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Arletty

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Arletty
Arletty en 1942, photographiée par le studio Harcourt.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Léonie Maria Julia BathiatVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ArlettyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Prononciation
Œuvres principales
Plaque commémorative

Arletty, nom de scène de Léonie Bathiat, née le à Courbevoie et morte le à Paris[1],[2], est une actrice et chanteuse française.

Elle figure dans quelques chefs-d'œuvre du patrimoine cinématographique français des années 1930 et 1940 : Hôtel du Nord (1938), Le jour se lève (1939), Les Visiteurs du soir (1942) et Les Enfants du paradis (1945), quatre films de Marcel Carné, les trois derniers dialogués par Jacques Prévert.

Née de parents modestes, Léonie Bathiat passe ses premières années à Courbevoie puis, pour raisons de santé, à Clermont-Ferrand et enfin, à l'institution Marinois de Puteaux. En 1914, elle perd son premier amour lors des premiers combats de la guerre, puis son père en 1916, la contraignant à exercer comme tourneuse d'obus ou sténo. En 1917, elle rencontre Jacques-Georges Lévy, puis le marchand de tableaux Paul Guillaume qui l'introduisent progressivement dans le beau monde parisien où elle devient mannequin puis chanteuse d'opérette au cours des années folles, adoptant le pseudonyme d'Arletty.

Au tournant des années trente, elle débute au cinéma et inspire nombre de peintres comme Marie Laurencin, Moïse Kisling, Fujita ou encore Jean-Gabriel Domergue, tout en connaissant le succès au théâtre. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, son personnage gouailleur et canaille, sa silhouette particulière et sa voix unique sont présents dans nombre de films devenus depuis des classiques.

Après la parenthèse de la drôle de guerre et de la bataille de France, qui interrompt les tournages, Arletty décide de rester à Paris et de reprendre le cinéma. Elle tourne six films entre 1941 et 1943, dont les Visiteurs du soir ainsi que les Enfants du paradis, tous deux de Marcel Carné, sur des dialogues de Jacques Prévert. Néanmoins, son amitié avec Josée de Chambrun, fille du collaborateur Pierre Laval et surtout, sa relation sentimentale avec le lieutenant-colonel allemand Hans Jürgen Soehring, membre de la Luftwaffe et homme de confiance de Goering à Paris, la placent dans une situation délicate à la Libération. Cette relation entraîne son arrestation par les FFI le 20 octobre 1944. Elle est internée à Drancy, puis à Fresnes et placée en résidence surveillée durant 18 mois.

Blâmée par le comité d'épuration, avec interdiction de travailler pendant trois ans, Arletty reprend sa carrière dans les années 50, au théâtre surtout. L'âge venant, les films qu'on lui propose sont alors, de son propre aveu, surtout alimentaires. Cela ne l'empêche nullement de côtoyer le tout Paris de l'après-guerre, comme Louis-Ferdinand Céline, Jean Cocteau, Jean-Paul Sartre ou encore Colette.

Lors de la décennie 1960, elle cesse progressivement les tournages (1963) et le théâtre (1966), perdant peu à peu la vue. Néanmoins, sa voix unique lui permet d'être la narratrice de courts-métrages ou de documentaires ; elle reste une personnalité médiatique qui ne se départ jamais de sa gouaille légendaire. En 1988, quelque 2000 personnes célèbrent avec elle ses 90 ans.

Léonie Bathiat raconte, dans son livre La Défense, qu'elle est née à Courbevoie, 33, rue de Paris, « dans un rez-de-chaussée sombre éclairé par le sourire de mes parents »[3]. Elle est la fille de Michel Bathiat, ajusteur-tourneur pour les tramways de Paris et de Marie Marguerite Philomène Dautreix, lingère[3]. Elle a un frère aîné, Pierre[4]. Selon son biographe Michel Souvais, les Bathiat descendent de l'épistolière Miette Tailhand-Romme, nièce du conventionnel auvergnat Gilbert Romme, auteur du calendrier républicain[4] ; « une miniature [de Miette Tailhand-Romme] d'Andreï Voronikhine témoigne également de l'étonnante ressemblance d'Arletty avec son aïeule du temps de 1789 »[4]. Ironie du sort, son père est illettré.

Souffrant de problèmes respiratoires, elle est mise en pension à l'âge de quatre ans et demi dans la ville de sa famille paternelle, Clermont-Ferrand. Elle reçoit une éducation religieuse dans l'institution privée Sainte-Thérèse jusqu'en 1910.

Elle poursuit ses études à Puteaux à l'Institution Martinois. Le secrétariat étant alors pour les femmes un métier d'avenir, elle étudie la sténographie chez Pigier[5].

Elle est âgée de 16 ans quand la guerre de 1914 fauche sur le champ de bataille son premier amour, qu'elle a surnommé « Ciel », en raison de la couleur de ses yeux. Ce drame intime est à l'origine de sa promesse de ne jamais se marier, pour ne pas devenir veuve de guerre.

Son père, promu chef de traction, meurt le , écrasé par un tramway. De ce fait, Léonie, son frère et sa mère n'ont plus droit de résider dans le pavillon affecté aux employés des tramways de Paris[6]. Ils trouvent refuge chez une tante, dans le Marais. Léonie travaille pour aider les siens. Elle sera tourneuse d'obus, dactylo ; pas longtemps.

Débuts dans le monde

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En 1917, elle rencontre Jacques-Georges Lévy sur la plate-forme d'un autobus. Ils ont le même âge. Il est banquier, suisse et juif : elle le surnomme « Edelweiss ». Pygmalion dans l'âme, il fait son éducation culturelle. Il lui apprend à se tenir à table, lui fait lire Proust, l'emmène au théâtre ; il lui montre le Mont Blanc et lui fait visiter Venise. Il lui fait découvrir les grands couturiers, les bons restaurants et la haute société parisienne[7]. Sa mère la réprouve ; blessée, elle rompt avec sa famille et emménage dans la villa du 18, avenue Alphonse-de-Neuville, à Garches. Ils ont pour voisins Coco Chanel et André Brulé. Mais Arletty ne veut pas se marier. Ils se quittent bons amis.

Elle rencontre ensuite le marchand de tableaux Paul Guillaume — l'ami de Picasso, Modigliani, Soutine — qui la recommande à Armand Berthez, directeur du théâtre des Capucines. Un temps mannequin chez Poiret, sous le pseudonyme d'Arlette (prénom choisi dans le roman Mont-Oriol de Maupassant[8]), Berthez anglicise son nom en Arletty pour mener les revues de Rip[9], où la fantaisie et le luxe sont de mise et chanter, dès 1928, dans les opérettes de Maurice Yvain comme Yes, Gabaroche, Azor (1932), de Raoul Moretti (Un soir de réveillon, 1932) et de Reynaldo Hahn (Ô mon bel inconnu).

En 1928, elle rencontre l'homme d'affaires de bonne famille Jean-Pierre Dubost, qui restera son fidèle compagnon[10].

Arletty fait ses débuts au cinéma en 1930 avec Victor Boucher dans La Douceur d'aimer. Elle se distingue dans un premier rôle, dès 1931, dans Un chien qui rapporte de Jean Choux. Arletty inspire les peintres Marie Laurencin, Kees van Dongen, Moïse Kisling, Fujita et Jean-Gabriel Domergue qui la prennent comme modèle. Elle a pour ami Pierre de Régnier, fils de Marie et Henri de Régnier, mais enfant naturel de Pierre Louÿs.

Sa carrière sur scène prend un tournant décisif, en 1932, dans l'opérette de Raoul Moretti, Un soir de réveillon, aux Bouffes-Parisiens, avec Henry Garat, Dranem et Koval. Elle joue ensuite dans Ô mon bel inconnu, une opérette de Reynaldo Hahn, sur un livret de Sacha Guitry. Puis c'est Au Bonheur des dames avec Michel Simon, joué près de 500 fois sans interruption malgré leurs désaccords successifs.

Elle fait la connaissance de Louis-Ferdinand Céline ; celui-ci lui dédiera en 1948 son scénario Arletty, jeune fille dauphinoise. Elle tourne La Guerre des valses de Ludwig Berger avec Fernand Gravey, Dranem et Madeleine Ozeray. Elle rencontre Marcel Carné dans Pension Mimosas de Jacques Feyder où elle a notamment Françoise Rosay comme partenaire.

Marcel Carné lui offre alors l'un de ses plus mémorables rôles au cinéma : celui de Mme Raymonde dans Hôtel du Nord (1938) sur un scénario coécrit par Henri Jeanson, rôle qui la rend célèbre et la fait entrer de son vivant dans la légende du Paris populaire : « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? », lance-t-elle à Louis Jouvet sur une porte d'écluse du canal Saint-Martin (et non pas sur la passerelle jouxtant cette écluse).

Arletty en 1939.

Dans le même registre, elle incarne Marie qu'a-d'ça dans Circonstances atténuantes (1939) de Jean Boyer, auprès de Michel Simon où elle lance, gouailleuse : « Pas folle, la guêpe ! » Elle enregistre la chanson de ce film, Comme de bien entendu et de nombreuses ritournelles de ses revues ainsi que La Java et Mon Homme, pour rendre hommage à sa grande amie Mistinguett.

En 1939, elle reprend dans le film réalisé par Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara, Fric-Frac, son rôle de « Loulou » créé à la scène en 1936 dans la pièce du même nom d'Édouard Bourdet. Dans ce film, elle forme avec Michel Simon un inénarrable duo de petits malfrats dont les accents canailles mâtinés d'argot parisien et même de javanais séduisent leur victime, le naïf bijoutier incarné par Fernandel.

Pendant l'Occupation

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Arletty en 1943.

Durant l'Occupation, Arletty interprète en 1941 Madame Sans-Gêne de Roger Richebé, le rôle de Dominique dans Les Visiteurs du soir (1942) avec Alain Cuny, Jules Berry, Marie Déa et surtout, le personnage de Garance des Enfants du paradis (1945) de Marcel Carné, sur un scénario de Jacques Prévert, avec Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur et Maria Casarès.

Elle entretient alors une relation amoureuse avec Antoinette d'Harcourt, épouse de François-Charles d'Harcourt[11] - future résistante - avec qui elle séjourna en juin 1940 à Collioure dans la maison du peintre Marquet, avant de rencontrer Hans Jürgen Soehring[12], l'un des hommes de confiance de Hermann Göring à Paris, le , présentés par Josée de Chambrun, fille de Pierre Laval et épouse de l'avocat René de Chambrun. Soehring est, à l'époque assesseur au conseil de guerre de la Luftwaffe à Paris.

Fin 1941, l'actrice est vue dans plusieurs réceptions parisiennes mêlant collaborateurs et personnalités allemandes, dont une soirée organisée en l'honneur de Hermann Göring[13]. Arletty aurait dit à Michèle Alfa et Mireille Balin, lesquelles partagent elles aussi une relation intime avec des officiers allemands : « On devrait former un syndicat. » Arletty tombe enceinte. Elle avorte pendant le tournage des Enfants du paradis[14].

Au théâtre des Bouffes-Parisiens, elle joue Isabelle dans Voulez-vous jouer avec moa, une comédie de Marcel Achard avec Pierre Brasseur.

Après la guerre

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À la Libération, en juillet 1944, Soehring lui propose de fuir avec lui. Arletty refuse. Le , elle est arrêtée, non pour fait de collaboration, mais en raison de sa liaison affichée avec Hans Jürgen Soehring. Elle est internée quelques jours à Drancy, puis quelques semaines à Fresnes, avant d'être astreinte à la résidence surveillée pendant 18 mois[15]. Prise à partie par l'un des FFI lors de son arrestation, elle répond : « Si mon cœur est français, mon cul, lui, est international ! », phrase qui lui a été suggérée par Henri Jeanson mais dont l'origine est peut-être apocryphe[16]. Elle répond à une détenue qui lui demande des nouvelles de sa santé : « Pas très résistante »[17],[18]. Elle parle de sa propre situation en ces termes : « Après avoir été la femme la plus invitée de Paris, je suis la femme la plus évitée[19]. »

Symbolisant la « collaboration horizontale », elle aurait répondu à ses juges : « Si vous ne vouliez pas que l'on couche avec les Allemands, fallait pas les laisser entrer »[20].

Lorsqu'elle est libérée, on lui conseille de quitter la capitale. Elle trouve refuge pour dix-huit mois au château de La Houssaye-en-Brie chez des amis résistants. Son idylle avec l'officier allemand se poursuit secrètement ; ils passent Noël 1946 ensemble. Soehring la demande en mariage mais elle refuse, fidèle à sa promesse de jeunesse[6].

En 1946, le comité d'épuration lui inflige un blâme, assorti d'une interdiction de travailler pendant trois ans[21].

Plaque commémorative au no 14 de la rue de Rémusat à Paris, où Arletty vécut de 1969 à sa mort.

En 1949, elle se sépare de Soehring, qui se mariera en Allemagne.

Elle renoue avec le théâtre et joue Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams, dans une adaptation de Jean Cocteau, mise en scène par Raymond Rouleau, avec Yves Vincent, Héléna Bossis, Daniel Ivernel et un Louis de Funès débutant[22], puis La Descente d'Orphée avec Jean Babilée. Elle apparaît aussi dans Un otage de Brendan Behan avec Georges Wilson.

Elle joue encore dans une vingtaine de films : Portrait d'un assassin de Bernard Roland avec Erich von Stroheim, Gibier de potence avec Georges Marchal, L'Amour, Madame avec François Périer, Le Grand Jeu avec Jean-Claude Pascal et Gina Lollobrigida, Maxime d'Henri Verneuil avec Michèle Morgan et Charles Boyer. En tournant Et ta sœur, elle fait la connaissance de Jean-Claude Brialy qui fait ses débuts. Plus tard, elle retrouve Marie Déa et Hélène Perdrière, des amies qui lui sont restées fidèles.

Parmi ses relations amicales, elle compte le critique Paul Chambrillon[23].

En 1966, elle perd son frère ainsi que Jean-Pierre Dubost, son ami intime et unique compagnon de route malgré des « hauts et des bas ». Elle apprend qu'elle est atteinte d'un glaucome. Perdant partiellement la vue elle doit interrompre Les Monstres sacrés de Jean Cocteau au théâtre des Ambassadeurs[24]. Elle disparaît de la scène et de l'écran, mais prête sa voix à des documentaires. À partir de 1984, elle soutient activement l'Association des artistes aveugles et sa présidente fondatrice Marguerite Turlure (qu'elle surnomme « ma Marguerite du Faubourg Saint-Martin », en ajoutant toujours : « Moi aussi je suis une fleur des faubourgs »[25]), amie de longue date rencontrée par l'entremise de la chanteuse Renée Lebas. Jusqu'à sa mort, Arletty restera fidèle à l'Association des artistes aveugles, dont elle est pour toujours la présidente d'honneur[26].

En 1989, elle accepte la présidence d'honneur de l'association « Souvenance de cinéphiles », sise à Puget-Théniers.

Tombe d'Arletty au cimetière des Fauvelles de Courbevoie.

Arletty meurt le à l'âge de 94 ans, dans son appartement parisien de la rue de Rémusat. Elle refuse toute cérémonie religieuse, mais le corbillard, lors de son dernier voyage, passe près du canal Saint-Martin et s'arrête devant l'hôtel du Nord, éponyme du film avec la célèbre réplique « Atmosphère, atmosphère ». Elle est incinérée au crématorium du Père Lachaise et ses cendres sont inhumées dans le caveau familial du cimetière des Fauvelles à Courbevoie (division G extérieure, no 30).

Par testament, Arletty, mande son notaire de répartir ses revenus entre ses quatre cousins germains, domiciliés à Clermont-Ferrand et Saint-Éloy-les-Mines. L'un d'eux, Marius Rougier, ancien ouvrier Michelin, attaque le cabinet généalogique Andriveau, pour abus de frais : le cabinet prélevait 50 % du montant réparti, aux motifs qu'il avait « révélé sa filiation ». La cour d'appel de Riom a estimé en son arrêt que les dits cousins germains, dont Rougier, connaissaient bien Arletty et qu'ils étaient en contact régulier avec elle[27].

Hommages posthumes

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À Paris, une passerelle piétonne rénovée en 2021 et franchissant le canal Saint-Martin non loin de l'Hôtel du Nord a été inaugurée à son nom en 2022.

Rôles marquants

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Parmi ses rôles marquants, on peut citer « Mme Raymonde » dans Hôtel du Nord (1938) de Marcel Carné (dans lequel elle prononce la célèbre réplique « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? »), sa prestation dans Désiré (1937) et son interprétation de Garance dans un autre Carné, Les Enfants du paradis (1943).

Trois films avec Arletty sont victime de censure au Québec : Le Jour se lève (1939), Les Enfants du Paradis (1943) — ce qui donne lieu à un incident diplomatique — et Maxime (1958)[28].

Prix Arletty

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En 1981, la comédienne Fanny Vallon fonde les Prix Arletty en hommage à la célèbre comédienne du film Hôtel du Nord. La comédienne a présidé à la remise des Prix portant son nom jusqu'à sa mort. Parmi les lauréats, on compte les comédiennes Zabou Breitman, Isabelle Carré et Dominique Blanc. Le jury de ces Prix est composé de grands noms du cinéma et du théâtre, Pierre Arditi, Gérard Depardieu, Jackie Sardou, Micheline Presle, ou encore l'acteur et metteur en scène Robert Hossein.

Filmographie

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Film inachevé

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Courts-Métrages, Documentaires

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Complément filmographique

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En outre on peut voir et entendre Arletty dans les titres suivants :

Certaines filmographies indiquent deux œuvres supplémentaires avec Arletty[réf. nécessaire] :

Théâtre, opérettes, revues

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Publications et hommages

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Autobiographie

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Suite de ses mémoires sous la forme d'une conversation avec son secrétaire et ami Michel Souvais.

Représentations audiovisuelles

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Notes et références

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  1. Archives en ligne de l’état civil des Hauts-de-Seine, commune de Courbevoie, acte de naissance no 212, année 1898 (page 56/158).
  2. « ARLETTY », sur LES GENS DU CINEMA © (consulté le )
  3. a et b Pierre Monnier, Arletty, Éditions du Rocher, , 186 p. (ISBN 978-2-268-02861-3), p. 16.
  4. a b et c Michel Souvais, Arletty, confidences à son secrétaire, Éditions Publibook (ISBN 978-2-7483-8735-3, lire en ligne).
  5. Monnier 1998, p. 21.
  6. a et b Denis Demonpion, Arletty, Flammarion, , 485 p. (ISBN 978-2-08-066940-7), p. 43.
  7. Souvais 2006, p. 47.
  8. Souvais 2006, p. 50.
  9. Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir et blanc : 250 acteurs du cinéma français, 1930-1960, Flammarion, , p. 27.
  10. Demonpion 1996, p. 123
  11. Arletty, une passion coupable, sur le site Ozap.com (aujourd'hui Puremédias).
  12. Né en 1908, il est, avant-guerre, magistrat et membre du parti nazi. Il s'engage dans l'aviation et devient officier dans la Luftwaffe. Il combat près de Monte Cassino en 1943. Après guerre, nommé en 1954 consul en Angola, puis consul de la République fédérale d'Allemagne à Léopoldville (aujourd'hui, Kinshasa) en République démocratique du Congo, il meurt noyé avec son fils dans le fleuve Congo le 9 octobre 1960.
  13. Pierre Laval vu par sa fille: D'après ses carnets intimes, Yves Pourcher, Texto, Éditions Taillandier, 2014
  14. Arletty, confidences à son secrétaire -, Editions Publibook (ISBN 978-2-7483-8735-3, lire en ligne)
  15. Denis Demonpion, Arletty, Flammarion, , p. 301.
  16. Jérôme Dupuis, « Le beau nazi d'Arletty », sur L'Express,
  17. Page 167 de son autobiographie La Défense, Éditions de la Table ronde, 1971.
  18. Arletty raconte une variante de cette anecdote, en 1986, dans un entretien accordé au quotidien Présent.
    Arletty et Jean Cochet (propos recueillis par), « Une parenthèse heureuse dans le Front populaire (10) : Arletty, princesse du Septième Art », Présent, no 1156,‎ , p. 4« Un matin, je suis reçue par un petit juge qui me toise avec arrogance et me demande sur un ton méprisant : « Alors, Bathiat, comment vous sentez-vous, ce matin ? » Et moi, du tac au tac, je lui réponds : « Pas très résistante, M. le juge. » Ce matin-là, j'étais contente de moi. »
  19. « Le beau nazi d’Arletty », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Laurent Joly, La délation dans la France des années noires, Perrin, , p. 147.
  21. Demonpion 1996, p. 315
  22. [vidéo] « Un tramway nommé Désir », sur YouTube, représentation du 15 octobre 1949 au théâtre Édouard VII, dans laquelle joue Arletty.
  23. Marie-Béatrice Baudet, « Le cahier bleu de Boudard », Le Monde, no 22257,‎ , p. 17.
    Article publié dans le cadre d'un feuilleton estival titré / Écrivains en prison », dont il est le quatrième volet (sur six). La version disponible en ligne (accès intégral pour les seuls abonnés) sur le site Lemonde.fr est titrée Les cahiers bleus d’Alphonse Boudard.
    « Il y a deux ans, une correspondance de son mari [Alphonse Boudard] avec Paul Chambrillon, fin connaisseur de Céline, ami d’Arletty et de Raimu, a été achetée plus de 1 000 euros à l’hôtel Drouot. »
  24. « Arletty : vingt-cinq ans qu'elle nous manque », sur parismatch.com, 28 juillet 2017
  25. Témoignage de Didier Guelfucci, habitué des après-midi de la rue de Rémusat et bras droit de Mme Turlure.
  26. Demonpion 1996, p. 403
  27. Maxime Lebrun, « Drôle d'atmosphère autour de l'héritage d'Arletty. Un héritier de l'actrice poursuivait un cabinet de généalogistes qui lui a « révélé » un lien de parenté connu », Libération, Paris, 24 juillet 1995, en ligne.
  28. Hébert, Pierre, 1949-, Landry, Kenneth, 1945- et Lever, Yves, 1942-, Dictionnaire de la censure au Québec : littérature et cinéma, Fides, (ISBN 2-7621-2636-3 et 978-2-7621-2636-5, OCLC 63468049, lire en ligne), p. 52-53

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Bibliographie

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Notamment illustré par des œuvres du photographe de plateau Raymond Voinquel (collaboration à l'iconographie : André Bernard)

Fictions sur Arletty

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Article connexe

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Liens externes

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