Arsenal de Berlin
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Monument du patrimoine architectural (d) |
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L'Arsenal de Berlin (Zeughaus en allemand) est le plus ancien édifice situé dans l'avenue Unter den Linden, à Berlin. Cet édifice de style baroque, le plus important de la capitale allemande[1], a été construit d'après le plans des architects Johann Arnold Nering et Johann Arnold Nering entre et , sous le règne du roi Frédéric Ier, roi en Prusse. Transformée en une salle d'expositions par Friedrich Hitzig dans les années –, l'édifice fut gravement endommagé durant la Seconde Guerre mondiale et reconstruit jusqu'en .
Historique
[modifier | modifier le code]Les premiers plans en vue d'un arsenal à Berlin furent conçus vers 1685 par l'architecte français François Blondel (1618-1686) sur mandat du « Grand Électeur » Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg. Les projets, toutefois, ne peuvent être réalisées en raison de manque de ressources. Ce n'est pas avant le , que le fils et successeur de Frédéric-Guillaume, Frédéric III (le futur roi Frédéric Ier) posa la première pierre pour les fondations du bâtiment. Son premier bâtisseur fut l'architecte Johann Arnold Nering (1659-1695) qui décéda le de l'année même où commencèrent les travaux, dont le gros œuvre fut assuré par son confrère Martin Grünberg, tandis que la direction générale était confiée à Andreas Schlüter[1].
Après que l'électeur se couronne lui-même roi en Prusse en , les travaux ont été menés avec plus d'engagement. Achevé en , année à laquelle le sculpteur français Guillaume Hulot termine le portail principal avec le buste doré de Frédéric Ier, le bâtiment se présente sous la forme d'un plan carré de 90 mètres de côtés, formé par quatre ailes érigées autour d'une cour intérieure (Schlüterhof)[1]. En effet, les travaux de construction et d'installation se prolongèrent jusqu'en , sous le règne du « Roi-Sergent » Frédéric-Guillaume Ier. L'armée prussienne a utilisé l'édifice dès l'année prochaine. L'assaut de l'arsenal du est la principale émeute ayant lieu à Berlin après les combats de barricades de la Révolution de Mars en Prusse.
En 1875, l'arsenal fut reconverti en « temple de la gloire pour l'armée prussienne » doté d'un musée des armes et de la guerre selon les plans de l'architecte Friedrich Hitzig (1811-1881), ainsi qu'un monument aux morts. Le , l'officier Rudolf-Christoph von Gersdorff y tenta d'assassiner Hitler par un attentat-suicide. L'intérieur du bâtiment, sérieusement endommagé durant la Seconde Guerre mondiale, fut totalement réaménagé à la suite de la restauration effectuée entre et . Dès , il abrita le « musée de l’Histoire allemande » (Museum für deutsche Geschichte) créé par le Parti socialiste unifié de la République démocratique allemande.
Après la réunification allemande, en , l'édifice accueille le Musée historique allemand (Deutsches Historisches Museum)[1]. Au nord de l'arsenal, l’architecte Ieoh Ming Pei a ajouté un nouveau bâtiment d’exposition inauguré en .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Heinrich Müller (de): Das Berliner Zeughaus. Vom Arsenal zum Museum. Brandenburgisches Verlagshaus, Berlin 1994, (ISBN 3-89488-054-6).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- [(de) « Musée de l'Histoire » (consulté le )