Burdignes
Burdignes | |||||
Vue du village en 2015. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Saint-Étienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts du Pilat | ||||
Maire Mandat |
Philippe Heitz 2020-2026 |
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Code postal | 42220 | ||||
Code commune | 42028 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Burdignant/Burdignante[1] | ||||
Population municipale |
397 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 16′ 16″ nord, 4° 34′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 472 m Max. 1 382 m |
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Superficie | 30,81 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pilat | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Burdignes est une commune française située dans le canton du Pilat, dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village de Burdignes se situe dans le parc naturel régional du Pilat. Le bourg se situe sur un col à environ 900 m d'altitude mais la commune comporte de nombreux hameaux. La commune de Burdignes est limitrophe des départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire. Le département de la Loire y atteint son extrémité sud.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 036 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Marcel Annonay », sur la commune de Saint-Marcel-lès-Annonay à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Burdignes est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56 %), prairies (32,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,9 %), zones urbanisées (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Mentionné comme Ecclesia de Burdiniaco en 1061 dans le cartulaire de Saint-Sauveur-en-Rue ; puis Ecclesia Sancti Martini de Burdiniaco, puis Bourdigne en 1632, et enfin Burdignes au XVIIIe siècle[13].
D'après Albert Dauzat, Burdinia (villa) basée sur un nom d'homme gallo-romain Burdinius, provenant du gaulois Burdos, le suffixe -acum de la forme Burdiniaco de 1061 ne s'étant pas maintenu[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2021, la commune comptait 397 habitants[Note 1], en évolution de +12,78 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La Maison dans la Nature.
- Espace Nordique du Haut Pilat.
- Ruines du château de Montchal (on trouve aussi : Moncha, Montchat), bâti sur un tertre élevé sur un affleurement granitique à près de 900 m d'altitude[20]. Montchal est le berceau d'une famille noble forézienne et vivaroise : la branche qui tenait le château et la seigneurie sous la suzeraineté des Pagan d'Argental (eux-mêmes vassaux liges des Dauphins)[21], s'est éteinte en la personne de Marguerite de Montchal, femme de Jean II de Lavieu de Roche, seigneur entre autres fiefs de la baronnie d'Andance et Thorrenc (voir des précisions à ce dernier article) ; (une autre transmission possible est donnée par les Archives du Rhône : en 1296, Moncha appartient à Jacquemet de Jarez ; or les Durgel de St-Priest et St-Chamond évoqués ci-après peuvent être considérés comme les successeurs des Jarez)[22].
- Jean de Lavieu meurt vers 1369, sans postérité, mais sa veuve Marguerite garde Andance et Thorrenc, qu'elle transmet avec Montchal à son 2e époux, Guichard Durgel de St-Priest, sire de St-Chamond[23]. Leur descendante Gabrielle de St-Priest de St-Chamond (v. 1547-1596), fille héritière de Christophe de Saint-Priest-Saint-Chamond (1520-1580 ; dit le fléau des Huguenots ; frère aîné de Jean et d'Antoine de Montchal, tous enfants de Jean II de St-Priest-St-Chamond), ancienne abbesse de Clavas, apporte Andance et Thorrenc, St-Chamond, Montchal, à son mari Jacques Mitte de Miolans de Chevrières (1549-1605), épousé en 1577.
- Les Mitte de Chevrières vont conserver St-Chamond, Andance et Thorrenc, mais Montchal passera à la sœur de Jacques, Catherine Mitte de Chevrières[24], mariée 1° 1571 à Jean (III) de St-Priest-St-Etienne (fils de Pierre, baron de St-Priest et St-Etienne, et frère cadet d'Aymar de St-Priest qui tua son cousin Antoine d'Augerolles de Roche-la-Molière en 1584 ; Gentilhomme de la chambre de Charles IX, chevalier de St-Michel, † sans postérité av. 1576), puis 2° en octobre 1576 à Gaspard de Simiane d'Evènes (il teste en 1603), chevalier de St-Michel en 1576, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi en 1598, issu d'une grande famille provençale, fils puîné de Bertrand-Rambauld de Simiane, baron de Gordes. Les Simiane-Moncha vont désormais garder Montchal jusqu'à Anne-Marie-Christine de Simiane de Gordes et Moncha, ci-dessous, arrière-arrière-petite-fille de Catherine et Gaspard :
- Bertrand de Simiane († 1642), comte de Moncha, sgr. de la Rochegiron, est le fils aîné de Catherine et Gaspard, et il marie Louise, fille d'Edme de Mâlain de Lux, d'où entre autres enfants : Claude-Edme de Simiane († 1676), comte de Moncha, gouverneur de Valence, lieutenant-général, prisonnier à Rocroi, marié en 1649 à Claudine-Renée-Anne de Ligneville (1630-1715), dont : François-Louis-Claude-Edme de Simiane, époux en 1682 de sa cousine éloignée Anne-Thérèse de Simiane (1661-1740), héritière de la branche aînée de Simiane-Gordes, dont :
- ladite Anne-Marie-Christine de Simiane-Moncha-Gordes (1683-† en août 1722), qui marie en 1720 Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et d'Albret (1668-1730) : Parents d'Anne-Marie de La Tour d'Auvergne (1722-† 1739 en couches), qui épouse en 1734 le maréchal Charles de Rohan-Soubise (1715-1787 ; par ailleurs héritier en Vivarais de ses ancêtres Lévis-Ventadour, notamment d'Annonay et de Tournon)[25].
- Bertrand de Simiane († 1642), comte de Moncha, sgr. de la Rochegiron, est le fils aîné de Catherine et Gaspard, et il marie Louise, fille d'Edme de Mâlain de Lux, d'où entre autres enfants : Claude-Edme de Simiane († 1676), comte de Moncha, gouverneur de Valence, lieutenant-général, prisonnier à Rocroi, marié en 1649 à Claudine-Renée-Anne de Ligneville (1630-1715), dont : François-Louis-Claude-Edme de Simiane, époux en 1682 de sa cousine éloignée Anne-Thérèse de Simiane (1661-1740), héritière de la branche aînée de Simiane-Gordes, dont :
- La famille de Montcha(l) (ne pas confondre avec Montchal) eut d'autres branches, notamment celle active en Vivarais[26].
- Site mégalithique de la baignoire des Gaulois.
- La très grande forêt de Taillard.
- Vestiges importants de la ligne de chemin de fer entre Firminy, Annonay et Saint-Rambert-d'Albon.
- Église néo-romane Saint-Martin (XIXe siècle) rattachée à la paroisse catholique Saint-Régis d'Argental[27].
Artisans à Burdignes
[modifier | modifier le code]- Ferronnerie d'art
- Vannerie
- Fromages
- Yaourts fermiers
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Filmographie
[modifier | modifier le code]- Un Village dans le vent (2018)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/loire-42
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Burdignes et Saint-Marcel-lès-Annonay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Marcel Annonay », sur la commune de Saint-Marcel-lès-Annonay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Marcel Annonay », sur la commune de Saint-Marcel-lès-Annonay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Burdignes ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Dictionnaire du département : Loire », sur Dictionnaire topographique de la France (consulté le ).
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 124 ;
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 55.
- « Montchal, & 149 à 160 », sur Atlas des châteaux du Vivarais, par Pierre-Yves Laffont, 2004, publié par Alpara (Association de liaison pour le Patrimoine et l'Archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne).
- « Famille de Simiane, branche des seigneurs de Montcha », sur Archives du Rhône, cote 1E2887-1E2952.
- « Les Durgel de St-Priest, p. 15-16 pour Jean, et p. 29-34 pour Guichard et ses descendants, par Marc Gauer (2012 et 2017) », sur Cahiers ardéchois, sur Calaméo.
- « Catherine, Anne, et leur frère Jacques, enfants de Jean Mitte de Chevrières », sur Man8Rove.
- « La Maison de Simiane, p. 404-420 : branche des comtes de Moncha, p. 410-411 », sur Histoire héroïque et universelle de la Noblesse de Provence, t. II, par Artefeuil, chez la Veuve Girard, à Avignon, 1759.
- « La famille de Montchal, p. 255-259 », sur Annuaire de la Noblesse de France (15e année), par André Borel d'Hauterive, chez Henri Plon, à Paris, 1858.
- site 40000clochers.com.