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Cinéma africain

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L'expression «cinéma africain» désigne les films et la production cinématographique associée à l'Afrique et à ses régions (Afrique du Nord et Afrique subsaharienne).

Si cette expression est passée dans le langage courant, elle est historiquement surtout liée à une approche idéologique (de type panafricain) et à des organisations telles que la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI). Compte tenu de la diversité des contextes sociaux et culturels du continent africain, il est plus adéquat de parler «des» cinémas africains[1].

Le cinéma Impero (Asmara, Érythrée), construit par les Italiens en 1937

Les cinémas africains sont relativement jeunes puisque les films que désignent généralement l'expression «cinémas africains» ont commencé à être produits à partir de la décolonisation et des indépendances (années 1950 et surtout 1960), même si une industrie du cinéma existe depuis le début du XXe siècle en Afrique du Sud et que des expériences locales ont été tentées en Tunisie et en Égypte dès les années 1920.

Le premier film d'Afrique subsaharienne tourné par un africain est Rasalama Maritiora, un documentaire sur Rafaravavy Rasalama, première martyre chrétienne Malgache réalisé en 1937 par Philippe Raberojo[1],[2]. Mais en ce qui concerne l'Afrique noire francophone, le pionnier est le Sénégalais (Béninois de naissance) Paulin Soumanou Vieyra, également premier historien des cinémas africains. D'abord écrivain, son compatriote Ousmane Sembène, donne l'exemple d'une production africaine engagée et n'hésite pas à utiliser les langues vernaculaires[3]. Djibril Diop Mambety sera le second grand nom du cinéma sénégalais. Les autres pays actifs sont le Niger (avec Oumarou Ganda), le Mali, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, et surtout la Haute-Volta (futur Burkina Faso) qui crée dès 1969 le FESPACO[1] (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou).

Salah Zulfikar, l'un des acteurs les plus populaires de l'âge d'or du Cinéma égyptien
Souad Hosni, l'une des actrices les plus populaires de l'âge d'or du Cinéma égyptien

La production des pays anglophones est quantitativement la plus importante, essentiellement à travers l'Afrique du Sud et le Nigéria, et les «industries» en place ne sont pas dans la logique «cinéma d'auteur» des pays africains francophones, lesquels ont bénéficié de plus de reconnaissance au sein des réseaux du cinéma indépendant à travers le monde. Après la chute de l'apartheid en Afrique du Sud[4] et l'explosion du film vidéo au Nigéria, c'est également la réception des cinémas africains à travers le monde qui est en train de changer[5].

Des cinémas lusophones apparaissent également et se développent en Angola, au Mozambique et en Guinée-Bissau, assez proche des cinémas d'Amérique latine et notamment de Cuba, mais l'histoire mouvementée de ces pays ne facilite pas l'essor d'une industrie cinématographique.

Le succès des vidéo-clubs (Dakar)

Dans la grande majorité des cas, les cinémas africains qui sont représentés dans les festivals restent dépendants des aides extérieures puisque les conditions économiques sont rarement réunies pour qu'une vraie industrie puisse exister – à l'exception de l'Afrique du Nord et de l'Afrique du Sud. Beaucoup de réalisateurs africains ont conduit ou conduisent leur carrière depuis l'étranger, résidant en France, en Belgique ou ailleurs. Certains réalisateurs africains acquièrent une notoriété internationale, comme le Mauritanien Abderrahmane Sissako, les Maliens Souleymane Cissé et Cheick Oumar Sissoko, le Burkinabè Idrissa Ouedraogo et le Sénégalais Ousmane Sembène.

Dans les dernières décennies du XXe siècle et au XXIe siècle, avec l'émergence de la vidéo, et en particulier de la vidéo numérique (qui permet des tournages plus légers et économiques), on assiste dans un certain nombre de pays à l'émergence de cinéastes vivant et travaillant dans leur pays d'origine. C'est notamment le cas au Nigéria au tournant des années 1980 et 1990. Le cinéma nigérian est considéré, depuis, comme le troisième cinéma mondial en quantité de films produits selon The Sunday Telegraph[6]. Les films produits par l'industrie cinématographique nationale (connue sous le nom de Nollywood) sont souvent tournés en quinze jours et coûtent en moyenne 11 000 euros. En l'absence d'un réseau de salle de cinéma, les films sont ensuite distribués directement en vidéo (environ 3 euros le DVD). La réalisatrice sud-africaine Jenna Bass démontre également qu'il devient possible de tourner une vidéo de qualité cinématographique avec un simple smartphone, tel son film High Fantasy [7]diffusé en 2018, et présenté pour la première fois au Festival international du film de Toronto[8]. De plus, une autre possibilité de diffusion, permettant de contourner le nombre réduit de salles de cinéma, apparaît au XXIe siècle avec les réseaux sociaux (YouTube, Facebook, TikTok, etc...) puis, également, avec les plateformes VOD (de vidéos à la demande)[9]. Le déploiement des plateformes VOD permet aux réalisateurs africains de disposer de budgets de réalisation plus importants et de bénéficier d'une diffusion mondiale[9].

Tout en rendant hommage à Sembène décédé en 2007 , la vingtième édition du FESPACO, qui se tient en février-mars 2007 à Ouagadougou, témoigne de la montée d'une nouvelle génération de cinéastes, à laquelle se rattachent notamment les trois lauréats du festival, le Nigérian Newton Aduaka pour Ezra[10], le Camerounais Jean-Pierre Bekolo avec Les Saignantes et le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, réalisateur de Daratt[11]. Les protagonistes des films les plus récents sont souvent des adolescents ou de jeunes adultes, ce qui correspond à la moyenne d'âge du continent africain. La guerre, la violence et leurs conséquences font partie des thèmes fréquemment abordés, de même que l'immigration et la diaspora.

Lors du Festival de Cannes 2010, l'Afrique est fortement représentée par ses comédiens et ses cinéastes[12], notamment avec Le Secret de Chanda d'Oliver Schmitz et Hors-la-loi de Rachid Bouchareb. Le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun reçoit le prix du jury avec Un homme qui crie[13]. En 2013, Mahamat Saleh Haroun est le seul cinéaste africain en compétition avec Grigris[14]. Le film remporte un succès d'estime auprès des critiques[15]. Pour autant, il ne figure pas au palmarès. Encore une fois, l'Afrique reste dans les coulisses du Festival de Cannes[16].

Dates-clefs

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Principaux réalisateurs par pays

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Souleymane Cissé (Mali)
Moussa Sène Absa (Sénégal)

République du Congo

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Guinée-Bissau

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Guinée équatoriale

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Les femmes africaines cinéastes

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Kalthoum Bornaz
Apolline Traoré réalisatrice et productrice burkinabè
Leïla Kilani
Tsitsi Dangarembga

Parmi les cinéastes africains, il existe peu de femmes. Les toutes premières sont sans doute en Égypte, un pays qui a connu le cinématographe dès les Frères Lumière et qui a été pendant plusieurs décennies un grand producteur de films au monde. Dès l'entre-deux-guerres, des actrices égyptiennes se lancent dans la réalisation de films. Aziza Amir, Fatma Rochdi, Assia Dagher, etc., sont parmi les premières à ne pas laisser la direction du tournage aux hommes. Un documentaire de Marianne Khoury, Ashikat Al-Cinema (Les Passionnées du Cinéma), leur rend hommage en 2002. En Tunisie, au Maroc, en Algérie, les pionnières apparaissent après la Seconde Guerre mondiale, et plus encore, après l'indépendance, comme Kalthoum Bornaz, Farida Bourquia, Farida Benlyazid, et Assia Djebar. En 2013, le film Yema[23] de la réalisateur algérienne Djamila Sahraoui est présenté au festival de Venise et remporte l'étalon d'Argent de Yennenga au Fespaco. Une nouvelle génération suit avec, par exemple, Leïla Kilani, Dalila Ennadre, etc., et plus récemment encore, Houda Benyamina, née en France, caméra d'or au festival de Cannes 2016[24].

Dans l'Afrique subsaharienne, les pionnières, Thérèse Sita-Bella, ou encore Safi Faye se sont illustrées dans les années 1960 et au début des années 1970. Le documentaire, Lettre paysanne réalisé par Safi Faye en 1972 est considéré comme le premier long-métrage réalisé[25]. Dans les années 1980 et 1990, de nombreuses cinéastes se sont fait connaitre et en 1997, le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) présentait 4 longs métrages réalisés par des femmes sur les 19 films de la compétition officielle.

Ces réalisatrices savent également se montrer critiques sur la situation socio-politique en Afrique, et décrire, par des documentaires ou des fictions, dans les années 1990 et 2000, la condition des femmes, ou encore, la vie de la diaspora dans leurs pays d'accueil. En 1994, la tchadienne Zara Mahamat Yacoub s'engage pour l'amélioration des droits de la personne, en particulier l'égalité des femmes au Tchad. Son court-métrage Dilemme au féminin qui critiquent les mutilations génitales féminines, a ainsi provoqué une fatwa en son encontre. En 1994 toujours, le documentaire Femmes aux yeux ouverts de la Togolaise Anne-Laure Folly se focalise sur ces sujets sensibles que sont les mariages forcés, l'excision, le sida, etc., à travers les yeux des femmes de l'Afrique de l'Ouest. L'année précédente, elle s'était attachée à décrire les Femmes du Niger entre intégrisme et démocratie. La Burkinabè Fanta Régina Nacro réalise en 1995, en langue moré et wolof sous-titré en français, une fiction au titre proche, Ouvre les yeux, ou Puk Nini, abordant de façon originale le thème de la polygamie. Un autre de ses films, son long-métrage La Nuit de la vérité est consacré aux guerres ethniques. Les Oubliées, d’Anne-Laure Folly, de nouveau, évoque en 1997 le sort des femmes dans les guerres civiles, en Angola. La cinéaste afrikaner Katinka Heyns s'intéresse à la fois au régime d'apartheid, et à la condition féminine en Afrique du Sud. En 2000, la Burkinabè Apolline Traoré met en scène dans The Price of Ignorance (Le Prix de l’ignorance), la victime d’un viol à Boston, aux États-Unis, et en 2003, dans Kounandi (La Personne qui porte chance), une naine rejetée de tous. Dans Kare Kare Zwako (La Fête des mères), en 2004, la zimbabwéenne Tsitsi Dangarembga décortique, autour d’un plat de termites, les conséquences de la sécheresse et les profiteurs de cette situation. Valérie Kaboré, en 2005, réalise la série Ina, consacrée, en quinze épisodes, à l'éducation des jeunes filles. La Nigérienne Rahmatou Keïta raconte en 2010, dans Al’lèèssi, le parcours de Zalika Souley, l’une des premières actrices professionnelles du continent, vivant désormais dans un grand dénuement à Niamey[26],[27]. Plus récemment, la zambienne Jessie Chisi collabore avec Cassie Kabwita pour réaliser Sound of Silence, un film sur la violence sexuelle et domestique. La franco-ivoirienne Isabelle Boni-Claverie décrit dans Trop Noire pour être Française ? comment le passé colonial conditionne encore le regard des Français sur les Noirs[28],[24], et la marocaine Meryem Benm'Barek pointe les difficultés suites à des relations sexuelles hors mariage au Magheb[29]. La cinéaste helvético-rwandaise Kantarama Gahigiri s'intéresse, dans son film Tapis rouge aux rêves de jeunes d'origines africaines vivant dans les banlieues de cités européennes[30],[31],

Afin de promouvoir le travail des femmes réalisatrices, le Burkina-Faso organise tous les deux ans, en alternance avec le Fespaco, les journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA)[32]. Parmi les réalisatrices africaines qui se sont fait connaitre lors de ces festivals: Françoise Ellong (Cameroun), Leyla Bouzid (Égypte), ou encore Apolline Traoré (Burkina Faso).

Le Centre pour l'étude et la recherche des femmes africaines dans le cinéma, dirigé par Beti Ellerson, docteure en études africaines (Howard University, USA), tient à jour un index des réalisatrices africaines par pays[33].

En 2011, le Premier Prix du Documentaire du FESPACO va au long métrage Monica Wangu Wamwere - The Unbroken Spirit de Jane Murago-Munene (Kenya). En 2013, la Tunisienne Nadia El Fani reçoit ce prix pour Même pas mal. En 2019, Aïcha Boro le reçoit pour Le Loup d'or de Balolé, sur les travailleurs d'une gigantesque gravière au centre de Ouagadougou[34].

En 2020, la réalisatrice afro-allemande Ines Johnson-Spain obtient le prix du Africa Movie Academy Award dans la catégorie meilleur film documentaire de diaspora pour son long-métrage autobiographique Becoming Black[35]. Elle explore les questions d’identité, d’affiliation et de normes sociales et dresse un portrait critique de la société est-allemande des années 60 dans laquelle elle a grandi, témoin du déni de son entourage quant à sa couleur de peau et du racisme structurel[36].      

Distinctions

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Cinéma numérique ambulant

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Le siège du cinéma numérique ambulant est situé à Ouagadougou, au Burkina Faso, son conseil d'administration est composé d'un représentant de chaque pays et de quatre personnalités extérieures. Une quinzaine d'unités de projection cinéma numérique fonctionnent dans neuf pays : au Bénin, au Niger, au Mali, au Burkina Faso, au Cameroun, au Sénégal, au Togo et en Tunisie.

Depuis 2003, le cinéma numérique ambulant a réalisé plus de 5 000 projections pour des millions de spectateurs.

De nouvelles unités de projection sont en cours de création.

Cinéma centré sur l'Afrique

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Le cinéma africain et ses thèmes sont aussi repris par des cinéastes d'autre provenance.

Bibliographie

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ouvrages généraux en français

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articles en français

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autres langues

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  • (en) Roy Armes, Dictionary of African Filmmakers, Indiana University Press, , 397 p. (ISBN 978-0-2533-5116-6, lire en ligne)
  • (en) Roy Armes, African Filmmaking North and South of the Sahara, Indiana University Press, , 224 p. (ISBN 978-0-2532-1898-8, lire en ligne)
  • (en) Manthia Diawara, African Cinema: Politics & Culture, Indiana University Press, , 192 p. (ISBN 978-0-2532-0707-4, lire en ligne)
  • (en) Manthia Diawara, African Film - New forms of aesthetics and politics, Prestel, , 320 p. (ISBN 978-3-7913-4342-6)
  • (en) Beti Ellerson, Sisters of the Screen - Women of Africa on Film, Video and Television, Africa World Press, , 395 p. (ISBN 978-0-8654-3712-8)
  • (en) Josef Gugler, African Film - Re-imagining a Continent, Indiana University Press, , 202 p. (ISBN 978-0-2533-4350-5, lire en ligne)
  • (en) Kenneth W. Harrow (dir.), African Cinema - Postcolonial and Feminist Readings, Africa World Press, , 356 p. (ISBN 978-0-8654-3697-8, lire en ligne)
  • (en) Kenneth W. Harrow, Postcolonial African Cinema - From Political Engagement to Postmodernism, Indiana University Press, , 268 p. (ISBN 978-0-2533-4909-5)
  • (en) Kenneth W. Harrow (dir.), Trash - African Cinema from Below, Indiana University Press, , 327 p. (ISBN 978-0-2530-0744-5, lire en ligne)
  • (en) Kenneth W. Harrow, African Cinema in a Global Age, Taylor & Francis Group, , 292 p. (ISBN 978-1-0325-0251-9)
  • (en) Kenneth W. Harrow (dir.) et Carmela Garritano, A Companion to African Cinema, Wiley, , 512 p. (ISBN 978-1-1191-0031-7, lire en ligne)
  • (en) Françoise Pfaff, Twenty-Five Black African Filmmakers. A Critical Study, with Filmography and Bio-Bibliography, Greenwood Press, , 344 p. (ISBN 978-0-3132-4695-1)
  • (en) Françoise Pfaff, Focus on African Films, Indiana University Press, , 327 p. (ISBN 978-0-2532-1668-7, lire en ligne)
  • (en) Nancy J. Schmidt, Sub-Saharan African films and filmmakers, 1987-1992: an annotated bibliography, Hans Zell Publishers, Londres, New Providence (N.J.), , 400 p.
  • (en) Melissa Thackway, Africa Shoots Back - Alternative Perspectives in Sub-Saharan Francophone African Film, Indiana University Press, , 230 p. (ISBN 978-0-2533-4349-9, lire en ligne)
  • (en) Alexie Tcheuyap, Postnationalist African Cinemas, Manchester University Press, , 269 p. (ISBN 978-0-7190-8336-5)
  • (en) Nwachukwu Frank Ukadike, Black African Cinema, University of California Press, , 371 p. (ISBN 978-0-5200-7748-5, lire en ligne)
  • (en) Nwachukwu Frank Ukadike, Questioning African Cinema - Conversations With Filmmakers, University of Minnesota Press, , 319 p. (ISBN 978-1-4529-0582-2)
  • (it) Giuseppe Gariazzo, Breve storia del cinema africano, Turin, Ed. Lindau, 2001, 184 p., (ISBN 978-8871803326).

Notes et références

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  1. a b et c Colin Dupré, Fespaco, une affaire d'Etat(s), 1969-2009, Paris, L'Harmattan, , 406 p. (ISBN 978-2-336-00163-0, lire en ligne)
  2. Sébastien Fath, « Rasalama et les 190 ans du christianisme malgache - Regards protestants », Regards protestants,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Vincent Marie, « Sous l’arbre à palabres : l’Afrique noire fait son cinéma », dans Discours d’Afrique, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-267-0, DOI 10.4000/books.pufc.25122, lire en ligne), p. 305-314
  4. L'Afrique du Sud se déchire au cinéma, RFI, 4 juin 2013
  5. La nouvelle politique du cinéma en Afrique, RFI, 1er mars 2013
  6. Air France Magazine « spécial cinéma » n°133, mai 2008, p.70
  7. (en-US) Christopher Vourlias, « South Africa’s Jenna Bass Explores Race, Class and Gender in ‘High Fantasy’ », sur Variety, (consulté le )
  8. L’industrie du film en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance, UNESCO (ISBN 978-92-3-200239-6, lire en ligne), p. 22
  9. a et b L’industrie du film en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance, UNESCO (ISBN 978-92-3-200239-6, lire en ligne), p. 23-34
  10. « Africiné - Ezra, de Newton Aduaka », sur Africiné (consulté le )
  11. (en) Aboubakar Sanogo, « Sembène's children follow in a fine tradition », The Africa Report, no 9,‎ , p. 102-104
  12. Renaud de Rochebrune, « Festival de Cannes : Tapis rouge pour l'Afrique », Jeune Afrique, no 2576, du 23 au 29 mai 2010, p. 14-16
  13. Renaud de Rochebrune, « Le Tchad en haut de l'affiche », Jeune Afrique, no 2577, du 30 mai au 5 juin 2010, p. 110-111
  14. « «Grigris de Mahamat-Saleh Haroun, trahir pour rester humain », sur RFi,
  15. Jacques Mandelbaum, « "Grigris" : l'Afrique, battante, boitante et esseulée », sur Le Monde, (consulté le )
  16. « L’Afrique est restée dans les coulisses du 66e Festival de Cannes », sur RFi,
  17. Cinedirectors Box Office Français en 1990
  18. IMDB Les Dieux sont tombés sur la tête (1980) - Box office / business
  19. source : http://www.africultures.com/index.asp?menu=affiche_murmure&no_murmure=3422
  20. Zelal
  21. Marfil
  22. Varavarankely
  23. Le cinéma maghrébin au Fespaco: «Yema» et «Love in the Medina» RFI, 25 février 2013
  24. a et b Brigitte Rollet, Dorine Ekwè et Patricia Caillé, « Cinéma », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 912-955
  25. « L'Afrique filmée par des femmes », (consulté le )
  26. FESPACO, Les cinémas d'Afrique : dictionnaire, Éditions Karthala, (lire en ligne), p. 307, 590
  27. Bios Diallo, « Le pagne et la caméra », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  28. Alain Constant, « D’où venez-vous ? », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  29. Elisabeth Lequeret, « Sofia de Meryem Benm'Barek », Radio France internationale,‎ (lire en ligne)
  30. Claude Béda, « Huit Vaudois ont osé réaliser leur rêve de cinéma », 24 heures,‎ (lire en ligne)
  31. « Rêve de Cannes dans Tapis rouge », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  32. AfricaNews, « Cinéma : les femmes cinéastes, pour une participation massive », sur Africanews (consulté le )
  33. « Centre for the study and research of african women in cinema (Centre pour l'étude et la recherche des femmes africaines dans le cinéma) », sur www.africanwomenincinema.org (consulté le )
  34. « Images Francophones - Gros plans - Aïcha Boro, première femme à remporter un étalon d'or au Fespaco », sur www.imagesfrancophones.org (consulté le )
  35. « AMAA 2020 Full List Of Winners », sur www.ama-awards.com (consulté le )
  36. (de) « Hautfarbe ist keine Laune der Natur », sur www.tagesspiegel.de (consulté le )
  37. Entretien d'Olivier Barlet avec Mama Keïta (réalisateur) sur Africultures à propos du FESNACI. Cannes, mai 1998. (consulté le 22 septembre 2014).
  38. (en) « Los dioses de verdad tienen huesos (2010) »

Articles connexes

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Liens externes

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