Coux-et-Bigaroque
Coux-et-Bigaroque | |
Le village de Bigaroque en bordure de la Dordogne. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 24220 |
Code commune | 24P05 |
Démographie | |
Gentilé | Couxois |
Population | 987 hab. (2017) |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 50′ 05″ nord, 0° 58′ 22″ est |
Altitude | Min. 45 m Max. 245 m |
Superficie | 19,33 km2 |
Élections | |
Départementales | Vallée Dordogne |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Coux et Bigaroque-Mouzens |
Localisation | |
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Coux-et-Bigaroque [kuks e bigaʁɔk] (nom officiel), ou Le Coux-et-Bigaroque (appellation locale), est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
En 1825 les communes de Le Coux et Bigaroque fusionnent pour former Coux-et-Bigaroque.
Au , elle fusionne avec Mouzens et devient commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est implantée dans le Périgord noir sur les rives de la Dordogne.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens, Coux-et-Bigaroque était limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Cyprien au nord-est, par un simple quadripoint, et Audrix au nord sur moins de 300 mètres.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Prévention des risques
[modifier | modifier le code]À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont et ses rives, qui concerne donc la zone basse du territoire de Coux-et-Bigaroque[1],[2].
Villages, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Outre le bourg de Coux-et-Bigaroque proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[3] :
- l'Albarède
- le Balestier
- Bas-Saint-Georges
- Bigaroque
- la Bistourgue
- la Borie Basse
- les Bories
- la Bouriette
- Braguel
- les Brandes
- les Bretoux
- les Brouillatoux
- le Bru
- la Brunie
- Buffevent
- les Cabanes
- la Carral
- la Carrière
- Castang
- la Cave Basse
- la Cave Haute
- Cazenac
- le Chai
- le Chalet
- le Clapier
- Clos du Rouquet
- le Cluzel
- la Combe
- les Combels
- les Constancies
- la Côte de Redouline
- les Courrèges
- le Coustal
- la Croix de Cazenac
- la Croix de Sirey
- la Crose
- Étangs du Bos
- Eybral
- la Faval
- la Fontaine d'Amour
- la Fontaine du Roc
- les Fontanilles
- le Garrissal
- la Geneste
- le Grand Bos
- le Grand Îlot
- les Grands Champs
- l'Île du Milieu
- les Îles du Large
- l'Île d'Abzac
- Ladière
- Lagrave
- Lamillal
- Lanceplaine
- Langle
- Lionnetat
- la Maison Neuve
- Martelou
- la Métairie Neuve
- Meynard
- le Moulin du Roc
- le Pech
- la Planquette
- la Pomarède
- Port-Muzard
- le Pradal
- la Praderie
- Redouline
- Saint-Georges
- Salibourne
- les Séveilles
- le Single
- le Suquet
- les Termes
- le Trouillol
- les Tyssanderies
- les Valades
- la Viguerie.
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'appellation officielle de la commune est « Coux-et-Bigaroque »[4] mais localement, elle est appelée « Le Coux-et-Bigaroque », car initialement, Bigaroque avait fusionné en 1825 avec Le Coux[5].
En occitan, la commune porte le nom Lo Cos e Bigaròca[6].
Histoire
[modifier | modifier le code]La châtellenie de Bigaroque appartenait aux archevêques de Bordeaux. Ils devaient posséder la châtellenie en franc-alleu jusqu'en 1609, quand l'archevêque de Bordeaux fit hommage au roi de France des seigneuries de Belvès, Bigaroque, Couze, Mauzac et Milhac. La possession de la châtellenie de Bigaroque donnait des droits sur le monastère de Saint-Cyprien. Le castrum de Bigaroque est détruit en 1415[7]
Au XVIIe siècle, sur le territoire de l'actuelle commune se comptaient une vingtaine de demeures nobles, résidences souvent secondaires, de seigneurs de la région. La multiplicité et la variété des sites permettaient une implantation de défense, de surveillance et d’agrément. Certaines de ces demeures existent toujours : Salibourne, le Suquet, la Pomarède, la Carrière haute, les Bretoux, Lamillal, Cazenac, la Viguerie, les Constancies…
À la fin du XVIIIe siècle, la commune s'appelait Le Coux avant de devenir Coux au début du XIXe siècle. Les communes de Bigaroque et de Coux ont été réunies en une seule, Coux-et-Bigaroque[5], par ordonnance du .
Au , Coux-et-Bigaroque fusionne avec Mouzens pour former la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens dont la création a été entérinée par l'arrêté du 21 décembre 2015, entraînant la transformation des deux anciennes communes en communes déléguées[8].
Celles-ci sont supprimées en date du [9].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[10],[11]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[8].
Liste des maires puis des maires délégués
[modifier | modifier le code]Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[15]. Elle a acquis le label « Notre village - terre d'avenir » dans le cadre de l'Agenda 21.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de Coux-et-Bigaroque se nomment les Couxois[16].
Démographie de Bigaroque
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 1825, les communes de Coux et de Bigaroque étaient indépendantes.
Démographie de Coux, puis de Coux-et-Bigaroque
[modifier | modifier le code]En 2015, dernière année en tant que commune indépendante, Coux-et-Bigaroque comptait 987 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Coux-et-Bigaroque[18]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Coux-et-Bigaroque compte 987 habitants[19].
Économie
[modifier | modifier le code]Les données économiques de Coux-et-Bigaroque sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Martin du Coux[21] : sa façade a conservé un décor sculpté datant du XIIe siècle.
- L'église Saint-Jean de Bigaroque[21] du XIVe siècle.
- Maisons nobles et châteaux (privés) :
- château de Bigaroque ;
- château de Cazenac ;
- manoir les Bretoux ;
- manoir la Carrière ;
- manoir les Constancies ;
- manoir de Salibourne ;
- manoir le Suquet ;
- chartreuse de la Milhale.
- Pêcherie de Bigaroque, cale de Port Muzard.
- Lavoir, fontaines, four à pain, cabanes en pierre sèche, pigeonniers.
-
L'église Saint-Martin du Coux.
-
Son portail.
-
Sa nef.
-
L'église Saint-Jean de Bigaroque.
-
Son clocher-mur.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Charles d'Abzac de La Douze de Cazenac (1754-1794), né au château de Cazenac, officier du Royal-Italien qui a fait la guerre d'Indépendance américaine, condamné à mort comme émigré et guillotiné à Agen le 16 avril 1794[22].
- Joseph-Henri Lasserre de Monzie (1828-1900), journaliste et écrivain, mort au Coux, le 22 juillet 1900[23].
- Pascale de Boysson (1922-2002) : comédienne qui créa en 1961 avec Laurent Terzieff la compagnie théâtrale qui porte le nom de ce dernier ; elle repose dans le caveau familial du cimetière[23].
- L'ancien Président du groupe socialiste au Sénat, Claude Estier, avait une résidence dans le village.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Coux-et-Bigaroque sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Aquitaine : Village [de Bigaroque et ses abords Coux-et-Bigaroque]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- PPR inondation - 24DDT20090002 - Dordogne Amont, DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.
- [PDF] Coux-et-Bigaroque - Plan de prévention du risque inondation p. 13, DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.
- « Coux-et-Bigaroque » sur Géoportail (consulté le 13 avril 2016).
- Commune de Coux-et-Bigaroque (24142) - commune périmée, INSEE, consulté le 25 septembre 2020.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Le nom occitan des communes du Périgord - Lo Cos e Bigaròca sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
- Albert Vigié, Possessions des archevêques de Bordeaux en Périgord et principalement dans le Sarladais, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1910, tome 37, p. 357-401, p. 444-456
- « Arrêté Arrêté n° PREF/DDL/2015/0229 portant création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens », Recueil des actes administratifs de la Dordogne, , p. 136-139 (lire en ligne [PDF]).
- [PDF] 24-2019-12-31-011 AP portant modification de l'arrêté n° PREF/DDL/2015/0229 du 21/12/2015 portant création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens, p. 62-64, Préfecture de la Dordogne, 31 décembre 2019, consulté le 16 mars 2020.
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 novembre 2014.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 30 novembre 2014.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 17 août 2014.
- Voici vos 557 maires, édition spéciale de Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 21.
- Notre organisation sur le site de l'UMP Dordogne, consulté le 4 novembre 2014.
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Coux-et-Bigaroque, consultée le 26 octobre
- Annuaire des maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, 2009, (ISSN 1770-3387), p. 117.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bigaroque », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le )
- [PDF] Populations légales 2020 à compter du - Fichier Dordogne, p. 24-6 sur le site de l'Insee, consulté le .
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 126-127.
- Liste d'officiers supérieurs français de la guerre d'Amérique, sur le site de la Société en France des Fils de la Révolution américaine, liste de militaires du Royal-Italien ayant fait la guerre d'Amérique, sur le site La Fayette GenWeb, et Après la Révolution, émigration, condamnation et exécution de noble Charles d’Abzac, sur le site Romans Historique (sites consultés le 6 septembre 2014)
- Cimetière de Coux-et-Bigaroque sur le site « Cimetières de France et d'ailleurs », consulté le 22 juin 2012.