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Auguste Crelinger

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Auguste Crelinger
Auguste Crelinger en Maria Stuart, lithographie de Joseph Lanzedelly l'Ancien.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Auguste Sophie Crelinger, veuve Stich, née Düring, née le à Berlin et morte le dans la même ville, est une actrice allemande.

Enfant, elle joue dans la compagnie théâtrale Urania. À l'occasion d'une de ses apparitions, elle fait également la connaissance de la princesse Charlotte, épouse de Karl August von Hardenberg (auparavant connue sous le nom de Langenthal) qui intercède pour elle auprès du metteur en scène August Wilhelm Iffland : après ses débuts le , elle est engagée pour jouer le rôle de Margarete dans la comédie Die Hagestolzen et y reste jusqu'à sa dernière représentation en tant que membre du théâtre de la cour royale.

Avec Wilhelm Stich

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Lithographie de Franz Krüger représentant Auguste avec ses filles à ses côtés : à gauche Bertha, à droite Clara.

En 1817, elle épouse l'acteur Wilhelm Stich (de) (1794-1824) et donne naissance à deux filles : Bertha (de) (1818-1876) et Clara (de) (1820-1865), toutes deux également actrices, ainsi que deux fils, dont Gustav (1822-1848), mort d'une maladie du foie à l'âge de 26 ans à Bombay.

Wilhelm Stich meurt dans des circonstances tragiques. Gebhard Bernhard Carl Blücher von Wahlstatt (1799-1875), petit-fils du célèbre général, était sous-lieutenant dans les Hussards de la Garde. En , il donne rendez-vous à Auguste Stich pour lui dire au revoir avant un long voyage. Dans la cage d'escalier, il croise son époux qu'il blesse avec son poignard après une brève dispute[1]. Blücher est condamné à trois ans de prison, qu'il purge à la forteresse de Weichselmünde[2].

On ne sait pas si l'officier Blücher a réellement eu une relation intime avec Auguste Stich[3]. Le de la même année où « Thecla » est de retour sur scène, elle est déjà condamnée par le public et huée comme adultère. Pour y échapper, elle et son mari se rendent à Paris au début de 1824, où ils rendent visite à François-Joseph Talma. Selon les déclarations de Ludwig Rellstab, l'acteur Wilhelm Heinrich Stich est mort d'une splénite retardée.

Avec Otto Crelinger

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En secondes noces, elle épouse à Berlin l'entrepreneur ferroviaire et d'assurance Otto Crelinger (de), dont les parents - Johann Jacob Crelinger (1753-1837) et Henriette Wilhelmine Charlotte Catherina Crelinger (1774-1826), née Philippsborn - émettent de grandes réserves sur le mariage[4] Ce n'est qu'après le décès de la mère de Crelinger en que le couple peut se fiancer le  ; le mariage est célébré le .

Son union avec Crelinger lui permet de faire des voyages à Paris et à Saint-Pétersbourg ; sa maison à Berlin devient un lieu de rencontre du monde artistique[5].

Après qu'Auguste Crelinger a célébré son 50e anniversaire à la Hofbühne de Berlin en 1862, elle se retire de la vie publique. Elle meurt en 1865 à l'âge de 69 ans à Berlin, et est inhumée au cimetière de Mehringdamm devant la Porte de Halle. La tombe n'a pas été conservée[6].

Rôles (sélection)

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Karl August Varnhagen von Ense : Blätter aus der preußischen Geschichte. Hg. v. Ludmilla Assing, Bd. 2, Leipzig 1868, p. 291 et suiv., 294 et suiv., 300 et suiv.
  2. Karl August Varnhagen von Ense : Blätter aus der preußischen Geschichte. Hg. v. Ludmilla Assing, Bd. 2, Leipzig 1868, p. 353.
  3. Antonius Lux (Hrsg.): Große Frauen der Weltgeschichte. Tausend Biographien in Wort und Bild. Sebastian Lux Verlag, München 1963, p. 121.
  4. Karl August Varnhagen von Ense : Blätter aus der preußischen Geschichte. Hg. v. Ludmilla Assing, Bd. 4, Leipzig 1869, p. 154 et suiv.
  5. Hugo Thielen : Bärndorf(f) von Bauerhorst, Auguste von. In: Dirk Böttcher, Klaus Mlynek, Waldemar R. Röhrbein, Hugo Thielen: Hannoversches Biographisches Lexikon. Von den Anfängen bis in die Gegenwart. Schlütersche, Hannover 2002 (ISBN 3-87706-706-9), p. 35.
  6. Hans-Jürgen Mende : Lexikon Berliner Begräbnisstätten. Pharus-Plan, Berlin 2018 (ISBN 978-3-86514-206-1), p. 231.

Liens externes

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