Combat de Bréal
Date | |
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Lieu | Bréal-sous-Vitré |
Issue | Victoire des chouans |
République française | Chouans |
• Toussaint du Breil de Pontbriand |
400 hommes[1] (selon les chouans) |
400 hommes[1] |
80 morts[1] (selon les chouans) |
4 blessés[1] |
Batailles
- La Chène
- 1re Argentré
- Pont de Cantache
- Paintourteau
- Les Iffs
- Louvigné-du-Désert
- La Poterie
- 1er Rocher de La Piochais
- Saint-Jean-sur-Vilaine
- Ducey
- La Ribassais
- La Bataillère
- 1er La Croix-Avranchin
- Laignelet
- 1er Saint-James
- Carnet
- La Bazouge-du-Désert
- Blanche-Lande
- 1er Fleurigné
- Pocé
- 2eLa Gravelle
- Dourdain
- 1er Saint M'Hervé
- Saint-Marc-le-Blanc
- Tremblay
- Fougères
- La Vieuville
- Bois-Rouland
- Boucéel
- 2e Saint-James
- Mecé
- Pont de Quincampoix
- 2e Rocher de La Piochais
- 2e La Croix-Avranchin
- Lande d'Izé
- Romagné
- 1er La Pellerine
- 2d Saint M'Hervé
- Bréal
- Bais
- Cornillé
- Romazy-Rimou
- La Maison-Neuve
- Juvigné
- Piré
- La Valette
- Saint-Hilaire-des-Landes
- 2e La Pellerine
- Valennes
- Toucheneau
- 1er Saint-Aubin-du-Cormier
Coordonnées | 48° 06′ 11″ nord, 1° 03′ 40″ ouest | |
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Le combat de Bréal a lieu en février 1796, pendant la Chouannerie.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le déroulement de ce combat est rapporté par l'officier chouan Toussaint du Breil de Pontbriand, dans ses mémoires[Note 1]. Celui-ci le place en février 1796, quatre jours après une défaite au deuxième combat de Saint M'Hervé[1],[2],[3].
D'après son récit, il se porte près de Bréal-sous-Vitré après avoir été informé du départ d'une colonne de 400 soldats républicains de La Gravelle pour Vitré[1],[2],[3]. Lorsque les chouans atteignent la grande route, ils constatent que la tête de la colonne est déjà passée[1],[2],[3]. Le capitaine de la paroisse d'Argentré, Jacques Blondeau — ou Blondiau — dit Laval, commence aussitôt l'attaque et se jette sur le reste de la colonne[1],[2],[3]. Les républicains sont mis en déroute et poursuivis jusqu'à l'étang de Paintourteau[1],[2],[3]. Une diligence, placée à la tête de la colonne, parvient à s'enfuir avec quelques cavaliers[1],[2],[3].
Pertes
[modifier | modifier le code]Pontbriand indique que ses pertes ne sont que de quatre blessés[1],[3]. Il affirme que les républicains laissent sur le terrain 80 hommes et plus de cent paquets de cartouche[1],[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]« Quatre jours après, Pontbriand fut informé qu'une colonne républicaine devait se rendre, le lendemain, de la Gravelle à Vitré, il se porta sur la grande route, près de Bréal, lorsque la tête de cette troupe était déjà passée; mais Laval, capitaine d'Argentré, commença l'attaque aussitôt, et toutes les troupes, irritées de leur dernier échec, se précipitèrent sur l'ennemi avec tant d'ardeur qu'elles le mirent dans une déroute complète. Une diligence marchait avec cette colonne; mais elle prit les devants, avec quelques cavaliers, et il fut impossible de l'atteindre; son escorte, qui était de quatre cents hommes, fut poursuivie au-delà de Pintourteau, avec perte de quatre-vingts hommes. Les Royalistes eurent quatre blessés seulement; ils ramassèrent plus de cent paquets de cartouches, jetés par les fuyards le long du chemin[1]. »
— Mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand
Références
[modifier | modifier le code]- Pontbriand 1897, p. 271-272.
- Le Bouteiller 1988, p. 507.
- Pontbriand 1904, p. 306-307.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p.
- Paul-Marie du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy : Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800, Paris, Honoré Champion éditeur, (réimpr. La Découvrance, 1994), 509 p. (lire en ligne).
- Toussaint du Breil de Pontbriand, Mémoires du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, Plon, (réimpr. Éditions Yves Salmon, 1988), 629 p. (lire en ligne).