 1884 Evode Chevalier Républicain filateur, cultivateur
Conseiller général de Clères (1883 → 1889)
Maire de Montville (1884 → 1896)
1884 1890 Jules Laurent    
1890 1892 Amédée Duval   Fils de Pierre Duval, papetier au moulin de Gruchy
1892 1908 Louis Chantepie[35]   Négociant en grains
1908 1911 Charles Evode Chevalier   Démissionnaire
1911 1919 Pierre Gest    
1919 1924 Séverin Quesnel    
1924 1942 Adolphe Lefaux    
1942 1961 Raymond Alexandre    
1961 mars 1989 Georges Saucé    
mars 1989 mars 2001 Jean-Yves Flaux[36] PCF Professeur des écoles spécialisé
mars 2001 2014[37] Christophe Jobard SE Ingénieur
2014 2022 Jean-Marie Langlois[38]   Retraité salarié privé
novembre 2022[39] décembre 2022 Charlotte Alexandre   Démissionnaire
janvier 2023[40],[41] En cours
(au 30 novembre 2023)
Yves Foucault    

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Espaces publics

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Enseignement

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La commune relève de l'académie de Normandie.

La commune dispose d'un groupe scolaire nommé Camille Claudel[42].

Postes et télécommunications

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Justice, sécurité, secours et défense

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

En 2021, la commune comptait 685 habitants[Note 2], en évolution de +4,58 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
415297340370450500481527450
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
450415402370384376339333359
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
388399422307310292295326349
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
317350367521566714668667699
2015 2020 2021 - - - - - -
655689685------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 336 hommes pour 325 femmes, soit un taux de 50,83 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,10 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,6 
7,1 
75-89 ans
8,6 
22,9 
60-74 ans
19,5 
18,9 
45-59 ans
21,2 
17,7 
30-44 ans
18,9 
13,7 
15-29 ans
14,7 
19,4 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,6 
16,7 
60-74 ans
18 
19,4 
45-59 ans
19 
18,5 
30-44 ans
17,5 
19,2 
15-29 ans
17,4 
18,9 
0-14 ans
16,7 

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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Vie associative

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Revenus de la population et fiscalité

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Le revenu médian de la commune en 2016 s'élève à 22 528  annuels, un total plus élevé (+13,86 %) que le revenu médian national (19 785 ). La localité compte 27,6 % de foyers fiscaux non imposables. Le revenu médian annuel des habitants de Anceaumeville était de 23 779 euros en 2017. C'est 14,27 % de plus que dans l’ensemble de la France métropolitaine (20 809 euros)[48].

Au niveau des impôts locaux, les foyers fiscaux d'Anceaumeville s'acquittent en moyenne d'une taxe de 839 , soit un résultat plus élevé que la moyenne du département (827  par foyer fiscal). Le produit total des impôts locaux collecté par Anceaumeville s'élève à 271 000 . Concernant l'impôt sur le revenu, la population est taxée à hauteur de 1 436  en moyenne et par foyer. Il s'agit d'un chiffre plus élevé que l'impôt moyen du département (1 211 )[49].

Les habitants d'Anceaumeville (Seine-Maritime) déclarent en 2019 des revenus annuels de 2 938  par mois pour un foyer fiscal moyen, soit 35 256  par an et par foyer[50].

La taxe d'habitation communale en 2019 était à un taux de 28,94 %, plaçant la commune en 148e position dans le classement national.

Le taux de chômage dans la zone d’emploi d'Anceaumeville au premier trimestre 2020 est de 8 % (la moyenne est de 8,1 % au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine).

Entreprises et commerces

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Notre-Dame-et-Saint-Martin d'Anceaumeville[51],[52]
    L'édifice (qui a été profondément remaniée au fil des siècles) est de plan allongé avec un seul vaisseau. La tour-clocher surmontée d'une flèche polygonale sert d’entrée à cet édifice. Ses murs sont en calcaire, silex, grès, brique, moellon, brique avec pierre en remplissage ainsi que de l'enduit. Le toit est à double pente en ardoise et s’achève en croupe jusqu'au chevet circulaire. Le grand volume principal de la nef est accolé à d'autres parties plus modestes (sacristie) ou importantes [comme la tour-clocher]. Le baptistère, en pierre, date du XIIIe siècle, et a été retaillé sous le règne de Louis XIV. Le portail et le pignon ont été édifiés en 1781, et la nef renferme des parties du XVIe siècle.
    En 1792, l'église d'Anceaumeville possédait deux cloches. L'une d'elles, d'un poids de 505 livres (soit environ 229 kg), est réquisitionnée pour les besoins de la Nation durant la Révolution française. La cloche restée seule dans le clocher a été refondue en 1807.
    L'église comporte deux chapelles : l'une dédiée au Sacré-Cœur, l'autre à Notre-Dame-de-Bon-Secours. Sa cloche, nommée Julie-Marie-Hyacynthe, fut bénite en 1873 en remplacement de la précédente. On peut y lire gravé dessus : "J'étais mortellement blessée; J'ai été guérie et augmentée aux frais de ma marraine"[53].
    L’église est également rénovée en 1990, car un orage s'est abattu sur le clocher. L’église est dédiée à la sainte Vierge et à saint Martin, et possède un pèlerinage de saint Gilles, fixé au 1er septembre pour la guérison des enfants boiteux.
  • Ruines d'un château du XIXe siècle autrefois habité par Adolphe Debouïs, docteur en médecine[54], cofondateur de la Société botanique de France[55],[56] et son parent éloigné Evode Chevalier. Le bâtiment est reconstruit en 2018 par son descendant Sébastien Champallou.
  • Manoir de la ferme des Murs[57], propriété construite sur une ancienne vavassorie, datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle abritait un colombier du XVIIIe siècle et un magasin d'antiquités en lieu et place de l'actuel lotissement.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Danielle Sorel et Gérard Sorel, Anceaumeville d'hier à aujourd'hui. Monographie communale, Déville-lès-Rouen, Reflex édition diffusion, , 68 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Plan Anceaumeville - Plan, carte et relief d'Anceaumeville 76710 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
  2. « La clerette [H5041000] - Cours d'eau », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
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