Brian David Josephson
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Trinity College Université de Cambridge Cardiff High School (en) |
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Université de l'Illinois à Urbana-Champaign Université du Missouri-Columbia de science et technologie (en) |
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Brian David Josephson, né le , à Cardiff au pays de Galles, est un physicien britannique. Ses travaux ont profondément transformé la métrologie électrique. Il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physique de 1973 (l'autre moitié a été remise à Ivar Giaever et Leo Esaki) « pour sa prédiction théorique des propriétés des supercourants à travers une barrière tunnel, en particulier ces phénomènes habituellement connus sous le nom d'effets Josephson[1] ». Il a également déterminé la constante de Josephson. Il est lauréat du prix Holweck en 1973.
En 2011, Brian Josephson est directeur du Projet d'unification de la matière et de l'esprit (Mind-Matter Unification Project) du Groupe de théorie de la matière condensée au laboratoire Cavendish de l'université de Cambridge[2].
Mind-Matter Unification Project
[modifier | modifier le code]L'objectif du projet est principalement de comprendre, du point de vue de la physique théorique, ce qui peut être caractérisé, faute de meilleurs termes, comme des processus intelligents dans la nature, en lien avec la fonction cérébrale ou d'autres processus de la nature. Josephson explique que la physique théorique peut aider à remodeler les perspectives sur ces problèmes.
Nullius in verba : prises de position
[modifier | modifier le code]Par cette locution latine (« Ne croyez personne sur parole »), Brian Josephson présente des idées scientifiques qui ont été dénoncées par l'ensemble des scientifiques et invite à porter un regard attentif sur ces dénonciations pour les soumettre à l'analyse.
Brian Josephson s'est prononcé en faveur de Rusi Taleyarkan (en) et contre les rapports publiés à son sujet par le journal Nature. Il a accusé le CSICOP d'utiliser les médias à des fins de propagande anti-paranormale[3]. Il a pris la défense des postes britanniques, qui avaient émis un timbre évoquant, dans une série commémorative sur le prix Nobel, la possibilité d'une explication de la télépathie au moyen de la théorie quantique. Brian Josephson soutient également Rupert Sheldrake, le biologiste qui a fait dire au rédacteur en chef de la revue Nature, John Maddox, que son livre devait être brûlé.
Il a préfacé en 2005 le livre posthume de Jacques Benveniste, décédé en 2004, Ma vérité sur "la mémoire de l'eau" (Paris, Albin Michel), théorie considérée comme totalement infondée par la communauté scientifique internationale.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « for his theoretical predictions of the properties of a supercurrent through a tunnel barrier, in particular those phenomena which are generally known as the Josephson effects » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physics 1973 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 19 juin 2010
- (en) Page professionnelle de Brian Josephson sur le site du Laboratoire Cavendish
- (en) Brian Josephson, Scientists' unethical use of media for propaganda purposes
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Faits saillants sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives à la recherche :